- virgereNeoprof expérimenté
Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Pourquoi ne pas en parler ici ? Ça m'intéresse moi.
Je vote pour aussi !
Pour le reste, je mesure une fois de plus l'abîme de mon inculture : aucun prof, jamais, ne m'a demandé de lire un quelconque ouvrage de critique (ni au lycée, ni à la fac). Et l'idée de le faire ne m'a jamais effleurée A vous lire, j'y perds...
D'où une nouvelle question : quel livre, s'il ne fallait en lire qu'un (allez, trois maxi), recommanderiez-vous ?
- User5899Demi-dieu
Ca va me rajeunirvirgere a écrit:Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Pourquoi ne pas en parler ici ? Ça m'intéresse moi.
Je vote pour aussi !
Pour le reste, je mesure une fois de plus l'abîme de mon inculture : aucun prof, jamais, ne m'a demandé de lire un quelconque ouvrage de critique (ni au lycée, ni à la fac). Et l'idée de le faire ne m'a jamais effleurée A vous lire, j'y perds...
D'où une nouvelle question : quel livre, s'il ne fallait en lire qu'un (allez, trois maxi), recommanderiez-vous ?
http://aboutleter.perso.libertysurf.fr/pages/etexts%20ml/La%20querelle.html
Roland Barthes, Sur Racine
Raymond Picard, Nouvelle critique, ou nouvelle imposture ?
Roland Barthes, Critique & Vérité
Serge Doubrowsky, Pourquoi la nouvelle critique ?.
Sinon, http://www.college-de-france.fr/site/antoine-compagnon/course-2011-02-08-16h30.htm pour un peu de recul
Ca fait bien trois, ça, non ?
- DesolationRowEmpereur
Allez, trois qui m'ont enchanté, pour des raisons très différentes : Poésie et profondeur de Richard, Mimésis d'Auerbach, et Sur Racine de Barthes. Je suis moins fan de Starobinski. Je ne supporte pas Genette, Riffaterre, Kristeva et alii.
- User5899Demi-dieu
Pour Genette, quand même, les Figures I, II, III, non ? J'aimais bien aussi les Microlectures de Richard. Mais bon, les livres que j'ai indiqués, c'était plutôt pour aider à comprendre les tensions des années 60, pas vraiment pour faire lire ces critiques en action.DesolationRow a écrit:Allez, trois qui m'ont enchanté, pour des raisons très différentes : Poésie et profondeur de Richard, Mimésis d'Auerbach, et Sur Racine de Barthes. Je suis moins fan de Starobinski. Je ne supporte pas Genette, Riffaterre, Kristeva et alii.
- WabiSabiHabitué du forum
virgere a écrit:Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Pourquoi ne pas en parler ici ? Ça m'intéresse moi.
Je vote pour aussi !
Pour le reste, je mesure une fois de plus l'abîme de mon inculture : aucun prof, jamais, ne m'a demandé de lire un quelconque ouvrage de critique (ni au lycée, ni à la fac). Et l'idée de le faire ne m'a jamais effleurée A vous lire, j'y perds...
D'où une nouvelle question : quel livre, s'il ne fallait en lire qu'un (allez, trois maxi), recommanderiez-vous ?
Sans hésiter les ouvrages de Gérard Genette, et en premier lieu le Discours du récit et les premiers Figures. C'est un cliché universitaire, Genette étant encore l'indécrottable marotte d'une bonne partie des PU de Lettres modernes, mais ça n'enlève rien à la pertinence et à l'excellence de ses ouvrages. Je rajouterais, d'un moindre degré d'urgence, Le démon de la théorie d'Antoine Compagnon, brillant. Après il faut du Barthes mais étant assez peu barthophile (je me suis cantonné au minimum syndical) je laisse les experts du Maître en parler bien mieux que moi... Eco, cité ici par Cripure, est aussi un "incontournable", notamment pour Lector in fabula.
