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- ParménideNeoprof expérimenté
"Les tests expérimentaux, prudents et rigoureux, auxquels nous soumettons nos idées sont eux-mêmes inspirés par-des idées : l’expérience est une action concertée dont chaque étape est guidée par la théorie. Nous ne tombons pas fortuitement sur des expériences pas plus que nous ne les laissons venir à nous comme un fleuve. Nous devons, au contraire, être actifs : nous devons « faire » nos expériences. C’est toujours nous qui formulons les questions à poser à la nature ; c’est nous qui sans relâche essayons de poser ces questions de manière à obtenir un « oui » ou un « non » ferme. (Car la nature ne donne de réponse que si on l’en presse.) Enfin, c’est nous encore qui donnons la réponse ; c’est nous qui décidons, après un examen minutieux, de la réponse à donner à la question posée à la nature — après avoir longuement et patiemment essayé d’obtenir d’elle un « non » sans équivoque. « Une fois pour toutes », dit Weyl (1), avec lequel je suis pleinement d’accord, « je désire manifester mon admiration sans bornes pour l’œuvre de l'expérimentateur qui se bat pour arracher des faits susceptibles d'être interprétés à une nature inflexible si habile à accueillir nos théories d’un Non décisif ou d’un inaudible Oui ».
Le vieil idéal scientifique de épistêmê, l’idéal d’une connaissance absolument certaine et démontrable s’est révélé être une idole. L’exigence d’objectivité scientifique rend inévitable que tout énoncé scientifique reste nécessairement et à jamais donné à titre d'essai. En effet un énoncé peut être corroboré mais toute corroboration est relative à d’autres énoncés qui sont eux aussi proposés à titre d’essai. Ce n’est que dans nos expériences subjectives de conviction, dans notre confiance personnelle, que nous pouvons être « absolument certains » (2).
Avec l’idole de la certitude (qui inclut celle de la certitude imparfaite ou probabilité) tombe l’une des défenses de l’obscurantisme, lequel met un obstacle sur la voie du progrès scientifique. Car l’hommage rendu à cette idole non seulement réprime l’audace de nos questions, mais en outre compromet la rigueur et l’honnêteté de nos tests. La conception erronée de la science se révèle dans la soif d’exactitude. Car ce qui fait l’homme de science, ce n’est pas la possession de connaissances, d’irréfutables vérités, mais la quête obstinée et audacieusement critique de la vérité.
Notre attitude doit-elle, dès lors, être de résignation ? Devons nous dire que la science ne peut remplir que sa tâche biologique, qu’elle ne peut, au mieux, faire ses preuves que dans des applications pratiques susceptibles de la corroborer ? Ses problèmes intellectuels sont-ils insolubles ? Je ne le pense pas. La science ne poursuit jamais l’objectif illusoire de rendre ses réponses définitives ou même probables. Elle s’achemine plutôt vers le but infini encore qu’accessible de toujours découvrir des problèmes nouveaux, plus profonds et plus généraux, et de soumettre ses réponses, toujours provisoires, à des tests toujours renouvelés et toujours affinés."
K. Popper, La logique de la découverte scientifique.
(1) Weyl, Gruppentheorie und Quantenmechanik
(2) Cette remarque est naturellement de caractère plus psychologique qu'épistémologique.
***
J'applique ma méthode. Je retranscris le texte de façon simplifiée pour y voir plus clair, vu qu'il est impossible pour moi d'en dégager la thèse et le problème à même l'original :
Un test expérimental => soumet des idées =>et se trouve inspiré par elles
Il est => action concertée avec étapes =>guidée par pensée / théorie.
On ne procède pas au hasard => et nous n'avons pas d'attitude de passivité face à l'expérience.
Nous agissons => posons la question à la nature => qui ne donne jamais de réponse d'elle même. => nous la contraignons => pour obtenir oui/non.
On décide de la réponse à la question posée à la nature => après examen.
Après avoir essayé d'obtenir Non => le savant lutte pour arracher à la nature => faits à interpréter => celle ci décidera de la validité de la théorie .
Idéal de la connaissance absolument certaine et démontrable => idole
L'exigence d'objectivité scientifique => fait que => énoncé scientifique => nécessairement un essai => rien de plus.
Un énoncé peut être confirmé => lui même relatif à d'autres énoncés => qui sont eux mêmes des essais.
La certitude n'a de sens que dans le cadre de la subjectivité => Et elle dissimule l'obscurantisme => obstacle au progrès scientifique.
Hommage rendu à la certitude => incompatible avec audace des questions et la caractère méthodique des expériences.
Soif d'exactitude => concept erroné de science
Homme de science => celui en quête toujours renouvelée de vérité => remettant toujours en question les acquis précédents.
