- ClodoaldNeoprof expérimenté
Les jurys n'ont pas connaissance des autres notes.
Si un jury met un ou deux, c'est évident qu'il souhaite éliminer le candidat mais il y'a d'autres épreuves. S'il a eu plus de 15 à d'autres épreuves cela compense dans la moyenne.
Si un jury met un ou deux, c'est évident qu'il souhaite éliminer le candidat mais il y'a d'autres épreuves. S'il a eu plus de 15 à d'autres épreuves cela compense dans la moyenne.
- HélipsProphète
Parménide a écrit:Il a eu cette note car il a offensé le jury, c'est sûr. A 2,5 il était reçu !DesolationRow a écrit:Parménide a écrit:
Le candidat en question l'a aussitôt démontre et ça n'a pas pu rattraper le coup (et comment cela aurait été possible de toute façon ?)
… parce qu'il arrive même à un jury de dire une bêtise ?
Il n'a pas dû le démontrer de manière convaincante. Il est même envisageable que ce soit lui qui ait, en l'occurrence, dit une ânerie.
non ce n'est pas certain. J'ai vu plusieurs candidats en math qui ont du sortir persuadés d'avoir offensé le jury parce qu'ils avaient "coincé" le dit jury, or c'est le candidat qui avait dit une énormité, et n'avait pas réussi à comprendre les questions du jury destinées à remettre le candidat sur la voie. De la place de spectateur, le fait que le candidat avait sorti une ânerie était évident. Quand tu es dans la peau du candidat, il arrive de s'enferrer sans s'en rendre compte (oui, je sais de quoi je parle).
_________________
Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- DesolationRowEmpereur
Hélips a écrit:Parménide a écrit:Il a eu cette note car il a offensé le jury, c'est sûr. A 2,5 il était reçu !DesolationRow a écrit:
… parce qu'il arrive même à un jury de dire une bêtise ?
Il n'a pas dû le démontrer de manière convaincante. Il est même envisageable que ce soit lui qui ait, en l'occurrence, dit une ânerie.
non ce n'est pas certain. J'ai vu plusieurs candidats en math qui ont du sortir persuadés d'avoir offensé le jury parce qu'ils avaient "coincé" le dit jury, or c'est le candidat qui avait dit une énormité, et n'avait pas réussi à comprendre les questions du jury destinées à remettre le candidat sur la voie. De la place de spectateur, le fait que le candidat avait sorti une ânerie était évident. Quand tu es dans la peau du candidat, il arrive de s'enferrer sans s'en rendre compte (oui, je sais de quoi je parle).
+1
Parménide, tu fais un emploi récurrent de "c'est sûr" au sens de "j'aimerais m'en convaincre", qui est tout à fait frappant.
- User17706Bon génie
Ah, je me disais bien que c'était étonnant qu'on n'ait pas encore abordé les légendes urbaines sur l'oral.
- HélipsProphète
N'empêche, c'est du grand art : se méfier de tout, sauf des légendes urbaines...
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- SphinxProphète
Je vous remets l'image avec le monsieur qui fait l'autruche ?
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- ClodoaldNeoprof expérimenté
Ah oui!
Parlons des légendes urbaines de l'oral des concours!
A mon époque quand tous les provinciaux débarquaient à Chalons en Champagne une histoire circulait.
Une candidate aurait tiré au sort à l'épreuve sur dossier le sujet:
"Peut-on écrire l'histoire avec des si?".
Elle se serait évanouie en direct raconte la légende.
Parlons des légendes urbaines de l'oral des concours!
A mon époque quand tous les provinciaux débarquaient à Chalons en Champagne une histoire circulait.
Une candidate aurait tiré au sort à l'épreuve sur dossier le sujet:
"Peut-on écrire l'histoire avec des si?".
Elle se serait évanouie en direct raconte la légende.
- DesolationRowEmpereur
Clodoald a écrit:Ah oui!
Parlons des légendes urbaines de l'oral des concours!
A mon époque quand tous les provinciaux débarquaient à Chalons en Champagne une histoire circulait.
Une candidate aurait tiré au sort à l'épreuve sur dossier le sujet:
"Peut-on écrire l'histoire avec des si?".
Elle se serait évanouie en direct raconte la légende.
