- grandesvacancesNeoprof expérimenté
Cripure a écrit: Et va dans ta chambre, tu m'énerves
Ah non justement : il y passe déjà beaucoup trop de temps, il a besoin de prendre l'air.
Un sac à dos, un billet d'avion, et hop ! quelques mois au bout du monde. Voilà ce que je lui offrirais si j'étais sa mère. Parce que macérer des années durant dans son jus de crâne comme il le fait, ce n'est pas sain.
- FelixANiveau 6
DesolationRow a écrit:
NON NON NON, c'est fini, ça, maintenant on parle de pingouins.
Celui qui marche sur la tête est fascinant. Est-ce un anti-conformiste? N'a-t-il plus de chaussures?
- ParménideNeoprof expérimenté
Mais il faudrait au moins que je sache comment problématiser les textes qui me sont soumis...
Car j'en sais RIEN. Il y a trop de choses dans un texte, pour pouvoir en faire surgir une question essentielle. Si au moins je savais déjà faire ça, je pourrais en déduire d'autres choses par rapport au découpage et à l'organisation du commentaire elle même. Mais je n'ai aucune idée de comment on problématise.
Et savoir aussi si je dois d'abord chercher le problème ou d'abord la thèse... Et les choses sont compliquées par le fait qu'il y aurait des textes sans thèse
Car j'en sais RIEN. Il y a trop de choses dans un texte, pour pouvoir en faire surgir une question essentielle. Si au moins je savais déjà faire ça, je pourrais en déduire d'autres choses par rapport au découpage et à l'organisation du commentaire elle même. Mais je n'ai aucune idée de comment on problématise.
Et savoir aussi si je dois d'abord chercher le problème ou d'abord la thèse... Et les choses sont compliquées par le fait qu'il y aurait des textes sans thèse
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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- User5899Demi-dieu
Problématiser, à supposer que ça veuille vraiment dire quelque chose, ne saurait être une opération initiale lors de la lecture. Voyez les pingouins : c'est leur contemplation désintéressée qui nous conduit à de profondes interrogations sur "le pingouin renversé est-il fasciné par la loi morale en lui ? Seulement par le ciel étoilé au-dessus de sa tête ?"
Allez, au boulot.
Allez, au boulot.
- LeclochardEmpereur
grandesvacances a écrit:Cripure a écrit: Et va dans ta chambre, tu m'énerves
Ah non justement : il y passe déjà beaucoup trop de temps, il a besoin de prendre l'air.
Un sac à dos, un billet d'avion, et hop ! quelques mois au bout du monde. Voilà ce que je lui offrirais si j'étais sa mère. Parce que macérer des années durant dans son jus de crâne comme il le fait, ce n'est pas sain.
Un jour, on lira dans la rubrique faits divers :
"Drame à *** : un jeune homme de 34 ans aurait tué ses parents suite à une énième violente dispute concernant son avenir professionnel. La police l'a retrouvé prostré dans un coin de sa chambre en train de répéter :"Il y a forcément une méthode! Il y a forcément une méthode !", le Gorgias à la main. Ce sont les voisins qui ont appelé les secours quand ils ont entendu les cris de la mère :"Non, pas le couteau à pain". Il n'a pas opposé de résistance à son arrestation et se serait contenté de répéter :"Ils ne voulaient pas que je l'aie de toute façon". Une enquête est ouverte pour maltraitance et séquestration".
Variante : "Drame à ***: Dimanche matin, la police est intervenue dans un petit appartement de la résidence Rousseau pour constater le décès d'un jeune homme de 34 ans. C'est vers 10h que le père excédé, suite à une énième dispute, lui aurait asséné un coup de dictionnaire avant de le faire basculer par la fenêtre de la cuisine. Les voisins témoins de l'accident ont confirmé qu'il ne sortait plus depuis plusieurs années et qu'il passait son temps sur internet. La police a ouvert une enquête pour tentative de suicide par tiers".