La science => mouvement de découverte vers des problèmes nouveaux => et vérification par procédures toujours plus performantes.
***
Après quoi, je souligne l'essentiel :
Un test expérimental => soumet des idées =>et se trouve inspiré par elles
Il est => action concertée avec étapes =>guidée par pensée / théorie.
On ne procède pas au hasard => et nous n'avons pas d'attitude de passivité face à l'expérience.
Nous agissons => posons la question à la nature => qui ne donne jamais de réponse d'elle même. => nous la contraignons => pour obtenir oui/non.
On décide de la réponse à la question posée à la nature => après examen.
Après avoir essayé d'obtenir Non => le savant lutte pour arracher à la nature => faits à interpréter => celle ci décidera de la validité de la théorie .
Idéal de la connaissance absolument certaine et démontrable => idole
L'exigence d'objectivité scientifique => fait que => énoncé scientifique => nécessairement un essai => rien de plus.
Un énoncé peut être confirmé => lui même relatif à d'autres énoncés => qui sont eux mêmes des essais.
La certitude n'a de sens que dans le cadre de la subjectivité => Et elle dissimule l'obscurantisme => obstacle au progrès scientifique.
Hommage rendu à la certitude => incompatible avec audace des questions et la caractère méthodique des expériences.
Soif d'exactitude => concept erroné de science
Homme de science => celui en quête toujours renouvelée de vérité => remettant toujours en question les acquis précédents.
La science => mouvement de découverte vers des problèmes nouveaux => et vérification par procédures toujours plus performantes
***
Je suis obligé de résumer à nouveau pour y voir clair :
Les tests expérimentaux sont d'essence rationnelle et agissent sur des éléments rationnels. Ils ne procèdent pas au hasard et le savant a toujours un rôle actif dans la démarche scientifique, sans quoi il ne répond pas à son titre.
Nous questionnons la nature pour avoir des réponses.
On décide, après examen, de la réponse à donner. Il faut retirer de la nature des faits à interpréter.
Un énoncé scientifique n'est qu'un essai et la soif d'exactitude est un concept erroné de la science.
La science est un mouvement toujours renouvelé en quête de vérité.
***
De là je déduis ce qui me semble être la thèse :
Loin de consister dans la certitude ou l'exactitude, la science est une perpétuelle quête interrogative, et inséparable de procédés d'investigation rationnels toujours plus performants.
Le vieil idéal scientifique de épistêmê, l’idéal d’une connaissance absolument certaine et démontrable s’est révélé être une idole. L’exigence d’objectivité scientifique rend inévitable que tout énoncé scientifique reste nécessairement et à jamais donné à titre d'essai. En effet un énoncé peut être corroboré mais toute corroboration est relative à d’autres énoncés qui sont eux aussi proposés à titre d’essai. Ce n’est que dans nos expériences subjectives de conviction, dans notre confiance personnelle, que nous pouvons être « absolument certains » (2).
Avec l’idole de la certitude (qui inclut celle de la certitude imparfaite ou probabilité) tombe l’une des défenses de l’obscurantisme, lequel met un obstacle sur la voie du progrès scientifique. Car l’hommage rendu à cette idole non seulement réprime l’audace de nos questions, mais en outre compromet la rigueur et l’honnêteté de nos tests. La conception erronée de la science se révèle dans la soif d’exactitude. Car ce qui fait l’homme de science, ce n’est pas la possession de connaissances, d’irréfutables vérités, mais la quête obstinée et audacieusement critique de la vérité.
Notre attitude doit-elle, dès lors, être de résignation ? Devons nous dire que la science ne peut remplir que sa tâche biologique, qu’elle ne peut, au mieux, faire ses preuves que dans des applications pratiques susceptibles de la corroborer ? Ses problèmes intellectuels sont-ils insolubles ? Je ne le pense pas. La science ne poursuit jamais l’objectif illusoire de rendre ses réponses définitives ou même probables. Elle s’achemine plutôt vers le but infini encore qu’accessible de toujours découvrir des problèmes nouveaux, plus profonds et plus généraux, et de soumettre ses réponses, toujours provisoires, à des tests toujours renouvelés et toujours affinés."
K. Popper, La logique de la découverte scientifique.
(1) Weyl, Gruppentheorie und Quantenmechanik
(2) Cette remarque est naturellement de caractère plus psychologique qu'épistémologique.
***
J'applique ma méthode. Je retranscris le texte de façon simplifiée pour y voir plus clair, vu qu'il est impossible pour moi d'en dégager la thèse et le problème à même l'original :
Un test expérimental => soumet des idées =>et se trouve inspiré par elles
Il est => action concertée avec étapes =>guidée par pensée / théorie.
On ne procède pas au hasard => et nous n'avons pas d'attitude de passivité face à l'expérience.
