Capes de philosophie : Ma bibliographie définitive

Parménide a écrit:Si je lis La République intégralement, cela veut dire que je ne me focaliserai pas de façon précise sur VI et VII. Du coup, le temps passé à lire tout ce qui n'est pas VI et VII sera autant de temps perdu que je pourrais consacrer à des extraits clés d'Aristote ou de Descartes par exemple...

Non mais j'aurai tout lu, moi. Tout. 27 ans de métier, et attendre de lire un futur collègue au détour d'un forum pour lire ça...
Ohé, les modos ! Pourquoi n'y a-t-il pas un moyen de choisir des sujets à ignorer, ie qui n'apparaîtraient pas dans la liste, afin qu'on les oublie ? Ces fils me rendent malade, à force.

Cripure a écrit: lire un futur collègue

Ne nous emballons pas, ne nous emballons pas. Futur candidat.

Cripure a écrit:Mais enfin, depuis quand un étudiant, un professeur travaillent-ils sur une partie de livre sans avoir lu la totalité ? Si je dois bosser sur Le Temps retrouvé, la moindre des choses est quand même de lire l'ensemble de la Recherche !! Ou alors, le mot livre n'a plus de sens !

Non, on peut se contenter de Du côté de chez Swann et du Temps retrouvé !
(à en croire un prof de français en prépa)

philopoussin a écrit:

Cripure a écrit: lire un futur collègue

Ne nous emballons pas, ne nous emballons pas. Futur candidat.

Potentiel futur candidat.

Sullien a écrit:

philopoussin a écrit:

Cripure a écrit: lire un futur collègue

Ne nous emballons pas, ne nous emballons pas. Futur candidat.

Potentiel futur candidat.

Le futur étant contingent, et le potentiel nullement promis à l'effectivité , ne nous emballons pas, ne nous emballons pas.

Sullien a écrit:

Cripure a écrit:Mais enfin, depuis quand un étudiant, un professeur travaillent-ils sur une partie de livre sans avoir lu la totalité ? Si je dois bosser sur Le Temps retrouvé, la moindre des choses est quand même de lire l'ensemble de la Recherche !! Ou alors, le mot livre n'a plus de sens !

Non, on peut se contenter de Du côté de chez Swann et du Temps retrouvé !  
(à en croire un prof de français en prépa)

Bof, quand tu connais la première phrase du bouzin et que t'as lu l'épisode de la madeleine, t'as bien assez. C'est très surfait Proust. L'histoire d'un mec qu'a perdu son temps à essayer de le retrouver.

En fait, quel est l'intérêt de préparer un concours pour un métier que l'on exercera au mieux deux années de stage ?

Gryphe a écrit:En fait, quel est l'intérêt de préparer un concours pour un métier que l'on exercera au mieux deux années de stage ?

Voire, de préparer un concours qu'on ne passera pas...

philopoussin a écrit:

Sullien a écrit:

philopoussin a écrit:

Ne nous emballons pas, ne nous emballons pas. Futur candidat.

Potentiel futur candidat.

Le futur étant contingent, et le potentiel nullement promis à l'effectivité , ne nous emballons pas, ne nous emballons pas.

C'est vrai, disons donc qu'il se prépare à être prêt à être candidat. Là.

Voilà.  Ca va nous apaiser l'Ours.

supersoso a écrit:Non mais ça a été dit plein de fois, ça

ok

Jézabel a écrit:

supersoso a écrit:Non mais ça a été dit plein de fois, ça

ok

C'est peut être parce que ce n'est pas une si mauvaise idée…

En fait je découvre tout juste ces fils...
Ce que je déduis du peu que j'ai lu, c'est que Parménide a besoin d'écoute.

Jézabel a écrit:En fait je découvre tout juste ces fils...
Ce que je déduis du peu que j'ai lu, c'est que Parménide a besoin d'écoute......

......mais qu'il n'écoute pas les conseils

Jézabel a écrit:En fait je découvre tout juste ces fils...
Ce que je déduis du peu que j'ai lu, c'est que Parménide a besoin d'écoute.

