- LevincentNiveau 9
Parménide a écrit:Mon cas relève tellement de l'indicible...
On a tous compris que tu n'allais pas bien et que tu avais besoin d'aide. Mais est-ce que tu considères les conseils qui t'ont été donnés ou les rejettes-tu absolument ? Envisages-tu de faire autre chose que préparer le CAPES, quitte à y revenir dans deux ou trois ans ? Vas-tu te présenter aux épreuves cette année ? Vas-tu lire un livre en entier dans les prochaines semaines ?
Le psy t'aidera sans doute à faire un travail sur toi. Mais attention : ne t'imagines pas que tu vas en ressentir les effets dès la première séance, auquel cas oui, tu vas ressortir déçu. Il faudra sûrement plusieurs séances rien que pour identifier précisément le problème et son origine, et encore d'autres pour le résoudre. Je préfère te prévenir car je constate cette tendance chez toi à être déçu que les choses ne marchent pas du premier coup (comme quand on lit un livre, et qu'on ne comprend pas tout à la première lecture).
- InvitéInvité
Rendash a écrit:Les espaces entre deux pingouins consécutifs ne sont pas strictement égaux. Et ça, ça me perturbe.
Ils sont 11. J'en conclus que c'est une équipe de foot et qu'ils sont plus ou moins impatients d'entrer sur le terrain.
- CroustibaptNiveau 7
Levincent a écrit:Peut-être que par dilettantisme tu rentreras beaucoup plus facilement dans Platon, Descartes ou Kant.
Avec Popper ou sans ?
_________________
Discipline & Bonté
- ParménideNeoprof expérimenté
Levincent a écrit:
On a tous compris que tu n'allais pas bien et que tu avais besoin d'aide.
Mais même ça je n'en suis pas sur... D'ailleurs, je ne sais pas de quel type d'aide dépend mon problème... si problème il y a.
Levincent a écrit:
Mais est-ce que tu considères les conseils qui t'ont été donnés ou les rejettes-tu absolument ?
Je ne rejette rien du tout. Et je ne demande pas mieux que de les appliquer, le problème c'est que je ne peux pas.
Levincent a écrit:
Vas-tu te présenter aux épreuves cette année ?
Bien sur que non, ne serait ce qu'à cause de cette deuxième épreuve qui me pose toujours les mêmes problèmes depuis 8 ans !
Levincent a écrit:
Vas-tu lire un livre en entier dans les prochaines semaines ?
J'aimerais. Mais je sens que c'est au-dessus de mes forces, la plupart du temps. Je suis par avance écœuré à l'idée de bloquer tout le temps dans le texte et de ne plus pouvoir m'en détacher. Et en plus de ça le fait de me lancer me sort par les yeux à cause du fait que je n'ai aucune méthode. Je sais que je ne retiendrai rien du Gorgias ni de quelque autre livre que ce soit. Il faut que je sache ce que je dois faire pour problématiser les textes et suivre l'argumentation.
Levincent a écrit:
Le psy t'aidera sans doute à faire un travail sur toi. Mais attention : ne t'imagines pas que tu vas en ressentir les effets dès la première séance, auquel cas oui, tu vas ressortir déçu. Il faudra sûrement plusieurs séances rien que pour identifier précisément le problème et son origine, et encore d'autres pour le résoudre. Je préfère te prévenir car je constate cette tendance chez toi à être déçu que les choses ne marchent pas du premier coup (comme quand on lit un livre, et qu'on ne comprend pas tout à la première lecture).
Rien que le fait, dès que je bloque sur un texte, de me focaliser dessus, et de ne plus penser à rien d'autre jusqu'à la résolution de l'énigme, pourrait être un signe d'autisme ou de surdouance ou de haut potentiel.
_________________
"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
-----------
https://www.babelio.com/monprofil.php
- InvitéInvité
Naoo a écrit:Parménide a écrit:Mais pas du tout ! C'est juste que régulièrement, j'ai des crises où je me sens perdu, ne sachant plus si mon problème relève de la philosophie, de la méthodologie, de la psychologie, ou d'autre chose (si ça existe...) C'est ce que j'appelle mes crises métaphysiques.
- Spoiler:
Ah non ! Pas ce type ! Un soir par semaine, mon conjoint regarde Alien theory et ce type, avec sa coiffure en pétard, l'amuse beaucoup.