Nous agissons => posons la question à la nature => qui ne donne jamais de réponse d'elle même. => nous la contraignons => pour obtenir oui/non.
On décide de la réponse à la question posée à la nature => après examen.
Après avoir essayé d'obtenir Non => le savant lutte pour arracher à la nature => faits à interpréter => celle ci décidera de la validité de la théorie .
Idéal de la connaissance absolument certaine et démontrable => idole
L'exigence d'objectivité scientifique => fait que => énoncé scientifique => nécessairement un essai => rien de plus.
Un énoncé peut être confirmé => lui même relatif à d'autres énoncés => qui sont eux mêmes des essais.
La certitude n'a de sens que dans le cadre de la subjectivité => Et elle dissimule l'obscurantisme => obstacle au progrès scientifique.
Hommage rendu à la certitude => incompatible avec audace des questions et la caractère méthodique des expériences.
Soif d'exactitude => concept erroné de science
Homme de science => celui en quête toujours renouvelée de vérité => remettant toujours en question les acquis précédents.
La science => mouvement de découverte vers des problèmes nouveaux => et vérification par procédures toujours plus performantes.
***
Après quoi, je souligne l'essentiel :
Un test expérimental => soumet des idées =>et se trouve inspiré par elles
Il est => action concertée avec étapes =>guidée par pensée / théorie.
On ne procède pas au hasard => et nous n'avons pas d'attitude de passivité face à l'expérience.
Nous agissons => posons la question à la nature => qui ne donne jamais de réponse d'elle même. => nous la contraignons => pour obtenir oui/non.
On décide de la réponse à la question posée à la nature => après examen.
Après avoir essayé d'obtenir Non => le savant lutte pour arracher à la nature => faits à interpréter => celle ci décidera de la validité de la théorie .
Idéal de la connaissance absolument certaine et démontrable => idole
L'exigence d'objectivité scientifique => fait que => énoncé scientifique => nécessairement un essai => rien de plus.
Un énoncé peut être confirmé => lui même relatif à d'autres énoncés => qui sont eux mêmes des essais.
La certitude n'a de sens que dans le cadre de la subjectivité => Et elle dissimule l'obscurantisme => obstacle au progrès scientifique.
Hommage rendu à la certitude => incompatible avec audace des questions et la caractère méthodique des expériences.
Soif d'exactitude => concept erroné de science
Homme de science => celui en quête toujours renouvelée de vérité => remettant toujours en question les acquis précédents.
La science => mouvement de découverte vers des problèmes nouveaux => et vérification par procédures toujours plus performantes
***
Je suis obligé de résumer à nouveau pour y voir clair :
Les tests expérimentaux sont d'essence rationnelle et agissent sur des éléments rationnels. Ils ne procèdent pas au hasard et le savant a toujours un rôle actif dans la démarche scientifique, sans quoi il ne répond pas à son titre.
Nous questionnons la nature pour avoir des réponses.
On décide, après examen, de la réponse à donner. Il faut retirer de la nature des faits à interpréter.
Un énoncé scientifique n'est qu'un essai et la soif d'exactitude est un concept erroné de la science.
La science est un mouvement toujours renouvelé en quête de vérité.
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De là je déduis ce qui me semble être la thèse :
Loin de consister dans la certitude ou l'exactitude, la science est une perpétuelle quête interrogative, et inséparable de procédés d'investigation rationnels toujours plus performants.
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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https://www.babelio.com/monprofil.php
- LevincentNiveau 9
Je trouve que ton premier travail de défrichement obscurcit davantage le texte qu'il ne l'éclaire. Je ne sais pas quel sens tu donnes au signe "=>", mais pour moi qui suis de formation scientifique, ça signifie "implique" (comme dans "A contient B, B contient C => A contient C"). Pour ta lecture personnelle ça signifie sans doute autre chose, et c'est peut-être clair pour toi, mais pas pour les autres.
Ensuite, en faisant abstraction de ce détail, je ne vois pas ce que ça peut apporter à ta compréhension. On a vraiment l'impression que tu prends des bouts de phrase et que tu les relies par des signes "=>", ce qui déforme passablement le sens initial plus qu'il ne le met en valeur. Ainsi ta première phrase :
"Un test expérimental => soumet des idées =>et se trouve inspiré par elles"
En la lisant seule, on dirait qu'un test expérimentale soumet des idées. Or le texte dit : "Les tests expérimentaux, prudents et rigoureux, auxquels nous soumettons nos idées". C'est donc nous qui soumettons nos idées aux tests, et non les tests qui soumettent des idées, comme on serait tenté de le comprendre à la lecture de ta première phrase de retranscription. Si par la suite tu te bases sur tes propres notes, tu risques de faire un gros contre-sens dès le début.