- DimkaVénérable
Je pense que tu surestimes l’absence de programme ou/et ce qu’est un programme. La présence d’un programme n’a jamais restreint le nombre de choses à savoir (le nombre de choses à savoir, c’est le nombre de choses que peuvent assimiler les admis au concours, les candidats ne vont jamais se dire « ça y est, j’ai fait le tour du programme, et maintenant je vais aller jouer à Counter strike jusqu’aux épreuves »), simplement il faut approfondir plus sur moins, ce qui amène d’autres questionnements. Mais si ça te tente, passe l’agrégation de philo. Et puis là, au moins, tu piges ce que ça signifie, bosser des trucs qui ne serviront jamais devant les élèves.Parménide a écrit:Ce que je ressens depuis 8 ans c'est l'impuissance face au programme : parce que j'ai l'impression que quoi que je fasse ça ne servira jamais pour le concours, car ce qui sera en jeu aux épreuves tombera toujours à coté de ce que je maitriserai (à moins évidemment de coups de chances extraordinaires).
À mon avis (avis d’un gus qui a vaguement zieuté les concours de philo, et qui a quelques amis qui sont dedans), le non-programme de philo couvre un certain nombre d’auteurs (Platon, Kierkegaard, Sartre, etc.), de courants (les présocratiques, la phénoménologie, etc.), de notions (la liberté, l’identité, etc.), je ne pourrais pas te les lister parce que je ne suis pas dans le trip, mais si j’avais eu de l’aide à demander dans un forum, ça aurait été de demander une liste en septembre, pour en faire mon programme. J’ai vu en librairie qu’il y avait des ouvrages universitaires par notion, je ne sais pas ce qu’ils valent individuellement, mais ça doit faire une bonne ouverture, je suppose, avec les œuvres. Je parle de non-programme, parce qu’il me semble qu’on peut quand même cerner ce qu’il faut étudier (contrairement à une épreuve de « hors-programme »).
Par ailleurs, je trouve que tu compartimentes trop les choses, de façon trop utilitaire, genre « si je tombe sur ce que j’ai étudié c’est bon », « tout le reste n’aura servi à rien » (bon, d’un autre côté, c’est pareil pour tous les concours, hein… c’est le jeu), alors que le but est au contraire de t’ouvrir l’esprit au maximum, de faire des liens entre un maximum de choses, pour déployer un esprit le plus large possible pour répondre à une question. Tu es un individu, et un concours demande de faire appel à l’ensemble de tes capacités intellectuelles qui constituent ton individu : toi, tu parles de restreindre tes capacités intellectuelles. Ton cerveau, c’est pas des petites cases où tu n’utiliseras qu’une case pour répondre à un sujet. Genre, un jour, en contempo, j’ai vu le concept d’agency, le jour où j’ai eu une colle d’ancienne, j’ai pas verrouillé la partie contempo, du coup j’ai essayé de réutiliser le concept, à un moment, parce que ça m’a semblé pertinent. Dans un concours, tu mobilise tout ton cerveau : le résultat de ta préparation, tes savoirs antérieurs, ta culture personnelle, tes expériences, tes lectures diverses et variées. Plus tu peux mobiliser de façon ample, plus tu auras de ressources et plus tes propos auront des chances d’être subtiles.
En plus, je veux pas dire, mais les sujets de philo sont hyper larges, je vois pas comment ça pourrait être une infinité de points ultra-restreints, au contraire, ça semble propice au déploiement d’une large connaissance interconnectée. Pour les commentaires de texte… bah, commentaire de texte, quoi : plus tu as d’outils et d’entraînement, plus tu trouves des trucs à raconter.
Ou parce qu’ils notent plus dur.Parménide a écrit:Il n'y a absolument aucun mépris dans cette phrase, c'est juste un constat ! Il faut rappeler que le seuil d'admissibilité en histoire-géo et à 8 chaque année... C'est ce que cet ami m'a dit.
Franchement, avant de dire que le capes d’histoire géo, c’est fastoche, passe-le. Parce que là, mon p’tit pote, si t’es déjà en train de geindre sur les connaissances en philo, t’as pas fini en histoire, sans compter qu’en philo, on ne vous ajoute pas une discipline qui n’a rien à voir avec la vôtre et dont vous n’avez rien à cirer.