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- User5899Demi-dieu
Quelle horreur
- LevincentNiveau 9
Parménide,
J'hésite toujours à intervenir sur tes posts, premièrement car, étant en préparation pour le concours comme toi, je ne me sens pas qualifié pour te donner des conseils, et deuxièmement parce que le temps que je passe à te lire , et à te parler, c'est du temps que je passe en moins à travailler. Là, je suis au boulot, c'est peinard, j'ai un peu de temps devant moi, et je me permets de poster ici alors que je pourrais consulter un blog de philosophie ou lire un pdf d'une grande oeuvre de philosophie parmi celles que j'ai téléchargées. Mais comme, en te lisant, j'ai l'impression d'être à l'opposé de toi du point de vue de la méthode de travail, de la volonté d'acquérir des connaissances, et de la précision du projet professionnel, d'une certaine manière tu me donnes du courage, en me confirmant chaque fois que je suis sur le bon chemin. N'y vois pas une méchanceté, mais quand je lis, dans ce fil, que tu ne t'intéresses qu'à l'astrophysique en sciences, je trouve que cela dénote un manque de curiosité à l'égard du savoir en général, alors que pourtant c'est l'une des qualités principales requises pour enseigner la philosophie. T'imagines-tu enseigner devant une classe de terminale S, qui sera susceptible de te poser des questions sur les choses qu'ils étudient (la mécanique newtonienne, l'optique, la biologie, etc.) ? Un professeur de philosophie n'a pas forcément à connaître les équations de la mécanique, mais il doit au moins savoir pourquoi la mécanique qu'on enseigne est celle-ci et pas une autre. De la même manière, un intérêt minimal pour la technique ou l'économie est nécessaire, sans forcément devenir un spécialiste. Ce qui choque donc, chez toi, ce n'est pas tant ton manque de connaissances ou de méthode, mais c'est l'absence de disposition, à la fois pour ta discipline et pour l'enseignement de celle-ci.
Il ne faut donc pas s'étonner que tant de gens ici te conseillent de faire autre chose. Le fait est que, tant que tu ne feras de la philosophie que de manière scolaire, en vue de réussir un concours et non dans l'objectif d'accomplir un cheminement personnel, tes chances de réussite seront minces. Et même si un coup de chance se produit et que tu es admis, la suite risque d'être dure. Les élèves ont besoin d'avoir un professeur qui connaisse sa matière de l'intérieur, qui vit pour sa discipline et qui a envie de transmettre sa passion, et pas d'un élève en philosophie qui a quelques années d'études de plus qu'eux. Saisis-tu la différence ? Par conséquent, le conseil de passer à autre chose, tout en continuant la philosophie, mais cette fois-ci pour ton plaisir, est assez bon. Peut-être que par dilettantisme tu rentreras beaucoup plus facilement dans Platon, Descartes ou Kant, et que tu auras beaucoup plus de facilité à passer les épreuves quand tu te remettras à tenter le concours. Par expérience, je sais que, lorsque nous sommes exclusivement fixés sur un objectif, nous ne percevons pas les opportunités qui s'offrent à nous. Ce n'est qu'une fois qu'on en a démordu qu'on se rend compte du nombre d'alternatives que nous aurions pu choisir. Lâcher l'idée du CAPES un an ou deux pour faire autre chose pourrait te faire prendre conscience de cela.