PS : DesolationRow, Cripure et les autres : votre conversation est passionnante, bien qu'inextricable à mon humble avis. Mauron, par exemple, n'aurait pu user aussi brillamment de sa psycho-critique sans avoir une parfaite connaissance des biographies de ses "analysés". De manière générale, je me rangerais plutôt à l'idée de DesolationRow tant il m'est rigoureusement impossible d'évacuer totalement l'identité de l'auteur dans ma lecture d'un texte (oui, c'est grave docteur, je sais). Et pourtant, Dieu sait que je hais Sainte-Beuve! :lol:
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"De duobus malis, minus est semper eligendum."
"Plus je travaille moins, moins je glande plus. C'est shadokien." Lefteris
T2 ('17-'18) : TZR 2 collèges REP/REP+, 5e/4e/3e
T1 ('16-'17) : TZR AFA Collège, 2 5e + 2 4e
Stage ('15-'16) : Lycée GT, 1 2de + 1 1re S
- WabiSabiHabitué du forum
Cripure a écrit:Pour Genette, quand même, les Figures I, II, III, non ? J'aimais bien aussi les Microlectures de Richard. Mais bon, les livres que j'ai indiqués, c'était plutôt pour aider à comprendre les tensions des années 60, pas vraiment pour faire lire ces critiques en action.DesolationRow a écrit:Allez, trois qui m'ont enchanté, pour des raisons très différentes : Poésie et profondeur de Richard, Mimésis d'Auerbach, et Sur Racine de Barthes. Je suis moins fan de Starobinski. Je ne supporte pas Genette, Riffaterre, Kristeva et alii.
Arf, je m'a fait doublement doubler! ^^ c'est ça de faire des pavés, allez je sors...
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- virgereNeoprof expérimenté
Sur Racine fait l'unanimité de vos deux voix
Merci pour ces titres, que j'ajoute à me déjà fort longue liste de livres à lire. L'été n'y suffira pas, vivement la retraite :lol:
Et je rajoute un merci à WabiSabi, dont je note également les références
Merci pour ces titres, que j'ajoute à me déjà fort longue liste de livres à lire. L'été n'y suffira pas, vivement la retraite :lol:
Et je rajoute un merci à WabiSabi, dont je note également les références
- DesolationRowEmpereur
Genette est indéniablement important, mais il m'ennuyait beaucoup. Je le trouvais gris au possible. Mais cela fait une dizaine d'années que je n'en ai plus regardé une ligne, donc mon jugement est à prendre avec les pincettes proverbiales.
@Wabisabi : maintenant qu'il est fermement établi que la critique littéraire ce n'est pas mon truc, je peux donc dire tranquillement ce que je pense de C. Mauron : pas du bien
@Wabisabi : maintenant qu'il est fermement établi que la critique littéraire ce n'est pas mon truc, je peux donc dire tranquillement ce que je pense de C. Mauron : pas du bien
- User5899Demi-dieu
Gustave Lanson, au moins, avait l'honnêteté de dire que sa démarche était guidée par l'amour de la personne de l'auteur, qu'il voulait retrouver et embrasser. Mauron me semble un peu faux-culWabiSabi a écrit:DesolationRow, Cripure et les autres : votre conversation est passionnante, bien qu'inextricable à mon humble avis. Mauron, par exemple, n'aurait pu user aussi brillamment de sa psycho-critique sans avoir une parfaite connaissance des biographies de ses "analysés".
Ce qui est dommage, c'est que ça ne fasse pas partie du bagage minimum pour devenir enseignant. Je ne sais pas ce que la fac proposait en DEUG/Licence, mais les cours de prépa étaient riches de ce point de vue (et de tant d'autres), et je trouve que ça aide énormément ensuite, au quotidien, dans le boulot de professeur de lycée.virgere a écrit:Sur Racine fait l'unanimité de vos deux voix
Merci pour ces titres, que j'ajoute à me déjà fort longue liste de livres à lire. L'été n'y suffira pas, vivement la retraite :lol:
- 288Niveau 10
Ah, mes mots de tête en khâgne sur Séméiôtikè ! J'ajouterais à vos belles recommandations Esthétique et théorie du roman de Bakhtine.DesolationRow a écrit:Kristeva et alii.
- User5899Demi-dieu
On lisait moins ardu, en khâgne, dans les années 80288 a écrit:Ah, mes mots de tête en khâgne sur Séméiôtikè ! J'ajouterais à vos belles recommandations Esthétique et théorie du roman de Bakhtine.DesolationRow a écrit:Kristeva et alii.
Pour Bakhtine, oui, bien sûr, et son livre sur Rabelais.
Et puisqu'on a parlé d'illustration, la thèse de Richard sur L'univers imaginaire de Stéphane Mallarmé est un must
- WabiSabiHabitué du forum
DesolationRow a écrit:Genette est indéniablement important, mais il m'ennuyait beaucoup. Je le trouvais gris au possible. Mais cela fait une dizaine d'années que je n'en ai plus regardé une ligne, donc mon jugement est à prendre avec les pincettes proverbiales.
@Wabisabi : maintenant qu'il est fermement établi que la critique littéraire ce n'est pas mon truc, je peux donc dire tranquillement ce que je pense de C. Mauron : pas du bien
Peut-être surévalué-je de manière involontaire la portée de la critique de Genette précisément dans la mesure où j'ai fait l'impasse sur une bonne partie des concepts de Barthes. Néanmoins ce qui m'étonne c'est votre ressenti d'ennui à sa lecture. Sa malice, son ironie constante sont justement ce qui, pour moi, l'ont rendu infiniment plus savoureux que tous les autres représentants de la "nouvelle critique" (étiquette aussi approximative que la romanesque...). Quant à Mauron, je trouve son entreprise aussi très discutable d'un strict point de vue littéraire, mais mon âme de concierge se délecte toujours secrètement de voir dévoilés les ressorts secrets des psychés créatrices, c'est un peu mon dada. ^^
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- WabiSabiHabitué du forum
288 a écrit:Ah, mes mots de tête en khâgne sur Séméiôtikè ! J'ajouterais à vos belles recommandations Esthétique et théorie du roman de Bakhtine.DesolationRow a écrit:Kristeva et alii.
+1000 sur Bakhtine, mais on dépasse un peu les 3 références maximum
En parlant de Kristeva et des plumes de "Teckel", si l'on peut donner un seul mot d'ordre pour une courte bibliographie critique ce serait vraiment :
Ne jamais, AU GRAND JAMAIS, essayer de comprendre un texte critique du Sollers des 70's!
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- DesolationRowEmpereur
WabiSabi a écrit:DesolationRow a écrit:Genette est indéniablement important, mais il m'ennuyait beaucoup. Je le trouvais gris au possible. Mais cela fait une dizaine d'années que je n'en ai plus regardé une ligne, donc mon jugement est à prendre avec les pincettes proverbiales.
@Wabisabi : maintenant qu'il est fermement établi que la critique littéraire ce n'est pas mon truc, je peux donc dire tranquillement ce que je pense de C. Mauron : pas du bien
Peut-être surévalué-je de manière involontaire la portée de la critique de Genette précisément dans la mesure où j'ai fait l'impasse sur une bonne partie des concepts de Barthes. Néanmoins ce qui m'étonne c'est votre ressenti d'ennui à sa lecture. Sa malice, son ironie constante sont justement ce qui, pour moi, l'ont rendu infiniment plus savoureux que tous les autres représentants de la "nouvelle critique" (étiquette aussi approximative que la romanesque...). Quant à Mauron, je trouve son entreprise aussi très discutable d'un strict point de vue littéraire, mais mon âme de concierge se délecte toujours secrètement de voir dévoilés les ressorts secrets des psychés créatrices, c'est un peu mon dada. ^^
Pour Genette, ce n'est effectivement pas le souvenir qu'il m'a laissé. Mais c'est précisément cela, un souvenir… il vaut sans doute mieux ne pas s'y fier.
- DesolationRowEmpereur
Allez, j'en rajoute un pour lequel j'ai une tendresse : les Morales du grand siècle de Paul Bénichou.
- WabiSabiHabitué du forum
DesolationRow a écrit:Allez, j'en rajoute un pour lequel j'ai une tendresse : les Morales du grand siècle de Paul Bénichou.
Je plussoie avec fougue!
Et d'autant plus que c'est sans aucun doute à M. Bénichou et son ouvrage génial, cité au moins une fois, que je dois ma bonne note à la compo française de l'agreg' sur Corneille!
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"Plus je travaille moins, moins je glande plus. C'est shadokien." Lefteris
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T1 ('16-'17) : TZR AFA Collège, 2 5e + 2 4e
Stage ('15-'16) : Lycée GT, 1 2de + 1 1re S
- virgereNeoprof expérimenté
Hé ! Dieu, si j'eusse étudié / Au temps de ma jeunesse folle...
Vous croyez que ça le fait, si je demande un congé formation pour rattraper mon retard critique ? ^^
Vous croyez que ça le fait, si je demande un congé formation pour rattraper mon retard critique ? ^^
- 288Niveau 10
WabiSabi a écrit:DesolationRow a écrit:Allez, j'en rajoute un pour lequel j'ai une tendresse : les Morales du grand siècle de Paul Bénichou.
Je plussoie avec fougue!
Et d'autant plus que c'est sans aucun doute à M. Bénichou et son ouvrage génial, cité au moins une fois, que je dois ma bonne note à la compo française de l'agreg' sur Corneille!
Doubrovsky l'écorche beaucoup dans La Dialectique du héros...
- DesolationRowEmpereur
288 a écrit:WabiSabi a écrit:DesolationRow a écrit:Allez, j'en rajoute un pour lequel j'ai une tendresse : les Morales du grand siècle de Paul Bénichou.
Je plussoie avec fougue!
Et d'autant plus que c'est sans aucun doute à M. Bénichou et son ouvrage génial, cité au moins une fois, que je dois ma bonne note à la compo française de l'agreg' sur Corneille!
Doubrovsky l'écorche beaucoup dans La Dialectique du héros...
Je n'en ai plus aucun souvenir . L'âge.
- ThalieGrand sage
Discussion passionnante en effet que vous pouvez prolonger en écoutant les derniers cours de Michel Onfray sur France Culture de mardi 28 et mercredi 29 où il évoque Vincennes, Barthes, Foucault, les structuralistes et cette fameuse question de l'auteur. Très rafraîchissant, un peu brut de décoffrage comme toujours chez M.O. mais à mourir de rire !
Tout comme Wabisabi, Genette m'a toujours été très sympathique à la différence des Todorov et consorts.
Jean Pierre Richard est le premier que j'ai lu sur Nerval, c'était absolument délicieux dans la mouvance il me semble de ce cher Gaston Bachelard.
Tout comme Wabisabi, Genette m'a toujours été très sympathique à la différence des Todorov et consorts.
Jean Pierre Richard est le premier que j'ai lu sur Nerval, c'était absolument délicieux dans la mouvance il me semble de ce cher Gaston Bachelard.
- User5899Demi-dieu
DesolationRow a écrit:Allez, j'en rajoute un pour lequel j'ai une tendresse : les Morales du grand siècle de Paul Bénichou.
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Ce serait en tout cas dans la logique de "la formation tout au long de la vie", ça vaut bien un stage sur les iphonesvirgere a écrit:Hé ! Dieu, si j'eusse étudié / Au temps de ma jeunesse folle...
Vous croyez que ça le fait, si je demande un congé formation pour rattraper mon retard critique ? ^^
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Merci pour MO.Thalie a écrit:Discussion passionnante en effet que vous pouvez prolonger en écoutant les derniers cours de Michel Onfray sur France Culture de mardi 28 et mercredi 29 où il évoque Vincennes, Barthes, Foucault, les structuralistes et cette fameuse question de l'auteur. Très rafraîchissant, un peu brut de décoffrage comme toujours chez M.O. mais à mourir de rire !
Tout comme Wabisabi, Genette m'a toujours été très sympathique à la différence des Todorov et consorts.
Jean Pierre Richard est le premier que j'ai lu sur Nerval, c'était absolument délicieux dans la mouvance il me semble de ce cher Gaston Bachelard.
Oui, vous avez raison, quitte à lire des gens qui s'intéressent aux écrivains en plus des textes, commençons par le plus grand, à mon sens : Gaston Bachelard, et ses cinq merveilles que sont les livres sur les éléments
Dans la khâgne de Thiers à Marseille (que vous avez peut-être connue ?), on célébrait fréquemment J. P. Richard, qui en était issu.
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- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
virgere a écrit:Hé ! Dieu, si j'eusse étudié / Au temps de ma jeunesse folle...