Il y a des gens − moi le premier, d’ailleurs − qui disent y arriver sans rien foutre ou qui disent que faire telle ou telle chose n’est pas sorcier, et qui peuvent aussi donner cette impression. Dans mon cas, c’est assez sincère d’ailleurs (j’ai vraiment eu l’impression de ne pas m’être foulé pour passer les concours). Cela dit, toi (voui, toi personnellement), tu me fais prendre conscience qu’en fait, je n’ai pas « rien foutu », simplement je suis resté dans une idée que le travail était la souffrance du collégien en train d’apprendre laborieusement quelque chose alors qu’il fait si beau dehors, donc je peux travailler sans avoir réellement l’impression de le faire. Et puis j’avais les bases de licence et de master, des structures mentales déjà en place, des habitudes de travail. Ensuite, faire du tutorat à la fac m’a aussi fait prendre conscience que mon « c’est pas sorcier » pouvait l’être pour d’autres (mais bon, chuis pas un génie, et je rame pour faire certaines choses que la plupart des gens accomplissent sans même y penser).Parménide a écrit:-Mon meilleur ami a été admissible trois fois au capes d'histoire-géo en ne travaillant que très peu. C'est vrai : il l'a eu à la troisième fois, mais pour des raisons qui n'ont rien à voir avec son niveau. J'entre pas dans les détails, peu importe.
-Si mon correcteur dit qu'enseigner la philosophie en terminale "n'est pas sorcier", ai je des raisons valables de mettre en doute ses dires? Le fait qu'il fasse partie d'une génération d'enseignant plutôt ancienne permettrait-il de remettre en question son propos?
Du coup, je suis assez méfiant, quand on me dit, « c’est pas sorcier » ou « j’ai rien foutu », ça signifie simplement « c’est pas sorcier de mon point de vue », « j’ai l’impression d’avoir rien foutu ». Si c’est ton prof de khâgne, c’est que c’est un bon prof (on n’enseigne pas dans le sup’ en étant un médiocre de base), qui a des facilités, qui a l’habitude de préparer un cours à partir de zéro connaissances, et qui a oublié comme il a galéré au début (voire qui n’a pas galéré parce qu’il avait six heures à assurer là où tu en auras 18).
Il y a quelques cas d’historiens fils d’historiens, de musiciens fils de musiciens, et il y a pas mal de cas de profs, fils de profs, et il y a un grand nombre de pompiers fils de pompiers. À mon avis, il y a effectivement de grands avantages : quand tu baignes dans un milieu, tu en possèdes plus facilement les codes (pas les codes mondains, hein… les codes intellectuels), tu as quelqu’un qui peut t’expliquer facilement les astuces ou commenter ton travail pour t’aider à t’améliorer, ou te guider pour que tu fasses le meilleur apprentissage, que tu lises les meilleurs bouquins, que tu ailles dans les meilleurs établissements.Parménide a écrit:L'oral, c'est quand même plus ambigu, dans un certain nombre de cas, notamment quand le candidat en question est le fils de quelqu'un de très connu.
Là où tu te fais des illusions, c’est quand tu sembles penser que c’est nécessaire ou suffisant d’avoir des parents ou des connaissances bien placées.
Ah ouais… Moi j’ai dit à un jury de capes que son sujet était absurde et mal posé, et que j’allais le traiter un peu autrement, le type était outré, et finalement je me suis pris une tôle. De façon globale, j’ai remarqué que le jury d’agrég’ était plus joueur et moins susceptible que celui de capes.Gryphe a écrit:Perso, à l'épreuve sur dossier du CAPES, j'avais dit à un membre du jury à un moment donné qu'il se trompait et qu'il avait confondu deux termes. Je lui ai expliqué pourquoi il se trompait.
- Spoiler:
J'ai eu 17 à cette épreuve. :lol:
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- Spoiler:
- User17706Bon génie
N'exagérons rien. C'est vrai que beaucoup de gens se font une idée très haute de mon collègue Martin Heidegger, mais de là à le présenter comme un grand philosophe...Gryphe a écrit:Parménide a écrit:J'espère quand même que tu ne me conseilles pas pour les oraux de réagir comme cet ami à réagi, face à une énormité... ça ferait désordre ...
En tout cas, il faut savoir répondre aux questions sans se laisser déstabiliser.
Tu avais parlé dans un de tes posts d'un candidat déstabilisé par une question d'un jury par rapport à Heidegger (qui, si j'ai bien compris, est un très grand philosophe mais a eu des engagements politiques plus que compromettants).
- KolymaNiveau 5
Plutôt que de s'enquiller une liste de bouquins et d'accumuler des connaissances dans le vide, ne serait-il pas judicieux de rédiger des disserts et des commentaires de texte (en allant puiser dans les bouquins au gré des questions abordées) ?