Cependant, j'ai un deuxième conseil, qui est en apparence contradictoire avec le premier : va passer le CAPES cette année. Tu t'es inscris, tu y vas, et tu restes jusqu'au bout de l'épreuve. Les regrets ne viennent pas tant de nos échecs que de la pensée que nous aurions pu faire mieux si nous nous étions donné la peine. Quand on fait quelque chose, on le fait jusqu'au bout. Si on se plante, on se plante en essayant de donner le maximum. Je ne vois d'ailleurs pas ce que tu as à perdre, tu dis toi-même que tu as l'impression d'avoir progressé depuis que tu es sur le forum : peut-être est-ce vrai. Au moins, en passant les épreuves, tu verras clairement où tu en es, ce qui ne peut être que positif. Tu ne peux pas te défiler sous prétexte que tu n'es pas prêt. La vérité est que personne n'est jamais prêt pour un concours de ce genre, et que chaque candidat apporte son lot de lacunes, conscientes ou inconscientes, avec la volonté de se servir de ce qu'il sait, sans se laisser impressionner par l'étendue de ce qu'il ne sait pas (qui sera toujours démesurée de toute manière). Tu as un bagage philosophique, c'est certain. Il est certain également que ce bagage n'est pas de première main, ce qui est un handicap. Mais tu as quand même des atouts que tu peux faire valoir si tu arrêtes de paniquer à la pensée de tes manques de connaissances ou de méthode. De même, tu devrais lire au moins un livre avant l'épreuve, en abandonnant l'objectif irréaliste de le comprendre à fond dès la première lecture, et en sautant carrément les passages qui te semblent insolubles. A mon avis, les questions que tu te poses sur tes "problèmes cognitifs" sont une façon de fuir l'épreuve. Tu as peut-être un profil psychologique atypique, un mode de raisonnement particulier, mais je ne pense pas que ce soit un obstacle pour la pratique de la philosophie en elle-même. C'est peut-être un inconvénient pour ce qui est périphérique (organisation, assurance), mais tant que tu n'es pas clairement déficient (et le fait que tu aies bac+5 prouve que tu ne l'es pas), la philosophie t'es accessible si tu t'en donnes les moyens.
J'hésite toujours à intervenir sur tes posts, premièrement car, étant en préparation pour le concours comme toi, je ne me sens pas qualifié pour te donner des conseils, et deuxièmement parce que le temps que je passe à te lire , et à te parler, c'est du temps que je passe en moins à travailler. Là, je suis au boulot, c'est peinard, j'ai un peu de temps devant moi, et je me permets de poster ici alors que je pourrais consulter un blog de philosophie ou lire un pdf d'une grande oeuvre de philosophie parmi celles que j'ai téléchargées. Mais comme, en te lisant, j'ai l'impression d'être à l'opposé de toi du point de vue de la méthode de travail, de la volonté d'acquérir des connaissances, et de la précision du projet professionnel, d'une certaine manière tu me donnes du courage, en me confirmant chaque fois que je suis sur le bon chemin. N'y vois pas une méchanceté, mais quand je lis, dans ce fil, que tu ne t'intéresses qu'à l'astrophysique en sciences, je trouve que cela dénote un manque de curiosité à l'égard du savoir en général, alors que pourtant c'est l'une des qualités principales requises pour enseigner la philosophie. T'imagines-tu enseigner devant une classe de terminale S, qui sera susceptible de te poser des questions sur les choses qu'ils étudient (la mécanique newtonienne, l'optique, la biologie, etc.) ? Un professeur de philosophie n'a pas forcément à connaître les équations de la mécanique, mais il doit au moins savoir pourquoi la mécanique qu'on enseigne est celle-ci et pas une autre. De la même manière, un intérêt minimal pour la technique ou l'économie est nécessaire, sans forcément devenir un spécialiste. Ce qui choque donc, chez toi, ce n'est pas tant ton manque de connaissances ou de méthode, mais c'est l'absence de disposition, à la fois pour ta discipline et pour l'enseignement de celle-ci.
