- virgereNeoprof expérimenté
Mais pourquoi je ne vois que onze pingouins, moi ? Ca fait dix fois que je les compte !
C'est un complot, c'est ça ? Ou le signe d'un fonctionnement hors norme (ou d'un dysfonctionnement dans les normes) ?
C'est un complot, c'est ça ? Ou le signe d'un fonctionnement hors norme (ou d'un dysfonctionnement dans les normes) ?
- User5899Demi-dieu
Non, c'est Anelka.Hélips a écrit:Lornet a écrit:Rendash a écrit:Les espaces entre deux pingouins consécutifs ne sont pas strictement égaux. Et ça, ça me perturbe.
Ils sont 11. J'en conclus que c'est une équipe de foot et qu'ils sont plus ou moins impatients d'entrer sur le terrain.
Ah voilà une explication intéressante... Et celui qui marche au plafond est le gardien ?
- supersosoSage
Non c'est PY qui joue : tout à l'heure il y en avait 7 avant celui qui est à l'envers. Il change aussi un peu leur disposition...
- User5899Demi-dieu
Face à l'efficacité de l'autre, je pose la question : est-ce si grave ?Parménide a écrit:Levincent a écrit:Parménide a écrit:
La même chose que dans toute lecture. Le fait de ne pas savoir quoi noter, quoi mettre en fiche, quoi retenir, etc... Et aussi le fait de ne pas savoir dégager de problématique ni le plan de l'argumentation...
Et si tu lisais juste le livre, sans prise de note, sans fiche, comme si tu lisais un roman ?
J'y pense. De plus en plus.
Mais ça me pose des problèmes que je qualifierais presque de "conscience". L'impression de faire un travail tout à fait inefficace.
- sansaraModérateur
supersoso a écrit:Non c'est PY qui joue : tout à l'heure il y en avait 7 avant celui qui est à l'envers. Il change aussi un peu leur disposition...
Certaines personnes ont vraiment trop de temps libre. :lol!:
- User5899Demi-dieu
Parce que dans un concours, on peut toujours prendre les n premiers, n étant le nombre de postes ouverts (mais il faut que le nombre de candidats soit supérieur ou égal à n ) ?DesolationRow a écrit:J'ai conscience d'ouvrir la boîte de Pandore, mais je suis curieux, alors je vais poser une question que je vais inévitablement regretter : puisque la méthodologie du commentaire en philosophie est un tel mystère, comment expliques-tu que tant de candidats réussissent tous les ans le concours ?
- User5899Demi-dieu
KinetteKinette a écrit:Bonsoir,
Je ne sais pas ce qui m'a pris (à part que ça m'a permis de procrastiner...). Comme le schéma de pensée récurrent de Parménide tourne en rond, malgré toutes les tentatives des uns et des autres pour proposer des portes de sorties, j'ai essayé de représenter ça sous forme de schéma (j'aurais pu faire ça sous forme d'algorithme, mais j'ai eu un peu la flemme).
Dans une volonté (qui j'espère n'est pas totalement vaine) d'aider quand même un minimum Parménide, j'ai représenté en bleu le schéma actuel, et en rose les différentes solutions envisageables.
Parménide, toi qui veux avoir une sorte de "préparation" pour demain, regarde si ça peut te servir. Comme tu disais apprécier de travailler sous forme de schéma de pensée, je pense que ça peut être parlant pour toi.
J'ai également fait un tableau (mais pas terminé) essayant de repérer ce qui occupe les pensées récurrentes de Parménide et le paralyse, en essayant de mettre à côté ce qui correspond à une autre façon d'envisager les choses (Parménide, ce n'est pas pour t'embêter: cette méthode est utiliser en thérapie cognitive, pour aider les gens à "déprogrammer" les pensées automatiques qui les empêchent d'avancer dans la vie, qui détruisent leur estime de soi...).
Tout a été réalisé sous openOffice (donc si ça tente certains de compléter ou modifier la chose, je peux fournir le fichier d'origine).