- DesolationRowEmpereur
Parménide a écrit:Levincent a écrit:
On a tous compris que tu n'allais pas bien et que tu avais besoin d'aide.
Mais même ça je n'en suis pas sur... D'ailleurs, je ne sais pas de quel type d'aide dépend mon problème... si problème il y a.Levincent a écrit:
Mais est-ce que tu considères les conseils qui t'ont été donnés ou les rejettes-tu absolument ?
Je ne rejette rien du tout. Et je ne demande pas mieux que de les appliquer, le problème c'est que je ne peux pas.Levincent a écrit:
Vas-tu te présenter aux épreuves cette année ?
Bien sur que non, ne serait ce qu'à cause de cette deuxième épreuve qui me pose toujours les mêmes problèmes depuis 8 ans !Levincent a écrit:
Vas-tu lire un livre en entier dans les prochaines semaines ?
J'aimerais. Mais je sens que c'est au-dessus de mes forces, la plupart du temps. Je suis par avance écœuré à l'idée de bloquer tout le temps dans le texte et de ne plus pouvoir m'en détacher. Et en plus de ça le fait de me lancer me sort par les yeux à cause du fait que je n'ai aucune méthode. Je sais que je ne retiendrai rien du Gorgias ni de quelque autre livre que ce soit. Il faut que je sache ce que je dois faire pour problématiser les textes et suivre l'argumentation.Levincent a écrit:
Le psy t'aidera sans doute à faire un travail sur toi. Mais attention : ne t'imagines pas que tu vas en ressentir les effets dès la première séance, auquel cas oui, tu vas ressortir déçu. Il faudra sûrement plusieurs séances rien que pour identifier précisément le problème et son origine, et encore d'autres pour le résoudre. Je préfère te prévenir car je constate cette tendance chez toi à être déçu que les choses ne marchent pas du premier coup (comme quand on lit un livre, et qu'on ne comprend pas tout à la première lecture).
Rien que le fait, dès que je bloque sur un texte, de me focaliser dessus, et de ne plus penser à rien d'autre jusqu'à la résolution de l'énigme, pourrait être un signe d'autisme ou de surdouance ou de haut potentiel.
Ou de très très faible potentiel. Auquel cas faire autre chose que de préparer le capes de philo pourrait être une solution intéressante.
- RendashBon génie
DesolationRow a écrit:
Ou de très très faible potentiel. Auquel cas faire autre chose que de préparer le capes de philo pourrait être une solution intéressante.
C'est marrant, quand je m'échine à comprendre un texte mais que je n'y arrive vraiment pas, je me dis plutôt "je manque de culture", "je manque de référencez", voire "je manque d'intelligence".
Parménide, lui, se dit "je suis trop intelligent pour comprendre".
...allez comprendre :lol:
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- HélipsProphète
Lornet a écrit:Rendash a écrit:Les espaces entre deux pingouins consécutifs ne sont pas strictement égaux. Et ça, ça me perturbe.
Ils sont 11. J'en conclus que c'est une équipe de foot et qu'ils sont plus ou moins impatients d'entrer sur le terrain.
Ah voilà une explication intéressante... Et celui qui marche au plafond est le gardien ?
_________________
Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- User17706Bon génie
Vous êtes bien sûrs qu'ils sont 11 ?
- LevincentNiveau 9
Parménide a écrit:Levincent a écrit:
Vas-tu te présenter aux épreuves cette année ?
Bien sur que non, ne serait ce qu'à cause de cette deuxième épreuve qui me pose toujours les mêmes problèmes depuis 8 ans !
Te rends-tu compte à quel point c'est absurde ? Compare les deux possibilités qui s'offrent à toi :
Possibilité 1 : Tu vas aux épreuves.
Résultat probable 1-a : Tu obtiens le CAPES
Résultat probable 1-b : Tu n'obtiens pas le CAPES
Possibilité 2 : Tu ne vas pas aux épruves.
Résultat certain : Tu n'obtiens pas le CAPES
Tu préfères donc un échec certain à une réussite incertaine. C'est tout simplement irrationnel. Si de plus tu as l'impression d'avoir progressé ces derniers temps, peut-être que cela se révélera au moment voulu.
