- ProvenceEnchanteur
virgieb a écrit:Provence a trouvé
Tu as le droit de citer des marques.
- Thalia de GMédiateur
Au temps pour moi.virgieb a écrit:Provence a trouvé
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- virgiebNiveau 3
Je pensais que non héhé je le saurai désormais
- céliacheynelNiveau 2
Rikki a écrit:Eloah a écrit:Thalia de G a écrit:
Un exemple pour bien faire comprendre que je sais que les dyspraxiques ne sont pas voués à l'échec. Mon collègue d'HG l'est. Il a été "rééduqué" et il est passé par la prépa.
Que veux-tu dire par "rééduqué" ? A ma connaissance, on peut aider le dyspraxique à trouver des stratégies pour contourner son handicap (un ex tout bête : ne pas porter de chaussures à lacets puisqu'il ne peut pas les nouer) mais comment réduire son handicap (autre ex simple : un dyspraxique n'a pas d'équilibre, je ne pensais pas que ça pouvait se "guérir") ?
Si, bien sûr, on peut rééduquer bien des dyspraxies, je ne suis pas spécialiste de la question, mais je sais que les ergothérapeutes et les psychomotriciens arrivent à faire des choses vraiment formidables.
On peut tout à fait aider un enfant dyspraxique à progresser dans son écriture. J'ai suivi une enfant (Aurore, là : http://www.reeducation-ecriture.com/reeducation_en_ecriture/Resultats.html ) dyspraxique sévère dont l'écriture a nettement évoluée au cours de l'année. Comme le dit Rikki, une réapprentissage de l'écriture, en suivant une méthode logique et adaptée au handicap peut parfois faire des merveilles...
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www.reeducation-ecriture.com
- Fabre de MorlhonJe viens de m'inscrire !
Bonjour,
J'ai créé des cahiers pour aider les enfants dyspraxiques dans leur apprentissage de l'écriture (cahiers d'exercices ou cahiers vierges avec des lignes colorées). Mes cahiers sont déjà utilisés dans plusieurs écoles.
Si cela vous intéresse, ils sont disponibles sur serpodile.com.
J'écris aussi un blog où j'écris des articles sur la dyspraxie : blog.serpodile.com
Bon week-end
Elisabeth
J'ai créé des cahiers pour aider les enfants dyspraxiques dans leur apprentissage de l'écriture (cahiers d'exercices ou cahiers vierges avec des lignes colorées). Mes cahiers sont déjà utilisés dans plusieurs écoles.
Si cela vous intéresse, ils sont disponibles sur serpodile.com.
J'écris aussi un blog où j'écris des articles sur la dyspraxie : blog.serpodile.com
Bon week-end
Elisabeth
- GrypheMédiateur
Merci pour le lien.
Pour les adultes dyspraxiques, vous avez des idées ? Ça m'intéresse.
Pour les adultes dyspraxiques, vous avez des idées ? Ça m'intéresse.
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Τί ἐστιν ἀλήθεια ;
- Fabre de MorlhonJe viens de m'inscrire !
Quel type de liens cherchez vous : scolarité, vie quotidienne, diagnostique ... ?
- GrypheMédiateur
Eh bien, quelque chose comme "vie quotidienne et dyspraxie" lorsqu'on est adulte. "Diagnostic", pourquoi pas.Fabre de Morlhon a écrit:Quel type de liens cherchez vous : scolarité, vie quotidienne, diagnostique ... ?
Personnellement, je contourne le problème. Voiture ? Vendue ! Cuisine ? Je n'en fais pas. Bricolage et sport ? Non plus. Ça règle les 3/4 du problème, mais sait-on jamais que je trouve des choses pour me simplifier la vie...
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Τί ἐστιν ἀλήθεια ;
- Fabre de MorlhonJe viens de m'inscrire !
Pour les diagnostiques, j'ai des adresses sur Paris et dans le 92 que je vous fais passé en MP. Pour les sites pour adultes, je me renseigne auprès de DFD (Dyspraxies France Dys) où je sais qu'il y a des adultes dyspraxiques.