Il ne faut donc pas s'étonner que tant de gens ici te conseillent de faire autre chose. Le fait est que, tant que tu ne feras de la philosophie que de manière scolaire, en vue de réussir un concours et non dans l'objectif d'accomplir un cheminement personnel, tes chances de réussite seront minces. Et même si un coup de chance se produit et que tu es admis, la suite risque d'être dure. Les élèves ont besoin d'avoir un professeur qui connaisse sa matière de l'intérieur, qui vit pour sa discipline et qui a envie de transmettre sa passion, et pas d'un élève en philosophie qui a quelques années d'études de plus qu'eux. Saisis-tu la différence ? Par conséquent, le conseil de passer à autre chose, tout en continuant la philosophie, mais cette fois-ci pour ton plaisir, est assez bon. Peut-être que par dilettantisme tu rentreras beaucoup plus facilement dans Platon, Descartes ou Kant, et que tu auras beaucoup plus de facilité à passer les épreuves quand tu te remettras à tenter le concours. Par expérience, je sais que, lorsque nous sommes exclusivement fixés sur un objectif, nous ne percevons pas les opportunités qui s'offrent à nous. Ce n'est qu'une fois qu'on en a démordu qu'on se rend compte du nombre d'alternatives que nous aurions pu choisir. Lâcher l'idée du CAPES un an ou deux pour faire autre chose pourrait te faire prendre conscience de cela.
Cependant, j'ai un deuxième conseil, qui est en apparence contradictoire avec le premier : va passer le CAPES cette année. Tu t'es inscris, tu y vas, et tu restes jusqu'au bout de l'épreuve. Les regrets ne viennent pas tant de nos échecs que de la pensée que nous aurions pu faire mieux si nous nous étions donné la peine. Quand on fait quelque chose, on le fait jusqu'au bout. Si on se plante, on se plante en essayant de donner le maximum. Je ne vois d'ailleurs pas ce que tu as à perdre, tu dis toi-même que tu as l'impression d'avoir progressé depuis que tu es sur le forum : peut-être est-ce vrai. Au moins, en passant les épreuves, tu verras clairement où tu en es, ce qui ne peut être que positif. Tu ne peux pas te défiler sous prétexte que tu n'es pas prêt. La vérité est que personne n'est jamais prêt pour un concours de ce genre, et que chaque candidat apporte son lot de lacunes, conscientes ou inconscientes, avec la volonté de se servir de ce qu'il sait, sans se laisser impressionner par l'étendue de ce qu'il ne sait pas (qui sera toujours démesurée de toute manière). Tu as un bagage philosophique, c'est certain. Il est certain également que ce bagage n'est pas de première main, ce qui est un handicap. Mais tu as quand même des atouts que tu peux faire valoir si tu arrêtes de paniquer à la pensée de tes manques de connaissances ou de méthode. De même, tu devrais lire au moins un livre avant l'épreuve, en abandonnant l'objectif irréaliste de le comprendre à fond dès la première lecture, et en sautant carrément les passages qui te semblent insolubles. A mon avis, les questions que tu te poses sur tes "problèmes cognitifs" sont une façon de fuir l'épreuve. Tu as peut-être un profil psychologique atypique, un mode de raisonnement particulier, mais je ne pense pas que ce soit un obstacle pour la pratique de la philosophie en elle-même. C'est peut-être un inconvénient pour ce qui est périphérique (organisation, assurance), mais tant que tu n'es pas clairement déficient (et le fait que tu aies bac+5 prouve que tu ne l'es pas), la philosophie t'es accessible si tu t'en donnes les moyens.
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« Un philosophe moderne qui n'a jamais éprouvé le sentiment d'être un charlatan fait preuve d'une telle légèreté intellectuelle que son oeuvre ne vaut guère la peine d'être lue. »
Leszek Kolakowski
- DesolationRowEmpereur
Je pense qu'on ferait mieux de continuer de parler de pingouins.
- DesolationRowEmpereur
DesolationRow a écrit:Je pense qu'on ferait mieux de continuer de parler de pingouins.
Je veux dire, au lieu de donner des conseils pertinents comme Levincent, ou d'écrire des horreurs comme Leclochard.
- LeclochardEmpereur
DesolationRow a écrit:DesolationRow a écrit:Je pense qu'on ferait mieux de continuer de parler de pingouins.