Il serait déjà plus judicieux de prendre la première phrase :
"Les tests expérimentaux, prudents et rigoureux, auxquels nous soumettons nos idées sont eux-mêmes inspirés par-des idées "
et de se demander par exemples de quelles idées il est question ici, ce que veut dire "soumettre des idées" à un test expérimental, de quelle manière des idées peuvent "inspirer" des tests. Soit on peut trouver les réponses par la réflexion, soit on les cherche dans le reste du texte. Ici, la phrase se termine par deux points : la suite nous donnera sûrement une réponse, ou un élément de réponse, etc. Une fois que tu as suffisamment d'éléments pour avoir des réponses, tu peux par exemple écrire ce que tu as compris, ou ce que tu penses avoir compris d'une partie donnée du texte.
Ensuite, en faisant abstraction de ce détail, je ne vois pas ce que ça peut apporter à ta compréhension. On a vraiment l'impression que tu prends des bouts de phrase et que tu les relies par des signes "=>", ce qui déforme passablement le sens initial plus qu'il ne le met en valeur. Ainsi ta première phrase :
"Un test expérimental => soumet des idées =>et se trouve inspiré par elles"
En la lisant seule, on dirait qu'un test expérimentale soumet des idées. Or le texte dit : "Les tests expérimentaux, prudents et rigoureux, auxquels nous soumettons nos idées". C'est donc nous qui soumettons nos idées aux tests, et non les tests qui soumettent des idées, comme on serait tenté de le comprendre à la lecture de ta première phrase de retranscription. Si par la suite tu te bases sur tes propres notes, tu risques de faire un gros contre-sens dès le début.
Il serait déjà plus judicieux de prendre la première phrase :
"Les tests expérimentaux, prudents et rigoureux, auxquels nous soumettons nos idées sont eux-mêmes inspirés par-des idées "
et de se demander par exemples de quelles idées il est question ici, ce que veut dire "soumettre des idées" à un test expérimental, de quelle manière des idées peuvent "inspirer" des tests. Soit on peut trouver les réponses par la réflexion, soit on les cherche dans le reste du texte. Ici, la phrase se termine par deux points : la suite nous donnera sûrement une réponse, ou un élément de réponse, etc. Une fois que tu as suffisamment d'éléments pour avoir des réponses, tu peux par exemple écrire ce que tu as compris, ou ce que tu penses avoir compris d'une partie donnée du texte.
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« Un philosophe moderne qui n'a jamais éprouvé le sentiment d'être un charlatan fait preuve d'une telle légèreté intellectuelle que son oeuvre ne vaut guère la peine d'être lue. »
Leszek Kolakowski
- ParménideNeoprof expérimenté
Je sais bien que la première approche que j'ai proposée est trop approximative. Mais je ne sais pas par quel bout prendre le texte. J'ai l'impression qu'il n'y a aucun rapport entre les parties.
Si je dois analyser chaque phrase une par une, j'en en ai pour un temps infini. Je n'ai aucune idée de ce qui est important dans le texte. Il est certain que je ne peux RIEN faire sans méthode. "=>" c'est juste une forme de liaison pour que ça me frappe davantage visuellement, rien de plus.
Si je dois analyser chaque phrase une par une, j'en en ai pour un temps infini. Je n'ai aucune idée de ce qui est important dans le texte. Il est certain que je ne peux RIEN faire sans méthode. "=>" c'est juste une forme de liaison pour que ça me frappe davantage visuellement, rien de plus.
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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- GrypheMédiateur
Je trouve le texte assez difficile à première lecture et pas que de "philo pure" (pour l'idée que je me fais de la philo en tout cas).
Est-il requis d'avoir des connaissances en histoire des sciences ? (Où l'on est là aussi à cheval sur plusieurs disciplines, histoire, épistémologie, culture scientifique, etc.)
Est-il requis de développer des exemples de "découvertes scientifiques" et comment les protocoles expérimentaux se sont mis en place et ont été inspirés par tel ou tel autre mouvement d'idées ?
Est-il requis d'avoir des connaissances en histoire des sciences ? (Où l'on est là aussi à cheval sur plusieurs disciplines, histoire, épistémologie, culture scientifique, etc.)
Est-il requis de développer des exemples de "découvertes scientifiques" et comment les protocoles expérimentaux se sont mis en place et ont été inspirés par tel ou tel autre mouvement d'idées ?
- LevincentNiveau 9
Ce n'est pas vraiment analyser chaque phrase une par une dont il est question, je pense, mais plutôt de faire une lecture lente au cours de laquelle tu prends le temps de t'arrêter à chaque fois que tu trouves une difficulté, un manque de clarté, ou quelque chose qui t'intrigue. Si tu ne trouves pas de réponse à tes questions, tu continues la lecture pour voir si la suite peut t'éclairer, et si à la fin du texte tu n'as pas de réponse tu le relis intégralement, et ainsi de suite. Après trois ou quatre lectures, tu y verras peut-être plus clair, et tu auras peut-être saisi une problématique, ou au moins un thème.