- Thalia de GMédiateur
Pour un élève de 6e qui connaît l'alphabet, quel cahier recommanderiez-vous ?Fabre de Morlhon a écrit:Bonjour,
J'ai créé des cahiers pour aider les enfants dyspraxiques dans leur apprentissage de l'écriture (cahiers d'exercices ou cahiers vierges avec des lignes colorées). Mes cahiers sont déjà utilisés dans plusieurs écoles.
Si cela vous intéresse, ils sont disponibles sur serpodile.com.
J'écris aussi un blog où j'écris des articles sur la dyspraxie : blog.serpodile.com
Bon week-end
Elisabeth
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Soleil noir de mes mélancolies.
- Fabre de MorlhonJe viens de m'inscrire !
Bonjour,
Je fais des cahiers "vierges" avec des lignes colorés qui aident les enfants dyspraxiques à s'orienter dans la feuille (cahiers à couverture orange). Je fais 4 interlignes différents 7 mm, 5 mm, 3 mm et 2 mm (lignes séyès). Ces cahiers peuvent servir en classe et à la maison comme un cahier ordinaire.
Je pense que pour un enfant de 6ème l'interligne 2 mm ou 3 mm peut très bien convenir.
Elisabeth
serpodile.com
Je fais des cahiers "vierges" avec des lignes colorés qui aident les enfants dyspraxiques à s'orienter dans la feuille (cahiers à couverture orange). Je fais 4 interlignes différents 7 mm, 5 mm, 3 mm et 2 mm (lignes séyès). Ces cahiers peuvent servir en classe et à la maison comme un cahier ordinaire.
Je pense que pour un enfant de 6ème l'interligne 2 mm ou 3 mm peut très bien convenir.
Elisabeth
serpodile.com
- Thalia de GMédiateur
Merci. Je le recommanderai à la maman.
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- AjupouetFidèle du forum
Je vais donner mon avis sur la question des lignages
J'ai testé les lignages couleur ( avec la terre, le ciel, l'herbe...)
Et? J'ai laissé tombé, probablement définitivement.
Avec ces lignages, les dyspraxiques ( et les autres ) verbalisent, c'est à dire qu'ils pensent et décrivent leurs gestes ( je monte jusqu'au ciel, je descend jusque à la terre)
Ils peuvent écrire ( bien former leurs lettres), ce lignage peut les aider pour ça, mais ils n'ont alors plus accès au sens de ce qu'ils écrivent tout concentrés qu'ils sont sur leur geste. Leur écriture reste désespérément lente et coûteuse, et par la même inefficace en classe.
Au cabinet, j'utilise temporairement un lignage avec des zones colorées qui les aide à mieux voir le lignage, mais je n'ai pas recours à la verbalisation, surtout pas avec un dyspraxique. C'est justement de ça qu'il faut s'affranchir pour qu'un dyspraxique puisse écrire vite et bien.
Voici le lien vers ces lignages
http://www.sos-ecriture.fr/2012/09/lignages-decriture-agrandis.html
J'ai testé les lignages couleur ( avec la terre, le ciel, l'herbe...)
Et? J'ai laissé tombé, probablement définitivement.
Avec ces lignages, les dyspraxiques ( et les autres ) verbalisent, c'est à dire qu'ils pensent et décrivent leurs gestes ( je monte jusqu'au ciel, je descend jusque à la terre)
Ils peuvent écrire ( bien former leurs lettres), ce lignage peut les aider pour ça, mais ils n'ont alors plus accès au sens de ce qu'ils écrivent tout concentrés qu'ils sont sur leur geste. Leur écriture reste désespérément lente et coûteuse, et par la même inefficace en classe.
Au cabinet, j'utilise temporairement un lignage avec des zones colorées qui les aide à mieux voir le lignage, mais je n'ai pas recours à la verbalisation, surtout pas avec un dyspraxique. C'est justement de ça qu'il faut s'affranchir pour qu'un dyspraxique puisse écrire vite et bien.
Voici le lien vers ces lignages
http://www.sos-ecriture.fr/2012/09/lignages-decriture-agrandis.html
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Enfants, adolescents, adultes : il n'est jamais trop tard pour restaurer son geste d'écriture.
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- RikkiMonarque
Je rejoins Ajupouet — mais c'est logique, nous avons choisi la même formation — sur la question de la verbalisation.