Je veux dire, au lieu de donner des conseils pertinents comme Levincent, ou d'écrire des horreurs comme Leclochard.
Je les retire si ça choque mais je trouve qu'un peu d'humour noir, ça ne fait pas de mal. Parménide, c'est une sorte de Tanguy à l'envers.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- User5899Demi-dieu
C'est-à-dire que je pense que nous sommes très nombreux, Le Clochard, à avoir pensé exactement ce que vous écrivez
- grandesvacancesNeoprof expérimenté
C'est pas faux.
- DesolationRowEmpereur
Je n'ai pas dit que c'était mal d'écrire des horreurs
- Handsome DevilNiveau 9
Leclochard a écrit:DesolationRow a écrit:DesolationRow a écrit:Je pense qu'on ferait mieux de continuer de parler de pingouins.
Je veux dire, au lieu de donner des conseils pertinents comme Levincent, ou d'écrire des horreurs comme Leclochard.
Je les retire si ça choque mais je trouve qu'un peu d'humour noir, ça ne fait pas de mal. Parménide, c'est une sorte de Tanguy à l'envers.
Mais Tanguy, si je me souviens bien, il est assez brillant, non ?
- bobo the mokNiveau 5
Soit Parménide est un troll qui a réussi, soit il est sincère.
Du haut des mes quelques messages , je pense AMPHA qu'il faudrait effectivement lui interdire l'accès à ce forum pendant quelques temps.
S'il est sincère, peut-être a-t-il besoin d'abord de se découvrir Pingouin et d'être en contact direct avec la vie, le mouvement.
Peut-être que le contact de l'eau glacé, de la glisse, du grand air,
peut-être que le goût de la nourriture chassée,
peut-être que les nombreuses interactions avec ses autres congénères pingouins (se serrer pour se réchauffer, se battre pour exister dans la communauté, ...) , lui donneront l'assise qui semble lui manquer. (Les pingouins s'y connaissent en assise... )
Parménide, pars nider quelque années...
Je sais, je nourris sûrement le troll...
Du haut des mes quelques messages , je pense AMPHA qu'il faudrait effectivement lui interdire l'accès à ce forum pendant quelques temps.
S'il est sincère, peut-être a-t-il besoin d'abord de se découvrir Pingouin et d'être en contact direct avec la vie, le mouvement.
Peut-être que le contact de l'eau glacé, de la glisse, du grand air,
peut-être que le goût de la nourriture chassée,
peut-être que les nombreuses interactions avec ses autres congénères pingouins (se serrer pour se réchauffer, se battre pour exister dans la communauté, ...) , lui donneront l'assise qui semble lui manquer. (Les pingouins s'y connaissent en assise... )
Parménide, pars nider quelque années...
Je sais, je nourris sûrement le troll...
- User17706Bon génie
Le pingouin est souvent un peu fourbe.
- 288Niveau 10
Handsome Devil a écrit:Mais Tanguy, si je me souviens bien, il est assez brillant, non ?
Il est agrégé de philo...
- NaooFidèle du forum
Parménide a écrit:Mais pas du tout ! C'est juste que régulièrement, j'ai des crises où je me sens perdu, ne sachant plus si mon problème relève de la philosophie, de la méthodologie, de la psychologie, ou d'autre chose (si ça existe...) C'est ce que j'appelle mes crises métaphysiques.
- Spoiler:
- ParménideNeoprof expérimenté
Levincent : je traverse régulièrement des périodes où je me sens perdu par rapport à ma préparation. J'en viens à m'interroger sur tout, douter de tout, croire qu'aucune méthode n'est adaptée, ni rien, et que le travail que je dois faire m'est radicalement hermétique.