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Leszek Kolakowski
- User17706Bon génie
Indispensable d'avoir des connaissances en histoire des sciences et, pour ce texte, de mobiliser l'analyse d'exemples précis (les « idées » n'étant pas tant des « mouvements d'idées » que des « hypothèses »).Gryphe a écrit:Je trouve le texte assez difficile à première lecture et pas que de "philo pure" (pour l'idée que je me fais de la philo en tout cas).
Est-il requis d'avoir des connaissances en histoire des sciences ? (Où l'on est là aussi à cheval sur plusieurs disciplines, histoire, épistémologie, culture scientifique, etc.)
Est-il requis de développer des exemples de "découvertes scientifiques" et comment les protocoles expérimentaux se sont mis en place et ont été inspirés par tel ou tel autre mouvement d'idées ?
- ParménideNeoprof expérimenté
C'est terrible, d'être désarçonné comme je le suis. Jamais je n'ai été "dans le coup" en ce qui concerne le commentaire de texte et la compréhension de cet exercice
Et là, ça fait deux textes coup sur coup qui me mettent en difficulté.
Je pense que la longueur joue un rôle. mais il n'y a pas que ça. J'ai l'impression aussi que, comme pour Bergson, on ne peut pas comprendre le texte sans connaissances extérieures.
Bon , alors dans ce cas, je suis mort mais archi-mort sur ce texte, je n'ai aucun exemple en tête vraiment valable en ce qui concerne les sciences expérimentales. Mais encore une fois, je ne suis pas sur qu'un tel texte puisse tomber au concours
Et là, ça fait deux textes coup sur coup qui me mettent en difficulté.
Je pense que la longueur joue un rôle. mais il n'y a pas que ça. J'ai l'impression aussi que, comme pour Bergson, on ne peut pas comprendre le texte sans connaissances extérieures.
PauvreYorick a écrit:Indispensable d'avoir des connaissances en histoire des sciences et, pour ce texte, de mobiliser l'analyse d'exemples précis (les « idées » n'étant pas tant des « mouvements d'idées » que des « hypothèses »).Gryphe a écrit:Je trouve le texte assez difficile à première lecture et pas que de "philo pure" (pour l'idée que je me fais de la philo en tout cas).
Est-il requis d'avoir des connaissances en histoire des sciences ? (Où l'on est là aussi à cheval sur plusieurs disciplines, histoire, épistémologie, culture scientifique, etc.)
Est-il requis de développer des exemples de "découvertes scientifiques" et comment les protocoles expérimentaux se sont mis en place et ont été inspirés par tel ou tel autre mouvement d'idées ?
Bon , alors dans ce cas, je suis mort mais archi-mort sur ce texte, je n'ai aucun exemple en tête vraiment valable en ce qui concerne les sciences expérimentales. Mais encore une fois, je ne suis pas sur qu'un tel texte puisse tomber au concours
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- keroGrand sage
Gryphe a écrit:Je trouve le texte assez difficile à première lecture et pas que de "philo pure" (pour l'idée que je me fais de la philo en tout cas).
Est-il requis d'avoir des connaissances en histoire des sciences ? (Où l'on est là aussi à cheval sur plusieurs disciplines, histoire, épistémologie, culture scientifique, etc.)
Est-il requis de développer des exemples de "découvertes scientifiques" et comment les protocoles expérimentaux se sont mis en place et ont été inspirés par tel ou tel autre mouvement d'idées ?
Pour le coup, personnellement je le comprends de manière beaucoup plus fluide que celui de Bergson. Peut-être dû à ma formation.
Au passage: ne s'agit-il pas là du texte à partir duquel est élaborée la théorie de la nécessaire réfutabilité du savoir scientifique ?
- GrypheMédiateur
Copernic/GaliléePauvreYorick a écrit: pour ce texte, de mobiliser l'analyse d'exemples précis (les « idées » n'étant pas tant des « mouvements d'idées » que des « hypothèses »).
Newton
Archimède, par exemple ?
contexte général de post-révolution industrielle ?
- User17706Bon génie
C'est plutôt un texte qui en récapitule partiellement les conséquences.kero a écrit: ne s'agit-il pas là du texte à partir duquel est élaborée la théorie de la nécessaire réfutabilité du savoir scientifique ?
- ParménideNeoprof expérimenté
kero a écrit:
ne s'agit-il pas là du texte à partir duquel est élaborée la théorie de la nécessaire réfutabilité du savoir scientifique ?