La méthode que nous avons apprise et adoptée permet non de verbaliser un tracé (je monte, je tourne, je descends...) mais de nommer (j'écris un l). Bien sûr, il faut passer par des étapes préalables, surtout pour les élèves dyspraxiques, pour leur permettre de savoir faire tourner leurs doigts, et pour leur permettre de connaître les tracés de toutes les lettres. Mais je pense que le résultat obtenu est beaucoup plus durable, car l'enfant ne reste pas "engoncé" dans la verbalisation du geste ("là, je monte, là, je fais une canne...") mais a le cerveau disponible pour penser à ce qu'il écrit.
C'est valable à tous niveaux : j'ai reçu avant-hier un jeune homme, brillant étudiant à Dauphine, à l'orthographe et l'expression écrite absolument impeccables (nous avions échangé par mél au préalable), qui souffre de dysgraphie sévère depuis quelques années. Il prend tous ses cours à l'ordinateur, sans problème particulier, mais est obligé de noter à la main un cours qui comprend une importante partie mathématique, car les formules sont impossibles à noter rapidement sur Word.
Eh bien, ce garçon a maintenant des difficultés avec ce cours, car il est tellement concentré sur l'effort que doit accomplir sa main pour écrire, qu'il en perd totalement le sens du cours qu'il est en train de noter !
La méthode que nous avons apprise et adoptée permet non de verbaliser un tracé (je monte, je tourne, je descends...) mais de nommer (j'écris un l). Bien sûr, il faut passer par des étapes préalables, surtout pour les élèves dyspraxiques, pour leur permettre de savoir faire tourner leurs doigts, et pour leur permettre de connaître les tracés de toutes les lettres. Mais je pense que le résultat obtenu est beaucoup plus durable, car l'enfant ne reste pas "engoncé" dans la verbalisation du geste ("là, je monte, là, je fais une canne...") mais a le cerveau disponible pour penser à ce qu'il écrit.
C'est valable à tous niveaux : j'ai reçu avant-hier un jeune homme, brillant étudiant à Dauphine, à l'orthographe et l'expression écrite absolument impeccables (nous avions échangé par mél au préalable), qui souffre de dysgraphie sévère depuis quelques années. Il prend tous ses cours à l'ordinateur, sans problème particulier, mais est obligé de noter à la main un cours qui comprend une importante partie mathématique, car les formules sont impossibles à noter rapidement sur Word.
Eh bien, ce garçon a maintenant des difficultés avec ce cours, car il est tellement concentré sur l'effort que doit accomplir sa main pour écrire, qu'il en perd totalement le sens du cours qu'il est en train de noter !
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mon site sur l'écriture : www.ecritureparis.fr
- NasopiBon génie
Pour les formules mathématiques, il ne faut surtout pas prendre word ; il faut prendre latex. Avec un peu d'entraînement, ce sera beaucoup plus rapide (dixit mon mari, mathématicien).
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- RikkiMonarque
Je sais bien. Mais la question n'est pas là.
C'était juste pour expliquer pourquoi il écrit ce cours-là à la main, et quel est le problème qui en découle. De toute manière, les examens doivent être écrits à la main, donc il est indispensable de rééduquer son écriture s'il veut les réussir ! C'est même une urgence !
C'était juste pour expliquer pourquoi il écrit ce cours-là à la main, et quel est le problème qui en découle. De toute manière, les examens doivent être écrits à la main, donc il est indispensable de rééduquer son écriture s'il veut les réussir ! C'est même une urgence !
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- Thalia de GMédiateur
Pas forcément. Nous avons tous les ans au moins un scripteur réquisitionné.Rikki a écrit:Je sais bien. Mais la question n'est pas là.
C'était juste pour expliquer pourquoi il écrit ce cours-là à la main, et quel est le problème qui en découle. De toute manière, les examens doivent être écrits à la main, donc il est indispensable de rééduquer son écriture s'il veut les réussir ! C'est même une urgence !
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- RikkiMonarque
Thalia de G a écrit:Pas forcément. Nous avons tous les ans au moins un scripteur réquisitionné.Rikki a écrit:Je sais bien. Mais la question n'est pas là.
C'était juste pour expliquer pourquoi il écrit ce cours-là à la main, et quel est le problème qui en découle. De toute manière, les examens doivent être écrits à la main, donc il est indispensable de rééduquer son écriture s'il veut les réussir ! C'est même une urgence !