Mon cas dépasse tout le monde ici, et il me dépasse moi-même. Depuis toujours je suis dans une logique de préparation épouvantable, et le manque de confiance, le manque de recul, l'angoisse, m'empêchent totalement de faire ce que j'ai à faire, et je ne sais même pas ce que j'ai à faire, précisément. J'espère que la psy pourra m'aider, mais ce qui me dérange c'est qu'elle ne pourra agir que très en amont, pas sur la technicité des choses, qui m'effraie tant.
J'en suis à un stade où, de l'ensemble des objectifs que je poursuis, je ne sais pas lequel doit être vraiment prioritaire :
-Réussir le concours
-Recommencer du point de vue cognitif mes études de philo
-Apprendre à enseigner
-Me familiariser vraiment avec le monde de l'Education Nationale de façon à réussir l'année de stage.
Et il y aurait surement d'autres choses à rajouter.
Depuis toujours je suis dans une logique de travail scolaire et affreusement inefficace, je ne sais pas vraiment pourquoi je n'arrive pas à m'en détacher. Ce qui est sur c'est que j'ai compris qu'en philo, l'exercice d'explication de texte est une condition indispensable à la pratique de la philosophie en général et de son enseignement. Le problème encore une fois est que j'ai jamais eu de formation pour ça, ni en terminale, ni en prépa, ni en fac. Et donc tout ce que j'ai tenté de construire a été construit sur du sable vu que je me suis exclusivement confronté à des extraits, et en plus en les travaillant mal.
J'ai toutes les peines du monde à ordonner ce chaos...
Non, c'est pas exactement ça : à peu près tout m'intéresse, mais c'est juste que certaines choses m'intéressent incomparablement plus que d'autres. J'aime vraiment l'astrophysique (Etienne Klein, etc...) alors que tout ce qui est biologie, théorie de l'évolution, darwinisme, etc... suscite en moi beaucoup moins d'intérêt...
Mais c'est justement pour ça que j'ai autant d'inquiétudes en ce qui concerne le contenu du bagage culturel que doit posséder le prof de philosophie de base, on va dire. Et la lecture des rapports de jury, l'immensité du programme, ont amplifié de façon exponentielle mes angoisses par rapport à ça.
A partir du moment où je sais quoi et comment le travailler, j'y cours, j'y vole, mais le problème c'est que ces questions n'ont jamais pu être réglées.
Mon cas relève tellement de l'indicible... Je pense que je ne peux pas fonctionner comme l'étudiant lambda ou le candidat lambada. Et je ne fonctionnerai pas non plus comme le professeur lambda... Il va falloir trouver des stratégies. C'est pourquoi je mets beaucoup d'espoir dans la rencontre avec la psy, mais j'ai peur d'être déçu.
Mon cas dépasse tout le monde ici, et il me dépasse moi-même. Depuis toujours je suis dans une logique de préparation épouvantable, et le manque de confiance, le manque de recul, l'angoisse, m'empêchent totalement de faire ce que j'ai à faire, et je ne sais même pas ce que j'ai à faire, précisément. J'espère que la psy pourra m'aider, mais ce qui me dérange c'est qu'elle ne pourra agir que très en amont, pas sur la technicité des choses, qui m'effraie tant.
J'en suis à un stade où, de l'ensemble des objectifs que je poursuis, je ne sais pas lequel doit être vraiment prioritaire :
-Réussir le concours
-Recommencer du point de vue cognitif mes études de philo
-Apprendre à enseigner
-Me familiariser vraiment avec le monde de l'Education Nationale de façon à réussir l'année de stage.
Et il y aurait surement d'autres choses à rajouter.
Depuis toujours je suis dans une logique de travail scolaire et affreusement inefficace, je ne sais pas vraiment pourquoi je n'arrive pas à m'en détacher. Ce qui est sur c'est que j'ai compris qu'en philo, l'exercice d'explication de texte est une condition indispensable à la pratique de la philosophie en général et de son enseignement. Le problème encore une fois est que j'ai jamais eu de formation pour ça, ni en terminale, ni en prépa, ni en fac. Et donc tout ce que j'ai tenté de construire a été construit sur du sable vu que je me suis exclusivement confronté à des extraits, et en plus en les travaillant mal.