Il me semble qu'il y a une référence à ça lorsque Popper écrit :
"c’est nous qui décidons, après un examen minutieux, de la réponse à donner à la question posée à la nature — après avoir longuement et patiemment essayé d’obtenir d’elle un « non » sans équivoque. "
Et puis l'idée du "non décisif "dont il est question plus loin me parait aussi liée à la théorie de la réfutabilité.
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- User17706Bon génie
Pour Galilée, l'expérience des plans inclinés. Ou l'ascension du Puy de Dôme par Pascal. Dans le cadre du newtonianisme, la découverte de Neptune, par exemple. Ce que tu appelles « contexte général » (si je comprends bien) ne serait pas à mobiliser. Popper fait allusion ici au fait, établi précédemment, qu'une théorie n'est scientifique que par sa testabilité expérimentale (et au fait qu'à strictement parler une expérimentation ne peut jamais que réfuter, jamais vérifier, une théorie scientifique). Les « idées » sont, dans les exemples indiquées, des théories précises sur la vitesse de la chute des corps, sur l'existence ou non du vide, sur le mouvement des planètes. C'est ça qui est testé. Quelle que puisse être l'influence diffuse d'idées qui sont dans l'air du temps, ce ne sont pas à proprement parler celles-là qui intéressent ici Popper mais celles qui sont susceptibles d'être soumises au test expérimental.Gryphe a écrit:Copernic/GaliléePauvreYorick a écrit: pour ce texte, de mobiliser l'analyse d'exemples précis (les « idées » n'étant pas tant des « mouvements d'idées » que des « hypothèses »).
Newton
Archimède, par exemple ?
contexte général de post-révolution industrielle ?
- plotchHabitué du forum
Les exemples évidents sont les révolutions relativistes et quantiques en physique ainsi que la démarche expérimentale exposée par Claude Bernard et ce texte est sans doute à mettre en perspective avec les "changements de paradigmes" de Kuhn.
- plotchHabitué du forum
Gryphe a écrit:Copernic/GaliléePauvreYorick a écrit: pour ce texte, de mobiliser l'analyse d'exemples précis (les « idées » n'étant pas tant des « mouvements d'idées » que des « hypothèses »).
Newton
Archimède, par exemple ?
contexte général de post-révolution industrielle ?
Ils sont tous hors sujet car ne savaient pas qu'ils effectuaient des approximations de la réalité, c'est même un contre sens total de les citer.
- GrypheMédiateur
Dans le texte à commenter, Popper a écrit:La conception erronée de la science se révèle dans la soif d’exactitude. Car ce qui fait l’homme de science, ce n’est pas la possession de connaissances, d’irréfutables vérités, mais la quête obstinée et audacieusement critique de la vérité.
A la deuxième lecture, la fin du texte me "parle" plus que le début : une science "en marche" jamais définitive, qui interroge plus qu'elle ne répond de manière dogmatique aux choses. Une science ouverte qui peut encore "progresser".
Einstein ?
Ouverture vers les sciences humaines possibles ? (naissance de la psychanalyse par exemple.)
OK, merci.PY a écrit:Ce que tu appelles « contexte général » (si je comprends bien) ne serait pas à mobiliser.
- GrypheMédiateur
plotch a écrit:Gryphe a écrit:Copernic/Galilée
Newton
Archimède, par exemple ?
Ils sont tous hors sujet car ne savaient pas qu'ils effectuaient des approximations de la réalité, c'est même un contre sens total de les citer.
Les pauvres, s'ils savaient.
Finalement, il me plaît bien ce texte.
- plotchHabitué du forum
PauvreYorick a écrit:Pour Galilée, l'expérience des plans inclinés. Ou l'ascension du Puy de Dôme par Pascal. Dans le cadre du newtonianisme, la découverte de Neptune, par exemple. Ce que tu appelles « contexte général » (si je comprends bien) ne serait pas à mobiliser. Popper fait allusion ici au fait, établi précédemment, qu'une théorie n'est scientifique que par sa testabilité expérimentale (et au fait qu'à strictement parler une expérimentation ne peut jamais que réfuter, jamais vérifier, une théorie scientifique). Les « idées » sont, dans les exemples indiquées, des théories précises sur la vitesse de la chute des corps, sur l'existence ou non du vide, sur le mouvement des planètes. C'est ça qui est testé. Quelle que puisse être l'influence diffuse d'idées qui sont dans l'air du temps, ce ne sont pas à proprement parler celles-là qui intéressent ici Popper mais celles qui sont susceptibles d'être soumises au test expérimental.Gryphe a écrit:Copernic/GaliléePauvreYorick a écrit: pour ce texte, de mobiliser l'analyse d'exemples précis (les « idées » n'étant pas tant des « mouvements d'idées » que des « hypothèses »).
Newton
Archimède, par exemple ?
contexte général de post-révolution industrielle ?