Bah au bout d'un an de lecture de ses errements, je n'en mettrais pas ma main à couper

DesolationRow a écrit:
Une question : comment penses-tu que font les étudiants qui préparent vraiment, et ont, le concours ?

C'est LA question que je me pose depuis 2007.

Et comme personne n'a pu jusqu'ici vraiment me donner de réponse, je suis obligé de me rendre à l'évidence : il n'y a pas de réponse.

De toute façon, je vais arrêter de m'interroger sur ça, au moins temporairement, vu que j'ai déjà ma bibliographie, du moins un début. A partir de là il n'y a plus lieu de s'interroger.

C'est terrible que les membres du forum et moi ne parlent pas la même langue. Je ne comprends pas... Comment se fait il qu'on ne perçoive pas la réalité de ce sur quoi je m'interroge?  

Il se pourrait que je parvienne à acquérir des connaissances solides sur un ou deux auteurs, ainsi que sur quelques ouvrages. Mais si le jour du concours tout ce matériau n'est pas utilisable, que faudra-t-il faire? Faudra-t-il que je m'autocensure et que je m'abstienne de toute référence sous peine d'etre taxé de superficiel, vu que mes références seront fragiles et imprécises?

De même, quand je devrai préparer mes cours, ne perdrai-je pas un temps fou à faire des recherches sur des choses que je n'aurais pas encore abordées?

La question demeure quelles que soient les circonstances :qu'est ce qu'un professeur de philosophie doit savoir?    Je suis estomaqué que les professeurs de philosophie eux mêmes ne puissent me répondre. :shock: Mais il va falloir que je m'y fasse.

Il m'apparait évident que dans le cas du capes de philosophie (et sur ce point il faudrait je crois faire une nette distinction avec l'agrégation), les connaissances ne sont pas ce qui est évalué en priorité par le jury. J'aimerais que les philosophes du forum le confirment sans ambiguïté, ça m'enlèverait quand même un poids considérable.

De même, quand je devrai préparer mes cours, ne perdrai-je pas un temps fou à faire des recherches sur des choses que je n'aurais pas encore abordées?

Les journées n'ayant que 24h, comment feras-tu pour préparer 18h de cours par semaine (+ correction de copies + rencontre avec les parents + diverses réunions) ?

Parménide a écrit:Et comme personne n'a pu jusqu'ici vraiment me donner de réponse (...)

:shock:

Tu plaisantes, là !

Peut être une réponse partielle........
Mais j'admets que tous ne soient pas d'accord avec ce point de vue....

Outre le bagage disciplinaire (connaissances, méthodologie, pédagogie, toussa, toussa......), obtenir le concours et enseigner requièrent des capacités d'adaptabilité aux situations les plus diverses.
D'où le fait, qu'il n'existe pas de réponses tranchées à nombre de tes questions....

Mais je ne sais pas si cette qualité se travaille,.....hormis par la lecture régulière et la confrontation au réel sans doute.

Sullien a écrit:

Parménide a écrit:Et comme personne n'a pu jusqu'ici vraiment me donner de réponse (...)

:shock:

Tu plaisantes, là !

J'espère...

Gryphe a écrit:

De même, quand je devrai préparer mes cours, ne perdrai-je pas un temps fou à faire des recherches sur des choses que je n'aurais pas encore abordées?

Les journées n'ayant que 24h, comment feras-tu pour préparer 18h de cours par semaine (+ correction de copies + rencontre avec les parents + diverses réunions) ?

On a déjà évoqué ces choses. Mais ma question ne porte pas sur ça. Ma question porte sur : quel doit être le bagage cognitif en philosophie d'un professeur de philosophie? Il me semble que ne pas être omniscient revient à ne pas être à la hauteur de la fonction.

Clint a écrit:Peut être une réponse partielle........
Mais j'admets que tous ne soient pas d'accord avec ce point de vue....