J'ai toutes les peines du monde à ordonner ce chaos...
Levincent a écrit:
quand je lis, dans ce fil, que tu ne t'intéresses qu'à l'astrophysique en sciences, je trouve que cela dénote un manque de curiosité à l'égard du savoir en général, alors que pourtant c'est l'une des qualités principales requises pour enseigner la philosophie.
Non, c'est pas exactement ça : à peu près tout m'intéresse, mais c'est juste que certaines choses m'intéressent incomparablement plus que d'autres. J'aime vraiment l'astrophysique (Etienne Klein, etc...) alors que tout ce qui est biologie, théorie de l'évolution, darwinisme, etc... suscite en moi beaucoup moins d'intérêt...
Levincent a écrit:
T'imagines-tu enseigner devant une classe de terminale S, qui sera susceptible de te poser des questions sur les choses qu'ils étudient (la mécanique newtonienne, l'optique, la biologie, etc.) ? Un professeur de philosophie n'a pas forcément à connaître les équations de la mécanique, mais il doit au moins savoir pourquoi la mécanique qu'on enseigne est celle-ci et pas une autre. De la même manière, un intérêt minimal pour la technique ou l'économie est nécessaire, sans forcément devenir un spécialiste.
Mais c'est justement pour ça que j'ai autant d'inquiétudes en ce qui concerne le contenu du bagage culturel que doit posséder le prof de philosophie de base, on va dire. Et la lecture des rapports de jury, l'immensité du programme, ont amplifié de façon exponentielle mes angoisses par rapport à ça.
A partir du moment où je sais quoi et comment le travailler, j'y cours, j'y vole, mais le problème c'est que ces questions n'ont jamais pu être réglées.
Je sais bien. Il faudrait que je brise ce cadre scolaire et que je passe à un autre niveau mais je ne sais pas par quel bout prendre les choses. Je suis tombé dans un syndrome qui me pousse à tout vouloir contrôler, avec l'impossibilité de lâcher prise, et ça a viré à la paralysie face aux tâches à accomplir.Levincent a écrit:
Le fait est que, tant que tu ne feras de la philosophie que de manière scolaire, en vue de réussir un concours et non dans l'objectif d'accomplir un cheminement personnel, tes chances de réussite seront minces. Et même si un coup de chance se produit et que tu es admis, la suite risque d'être dure.
Levincent a écrit:
Tu as peut-être un profil psychologique atypique, un mode de raisonnement particulier, mais je ne pense pas que ce soit un obstacle pour la pratique de la philosophie en elle-même. C'est peut-être un inconvénient pour ce qui est périphérique (organisation, assurance), mais tant que tu n'es pas clairement déficient (et le fait que tu aies bac+5 prouve que tu ne l'es pas), la philosophie t'es accessible si tu t'en donnes les moyens.
Mon cas relève tellement de l'indicible... Je pense que je ne peux pas fonctionner comme l'étudiant lambda ou le candidat lambada. Et je ne fonctionnerai pas non plus comme le professeur lambda... Il va falloir trouver des stratégies. C'est pourquoi je mets beaucoup d'espoir dans la rencontre avec la psy, mais j'ai peur d'être déçu.
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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- supersosoSage
PauvreYorick a écrit:Le pingouin est souvent un peu fourbe.
Je m'en doutais !
AH et puis Parménide, si le "sans programme" est tellement un problème, prépare l'agrégation. En 2-3 ans (puisque de toute façon tu ne sembles décidément pas pressé ) tu aurais parcouru une bonne part du programme et tu devrais être à même de pouvoir répondre à de nombreux sujets.
Mais j'dis ça, j'dis rien (ne me demandez pas pourquoi je fais danser la "meuh" :lol!: )
- DesolationRowEmpereur
"Mon cas relève tellement de l'indicible".