_________________
« Quand on dit que l'éducation n'est pas une question de moyens, c'est qu'on s'apprête à les réduire... »
- ParménideNeoprof expérimenté
DesolationRow a écrit:Parménide a écrit:Il a eu cette note car il a offensé le jury, c'est sûr. A 2,5 il était reçu !DesolationRow a écrit:
… parce qu'il arrive même à un jury de dire une bêtise ?
Il n'a pas dû le démontrer de manière convaincante. Il est même envisageable que ce soit lui qui ait, en l'occurrence, dit une ânerie.
L'explication la plus économique, c'est qu'il a eu cette note parce que ce qu'il a fait était nul. Le reste, c'est des excuses.
Non c'est absolument impossible. Il a toujours eu un bon niveau. Le jury a juste très mal pris sa remarque, et avec raison. Même si c'est sorti tout à fait malgré lui
Oral de géographie :
Il tombe sur: "les banlieues françaises"
Sujet qu'il ne connaît pas très bien mais il va de soi qu'il a largement de quoi avoir 5 ou 6.
Durant l'entretien ce membre lui demande de citer une célèbre banlieue de Toulouse.
Le candidat cherche, grand silence. Il pense au Mirail mais c'est hors de question qu'il réponde ça vu que le Mirail est un quartier et non une banlieue.
Il avoue finalement son ignorance et le membre lui dit alors de façon assez condescendante et comme s'il s'adressait à un demeuré: "Mais c'est le Mi-rail!!"
Et c'est là que le candidat à eu cette réponse désastreuse: "Ah mais le Mirail n'est pas une banlieue c'est un quartier, c'est complètement hors-sujet ce que vous dites !"
Il est parfaitement évident que sa prestation valait plus de 2/20, même sur un sujet mal connu de lui. Il fallait qu'on lui mette 2 car c'était la seule note pouvant lui barrer la route
_________________
"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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https://www.babelio.com/monprofil.php
- KolymaNiveau 5
Parménide a écrit:DesolationRow a écrit:Parménide a écrit:
Il a eu cette note car il a offensé le jury, c'est sûr. A 2,5 il était reçu !
L'explication la plus économique, c'est qu'il a eu cette note parce que ce qu'il a fait était nul. Le reste, c'est des excuses.
Non c'est absolument impossible. Il a toujours eu un bon niveau. Le jury a juste très mal pris sa remarque, et avec raison. Même si c'est sorti tout à fait malgré lui
Oral de géographie :
Il tombe sur: "les banlieues françaises"
Sujet qu'il ne connaît pas très bien mais il va de soi qu'il a largement de quoi avoir 5 ou 6.
Durant l'entretien ce membre lui demande de citer une célèbre banlieue de Toulouse.
Le candidat cherche, grand silence. Il pense au Mirail mais c'est hors de question qu'il réponde ça vu que le Mirail est un quartier et non une banlieue.
Il avoue finalement son ignorance et le membre lui dit alors de façon assez condescendante et comme s'il s'adressait à un demeuré: "Mais c'est le Mi-rail!!"
Et c'est là que le candidat à eu cette réponse désastreuse: "Ah mais le Mirail n'est pas une banlieue c'est un quartier, c'est complètement hors-sujet ce que vous !"
Il est parfaitement évident que sa prestation valait plus de 2/20, même sur un sujet mal connu de lui. Il fallait qu'on lui mette 2 car c'était la seule note pouvant lui barrer la route
Le Mirail est un quartier... de banlieue !
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« Quand on dit que l'éducation n'est pas une question de moyens, c'est qu'on s'apprête à les réduire... »
- DimkaVénérable
J’avais fait pas mal comme cela, pour les concours, mais il s’agissait de concours d’histoire, et j’avais déjà des bases (et j’ai lu des ouvrages en entier…). Là, on parle de philo, il me semble que ça se rapprocherait plus des lettres, pour la méthode, dans la mesure où l’on travaille essentiellement sur les sources (les livres écrits à l’époque), alors qu’en histoire, en dehors de la recherche, on travaille plutôt sur de la littérature secondaire) : imagine-t-on un littéraire qui irait piocher dans des classiques ses exemples, sans les avoir jamais lus en entier ?Kolyma a écrit:Plutôt que de s'enquiller une liste de bouquins et d'accumuler des connaissances dans le vide, ne serait-il pas judicieux de rédiger des disserts et des commentaires de texte (en allant puiser dans les bouquins au gré des questions abordées) ?