Parménide a écrit:Levincent a écrit:
Vas-tu lire un livre en entier dans les prochaines semaines ?
J'aimerais. Mais je sens que c'est au-dessus de mes forces, la plupart du temps. Je suis par avance écœuré à l'idée de bloquer tout le temps dans le texte et de ne plus pouvoir m'en détacher. Et en plus de ça le fait de me lancer me sort par les yeux à cause du fait que je n'ai aucune méthode. Je sais que je ne retiendrai rien du Gorgias ni de quelque autre livre que ce soit. Il faut que je sache ce que je dois faire pour problématiser les textes et suivre l'argumentation.
Qu'est-ce qui t'a bloqué dans le Gorgias ? N'as-tu pas trouvé de quoi résoudre tes problèmes de compréhension sur le fil consacré à ce sujet ?
Parménide a écrit:Levincent a écrit:
Le psy t'aidera sans doute à faire un travail sur toi. Mais attention : ne t'imagines pas que tu vas en ressentir les effets dès la première séance, auquel cas oui, tu vas ressortir déçu. Il faudra sûrement plusieurs séances rien que pour identifier précisément le problème et son origine, et encore d'autres pour le résoudre. Je préfère te prévenir car je constate cette tendance chez toi à être déçu que les choses ne marchent pas du premier coup (comme quand on lit un livre, et qu'on ne comprend pas tout à la première lecture).
Rien que le fait, dès que je bloque sur un texte, de me focaliser dessus, et de ne plus penser à rien d'autre jusqu'à la résolution de l'énigme, pourrait être un signe d'autisme ou de surdouance ou de haut potentiel.
Je ne vois pas pourquoi tu me dis ça. C'est le psy qui va pouvoir t'éclairer sur la nature de ton problème. J'espère que tu ne vas pas le voir en t'attendant à ce qu'il te donne ce diagnostic.
- User17706Bon génie
Ah mais ça, on lui a dit plusieurs dizaines de fois depuis neuf ou dix mois, hein. Tu vois le résultat. Honnêtement, ceux qui ont des arguments ou des conseils pour Parménide, vous ne devriez pas vous fatiguer, l'expérience montre surabondamment qu'il n'en tient strictement aucun compte.Levincent a écrit: Tu préfères donc un échec certain à une réussite incertaine. C'est tout simplement irrationnel.
- keroGrand sage
L'espoir fait vivre.
- ParménideNeoprof expérimenté
Levincent a écrit:Parménide a écrit:Levincent a écrit:
Vas-tu te présenter aux épreuves cette année ?
Bien sur que non, ne serait ce qu'à cause de cette deuxième épreuve qui me pose toujours les mêmes problèmes depuis 8 ans !
Te rends-tu compte à quel point c'est absurde ? Compare les deux possibilités qui s'offrent à toi :
Possibilité 1 : Tu vas aux épreuves.
Résultat probable 1-a : Tu obtiens le CAPES
Résultat probable 1-b : Tu n'obtiens pas le CAPES
Possibilité 2 : Tu ne vas pas aux épruves.
Résultat certain : Tu n'obtiens pas le CAPES
Tu préfères donc un échec certain à une réussite incertaine. C'est tout simplement irrationnel. Si de plus tu as l'impression d'avoir progressé ces derniers temps, peut-être que cela se révélera au moment voulu.
La logique de ce que tu écris est inattaquable en soi. Le problème c'est que ma situation est telle, que ça ne peut pas s'appliquer pratiquement chez moi. A cause de mon entourage, à cause du spectre des "échecs" précédents, à cause du flou artistique le plus total sur des questions essentielles, etc...
L'aberration de ma situation est telle depuis 8 ans que le fait de ne pas y aller est vécu par moi comme une forme de réussite. Parce que pendant ce temps là, je progresse chez moi. Lentement, mais je progresse. Une présentation dans deux mois ne peut que mener à un échec.
On ne peut pas comprendre ce qui m'arrive si on ne vit pas exactement la même chose. Et si on n'a pas vécu la même chose
Parménide a écrit:Levincent a écrit:
Vas-tu lire un livre en entier dans les prochaines semaines ?