Qu'est-ce qu'il faut pas lire quand même. Parménide me fait penser à mon fils de onze mois, qui pousse des hurlements quand on entreprend de l'habiller : qu'est-ce que ce serait s'il tombait entre les mains du KGB ?
Qu'est-ce qu'il faut pas lire quand même. Parménide me fait penser à mon fils de onze mois, qui pousse des hurlements quand on entreprend de l'habiller : qu'est-ce que ce serait s'il tombait entre les mains du KGB ?
- bobo the mokNiveau 5
@PauvreYorick
- bobo the mokNiveau 5
Parménide aime s'apitoyer sur son sort.
C'est dans cette stratégie qu'il pense avoir du recul sur lui-même et qu'il reste en fait dans sa non-vie.
Parménide est perdu dans la contemplation de ses pseudo-problèmes. Et cela semble sa raison de vivre.
Il admire sa propre caricature. :boulet:
"Et les amis aidez-moi, regardez comme je n'y arrive pas."
Et quelques conseils plus tard, rebelote : "Et les amis aidez-moi, regardez comme je n'y arrive pas."
Il lui faudrait un pingouin (donc fourbe) dans son entourage. :malmaisbien:
C'est dans cette stratégie qu'il pense avoir du recul sur lui-même et qu'il reste en fait dans sa non-vie.
Parménide est perdu dans la contemplation de ses pseudo-problèmes. Et cela semble sa raison de vivre.
Il admire sa propre caricature. :boulet:
"Et les amis aidez-moi, regardez comme je n'y arrive pas."
Et quelques conseils plus tard, rebelote : "Et les amis aidez-moi, regardez comme je n'y arrive pas."
Il lui faudrait un pingouin (donc fourbe) dans son entourage. :malmaisbien:
- DesolationRowEmpereur
Pourrait-on, s'il vous plaît, arrêter de dire du mal des pingouins ?
- BalthazaardVénérable
Handsome Devil a écrit:Leclochard a écrit:DesolationRow a écrit:
Je veux dire, au lieu de donner des conseils pertinents comme Levincent, ou d'écrire des horreurs comme Leclochard.
Je les retire si ça choque mais je trouve qu'un peu d'humour noir, ça ne fait pas de mal. Parménide, c'est une sorte de Tanguy à l'envers.
Mais Tanguy, si je me souviens bien, il est assez brillant, non ?
En plus il tombe plein de "filles" j'aurais bien aimé être comme lui à son age
- LevincentNiveau 9
Parménide a écrit:Mon cas relève tellement de l'indicible...
On a tous compris que tu n'allais pas bien et que tu avais besoin d'aide. Mais est-ce que tu considères les conseils qui t'ont été donnés ou les rejettes-tu absolument ? Envisages-tu de faire autre chose que préparer le CAPES, quitte à y revenir dans deux ou trois ans ? Vas-tu te présenter aux épreuves cette année ? Vas-tu lire un livre en entier dans les prochaines semaines ?
Le psy t'aidera sans doute à faire un travail sur toi. Mais attention : ne t'imagines pas que tu vas en ressentir les effets dès la première séance, auquel cas oui, tu vas ressortir déçu. Il faudra sûrement plusieurs séances rien que pour identifier précisément le problème et son origine, et encore d'autres pour le résoudre. Je préfère te prévenir car je constate cette tendance chez toi à être déçu que les choses ne marchent pas du premier coup (comme quand on lit un livre, et qu'on ne comprend pas tout à la première lecture).
- K. Popper, La logique de la découverte scientifique (aide au commentaire d'un extrait)
- Ivar Ekeland, ancien président du conseil scientifique de l'ENS, demande à Polytechnique de ne pas collaborer avec la recherche scientifique et militaire israélienne.
- Axes de lecture/lecture analytique/commentaire/ Commentaire composé ????
- Quels logiciels appréciez-vous ?
- Un peu de logique
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