Bonne soirée à tous,
K
PS: une donnée, que j'ai eu du mal à intégrer, mais qui me paraît cruciale, est celle du "plaisir", lié à l'épanouissement. Dans tout ce que j'ai pu lire, je n'ai rien vu qui me laisse penser que Parménide éprouve, dans ce qu'il fait, un quelconque plaisir. Or, une des sources de motivations majeures pour avancer dans la vie et réussir est les plaisir...
- IgniatiusGuide spirituel
Balthazaard a écrit:Et si Parmenide était un programme informatique en train de nous duper?
Rendash a écrit:Hypothèse proposée hier par chépuki, qui parlait d'un test de Turing.
C'est oim !
Je note toutefois une nette tendance du programme à tourner sur la même boucle :
Parménide a écrit:
Il faut que j'apprenne une méthode pour trouver le problème d'un texte, mais ce qui est inimaginable, c'est que l'on ne m'en a jamais donné en 8 ans de philosophie.
PauvreYorick, tu aurais une idée ?
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"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- User5899Demi-dieu
Je m'aperçois, non sans rage ni amertume, que ni la prépa ni la fac ne m'ont appris à compter les pingouinsvirgere a écrit:Mais pourquoi je ne vois que onze pingouins, moi ? Ca fait dix fois que je les compte !
C'est un complot, c'est ça ? Ou le signe d'un fonctionnement hors norme (ou d'un dysfonctionnement dans les normes) ?
- DesolationRowEmpereur
Cripure a écrit:Je m'aperçois, non sans rage ni amertume, que ni la prépa ni la fac ne m'ont appris à compter les pingouinsvirgere a écrit:Mais pourquoi je ne vois que onze pingouins, moi ? Ca fait dix fois que je les compte !
C'est un complot, c'est ça ? Ou le signe d'un fonctionnement hors norme (ou d'un dysfonctionnement dans les normes) ?
C'est dégueulasse. Quand on pense à vos petits camarades qui, eux, connaissaient des profs de pingouins qui ont pu les pistonner...
- AnaxagoreGuide spirituel
Un répliquant ancienne génération?
_________________
"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- AnaxagoreGuide spirituel
Un paquet de mystères sur ce forum.
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"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- User5899Demi-dieu
Nan mais tout l'échec de ma vie remonte, là, quoi... Dégoûté je suisDesolationRow a écrit:Cripure a écrit:Je m'aperçois, non sans rage ni amertume, que ni la prépa ni la fac ne m'ont appris à compter les pingouinsvirgere a écrit:Mais pourquoi je ne vois que onze pingouins, moi ? Ca fait dix fois que je les compte !
C'est un complot, c'est ça ? Ou le signe d'un fonctionnement hors norme (ou d'un dysfonctionnement dans les normes) ?
C'est dégueulasse. Quand on pense à vos petits camarades qui, eux, connaissaient des profs de pingouins qui ont pu les pistonner...
- ParménideNeoprof expérimenté
Kinette : merci, c'est gentil d'avoir théorisé tout ça Même s'il est évident que je vais contester beaucoup de choses.
Mais je préfèrerais que tout ce qui est consacré à la "psychanalyse sauvage" (pour reprendre l'expression Yorickienne) de ma personne soit rangé dans l'autre fil https://www.neoprofs.org/t86663-problemes-cognitifs-voire-neurologiques.
Car je tiens quand même à ce qu'il y ait un minimum d'ordre, et que le présent fil soit consacré à Popper et aux problèmes de méthode en commentaire.
Je veux contester quand même l'idée avancée plusieurs fois selon laquelle je ne ferais que du surplace et tourner en rond : c'est faux. Enfin, il y a du vrai malheureusement pour ce qui concerne la méthode de commentaire. Mais ça va s'arranger, il faut du temps, c'est tout. Et ça m'ennuie de voir à quel point je ne suis pas sur la même longueur d'onde que PY, pour citer un philosophe professionnel du forum. ça montre sûrement que je pèche par excès de formalisme. Mais c'est dans ma nature, alors il faut faire avec...
Il est injuste de m'accuser de ne pas évoluer : l'apparition du correcteur, du psy, ainsi que l'amélioration d'autres aspects de mon existence sont des éléments attestant ma capacité à prendre les choses en main.
D'autre part, je constate, sans surprise, que certains se trompent totalement à mon sujet. Mais qu'importe, je sais à quoi m'en tenir et je persiste et signe en ce qui concerne le coté "hors-norme". Mais n'en parlons plus dans ce fil.
Oui, il est évident que tout ça est difficilement contestable.
Après, c'est toujours pareil, quid de la pratique concrète de l'extraction du problème et de la thèse, et de la construction du plan?
Je comprends parfaitement des textes de philo sans pour autant en saisir ni la thèse ni le problème. Un texte est un objet massif et compact. On éprouvera toujours davantage de difficultés à le problématiser qu'un sujet de dissertation, me semble t il. Enfin, pour moi, lire un texte équivaut à un vertige, dès la troisième phrase.
Si je dois me passer de la méthode qui me permettait de travailler, ça va être une régression considérable. Et un retard qu'il va falloir rattraper très rapidement.
Mais je préfèrerais que tout ce qui est consacré à la "psychanalyse sauvage" (pour reprendre l'expression Yorickienne) de ma personne soit rangé dans l'autre fil https://www.neoprofs.org/t86663-problemes-cognitifs-voire-neurologiques.
Car je tiens quand même à ce qu'il y ait un minimum d'ordre, et que le présent fil soit consacré à Popper et aux problèmes de méthode en commentaire.
Je veux contester quand même l'idée avancée plusieurs fois selon laquelle je ne ferais que du surplace et tourner en rond : c'est faux. Enfin, il y a du vrai malheureusement pour ce qui concerne la méthode de commentaire. Mais ça va s'arranger, il faut du temps, c'est tout. Et ça m'ennuie de voir à quel point je ne suis pas sur la même longueur d'onde que PY, pour citer un philosophe professionnel du forum. ça montre sûrement que je pèche par excès de formalisme. Mais c'est dans ma nature, alors il faut faire avec...
Il est injuste de m'accuser de ne pas évoluer : l'apparition du correcteur, du psy, ainsi que l'amélioration d'autres aspects de mon existence sont des éléments attestant ma capacité à prendre les choses en main.
D'autre part, je constate, sans surprise, que certains se trompent totalement à mon sujet. Mais qu'importe, je sais à quoi m'en tenir et je persiste et signe en ce qui concerne le coté "hors-norme". Mais n'en parlons plus dans ce fil.
PauvreYorick a écrit:Problématiser un texte d'une vingtaine ou d'une trentaine de lignes, identifier son propos (sa thèse), saisir quelle est sa démarche, tout ça revient à ce qu'on appelle « comprendre ce qu'on lit ». Il n'y a pas de règle qui dise qu'il faille faire ceci avant cela. En tout cas, on est raisonnablement sûr d'avoir compris un texte à partir du moment où l'idée qu'on se fait de son propos et de sa démarche est cohérente (intrinsèquement et avec le texte), et à partir du moment où il n'y a plus rien dans le texte qui soit incohérent avec ça ou qui soit laissé de côté.
Oui, il est évident que tout ça est difficilement contestable.
Après, c'est toujours pareil, quid de la pratique concrète de l'extraction du problème et de la thèse, et de la construction du plan?
Je comprends parfaitement des textes de philo sans pour autant en saisir ni la thèse ni le problème. Un texte est un objet massif et compact. On éprouvera toujours davantage de difficultés à le problématiser qu'un sujet de dissertation, me semble t il. Enfin, pour moi, lire un texte équivaut à un vertige, dès la troisième phrase.
Si je dois me passer de la méthode qui me permettait de travailler, ça va être une régression considérable. Et un retard qu'il va falloir rattraper très rapidement.
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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https://www.babelio.com/monprofil.php
- BalthazaardVénérable
Igniatius a écrit:Balthazaard a écrit:Et si Parmenide était un programme informatique en train de nous duper?Rendash a écrit:Hypothèse proposée hier par chépuki, qui parlait d'un test de Turing.
C'est oim !
Je note toutefois une nette tendance du programme à tourner sur la même boucle :Parménide a écrit:
Il faut que j'apprenne une méthode pour trouver le problème d'un texte, mais ce qui est inimaginable, c'est que l'on ne m'en a jamais donné en 8 ans de philosophie.
PauvreYorick, tu aurais une idée ?
j'ai trouvé..Parménide est sa propre cause!
- virgereNeoprof expérimenté
Doit pourtant y avoir une méthodologie !Cripure a écrit:Nan mais tout l'échec de ma vie remonte, là, quoi... Dégoûté je suisDesolationRow a écrit:Cripure a écrit:
Je m'aperçois, non sans rage ni amertume, que ni la prépa ni la fac ne m'ont appris à compter les pingouins
C'est dégueulasse. Quand on pense à vos petits camarades qui, eux, connaissaient des profs de pingouins qui ont pu les pistonner...
Pour comprendre, il faut découper, repérer les articulations.
Comment on découpe un pingouin ? :aap:
- DesolationRowEmpereur
Parménide a écrit:Kinette : merci, c'est gentil d'avoir théorisé tout ça Même s'il est évident que je vais contester beaucoup de choses.
Mais je préfèrerais que tout ce qui est consacré à la "psychanalyse sauvage" (pour reprendre l'expression Yorickienne) de ma personne soit rangé dans l'autre fil https://www.neoprofs.org/t86663-problemes-cognitifs-voire-neurologiques.
Car je tiens quand même à ce qu'il y ait un minimum d'ordre, et que le présent fil soit consacré à Popper et aux problèmes de méthode en commentaire.
Dis, c'est une blague ? Dis moi que tu plaisantes…
Parménide a écrit:
D'autre part, je constate, sans surprise, que certains se trompent totalement à mon sujet. Mais qu'importe, je sais à quoi m'en tenir et je persiste et signe en ce qui concerne le coté "hors-norme". Mais n'en parlons plus dans ce fil..
Certains, c'est moi, hein (enfin entre autres). Imaginons (idée folle) que ce soit "certains" qui aient raison ? Je ne crois pas un instant que tu sois "hors norme", vraiment.
- InvitéInvité
KinetteKinette a écrit:Bonsoir,
Je ne sais pas ce qui m'a pris (à part que ça m'a permis de procrastiner...). Comme le schéma de pensée récurrent de Parménide tourne en rond, malgré toutes les tentatives des uns et des autres pour proposer des portes de sorties, j'ai essayé de représenter ça sous forme de schéma (j'aurais pu faire ça sous forme d'algorithme, mais j'ai eu un peu la flemme).
Dans une volonté (qui j'espère n'est pas totalement vaine) d'aider quand même un minimum Parménide, j'ai représenté en bleu le schéma actuel, et en rose les différentes solutions envisageables.
Parménide, toi qui veux avoir une sorte de "préparation" pour demain, regarde si ça peut te servir. Comme tu disais apprécier de travailler sous forme de schéma de pensée, je pense que ça peut être parlant pour toi.
J'ai également fait un tableau (mais pas terminé) essayant de repérer ce qui occupe les pensées récurrentes de Parménide et le paralyse, en essayant de mettre à côté ce qui correspond à une autre façon d'envisager les choses (Parménide, ce n'est pas pour t'embêter: cette méthode est utiliser en thérapie cognitive, pour aider les gens à "déprogrammer" les pensées automatiques qui les empêchent d'avancer dans la vie, qui détruisent leur estime de soi...).
Tout a été réalisé sous openOffice (donc si ça tente certains de compléter ou modifier la chose, je peux fournir le fichier d'origine).
Bonne soirée à tous,
K
PS: une donnée, que j'ai eu du mal à intégrer, mais qui me paraît cruciale, est celle du "plaisir", lié à l'épanouissement. Dans tout ce que j'ai pu lire, je n'ai rien vu qui me laisse penser que Parménide éprouve, dans ce qu'il fait, un quelconque plaisir. Or, une des sources de motivations majeures pour avancer dans la vie et réussir est les plaisir...