Par ailleurs, un manuel d’histoire est fait pour être utilisé ainsi, il y a un index, un sommaire, des chapitres et sous-chapitres très clairement indiqués. Ce n’est pas franchement le cas pour un roman ou un essai philosophique.
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- Spoiler:
- ClodoaldNeoprof expérimenté
Bof, les banlieues est un sujet éculé et moche, sujet à moult polémiques.
La dissertation de géo lors de mon année portait sur "Les grandes villes françaises et leurs périphéries urbaines".
Epreuve annulée.
Epreuve de remplacement début mai sur "Les zones centrales des très grandes villes dans le monde: recompositions spatiales et dynamiques socio-fonctionnelles".
Dans les documents, que des plans de villes comme Tokyo etc.
C'était beaucoup plus sérieux!
La dissertation de géo lors de mon année portait sur "Les grandes villes françaises et leurs périphéries urbaines".
Epreuve annulée.
Epreuve de remplacement début mai sur "Les zones centrales des très grandes villes dans le monde: recompositions spatiales et dynamiques socio-fonctionnelles".
Dans les documents, que des plans de villes comme Tokyo etc.
C'était beaucoup plus sérieux!
- DimkaVénérable
Euh… non, c’est lui qui a une argumentation foireuse. Une banlieue, ça n’a pas de nom, ça recouvre quelque chose, donc si on demande de nommer une banlieue, on nomme forcément le lieu, qui peut-être un quartier ou une ville.Parménide a écrit:Le candidat cherche, grand silence. Il pense au Mirail mais c'est hors de question qu'il réponde ça vu que le Mirail est un quartier et non une banlieue.
Il avoue finalement son ignorance et le membre lui dit alors de façon assez condescendante et comme s'il s'adressait à un demeuré: "Mais c'est le Mi-rail!!"
Et c'est là que le candidat à eu cette réponse désastreuse: "Ah mais le Mirail n'est pas une banlieue c'est un quartier, c'est complètement hors-sujet ce que vous dites !"
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- Spoiler:
- User5899Demi-dieu
J'ai un copain qui a eu "l'audace", au Capes de philo, bah il a craché sur le président de la commission et il a été reçu majorPauvreYorick a écrit:Ah, je me disais bien que c'était étonnant qu'on n'ait pas encore abordé les légendes urbaines sur l'oral.
- AnaxagoreGuide spirituel
Cripure a écrit:J'ai un copain qui a eu "l'audace", au Capes de philo, bah il a craché sur le président de la commission et il a été reçu majorPauvreYorick a écrit:Ah, je me disais bien que c'était étonnant qu'on n'ait pas encore abordé les légendes urbaines sur l'oral.
- ParménideNeoprof expérimenté
Cripure a écrit:J'ai un copain qui a eu "l'audace"PauvreYorick a écrit:Ah, je me disais bien que c'était étonnant qu'on n'ait pas encore abordé les légendes urbaines sur l'oral.
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"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
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- KolymaNiveau 5
Dimka a écrit:J’avais fait pas mal comme cela, pour les concours, mais il s’agissait de concours d’histoire, et j’avais déjà des bases (et j’ai lu des ouvrages en entier…). Là, on parle de philo, il me semble que ça se rapprocherait plus des lettres, pour la méthode, dans la mesure où l’on travaille essentiellement sur les sources (les livres écrits à l’époque), alors qu’en histoire, en dehors de la recherche, on travaille plutôt sur de la littérature secondaire) : imagine-t-on un littéraire qui irait piocher dans des classiques ses exemples, sans les avoir jamais lus en entier ?Kolyma a écrit:Plutôt que de s'enquiller une liste de bouquins et d'accumuler des connaissances dans le vide, ne serait-il pas judicieux de rédiger des disserts et des commentaires de texte (en allant puiser dans les bouquins au gré des questions abordées) ?
Par ailleurs, un manuel d’histoire est fait pour être utilisé ainsi, il y a un index, un sommaire, des chapitres et sous-chapitres très clairement indiqués. Ce n’est pas franchement le cas pour un roman ou un essai philosophique.