Dans le cadre d'une reconnaissance de handicap, bien sûr.
La question est de savoir ce qui est le plus coûteux — et je ne parle pas forcément au sens financier : basculer du côté du handicap ou faire une rééducation qui demande des exercices quotidiens ?
Les gens que je vois ont tendance à penser que la deuxième solution leur est plus bénéfique... mais je suppose que les autres, je ne les vois pas, c'est logique ! En tout cas, la maman du collégien que je suis depuis un mois et dont la prof principale a dit "Finalement, il fait tellement de progrès qu'on va peut-être surseoir à la signature du PAI", elle était ravie.
Quoi qu'on en dise, se retrouver étiqueté "handicapé", ce n'est ni simple, ni facile à vivre.
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- bluebizineNiveau 1
http://www.dmaths.org/, c'est un logiciel très adaptéRikki a écrit:Je rejoins Ajupouet — mais c'est logique, nous avons choisi la même formation — sur la question de la verbalisation.
La méthode que nous avons apprise et adoptée permet non de verbaliser un tracé (je monte, je tourne, je descends...) mais de nommer (j'écris un l). Bien sûr, il faut passer par des étapes préalables, surtout pour les élèves dyspraxiques, pour leur permettre de savoir faire tourner leurs doigts, et pour leur permettre de connaître les tracés de toutes les lettres. Mais je pense que le résultat obtenu est beaucoup plus durable, car l'enfant ne reste pas "engoncé" dans la verbalisation du geste ("là, je monte, là, je fais une canne...") mais a le cerveau disponible pour penser à ce qu'il écrit.
C'est valable à tous niveaux : j'ai reçu avant-hier un jeune homme, brillant étudiant à Dauphine, à l'orthographe et l'expression écrite absolument impeccables (nous avions échangé par mél au préalable), qui souffre de dysgraphie sévère depuis quelques années. Il prend tous ses cours à l'ordinateur, sans problème particulier, mais est obligé de noter à la main un cours qui comprend une importante partie mathématique, car les formules sont impossibles à noter rapidement sur Word.
Eh bien, ce garçon a maintenant des difficultés avec ce cours, car il est tellement concentré sur l'effort que doit accomplir sa main pour écrire, qu'il en perd totalement le sens du cours qu'il est en train de noter !
- TazonNiveau 9
Nasopi a écrit:Pour les formules mathématiques, il ne faut surtout pas prendre word ; il faut prendre latex. Avec un peu d'entraînement, ce sera beaucoup plus rapide (dixit mon mari, mathématicien).
A mon avis, ce n'est pas facile du tout. Il faut un long apprentissage, qui ne vaut pas le coup juste pour écrire quelques formules. Si c'était si facile, tous les profs de maths l'utiliseraient, parce que c'est drôlement embêtant de taper ses formules en dehors de son texte, et les textes en latex sont si joliment présentés.
L'éditeur d'équation d'open office ou libre office n'est pas mal( c'est pareil que Dmaths d'ailleurs)
- RikkiMonarque
Je continue à persister et à signer : le but n'est pas de trouver une béquille adaptée, mais d'apprendre à marcher sans.
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- SugnetNiveau 9
Je crois que dans le domaine cela dépend vraiment des cas.
Evidemment je fais toujours le plus possible pour que l'enfant (l'ado dans mon cas) puisse au mieux possible effectuer un maximum de tâches de manière autonome, mais l'année dernière je me suis battue pour un jeune dyspraxique à qui il est extrêmement couteux (cognition, temps, fatigue) d'écrire, même juste trois ou quatre mots dans l'heure. Il le faisait pour me faire plaisir...
Mais c'était surtout extrêmement couteux pour lui en terme de dignité. Quand ton écriture à 15 ans peut se comparer à celle d'un gosse de début de C.P. c'est tout simplement pas possible. Personne ne mérite ça.