- User5899Demi-dieu
Audrey, d'autres te le confirmeront, je ne suis pas folle du tout
- DesolationRowEmpereur
Ouais on dit ça et puis bon, hein, bon.
- AudreyOracle
Cripure a écrit:Audrey, d'autres te le confirmeront, je ne suis pas folle du tout
????
Désolée, mais je ne comprends pas... j'ai un peu le cerveau en bouillie ces derniers jours, désolée...
La vidéo, c'était à propos de Parménide, pas de toi...
- OlympiasProphète
Ah Kinette Kinette, franchement, respect ! C'est une belle étude de cas
- User17706Bon génie
La difficulté est apparemment (dans ton cas) d'admettre que c'est tout, et que tout le monde s'est toujours débrouillé avec ça.Parménide a écrit:Oui, il est évident que tout ça est difficilement contestable.PauvreYorick a écrit:Problématiser un texte d'une vingtaine ou d'une trentaine de lignes, identifier son propos (sa thèse), saisir quelle est sa démarche, tout ça revient à ce qu'on appelle « comprendre ce qu'on lit ». Il n'y a pas de règle qui dise qu'il faille faire ceci avant cela. En tout cas, on est raisonnablement sûr d'avoir compris un texte à partir du moment où l'idée qu'on se fait de son propos et de sa démarche est cohérente (intrinsèquement et avec le texte), et à partir du moment où il n'y a plus rien dans le texte qui soit incohérent avec ça ou qui soit laissé de côté.
« Problème » et « thèse » (pour les textes dont l'essentiel consiste dans l'exposé et la preuve ou la défense d'une thèse) sont deux notions pour ainsi dire redondantes. Quant au plan, il n'y a rien à construire, il n'y a qu'à découvrir la manière dont ce texte-ci, celui qu'on a sous les yeux, est déjà construit (par l'action conjointe de l'auteur et de celui qui a décidé de découper le texte ainsi).Parménide a écrit: Après, c'est toujours pareil, quid de la pratique concrète de l'extraction du problème et de la thèse, et de la construction du plan?
EDIT. Quant à la pratique concrète, fabricando fit faber. Il faut lire beaucoup (et des bouquins entiers, c'est la première chose à faire dès qu'on entre en L1), expliquer beaucoup.
À partir du moment où l'on admet que le critère de la compréhension est l'explication, soit ce sont des textes sans thèse, soit tu ne les comprends pas parfaitement.Parménide a écrit:Je comprends parfaitement des textes de philo sans pour autant en saisir ni la thèse ni le problème.
Non : un texte (cf. l'étymologie de ce mot) est une dentelle finement articulée, avec une structure interne hiérarchisée, notamment logique, qu'il s'agit de découvrir.Parménide a écrit:Un texte est un objet massif et compact.
On ne problématise pas un texte, au sens où l'explication est un exercice mimétique plutôt qu'inventif. L'explication n'a pas d'autre problématique ni d'autre plan que la « problématique du texte » (si ça veut dire quelque chose) et le plan du texte (c'est-à-dire la démarche qu'il emploie pour parvenir à la fin qui est la sienne : défendre une thèse, justifier le choix d'un principe, répondre à une objection, faire honte à un disciple, etc.).Parménide a écrit:On éprouvera toujours davantage de difficultés à le problématiser qu'un sujet de dissertation [...]
- InvitéInvité
Sur quoi portait le mémoire de Parménide ?
- IgniatiusGuide spirituel
Lornet a écrit:Sur quoi portait le mémoire de Parménide ?
Sur la vraie nature du vide ?
_________________
"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
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- K. Popper, La logique de la découverte scientifique (aide au commentaire d'un extrait)
- Ivar Ekeland, ancien président du conseil scientifique de l'ENS, demande à Polytechnique de ne pas collaborer avec la recherche scientifique et militaire israélienne.
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