Dans toutes les disciplines, la lecture in extenso de certains bouquins s'impose aux étudiants qui ont le désir de progresser (et aussi un minimum de curiosité et de goût pour ce qu'ils étudient...). Mais quand on prépare un concours à plus ou moins brève échéance (disons un an), c'est un peu tard, non ? Mieux vaut réviser un thème au programme après l'autre, choisir pour chaque thème quelques sujets dans les annales du concours, et les travailler sérieusement en se plongeant dans ses notes ou en approfondissant certaines lectures...
A se stade, constituer une liste de bouquins me semble le plus sûr moyen de procrastiner, de ne jamais les lire, de n'en tirer aucun bénéfice pratique pour le concours, et de ne jamais se confronter à ce qui sera évalué par le jury, à savoir des exercices très codés qui n'ont pas grand chose à voir avec une fiche de lecture. Mais qu'en pensent les philosophes du forum ?
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« Quand on dit que l'éducation n'est pas une question de moyens, c'est qu'on s'apprête à les réduire... »
- HélipsProphète
Sérieusement Parménide, si je résume ce que j'ai compris et/ou suivi :
1) tu es persuadé qu'être "fils de..." est un gros avantage
2) tu es persuadé que l'ego du jury est plus grand que sa conscience professionnelle
3) tu es persuadé que ton physique joue contre toi
4) tu es persuadé que ta façon de penser est particulière et que cela va te desservir auprès du jury
5) tu es persuadé que les autres ont bénéficié de conseils cachés
et enfin
6) il y a très peu de postes
d'où ma question : comment peux-tu penser avoir la moindre chance à quelle que échéance que ce soit ?
Et avant que tu hurles, je n'ai écrit nulle part qu'un des points à 1 à 5 est vrai, ni que tu aies raison d'être persuadé d'une de ces légendes. Par contre, j'écris que le point 6 est vrai : "le point 6 est vrai
1) tu es persuadé qu'être "fils de..." est un gros avantage
2) tu es persuadé que l'ego du jury est plus grand que sa conscience professionnelle
3) tu es persuadé que ton physique joue contre toi
4) tu es persuadé que ta façon de penser est particulière et que cela va te desservir auprès du jury
5) tu es persuadé que les autres ont bénéficié de conseils cachés
et enfin
6) il y a très peu de postes
d'où ma question : comment peux-tu penser avoir la moindre chance à quelle que échéance que ce soit ?
Et avant que tu hurles, je n'ai écrit nulle part qu'un des points à 1 à 5 est vrai, ni que tu aies raison d'être persuadé d'une de ces légendes. Par contre, j'écris que le point 6 est vrai : "le point 6 est vrai
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- DimkaVénérable
Je sais pas. On parle de quelqu’un qui a des lacunes, si t’as jamais lu de livres, faut bien le faire un jour, non ? En plus, les gens que je connais qui préparent le capes de philo lisent des livres, encore cette année, alors qu’ils l’ont toujours fait. J’ai quand même l’impression que les manuels sont moins présents en philo qu’en histoire, et quand je lisais les biblios de licence, en philo, c’était principalement des ouvrages de philosophes (alors qu’en histoire, c’était principalement de la littérature secondaire). Et puis il n’est pas obligé de faire de fiches de littérature, simplement lire et s’en imprégner, ce serait déjà pas mal.Kolyma a écrit:Dans toutes les disciplines, la lecture in extenso de certains bouquins s'impose aux étudiants qui ont le désir de progresser (et un minimum de curiosité et de goût pour ce qu'ils étudient...). Mais quand on prépare un concours à plus ou moins brève échéance (disons un an), c'est un peu tard, non ? Mieux vaut réviser un thème au programme après l'autre, choisir pour chaque thème quelques sujets dans les annales du concours, et les travailler sérieusement en se plongeant dans ses notes ou en approfondissant certaines lectures...
A se stade, constituer une liste de bouquins me semble le plus sûr moyen de procrastiner, de ne jamais les lire, de n'en tirer aucun bénéfice pratique pour le concours, et de ne jamais se confronter à ce qui sera évalué par le jury, à savoir des exercices très codés qui n'ont pas grand chose à voir avec une fiche de lecture. Mais qu'en pensent les philosophes du forum ?
En plus, tu ne peux pas faire que des entraînements, tous les jours, pendant un an, sauf à risquer de finir par tourner à vide.
J’ai l’impression que l’éco/socio est plus proche de l’histoire, et la philo plus proche des lettres : dans le premier cas, on est très « manuels », on peut piocher/ficher/caser, et à la limite, on pourrait se passer de la lecture intégrale des classiques (qu’il s’agisse des sources ou des historiens), alors qu’en lettres et en philo, « l’œuvre », c’est la base, et le manuel est bien plus secondaire.