Outre le bagage disciplinaire (connaissances, méthodologie, pédagogie, toussa, toussa......), obtenir le concours et enseigner requièrent des capacités d'adaptabilité aux situations les plus diverses.
D'où le fait, qu'il n'existe pas de réponses tranchées à nombre de tes questions....

Mais je ne sais pas si cette qualité se travaille,.....hormis par la lecture régulière et la confrontation au réel sans doute.

Le réel c'est bien. Sans un minimum de méthode et de stratégie pour l'affronter, c'est moins bien, quand même...

***

Je n'arrive pas à me représenter ce que doit avoir dans sa tête un professeur de philosophie, aussi bien sur le plan quantitatif que qualitatif.

Que doit il avoir lu impérativement?

Sur quoi doit il être incollable?

Le bagage avec lequel on commence dans le métier est il le même que celui avec lequel on obtient le concours?

Parménide a écrit:

DesolationRow a écrit:
Une question : comment penses-tu que font les étudiants qui préparent vraiment, et ont, le concours ?

C'est LA question que je me pose depuis 2007.

Et comme personne n'a pu jusqu'ici vraiment me donner de réponse, je suis obligé de me rendre à l'évidence : il n'y a pas de réponse.

De toute façon, je vais arrêter de m'interroger sur ça, au moins temporairement, vu que j'ai déjà ma bibliographie, du moins un début. A partir de là il n'y a plus lieu de s'interroger.

C'est terrible que les membres du forum et moi ne parlent pas la même langue. Je ne comprends pas... Comment se fait il qu'on ne perçoive pas la réalité de ce sur quoi je m'interroge?  

Il se pourrait que je parvienne à acquérir des connaissances solides sur un ou deux auteurs, ainsi que sur quelques ouvrages. Mais si le jour du concours tout ce matériau n'est pas utilisable, que faudra-t-il faire? Faudra-t-il que je m'autocensure et que je m'abstienne de toute référence sous peine d'etre taxé de superficiel, vu que mes références seront fragiles et imprécises?

De même, quand je devrai préparer mes cours, ne perdrai-je pas un temps fou à faire des recherches sur des choses que je n'aurais pas encore abordées?

La question demeure quelles que soient les circonstances :qu'est ce qu'un professeur de philosophie doit savoir?    Je suis estomaqué que les professeurs de philosophie eux mêmes ne puissent me répondre. :shock: Mais il va falloir que je m'y fasse.

Il m'apparait évident que dans le cas du capes de philosophie (et sur ce point il faudrait je crois faire une nette distinction avec l'agrégation), les connaissances ne sont pas ce qui est évalué en priorité par le jury. J'aimerais que les philosophes du forum le confirment sans ambiguïté, ça m'enlèverait quand même un poids considérable.

Je suis sidéré. Ce message est parfaitement hallucinant.

Mais enfin, omniscient, ça ne veut rien dire.
Les connaissances ne sont pas un stock précis d'items finis.

Que veux dire "être omniscient" pour toi ?

Que doit il avoir lu impérativement?

Tu te fiches vraiment du monde ou bien ?

Sérieusement, il te faut vraiment un plan-B, n'importe quoi, parce que sinon, au bout d'un moment, le RSA ne va plus te suffire. Sans compter que tu n'es pas à l'abri d'un retournement de situation familial avec une moindre possibilité de t'héberger, ni d'un retournement politique avec une suppression des allocs à tous les étages (2017, suivez mon regard).

Va falloir changer de disque, Parménide, hein.

Gryphe a écrit:Que veux dire "être omniscient" pour toi ?

ça voudrait dire connaitre quasiment par cœur toutes les œuvres de tous les grands philosophes. Et aussi toute l'histoire de la discipline de l'Antiquité à aujourd'hui.

Pour moi il y a un mystère immense en ce qui concerne le savoir d'un professeur de philosophie. Par exemple, on sent bien que PY connait presque par cœur chaque œuvre de Platon, Aristote, Descartes, Kant, Hegel..., ainsi que des quantités à peine imaginables d'autres choses... :shock: