- venus13Niveau 9
comment se présente le brevet pour un élève dyslexique ayant obtenu le tiers temps ? avez-vous des exemples de sujets et d'exercices svp ?
- CathEnchanteur
Même sujet, juste un tiers du temps en plus.
- Camélity JaneBanni
Les dictées sont des textes à trous. On propose plusieurs graphies d'un mot, et l'élève doit entourer la bonne.
- venus13Niveau 9
camélionne a écrit:Les dictées sont des textes à trous. On propose plusieurs graphies d'un mot, et l'élève doit entourer la bonne.
aurais-tu des exemples stp ou d'anciens sujets ? as-tu connu ce cas ?
- Camélity JaneBanni
Regarde là : http://www.apedys.org/dyslexie/users_private/rhone/Dictees_Brevet_Choix_multiples.pdf
- venus13Niveau 9
http://www.apedys.org/dyslexie/users_private/rhone/Dictees_Brevet_Choix_multiples.pdf[/quote[/url]]camélionne a écrit:Regarde là : [url=http://www.apedys.org/dyslexie/users_private/rhone/Dictees_Brevet_Choix_multiples.pdf
ah cooool merci
- Fouine 71Je viens de m'inscrire !
A tous les collègues qui s'interrogent sur les "dys", à tous ceux qui ne supportent plus de corriger inutilement des milliers de fautes à longueur d'année, à tous ceux qui ont suivi des stages EN sans touver de réponse satisfaisante et à tous ceux enfin qui souhaitent aider simplement et intelligemment leurs élèves...
Cela fait une dizaine d'années que j'enseigne le français en collège. Depuis le début, je m'interroge sur le problème récurrent des "dys" qui s'amplifie de manière alarmante. De recherches internet en lectures, parfois fructueuses (exs: méthode Montessori, travaux de la Garanderie), en passant par les divers stages proposés, je n'avais jamais trouvé d'explications ni de solutions convaincantes jusqu'à ce que je découvre (via le site de l'OIPEF) les travaux de Mme Elisabeth Nuyts (prix Enseignement et Liberté 2002) : FABULEUX !
Tous ceux qui pensent que la plupart des dyslexies sont fausses seront enchantés par l'un de ses ouvrages :
L'école des illusionnistes, lequel explique comment nous (l'école, la société...) rendons nos enfants "dys". PASSIONNANT !
Pour tous ceux qui souhaitent aider leurs élèves, car Mme Nuyts ne se contente pas de constater ou d'expliquer, je recommande un autre de ses livres que j'utilise désormais en aide (outil précieux) :
Dyslexie, dyscalculie, dysorthographie, troubles de la mémoire, préventions et remèdes. EFFICACE !!!
Et pour ceux qui accrocheront, d'autres ouvrages très intéressants : La Grammaire structurante ou encore Exercices de concentration ( formidable aussi en aide)...
Je tiens d'ailleurs à remercier cette femme exceptionnelle. Grâce à elle, je comprends mieux les mécanismes d'apprentissage (y compris les miens), je peux aider mes élèves et soutenir mes deux fils qui sont en primaire.
Cela fait une dizaine d'années que j'enseigne le français en collège. Depuis le début, je m'interroge sur le problème récurrent des "dys" qui s'amplifie de manière alarmante. De recherches internet en lectures, parfois fructueuses (exs: méthode Montessori, travaux de la Garanderie), en passant par les divers stages proposés, je n'avais jamais trouvé d'explications ni de solutions convaincantes jusqu'à ce que je découvre (via le site de l'OIPEF) les travaux de Mme Elisabeth Nuyts (prix Enseignement et Liberté 2002) : FABULEUX !
Tous ceux qui pensent que la plupart des dyslexies sont fausses seront enchantés par l'un de ses ouvrages :
L'école des illusionnistes, lequel explique comment nous (l'école, la société...) rendons nos enfants "dys". PASSIONNANT !
Pour tous ceux qui souhaitent aider leurs élèves, car Mme Nuyts ne se contente pas de constater ou d'expliquer, je recommande un autre de ses livres que j'utilise désormais en aide (outil précieux) :
Dyslexie, dyscalculie, dysorthographie, troubles de la mémoire, préventions et remèdes. EFFICACE !!!
Et pour ceux qui accrocheront, d'autres ouvrages très intéressants : La Grammaire structurante ou encore Exercices de concentration ( formidable aussi en aide)...
Je tiens d'ailleurs à remercier cette femme exceptionnelle. Grâce à elle, je comprends mieux les mécanismes d'apprentissage (y compris les miens), je peux aider mes élèves et soutenir mes deux fils qui sont en primaire.
- cristalExpert spécialisé
Merci Fouine pour ces références et bienvenue à toi.
- InvitéInvité
Si j'ai bien compris l'article et la doc d'Elisabeth Nuyts, lorsque vous travaillez avec les "dys" vous leur permettez d'oraliser ce qu'ils font ! Cela me semble très difficile à réaliser dans une classe. Pouvez-vous me dire comment vous faites au quotidien. Je me pose beaucoup de questions au sujet de ces enfants intelligents, et qui rament Je suis professeur d'Anglais, et c'est la catastrophe pour eux, si d'autres professeurs sont dans la même situation et cherchent des solutions qu'ils me répondent, car je désire vraiment les aider.
- TidjaniNiveau 9
Fouine 71, merci pour ton intervention intéressante ! malheureusement, les bouquins que tu conseilles ne sont plus dispos.... quel dommage car je les aurais volontiers achetés.
- ClarianzEmpereur
merci bcp pour ttes ces réf.
_________________
Mama's Rock
- Invité31Sage
Merci! Moi aussi ça m'intéresse.
- ZarkoHabitué du forum
Et quand certains élèves me sortent par les yeux, je m'interroge sur des cas possibles de dysmorphie... :shock:
- Invité31Sage
:lol!:
- Fouine 71Je viens de m'inscrire !
Mille excuses à tous pour mon absence de réponse : je n'ai pas l'habitude de communiquer sur un forum et je ne savais même pas où retrouver le message que j'avais laissé... Il faut dire que je suis tout de même assez blonde et nulle avec les TICE !
Bref, pardon à Cristal, Clarianz, Lynette et Zarko pour mon impolitesse totale.
Pour Missboubou33
Il est vrai qu'en classe entière, aider les élèves "dys" est plus difficile mais il y a tout de même plusieurs petites choses que je fais et d'autres que j'ai bannies désormais : la première, c'est que je ne fais que ce qui me semble bon pour les élèves, foin des conseils des pédagogistes de la rue de Grenelle, j'essaie de respecter les programmes mais je fais à " ma manière".
Pour l'étude de texte, par exemple, je lis toujours le texte à haute voix, de manière très expressive, afin que tous aient accès au sens, je coupe ma lecture pour poser une multitude de questions sur ce qu'ils ont compris, sur le sens des mots, sur la logique, la chronologie et j'évite au maximum les questions de repérage ou d'identification qui n'apportent rien au sens, qui perturbent les élèves purement auditifs et qui dégoûtent tous les enfants de la lecture. Je favorise la lecture-plaisir, la lecture évocative, celle qui stimule l'imagination : je leur apprends peu à peu à vivre le texte dans leur tête, à le ressentir ( car certains sont incapables d'imaginer ce qu'ils lisent à l'heure actuelle, leur pensée langagière étant quasiment inexistante); je leur fais reformuler oralement ensuite tout ce qu'ils ont compris en leur demandant de donner un maximum de détails (vive la paraphrase) et quand j'ai le temps, je pose des questions de synthèse après cette analyse détaillée, par écrit cette fois. Bien sûr, ce travail de lecture est plus facile à réaliser en aide. Nous avons tellement de choses (absurdes) à voir en classe...
Pour la dictée (exercice fructueux et apprécié des élèves), je demande aux élèves "dys", et même aux autres, de redire le groupe de mots avant de l'écrire ( pour charger la mémoire auditive et pour le sens), de syllaber ensuite chaque mot en l'écrivant (pour éviter les inversions de lettres, de syllabes, les oublis de mots, c'est radical). Je conseille à mes élèves d'utiliser cette méthode en copie et en expression libre et ce, aussi longtemps qu'ils en auront besoin, à savoir jusqu'à ce qu'ils s'entendent nettement dans leur tête lorsqu'ils écrivent. Chacun corrige sa copie immédiatement après, à chaud (stimulant, plus efficace pour eux et plus rapide pour nous de corriger ensuite);
Je fais aussi énormément de grammaire traditionnelle et d'analyse logique, je suis convaincue que cette étude est indispensable à la structuration du cerveau et de l'être en général ( j'adhère totalement aux idées de Cécile Reveret dans son ouvrage La Sagesse du professeur de français).
Ces enfants ont besoin de parler pour voir, de parler pour lire, de parler pour écrire, cette parole leur a manqué et ce manque les a empêchés de développer leurs réelles capacités littéraires. Ces êtres du verbe, faits pour le langage, ont été rendus "dys" par les méthodes actuelles d'apprentissage de la lecture et de l'écriture. On TUE tout petits les futurs littéraires, les penseurs... les éventuels rebelles?
Bon, je me recentre sur le sujet de départ : oui , on peut faire des choses pour eux en classe, j'essaie chaque jour. Il y a beaucoup d'autres pistes à creuser mais cela prendrait des pages encore. Je renouvelle donc mes propositions de lecture concernant les travaux d'Elisabeth Nuyts, une mine d'or pour les enseignants en général.
Pour Tidjani:
Voici les coordonnées de Mme Nuyts et de son mari (ils auto-éditent leurs ouvrages), ils pourront te renseigner mieux que moi sur le problème de disponibilité des ouvrages (j'avais acheté les miens sur Amazon):
Elisabeth / Joseph Vaillé
20 chemin des Prés
34820 TEYRAN
tel. 04 67 10 98 11
Pour info : cette femme admirable donne aussi des conférences ( dans le privé notamment) et propose des stages aux enseignants. Pour en savoir plus, taper " conférence Elisabeth Nuyts à Hautefeuille " ou encore OIPEF.
Désolée, je ne sais pas faire court.
Bref, pardon à Cristal, Clarianz, Lynette et Zarko pour mon impolitesse totale.
Pour Missboubou33
Il est vrai qu'en classe entière, aider les élèves "dys" est plus difficile mais il y a tout de même plusieurs petites choses que je fais et d'autres que j'ai bannies désormais : la première, c'est que je ne fais que ce qui me semble bon pour les élèves, foin des conseils des pédagogistes de la rue de Grenelle, j'essaie de respecter les programmes mais je fais à " ma manière".
Pour l'étude de texte, par exemple, je lis toujours le texte à haute voix, de manière très expressive, afin que tous aient accès au sens, je coupe ma lecture pour poser une multitude de questions sur ce qu'ils ont compris, sur le sens des mots, sur la logique, la chronologie et j'évite au maximum les questions de repérage ou d'identification qui n'apportent rien au sens, qui perturbent les élèves purement auditifs et qui dégoûtent tous les enfants de la lecture. Je favorise la lecture-plaisir, la lecture évocative, celle qui stimule l'imagination : je leur apprends peu à peu à vivre le texte dans leur tête, à le ressentir ( car certains sont incapables d'imaginer ce qu'ils lisent à l'heure actuelle, leur pensée langagière étant quasiment inexistante); je leur fais reformuler oralement ensuite tout ce qu'ils ont compris en leur demandant de donner un maximum de détails (vive la paraphrase) et quand j'ai le temps, je pose des questions de synthèse après cette analyse détaillée, par écrit cette fois. Bien sûr, ce travail de lecture est plus facile à réaliser en aide. Nous avons tellement de choses (absurdes) à voir en classe...
Pour la dictée (exercice fructueux et apprécié des élèves), je demande aux élèves "dys", et même aux autres, de redire le groupe de mots avant de l'écrire ( pour charger la mémoire auditive et pour le sens), de syllaber ensuite chaque mot en l'écrivant (pour éviter les inversions de lettres, de syllabes, les oublis de mots, c'est radical). Je conseille à mes élèves d'utiliser cette méthode en copie et en expression libre et ce, aussi longtemps qu'ils en auront besoin, à savoir jusqu'à ce qu'ils s'entendent nettement dans leur tête lorsqu'ils écrivent. Chacun corrige sa copie immédiatement après, à chaud (stimulant, plus efficace pour eux et plus rapide pour nous de corriger ensuite);
Je fais aussi énormément de grammaire traditionnelle et d'analyse logique, je suis convaincue que cette étude est indispensable à la structuration du cerveau et de l'être en général ( j'adhère totalement aux idées de Cécile Reveret dans son ouvrage La Sagesse du professeur de français).
Ces enfants ont besoin de parler pour voir, de parler pour lire, de parler pour écrire, cette parole leur a manqué et ce manque les a empêchés de développer leurs réelles capacités littéraires. Ces êtres du verbe, faits pour le langage, ont été rendus "dys" par les méthodes actuelles d'apprentissage de la lecture et de l'écriture. On TUE tout petits les futurs littéraires, les penseurs... les éventuels rebelles?
Bon, je me recentre sur le sujet de départ : oui , on peut faire des choses pour eux en classe, j'essaie chaque jour. Il y a beaucoup d'autres pistes à creuser mais cela prendrait des pages encore. Je renouvelle donc mes propositions de lecture concernant les travaux d'Elisabeth Nuyts, une mine d'or pour les enseignants en général.
Pour Tidjani:
Voici les coordonnées de Mme Nuyts et de son mari (ils auto-éditent leurs ouvrages), ils pourront te renseigner mieux que moi sur le problème de disponibilité des ouvrages (j'avais acheté les miens sur Amazon):
Elisabeth / Joseph Vaillé
20 chemin des Prés
34820 TEYRAN
tel. 04 67 10 98 11
Pour info : cette femme admirable donne aussi des conférences ( dans le privé notamment) et propose des stages aux enseignants. Pour en savoir plus, taper " conférence Elisabeth Nuyts à Hautefeuille " ou encore OIPEF.
Désolée, je ne sais pas faire court.
- jazzNiveau 5
Bonjour, j'ai hésité entre le fil incivilités et celui-ci avant de poster mon message. Voici de quoi il retourne.
Peu après la rentrée, j'ai rencontré un parent d'élève dyslexique à sa demande : l'élève n'avait pas attiré mon attention plus que les autres, il était, certes, un peu agité mais prenait le cours et suivait. Depuis, son comportement s'est nettement dégradé :
- il dérange à voix haute, trépigne, chantonne, joue... La classe a fait beaucoup d'efforts de concentration depuis le début de l'année (niveau 6ème) et a besoin de calme. Je ne tolère donc pas ce genre d'attitude : après 2 rappels à l'ordre, l'élève va faire un tour dans le couloir et revient lorsque je l'y invite.
- J'ai averti les parents de la dégradation, via le carnet, ai donné une conjugaison. Le mot a été signé, la punition non faite à 2 reprises. J'ai donc gardé l'élève une après-midi après ses cours afin qu'il me rende le travail, ce qu'il a fait.
- Lors de la prise en charge de la classe dans la cour, il profère un tonitruant "sale pute". J'ignore à qui il était adressé (à la surveillante ou à moi, peu importe). Je note un mot dans le carnet de l'élève, préviens les surveillants et la CPE.
- Des élèves viennent se plaindre à moi (un jour de prise en charge de la classe, dans la cour) qu'il les insulte et qu'il m'insulte aussi. J'ai calmé le jeu, leur ai demandé de ne pas répondre à la vulgarité.
J'ai eu une "proposition d'aménagement pédagogique" sur papier m'invitant à photocopier mes cours (soit, on verra si c'est efficace) et qu'un dialogue avec l'élève permettait de remédier à l'"insolence" (entre guillemets : c'est le terme que j'avais utilisé dans le carnet de l'élève), qui est due à une situation d'échec.
Je n'ai pas l'intention d'excuser les débordements, la vulgarité, ni de permettre à un élève de déranger les autres sous prétexte qu'il est dyslexique. J'ajoute que dès le début de l'année, le parent avait évoqué le lien entre comportement et dyslexie. Cela n'excuse, ni ne permet rien. Il est clair que l'élève se retrouve confronté à des limites qui le déstabilisent peut-être mais qui ne sont pas négociables, et ce, quel que soit le prétexte avancé. Qu'en pensez-vous ? Merci !
Peu après la rentrée, j'ai rencontré un parent d'élève dyslexique à sa demande : l'élève n'avait pas attiré mon attention plus que les autres, il était, certes, un peu agité mais prenait le cours et suivait. Depuis, son comportement s'est nettement dégradé :
- il dérange à voix haute, trépigne, chantonne, joue... La classe a fait beaucoup d'efforts de concentration depuis le début de l'année (niveau 6ème) et a besoin de calme. Je ne tolère donc pas ce genre d'attitude : après 2 rappels à l'ordre, l'élève va faire un tour dans le couloir et revient lorsque je l'y invite.
- J'ai averti les parents de la dégradation, via le carnet, ai donné une conjugaison. Le mot a été signé, la punition non faite à 2 reprises. J'ai donc gardé l'élève une après-midi après ses cours afin qu'il me rende le travail, ce qu'il a fait.
- Lors de la prise en charge de la classe dans la cour, il profère un tonitruant "sale pute". J'ignore à qui il était adressé (à la surveillante ou à moi, peu importe). Je note un mot dans le carnet de l'élève, préviens les surveillants et la CPE.