Alors je me suis battue: MDPH...Et il a été convenu qu'il aie un ordinateur, mais pas d'AVS (trop vieux, et comme disait la mère, pas la peine de mettre de l'argent là dedans, il apprendra bien à se servir de l'ordi, va)
En attendant qu'il reçoive l'ordi, j'ai amené un vieux à moi pour qu'il puisse commencer à s'habituer à l'ordi dans la situation de prendre des notes, ou de rédiger, de dessiner, faire des tableaux...en même temps que tout le monde. Il n'a reçu son ordi qu'à la fin de l'année scolaire donc heureusement...Mes collègues n'étaient pas tous franchement enthousiastes à l'idée d'avoir un gamin avec un ordi. "moi je le ferai écrire". Un jour j'ai explosé "s'il avait deux jambes en moins vous lui demanderiez de courir?". Les autres sont plutôt contents (passé le stade de la jalousie du chouette ordi), car souvent il copie, fait même des trucs super propres il a passé son été à s'entraîner...Du coup il arrive que j'imprime pour tout le monde. Et c'est pratique quand un copain est malade.
Dès qu'il le peut, de lui même il se passe de l'ordi (maths...). J'ai eu des jeunes dyslexiques qui ont réussi à progresser sans outil, sans rien. Une fille dyspraxique qui réussissait aussi à se débrouiller sans ordi. Mais depuis que je suis dans ce département, quand j'ai un gamin avec ce genre de troubles, je demande à la toubib scolaire, et aux orthophonistes ou autres rééducateurs qui prennent en charge le jeune. Ils m'éclairent bien et n'exagèrent pas le trait alors si on me dit qu'il faut un ordi ou un AVS j'écoute. Si ce n'est pas absolument nécessaire, les personnes préfèrent qu'on pousse à rentrer dans le moule.
Les étiquettes c'est quand même pas l'idéal.
Evidemment je fais toujours le plus possible pour que l'enfant (l'ado dans mon cas) puisse au mieux possible effectuer un maximum de tâches de manière autonome, mais l'année dernière je me suis battue pour un jeune dyspraxique à qui il est extrêmement couteux (cognition, temps, fatigue) d'écrire, même juste trois ou quatre mots dans l'heure. Il le faisait pour me faire plaisir...
Mais c'était surtout extrêmement couteux pour lui en terme de dignité. Quand ton écriture à 15 ans peut se comparer à celle d'un gosse de début de C.P. c'est tout simplement pas possible. Personne ne mérite ça.
Alors je me suis battue: MDPH...Et il a été convenu qu'il aie un ordinateur, mais pas d'AVS (trop vieux, et comme disait la mère, pas la peine de mettre de l'argent là dedans, il apprendra bien à se servir de l'ordi, va)
En attendant qu'il reçoive l'ordi, j'ai amené un vieux à moi pour qu'il puisse commencer à s'habituer à l'ordi dans la situation de prendre des notes, ou de rédiger, de dessiner, faire des tableaux...en même temps que tout le monde. Il n'a reçu son ordi qu'à la fin de l'année scolaire donc heureusement...Mes collègues n'étaient pas tous franchement enthousiastes à l'idée d'avoir un gamin avec un ordi. "moi je le ferai écrire". Un jour j'ai explosé "s'il avait deux jambes en moins vous lui demanderiez de courir?". Les autres sont plutôt contents (passé le stade de la jalousie du chouette ordi), car souvent il copie, fait même des trucs super propres il a passé son été à s'entraîner...Du coup il arrive que j'imprime pour tout le monde. Et c'est pratique quand un copain est malade.
Dès qu'il le peut, de lui même il se passe de l'ordi (maths...). J'ai eu des jeunes dyslexiques qui ont réussi à progresser sans outil, sans rien. Une fille dyspraxique qui réussissait aussi à se débrouiller sans ordi. Mais depuis que je suis dans ce département, quand j'ai un gamin avec ce genre de troubles, je demande à la toubib scolaire, et aux orthophonistes ou autres rééducateurs qui prennent en charge le jeune. Ils m'éclairent bien et n'exagèrent pas le trait alors si on me dit qu'il faut un ordi ou un AVS j'écoute. Si ce n'est pas absolument nécessaire, les personnes préfèrent qu'on pousse à rentrer dans le moule.
Les étiquettes c'est quand même pas l'idéal.
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" Le silence est comme une note suspendue qui permet de mieux entendre celle qui précède et celle qui suit. Ecole du respect, il prépare la qualité de notre présence à l'autre et la qualité de la rencontre..." Michel Hubault
- SugnetNiveau 9
céliacheynel a écrit:
On peut tout à fait aider un enfant dyspraxique à progresser dans son écriture. J'ai suivi une enfant (Aurore, là : http://www.reeducation-ecriture.com/reeducation_en_ecriture/Resultats.html ) dyspraxique sévère dont l'écriture a nettement évoluée au cours de l'année. Comme le dit Rikki, une réapprentissage de l'écriture, en suivant une méthode logique et adaptée au handicap peut parfois faire des merveilles...
Dans mon message précédent je parlais bien évidemment d'un gamin chez qui on avait durant toute la primaire, "tout" tenté, même la graphothérapie..Enfin au bout d'un moment faut arrêter l'écharnement, les kilomètres...S'il n'y a pas de résultats c'est terrible pour les gamins.
Il est évident que si quelques séances chez un psychologue couplées avec de la rééducation en écriture portent leur fruits à vie, c'est à mon sens préférable (c'est ce que je souhaiterais à ma fille et à mes jeunes.)
Cei dit des fois il suffit d'une dizaine de séances chez un ortoptiste pour améliorer l'écriture, comme quoi établir un diagnostique comme ça, pas facile et chaque cas aura des solutions différentes. Même ne pas pouvoir écrire à la main.
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- RikkiMonarque
Je suis d'accord, Sugnet.
C'est pour cela qu'on ne propose pas de rééducations longues en écriture.
S'il y a des cas où ça ne marche pas, mieux vaut jeter l'éponge que s'acharner. Je n'ai pas encore eu le cas, mais ça viendra peut-être ! Il y a un moment où on atteint la limite.
C'est comme dans l'apprentissage de la lecture : j'ai un ancien élève qui a réussi vaille que vaille à apprendre à déchiffrer, mais ça ne suit pas bien à l'intérieur, et il rame terriblement en CE1. Parfois, on atteint la limite. Mais je me demande toujours si j'aurais pu tenter une autre approche, faire mieux, différemment, refaire... ça me préoccupe beaucoup.
C'est pour cela qu'on ne propose pas de rééducations longues en écriture.
S'il y a des cas où ça ne marche pas, mieux vaut jeter l'éponge que s'acharner. Je n'ai pas encore eu le cas, mais ça viendra peut-être ! Il y a un moment où on atteint la limite.
C'est comme dans l'apprentissage de la lecture : j'ai un ancien élève qui a réussi vaille que vaille à apprendre à déchiffrer, mais ça ne suit pas bien à l'intérieur, et il rame terriblement en CE1. Parfois, on atteint la limite. Mais je me demande toujours si j'aurais pu tenter une autre approche, faire mieux, différemment, refaire... ça me préoccupe beaucoup.
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- doublecasquetteEnchanteur
Rikki a écrit:Je suis d'accord, Sugnet.
C'est pour cela qu'on ne propose pas de rééducations longues en écriture.
S'il y a des cas où ça ne marche pas, mieux vaut jeter l'éponge que s'acharner. Je n'ai pas encore eu le cas, mais ça viendra peut-être ! Il y a un moment où on atteint la limite.
C'est comme dans l'apprentissage de la lecture : j'ai un ancien élève qui a réussi vaille que vaille à apprendre à déchiffrer, mais ça ne suit pas bien à l'intérieur, et il rame terriblement en CE1. Parfois, on atteint la limite. Mais je me demande toujours si j'aurais pu tenter une autre approche, faire mieux, différemment, refaire... ça me préoccupe beaucoup.
Pour des enfants comme celui-là, je me demande toujours si, par hasard, un an de plus, ça n'aurait pas été aussi un peu plus de maturité, un peu moins de peine, une plus grande aisance qui aurait permis que l'école soit moins difficile...
- TateNiveau 6
Basm' a écrit:J'ai fait mon mémoire IUFM sur la dyslexie ; j'ai lu pas mal de bouquins, me suis documentée, ai essayé de trouver des réponses.
Mais je suis blasée par toutes les personnes qui utilisent la dyslexie comme prétexte pour le manque de travail ou pour les lacunes en orthographe... Et j'en étais arrivée à dire dans mon mémoire que cette maladie était une "mode" !
Ce qu'a confirmé ma directrice de mémoire !
Tout à fait d'accord.J'ai un élève qui ne fournit pas le moindre effort car la dyslexie l'empêcherait même de participer en cours....
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