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- Spoiler:
- ParménideNeoprof expérimenté
Hélips a écrit:Sérieusement Parménide, si je résume ce que j'ai compris et/ou suivi :
1) tu es persuadé qu'être "fils de..." est un gros avantage
2) tu es persuadé que l'ego du jury est plus grand que sa conscience professionnelle
3) tu es persuadé que ton physique joue contre toi
4) tu es persuadé que ta façon de penser est particulière et que cela va te desservir auprès du jury
5) tu es persuadé que les autres ont bénéficié de conseils cachés
et enfin
6) il y a très peu de postes
d'où ma question : comment peux-tu penser avoir la moindre chance à quelle que échéance que ce soit ?
Et avant que tu hurles, je n'ai écrit nulle part qu'un des points à 1 à 5 est vrai, ni que tu aies raison d'être persuadé d'une de ces légendes. Par contre, j'écris que le point 6 est vrai : "le point 6 est vrai
Il n'y a pas si peu de postes que ça. D'ailleurs je n'ai jamais compris comment précisément le nombre de postes pouvait influer sur la façon d'évaluer du jury, c'est un des mystères ça aussi...
Je pense que lorsque tout sera en ordre, tant sur le plan cognitif que méthodologique, mes chances de succès seront de 80-90%. En un an c'est peut-être faisable.
Personne ne pourra jamais se représenter le cauchemar qu'ont été pour moi ces 8 dernières années concernant mon rapport à la philosophie.
Heureusement que je suis tombé ici l'an dernier !
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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- HélipsProphète
Parménide a écrit:Hélips a écrit:Sérieusement Parménide, si je résume ce que j'ai compris et/ou suivi :
1) tu es persuadé qu'être "fils de..." est un gros avantage
2) tu es persuadé que l'ego du jury est plus grand que sa conscience professionnelle
3) tu es persuadé que ton physique joue contre toi
4) tu es persuadé que ta façon de penser est particulière et que cela va te desservir auprès du jury
5) tu es persuadé que les autres ont bénéficié de conseils cachés
et enfin
6) il y a très peu de postes
d'où ma question : comment peux-tu penser avoir la moindre chance à quelle que échéance que ce soit ?
Et avant que tu hurles, je n'ai écrit nulle part qu'un des points à 1 à 5 est vrai, ni que tu aies raison d'être persuadé d'une de ces légendes. Par contre, j'écris que le point 6 est vrai : "le point 6 est vrai
Il n'y a pas si peu de postes que ça. D'ailleurs je n'ai jamais compris comment précisément le nombre de postes pouvait influer sur la façon d'évaluer du jury, c'est un des mystères ça aussi...
Le nombre de postes ne change pas la façon d'évaluer du jury Reprenons lentement le principe du concours par rapport au principe de l'examen.
Prenons 1000 candidats à un examen. Tous ceux qui au dessus de 10 sont reçus. Même si ils sont 1000.
Prenons un concours à 1000 places. Les mille premiers candidats sont reçus. Même si ils ont 6. (en fait ce n'est pas tout à fait exact, puisque pour les maths par exemple, le jury ne remplit pas les postes à tout prix).
Donc pour l'examen, il faut et il suffit que tu sois au niveau.
Pour le concours, il faut être et au niveau ET il faut être dans les nombre-de-postes meilleurs.
Un concours avec 200 postes, mais seulement 400 candidats est plus facile qu'un concours avec 1000 postes et 10000 candidats.
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- DimkaVénérable
Il y a le niveau des candidats, aussi. Un concours avec 200 postes et 400 très bons candidats est plus dur qu’un concours à mille postes avec 10000 nuls.
Par ailleurs, du coup, la façon de noter des jurys ne change pas grand chose, ils auront beau noter sec ou surnoter, les admis seront ceux qui auront la moins mauvaise ou le plus haute surnote.
Par ailleurs, du coup, la façon de noter des jurys ne change pas grand chose, ils auront beau noter sec ou surnoter, les admis seront ceux qui auront la moins mauvaise ou le plus haute surnote.
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- Spoiler:
- ClodoaldNeoprof expérimenté
Tout dépend des années aussi.
Avec les mêmes notes une année ça passe pas, l'année d'après ça passe ou vice versa.
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