- Des élèves viennent se plaindre à moi (un jour de prise en charge de la classe, dans la cour) qu'il les insulte et qu'il m'insulte aussi. J'ai calmé le jeu, leur ai demandé de ne pas répondre à la vulgarité.
J'ai eu une "proposition d'aménagement pédagogique" sur papier m'invitant à photocopier mes cours (soit, on verra si c'est efficace) et qu'un dialogue avec l'élève permettait de remédier à l'"insolence" (entre guillemets : c'est le terme que j'avais utilisé dans le carnet de l'élève), qui est due à une situation d'échec.
Je n'ai pas l'intention d'excuser les débordements, la vulgarité, ni de permettre à un élève de déranger les autres sous prétexte qu'il est dyslexique. J'ajoute que dès le début de l'année, le parent avait évoqué le lien entre comportement et dyslexie. Cela n'excuse, ni ne permet rien. Il est clair que l'élève se retrouve confronté à des limites qui le déstabilisent peut-être mais qui ne sont pas négociables, et ce, quel que soit le prétexte avancé. Qu'en pensez-vous ? Merci !
- GrypheMédiateur
J'en pense que de dire "sale pute" n'a rien à voir avec le fait d'être dyslexique ni en échec scolaire.jazz a écrit:Qu'en pensez-vous ? Merci !
Ses difficultés scolaires peuvent expliquer des difficultés de concentration et d'attention, mais il n'a pas le droit d'insulter, point.
(Après, s'il le fait quand même, à vous de voir comment vous réagissez, mais en tout cas, poser clairement l'interdiction me semble important.)
- ProvenceEnchanteur
Ne mélangeons pas tout: la dyslexie, on s'en occupe du point de vue pédagogique: dictée, prise de notes...
Mais un gamin dyslexique n'est ni malade ni inadapté! Il n'a pas à déranger le cours ou à se monter insolent. Quant au "sale pute", quelle que soit la personne à qui cette délicate apostrophe était destinée, il vaudrait à cet élève, s'il était scolarisé dans mon établissement, l'insigne privilège de passer en conseil de discipline.
Je crois que ce post aurait eu sa place dans la rubrique "incivilités au quotidien".
Mais un gamin dyslexique n'est ni malade ni inadapté! Il n'a pas à déranger le cours ou à se monter insolent. Quant au "sale pute", quelle que soit la personne à qui cette délicate apostrophe était destinée, il vaudrait à cet élève, s'il était scolarisé dans mon établissement, l'insigne privilège de passer en conseil de discipline.
Je crois que ce post aurait eu sa place dans la rubrique "incivilités au quotidien".
- NasopiBon génie
C'est un peu facile de tout mettre sur le dos du handicap !! Mes enfants ont beau être autistes, quand ils se comportent mal je les punis et leurs éducateurs les punissent. Je dirai même que cela fait partie du respect qu'on leur doit, car comme tous les autres enfants ils ont besoin de limites.
De plus, je connais des tas d'élèves dyslexiques qui sont par ailleurs tout à fait polis et civilisés.
Par conséquent, à ta place, je punirais sans aucun état d'âme !
De plus, je connais des tas d'élèves dyslexiques qui sont par ailleurs tout à fait polis et civilisés.
Par conséquent, à ta place, je punirais sans aucun état d'âme !
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- GrypheMédiateur
Un article sur politesse et impolitesse dans VousNousIls d'hier, qui m'a fait penser au cas exposé par Jazz :
"Un enfant impoli est pénalisé dans ses apprentissages"
"Un enfant impoli est pénalisé dans ses apprentissages"
Laurence Filisetti : « Un enfant impoli est pénalisé dans ses apprentissages »
Maître de conférences en sciences de l'éducation, Laurence Filisetti explique, dans son livre (1), les conséquences de l'impolitesse à l'école. Elle revient, pour VousNousIls, sur les résultats de ses recherches.
Qu'est-ce que la politesse ?
La politesse est une norme sociale. Elle passe par des mots de présentation comme « bonjour », « s'il vous plait », « merci ». Elle s'exprime aussi par le non verbal : il faut se tenir droit, ne pas trop bouger, sourire... Les adultes considèrent que ces codes sont sus, d'autant plus si l'enfant est grand. Or ce n'est pas évident.
Les codes que vous citez paraissent pourtant simples. Comment un élève peut-il les ignorer ?