Il ne faut pas confondre la "démarche expérimentale" qui n'est que partiellement l'objet du texte avec le fait de concevoir les hypothèses testée comme "provisoire", ce qui n'était pas le cas avec Pascal ou Galilée qui ne pensaient sans doute pas que les lois qu'ils vérifiaient au moyen des expériences n'avaient rien d'exact. Autrement dit la démarche est la même mais la finalité intellectuelle est tout autre.
- User17706Bon génie
À condition de maîtriser, ce qui bien souvent dépasse (certes regrettablement, mais enfin voilà) la formation d'un étudiant en philosophie : s'il s'agit de réciter un topo qu'on ne comprend pas vraiment, ça n'a pas énormément d'intérêt.plotch a écrit: Les exemples évidents sont les révolutions relativistes et quantiques en physique
Oui. Popper ne connaissait pas bien Claude Bernard, il me semble. Mais c'est une référence utile, quoique non strictement indispensable, ici.plotch a écrit: ainsi que la démarche expérimentale exposée par Claude Bernard
Oui, c'est une possibilité. Une autre possibilité serait d'envisager les critiques d'Imre Lakatos.plotch a écrit: et ce texte est sans doute à mettre en perspective avec les "changements de paradigmes" de Kuhn.
- User17706Bon génie
Il ne faut pas confondre l'interprétation qu'on peut donner, d'un point de vue poppérien, d'expériences telles que celles-ci, avec l'interprétation qu'en donnaient Galilée et Pascal eux-mêmes. Évidemment que Galilée et Pascal n'étaient pas poppériens (enfin, voyez tout de même la Préface au Traité du vide). Ça n'empêche absolument pas de relire les expériences en question (suffisamment simples pour être maîtrisables et exposées en peu de lignes) à l'aide de la grille d'analyse de Popper.plotch a écrit:PauvreYorick a écrit:Pour Galilée, l'expérience des plans inclinés. Ou l'ascension du Puy de Dôme par Pascal. Dans le cadre du newtonianisme, la découverte de Neptune, par exemple. Ce que tu appelles « contexte général » (si je comprends bien) ne serait pas à mobiliser. Popper fait allusion ici au fait, établi précédemment, qu'une théorie n'est scientifique que par sa testabilité expérimentale (et au fait qu'à strictement parler une expérimentation ne peut jamais que réfuter, jamais vérifier, une théorie scientifique). Les « idées » sont, dans les exemples indiquées, des théories précises sur la vitesse de la chute des corps, sur l'existence ou non du vide, sur le mouvement des planètes. C'est ça qui est testé. Quelle que puisse être l'influence diffuse d'idées qui sont dans l'air du temps, ce ne sont pas à proprement parler celles-là qui intéressent ici Popper mais celles qui sont susceptibles d'être soumises au test expérimental.Gryphe a écrit:
Copernic/Galilée
Newton
Archimède, par exemple ?
contexte général de post-révolution industrielle ?
Il ne faut pas confondre la "démarche expérimentale" qui n'est que partiellement l'objet du texte avec le fait de concevoir les hypothèses testée comme "provisoire", ce qui n'était pas le cas avec Pascal ou Galilée qui ne pensaient sans doute pas que les lois qu'ils vérifiaient au moyen des expériences n'avaient rien d'exact. Autrement dit la démarche est la même mais la finalité intellectuelle est tout autre.
- plotchHabitué du forum
PauvreYorick a écrit:À condition de maîtriser, ce qui bien souvent dépasse (certes regrettablement, mais enfin voilà) la formation d'un étudiant en philosophie : s'il s'agit de réciter un topo qu'on ne comprend pas vraiment, ça n'a pas énormément d'intérêt.plotch a écrit: Les exemples évidents sont les révolutions relativistes et quantiques en physiqueOui. Popper ne connaissait pas bien Claude Bernard, il me semble. Mais c'est une référence utile, quoique non strictement indispensable, ici.plotch a écrit: ainsi que la démarche expérimentale exposée par Claude BernardOui, c'est une possibilité. Une autre possibilité serait d'envisager les critiques d'Imre Lakatos.plotch a écrit: et ce texte est sans doute à mettre en perspective avec les "changements de paradigmes" de Kuhn.
Le point de vue exposé est moderne, il ne correspond pas à des exemples antérieurs à la fin du 19 ème siècle, il n'est nul besoin pour un philosophe de connaître en détail la physique quantique ou la relativité pour la citer en exemple, du moment qu'il en comprend les enjeux.
- plotchHabitué du forum
PauvreYorick a écrit:Il ne faut pas confondre l'interprétation qu'on peut donner, d'un point de vue poppérien, d'expériences telles que celles-ci, avec l'interprétation qu'en donnaient Galilée et Pascal eux-mêmes. Évidemment que Galilée et Pascal n'étaient pas poppériens (enfin, voyez tout de même la Préface au Traité du vide). Ça n'empêche absolument pas de relire les expériences en question (suffisamment simples pour être maîtrisables et exposées en peu de lignes) à l'aide de la grille d'analyse de Popper.plotch a écrit:PauvreYorick a écrit:
Pour Galilée, l'expérience des plans inclinés. Ou l'ascension du Puy de Dôme par Pascal. Dans le cadre du newtonianisme, la découverte de Neptune, par exemple. Ce que tu appelles « contexte général » (si je comprends bien) ne serait pas à mobiliser. Popper fait allusion ici au fait, établi précédemment, qu'une théorie n'est scientifique que par sa testabilité expérimentale (et au fait qu'à strictement parler une expérimentation ne peut jamais que réfuter, jamais vérifier, une théorie scientifique). Les « idées » sont, dans les exemples indiquées, des théories précises sur la vitesse de la chute des corps, sur l'existence ou non du vide, sur le mouvement des planètes. C'est ça qui est testé. Quelle que puisse être l'influence diffuse d'idées qui sont dans l'air du temps, ce ne sont pas à proprement parler celles-là qui intéressent ici Popper mais celles qui sont susceptibles d'être soumises au test expérimental.
Il ne faut pas confondre la "démarche expérimentale" qui n'est que partiellement l'objet du texte avec le fait de concevoir les hypothèses testée comme "provisoire", ce qui n'était pas le cas avec Pascal ou Galilée qui ne pensaient sans doute pas que les lois qu'ils vérifiaient au moyen des expériences n'avaient rien d'exact. Autrement dit la démarche est la même mais la finalité intellectuelle est tout autre.
Je ne pense pas qu'illustrer une démarche scientifique telle qu'exposée dans le texte avec des exemples qui n'ont pas du tout suivi cette démarche soit pertinent. C'est faire totalement fi du contexte de renouveau scientifique qui existait au début du 20 ème siècle et donc une forme de hors sujet.
- User17706Bon génie
Il aurait fallu que vous fussiez là pour le dire à Popper lui-même avant qu'il ne commette cette dramatique erreur
- ParménideNeoprof expérimenté
Au point où j'en suis autant continuer mon analyse :
Je pars donc du principe que la thèse est la suivante, même si je l'ai trouvée en partie de façon intuitive :
Loin de consister dans la certitude ou l'exactitude, la science est une perpétuelle quête interrogative, et inséparable de procédés d'investigation rationnels, toujours plus performants.
On peut en déduire que le problème soulevé par l'extrait est tout simplement : qu'est ce que la science ?
En ce qui concerne le plan : là aussi, n'ayant pas de méthode, je suis obligé de procéder à l'intuition mais il me semble que la typographie impose 4 parties.
1) Le pole de la subjectivité dans l'expérience (l'homme).
2) L'énoncé scientifique : n'est rien d'autre qu'un essai.
3) La certitude
4) Définition de la science.
Je pars donc du principe que la thèse est la suivante, même si je l'ai trouvée en partie de façon intuitive :
Loin de consister dans la certitude ou l'exactitude, la science est une perpétuelle quête interrogative, et inséparable de procédés d'investigation rationnels, toujours plus performants.
On peut en déduire que le problème soulevé par l'extrait est tout simplement : qu'est ce que la science ?
En ce qui concerne le plan : là aussi, n'ayant pas de méthode, je suis obligé de procéder à l'intuition mais il me semble que la typographie impose 4 parties.
1) Le pole de la subjectivité dans l'expérience (l'homme).
2) L'énoncé scientifique : n'est rien d'autre qu'un essai.
3) La certitude
4) Définition de la science.
_________________
"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
-----------
https://www.babelio.com/monprofil.php
- GrypheMédiateur
C'est pourquoi je parlais de "contexte". Mais PY dit que ce n'est pas requis de l'évoquer, or c'est bien lui qui est en philo et qui sait ce qui est attendu.Plotch a écrit:C'est faire totalement fi du contexte de renouveau scientifique qui existait au début du 20 ème siècle
Bref, c'est un commentaire de philo qui est attendu, mais d'un auteur "philosophe des sciences", c'est pour cela que je trouve ça difficile (même si le texte se "comprend" beaucoup mieux que celui de Kant d'il y a un mois pour un néophyte) : c'est assez transversal comme texte, je trouve.
- plotchHabitué du forum
PauvreYorick a écrit:Il aurait fallu que vous fussiez là pour le dire à Popper lui-même avant qu'il ne commette cette dramatique erreur
Peut être qu'il a mieux compris son propre texte
Il est absurde d'illustrer ce texte avec Newton si on ne parle pas de relativité générale par exemple.
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