J'aimerais. Mais je sens que c'est au-dessus de mes forces, la plupart du temps. Je suis par avance écœuré à l'idée de bloquer tout le temps dans le texte et de ne plus pouvoir m'en détacher. Et en plus de ça le fait de me lancer me sort par les yeux à cause du fait que je n'ai aucune méthode. Je sais que je ne retiendrai rien du Gorgias ni de quelque autre livre que ce soit. Il faut que je sache ce que je dois faire pour problématiser les textes et suivre l'argumentation.
Levincent a écrit:
Qu'est-ce qui t'a bloqué dans le Gorgias ? N'as-tu pas trouvé de quoi résoudre tes problèmes de compréhension sur le fil consacré à ce sujet ?
La même chose que dans toute lecture. Le fait de ne pas savoir quoi noter, quoi mettre en fiche, quoi retenir, etc... Et aussi le fait de ne pas savoir dégager de problématique ni le plan de l'argumentation...
_________________
"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
-----------
https://www.babelio.com/monprofil.php
- RendashBon génie
Parménide a écrit:le fait de ne pas y aller est vécu par moi comme une forme de réussite.
Hålsålö, comme on dit au Danemark. Je t'ai dit ça quasi mot pour mot y'a six mois, t'as couiné que c'était pas vrai et que j'étais trop méchant.
Eviter un huitième échec en ne faisant pas de huitième tentative (six pour le CAPES + un pour l'ENS, donc) est donc ton but, CQFD.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- LevincentNiveau 9
Parménide a écrit:Levincent a écrit:
Qu'est-ce qui t'a bloqué dans le Gorgias ? N'as-tu pas trouvé de quoi résoudre tes problèmes de compréhension sur le fil consacré à ce sujet ?
La même chose que dans toute lecture. Le fait de ne pas savoir quoi noter, quoi mettre en fiche, quoi retenir, etc... Et aussi le fait de ne pas savoir dégager de problématique ni le plan de l'argumentation...
Et si tu lisais juste le livre, sans prise de note, sans fiche, comme si tu lisais un roman ?
- sansaraModérateur
Levincent a écrit:Parménide a écrit:Levincent a écrit:
Qu'est-ce qui t'a bloqué dans le Gorgias ? N'as-tu pas trouvé de quoi résoudre tes problèmes de compréhension sur le fil consacré à ce sujet ?
La même chose que dans toute lecture. Le fait de ne pas savoir quoi noter, quoi mettre en fiche, quoi retenir, etc... Et aussi le fait de ne pas savoir dégager de problématique ni le plan de l'argumentation...
Et si tu lisais juste le livre, sans prise de note, sans fiche, comme si tu lisais un roman ?
Conseil déjà donné il y a huit mois, qui a été balayé d'un revers de main par Parménide, au motif qu'il n'en retiendrait rien, puisqu'il ne sait pas comment lire (cf les nombreux fils déjà consacrés à ce sujet).
- ParménideNeoprof expérimenté
Levincent a écrit:Parménide a écrit:Levincent a écrit:
Qu'est-ce qui t'a bloqué dans le Gorgias ? N'as-tu pas trouvé de quoi résoudre tes problèmes de compréhension sur le fil consacré à ce sujet ?
La même chose que dans toute lecture. Le fait de ne pas savoir quoi noter, quoi mettre en fiche, quoi retenir, etc... Et aussi le fait de ne pas savoir dégager de problématique ni le plan de l'argumentation...
Et si tu lisais juste le livre, sans prise de note, sans fiche, comme si tu lisais un roman ?
J'y pense. De plus en plus.
Mais ça me pose des problèmes que je qualifierais presque de "conscience". L'impression de faire un travail tout à fait inefficace, sans rien en retirer du point de vu scriptural, etc...
Autant il me semble qu'en lettre cette méthode est défendable, autant en philo non.
_________________
"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
-----------
https://www.babelio.com/monprofil.php
- RendashBon génie
Parménide a écrit:
J'y pense. De plus en plus.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- User17706Bon génie
Ah, bon, je retire ce que j'ai dit plus haut. C'est juste que quand 50 personnes lui donnent le même conseil, Parménide « y pense de plus en plus » au bout d'environ 8-9 mois. Peut-être, après tout, que ça ne sert pas à rien, il y a juste une période de latence environ 44 000 fois supérieure à la normale (minutes → mois).Parménide a écrit:J'y pense. De plus en plus.LeVincent a écrit: Et si tu lisais juste le livre, sans prise de note, sans fiche, comme si tu lisais un roman ?