Nous n'avons pas tous la même définition de la politesse. C'est là toute la difficulté. Comme toute norme sociale, la politesse peut varier d'un groupe à l'autre, d'une culture à l'autre. Certains élèves ont des codes différents de ceux attendus par les enseignants ce qui crée des malentendus. Un « sois poli » ne signifie pas grand-chose. Il est fondamental qu'un professeur précise ses attentes et discute avec les élèves du comportement à adopter en classe.
Un élève impoli rencontre-t-il des difficultés particulières à l'école ?
Effectivement. Une étude a montré que quelques secondes suffisent pour susciter une mauvaise image. Face à un élève qu'il ne connaît pas, l'enseignant peut rapidement le définir comme antipathique et mauvais élève. Il y a alors des répercussions sur le comportement pédagogique du professeur. Ainsi, un élève qui ne dit pas « bonjour », « s'il vous plait », ou « merci » est moins soutenu. L'enseignant lui donne moins d'indications, moins d'encouragements. C'est d'autant plus vrai pour un adolescent avec lequel on est plus exigeant sur le respect de la politesse. Le phénomène existe également entre les élèves. Un jeune impoli avec ses camarades ne recevra pas d'aide de leur part. Il est donc pénalisé.
Face à de tels constats, pensez-vous que l'école doit apprendre la politesse aux élèves ?
Je ne prône pas les leçons de politesse en tant que telles. La politesse s'acquiert au fur et à mesure des situations sociales. Comme tous lieux de socialisation, l'école participe à cet apprentissage. Je pense plutôt que l'école doit expliciter les attentes qu'elle a vis-à-vis des élèves. C'est notamment fait dans les règlements intérieurs. Par ailleurs, il me semble très important de développer, chez les élèves, un regard critique sur leur comportement. Ils doivent connaître les normes en matière de politesse, et comprendre les conséquences sociales et scolaires en cas de non-respect de ces codes. Le but n'est pas de dire « il faut faire ça », mais « pourquoi doit-on faire ça ».
Comment l'enseignant peut amener ses élèves à réfléchir sur leur comportement ?
Il peut, par exemple, organiser des jeux de rôle. J'ai ainsi filmé des enfants en train de jouer des scènes de politesse et d'impolitesse. Lorsqu'ils ont visionné le film, les élèves étaient étonnés de l'impression qu'ils renvoyaient. Ils ont pris conscience de l'image qu'ils donnaient aux autres.Il arrive également qu'un élève ait un mauvais comportement, car il a une mauvaise opinion de lui même. Le professeur peut alors dialoguer avec lui, l'encourager, afin de lui donner plus d'assurance.
Coralie Bach
Note(s) :
- (1) « La Politesse à l’école », Edition PUG, 180 pages, 18€
- CelebornEsprit sacré
Ah ben oui, tiens, je vais organiser des jeux de rôle pendant mes heures de cours : j'ai que ça à faire…
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- Reine MargotDemi-dieu
même chose: on peut rappeler à l'occasion certaines choses, mais l'éducation et la politesse c'est avant tout aux parents de la transmettre, et qu'on ne me dise pas que c'est un problème de différences d'origine ou de groupe socio-culturel...
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- JohnMédiateur
J'ai ainsi filmé des enfants en train de jouer des scènes de politesse et d'impolitesse. Lorsqu'ils ont visionné le film, les élèves étaient étonnés de l'impression qu'ils renvoyaient.
"Woh, M'dame, j'ai dit "sale pute", c'est pas grave, quoi ! Zetes toujours contre moi d'façon ! Sale pute !"
"Sale pute"!Ils ont pris conscience de l'image qu'ils donnaient aux autres. Il arrive également qu'un élève ait un mauvais comportement, car il a une mauvaise opinion de lui même. Le professeur peut alors dialoguer avec lui, l'encourager, afin de lui donner plus d'assurance.
"Allons, Kevin, prends confiance en toi ! Exprime-toi davantage, et affirme-toi !"
"Sale pute !"
Hm, ça marche bien, ses idées.
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"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- ProvenceEnchanteur
Les sciences de l'éducation ou l'art de couper les cheveux en quatre pour faire semblant de réinventer l’eau tiède. Désolée Gryphe, mais je trouve que cet article victimise les pôvres petits nenfants au lieu de les renvoyer à leurs responsabilités.
- GrypheMédiateur
Je citais l'article pour réflexion et réactions, ce n'est pas moi qui l'ai écrit. Y'a pas de problème Provence.Provence a écrit:Désolée Gryphe
C'est juste qu'en le lisant, ça m'a fait penser à ce topic, et donc j'ai mis l'article pour info.
- ProvenceEnchanteur
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