Vous croyez que ça le fait, si je demande un congé formation pour rattraper mon retard critique ? ^^
Un grand nombre des livres mentionnés ici sont tout de même assez courts. Critique et vérité, Sur Racine, ça se lit très bien pendant les vacances ou le week-end. Bénichou est plus épais, mais peut se lire par morceaux je trouve, tout comme Richard, à l'occasion de la préparation d'un cours ou autre truc sur tel ou tel auteur. Pour Genette, je ne sais pas, comme je n'accroche vraiment pas j'attendrais l'été si je devais le relire.
Pour réfléchir un peu sur l'auteur, la lecture, la vérité du texte toussa toussa, Meschonnic et sa constellation c'est palpitant aussi. Mais pour le coup il faut vraiment avoir du temps devant soi, et même (ou bien j'étais nul) un bon professeur pour y voir plus clair.
- ThalieGrand sage
Non, je n'ai pas connu la khâgne de Thiers en 91 mais celle de Cézanne. Hum...pour ma part j'avais refusé d'y aller (on est con quand on a 17 ans) et j'ai réussi à me procurer les cours et les biblio que mes copines avaient eu à Cézanne pour commencer à lire des critiques. En effet, à la fac d'Aix, seuls deux professeurs nous avaient donné une biblio qui accompagnait leurs cours. Notamment Bruno Viard qui donnait un cours sur Nerval d'où Jean Pierre Richard.
- User5899Demi-dieu
Trop jeune pour moiThalie a écrit:Non, je n'ai pas connu la khâgne de Thiers en 91 mais celle de Cézanne. Hum...pour ma part j'avais refusé d'y aller (on est con quand on a 17 ans) et j'ai réussi à me procurer les cours et les biblio que mes copines avaient eu à Cézanne pour commencer à lire des critiques. En effet, à la fac d'Aix, seuls deux professeurs nous avaient donné une biblio qui accompagnait leurs cours. Notamment Bruno Viard qui donnait un cours sur Nerval d'où Jean Pierre Richard.
- doctor whoDoyen
En pratique, je trouve très utile que les élèves aient des connaissances nombreuses sur les auteurs et leur vie, une image concrète, afin de permettre la relation évoquée par nlm entre le lecteur et l'auteur qui se cache derrière le livre.
Quand on lit un roman, on oublie l'auteur bien souvent, plongé dans l'illusion romanesque. Mais bien souvent aussi, on pense à celui qui l'a écrit. C'est assez inévitable et c'est un réflexe très courant, et cela chez des lecteurs de classiques comme chez des lecteurs de Marc Lévy.
Il ne faut pas tourner le dos à cela et feindre que l'auteur est un point de détail dans l'expérience de la lecture.
Quand on lit un roman, on oublie l'auteur bien souvent, plongé dans l'illusion romanesque. Mais bien souvent aussi, on pense à celui qui l'a écrit. C'est assez inévitable et c'est un réflexe très courant, et cela chez des lecteurs de classiques comme chez des lecteurs de Marc Lévy.
Il ne faut pas tourner le dos à cela et feindre que l'auteur est un point de détail dans l'expérience de la lecture.
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Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- solaleNiveau 3
Thalie a écrit:Non, je n'ai pas connu la khâgne de Thiers en 91 mais celle de Cézanne. Hum...pour ma part j'avais refusé d'y aller (on est con quand on a 17 ans) et j'ai réussi à me procurer les cours et les biblio que mes copines avaient eu à Cézanne pour commencer à lire des critiques. En effet, à la fac d'Aix, seuls deux professeurs nous avaient donné une biblio qui accompagnait leurs cours. Notamment Bruno Viard qui donnait un cours sur Nerval d'où Jean Pierre Richard.
Vous l'avez eu comme prof?
J'ose espérer que son cours sur Nerval était meilleur que la pathétique logorrhéé qu'il avait osé imposer aux agrégatifs aixois sur Musset et les deux pièces au programme en 2012 me semble-t-il...Ce type est indéfendable, quand je pense que les étudiants payaient pour entendre ces trucs...Cela m'a dégoûtée à tout jamais de la fac d'Aix..
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