- RendashBon génie
Oui, mais quand même, en philo ces méthodes ne sont pas défendables. Donc le temps de latence n'est là que pour résoudre le cas de conscience.
Et puis, faudrait que des gens sensés les donnent, ces conseils, pas des péquenots qui ne panent rien à la philo et qui vont jusqu'à conseiller de lire, steuplé, quoi, tavu.
Et puis, faudrait que des gens sensés les donnent, ces conseils, pas des péquenots qui ne panent rien à la philo et qui vont jusqu'à conseiller de lire, steuplé, quoi, tavu.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- HélipsProphète
PauvreYorick a écrit:Vous êtes bien sûrs qu'ils sont 11 ?
j'en compte 12 en fait. Donc celui qui marche à l'envers est l'arbitre.
_________________
Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- ParménideNeoprof expérimenté
Je pense que je suis quelqu'un qui n'a pas les idées simples, mais qui a les idées complexes.
ça induit le fait que je mets bien plus de temps que les "gens normaux" à me rendre compte par exemple du bien fondé d'une réalité.
Mais je crois que ça fait partie profondément de l'économie même de ce que je suis. C'est à dire quelqu'un qui a un mode de pensée différent de la norme.
ça a été le même coup il y a quelques mois : il a fallu des discussions à n'en plus finir pour que je me rende à l'évidence selon laquelle je n'aurai jamais le niveau du concours sans des entraînements réguliers.
ça induit le fait que je mets bien plus de temps que les "gens normaux" à me rendre compte par exemple du bien fondé d'une réalité.
Mais je crois que ça fait partie profondément de l'économie même de ce que je suis. C'est à dire quelqu'un qui a un mode de pensée différent de la norme.
ça a été le même coup il y a quelques mois : il a fallu des discussions à n'en plus finir pour que je me rende à l'évidence selon laquelle je n'aurai jamais le niveau du concours sans des entraînements réguliers.
_________________
"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
-----------
https://www.babelio.com/monprofil.php
- RendashBon génie
Parménide a écrit:
ça a été le même coup il y a quelques mois : il a fallu des discussions à n'en plus finir pour que je me rende à l'évidence selon laquelle je n'aurai jamais le niveau du concours sans des entraînements réguliers.
C'est un pas. Le suivant consiste à se mettre à s'entraîner régulièrement. Go.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- ParménideNeoprof expérimenté
PauvreYorick a écrit:Ah, bon, je retire ce que j'ai dit plus haut. C'est juste que quand 50 personnes lui donnent le même conseil, Parménide « y pense de plus en plus » au bout d'environ 8-9 mois. Peut-être, après tout, que ça ne sert pas à rien, il y a juste une période de latence environ 44 000 fois supérieure à la normale (minutes → mois).Parménide a écrit:J'y pense. De plus en plus.LeVincent a écrit: Et si tu lisais juste le livre, sans prise de note, sans fiche, comme si tu lisais un roman ?
Simplement lire comme un roman de la philosophie ne me fera pas de mal, c'est évident. Mais je raterai l'essentiel de ce qui constitue mon objectif, aussi bien pour le concours que pour mon futur métier. Et je dirais d'abord pour ce métier vu que je dois absolument intégrer le fait que le concours n'est qu'un moyen.
Et cet objectif c'est avoir le sens des problèmes soulevés par un énoncé ou un texte, ainsi que savoir mettre en évidence une argumentation et son évolution.
_________________
"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
-----------
https://www.babelio.com/monprofil.php
- User17706Bon génie
Ah mais tu es libre de ne pas avoir confiance dans les conseils qu'on te donne. Simplement, dans ce cas, pourquoi continuer à les solliciter ?
- K. Popper, La logique de la découverte scientifique (aide au commentaire d'un extrait)
- Ivar Ekeland, ancien président du conseil scientifique de l'ENS, demande à Polytechnique de ne pas collaborer avec la recherche scientifique et militaire israélienne.
- Axes de lecture/lecture analytique/commentaire/ Commentaire composé ????
- Quels logiciels appréciez-vous ?
- Un peu de logique
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum