- JulHabitué du forum
Il faut garder à l'esprit que les propos de Dieudonné relèvent de la haine raciale et de l'appel au meurtre.Igniatius a écrit:archeboc a écrit:Igniatius a écrit:
Je n'ai pas entendu Finkie délirer sur l'Islam (je veux dire, dans cette émission que je n'ai vue que très partiellement, ailleurs, je sais depuis longtemps qu'il est monomaniaque, comme Zemmour)
Zemmour a-t-il été condamné à ce sujet ?
Finkie a-t-il été condamné à ce sujet ?
Répondre à ces deux questions devrait déjà permettre de se remettre les idées en place.
Pour les torrents d'immondices que Dieudonné a proférés, il a obtenu une seule condamnation je crois.
Alors Zemmour et Finkie ont encore du temps avant de se faire taper sur les doigts.
Il n'en reste pas moins qu'à l'aune de mes valeurs personnelles, ces deux types jettent de l'huile sur le feu en permanence en encourageant la stigmatisation de l'islam.
Punaise, dire que j'en serai arrivé à presque défendre des lou ravis de la religion, j'aurais pas parié.
Cf: son analyse d'un journaliste américain, Folley, dans une brève judicieusement appelée "feu Folley" ( ça laisse songeur...).
Ses propos à l'encontre du journaliste Patrick Cohen ne relèvent pas de la simple stigmatisation ou banalisation non plus.
Voilà mon analyse de 2 minutes à la TF1...
Mais peut-être que certains s'appliqueront à rééduquer ma pensée.
- musaNeoprof expérimenté
Merci Ce qu'elle m'a agacée avec cette histoire de "petit bourgeois"...e-Wanderer a écrit:Il est vrai que nous ne partageons pas les valeurs de professeurs qui se décrivent eux-mêmes comme des "petits bourgeois". Mme de Cock est peut-être enchantée qu'on gèle son point d'indice (elle a de toutes façons les moyens de partir en vacances, visiblement – certes, au sacrifice de ses séances chez le coiffeur), elle est peut-être satisfaite de son sort dans son établissement, mais elle n'a pas le droit de faire de son cas une généralité et d'ignorer les difficultés auxquelles sont confrontés ses collègues (notamment les jeunes qu'on envoie au casse-pipe). Soit elle fait l'autruche et, à ce point, c'est alarmant, soit elle est démagogue et c'est encore plus lamentable. "Ah ben ouais, chez moi, ça se passe bien, j'ai des tas de petits bonheurs, gna gna gna"… En voilà une qui a un bel arriéré de paires de claques ! Elle n'a jamais vu un collègue craquer en salle des profs, peut-être ?
- JohnMédiateur
S'il faut choisir entre le parti de Finkielkraut et celui de Laurence de Cock, je choisis celui de Laurence de Cock. Je ne partage pas son intervention à 100% (et je n'ai pas pu en entendre la fin pour des raisons indépendantes de ma volonté), mais elle a juste voulu rétablir certains points face au discours caricatural de Finkielkraut.De Cock oppose son expérience de prof a Nanterre aux délires malveillants de Finkelkraut. C'est assez simple à comprendre.
Pour les considérations capillaires, dont je ne suis franchement pas fan, je trouve assez sexiste de commenter les cheveux d'une intervenante, surtout quand elle débat face à quelqu'un comme Finkielkraut dont il ne me semble pas qu'il soit une publicité vivante pour Jean-Louis David ou Jacques Dessange.
Je pense que Kosciusko-Morizet a déjà tout dit sur la question.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- musaNeoprof expérimenté
Eh bien moi je choisis le parti de Finkie! (et j'ai beaucoup aimé Barbara sa voisine aussi)
Pour ce qui est de la compet capillaire c'est effectivement 1 partout mais pour le reste, je ne trouve pas que le discours de Finkie soit caricatural; d'ailleurs, il n'est pas si éloigné du discours des autre sinon qu'il braque le projecteur sur ce qui ne va pas là où les autres soulignent ce qui marche bien "dans les quartiers". Or,il me paraît plus intéressant en ce moment de se focaliser sur les problèmes pour essayer de les résoudre, plutôt que de s'attarder sur les petits bonheurs du jour. Et quelle démago lorsqu'elle a dit que c'était grâce aux élèves que la réflexion avait avancé le jour de la minute de silence, parce qu'elle ,dans l'urgence, elle ne savait pas "quels outils mobiliser" (grrrrrrrr).
En plus,elle a été arrogante, contrairement à Finkielkraut qui semblait attristé par tant de sotte suffisance et honnêtement, je le comprends.
Pour ce qui est de la compet capillaire c'est effectivement 1 partout mais pour le reste, je ne trouve pas que le discours de Finkie soit caricatural; d'ailleurs, il n'est pas si éloigné du discours des autre sinon qu'il braque le projecteur sur ce qui ne va pas là où les autres soulignent ce qui marche bien "dans les quartiers". Or,il me paraît plus intéressant en ce moment de se focaliser sur les problèmes pour essayer de les résoudre, plutôt que de s'attarder sur les petits bonheurs du jour. Et quelle démago lorsqu'elle a dit que c'était grâce aux élèves que la réflexion avait avancé le jour de la minute de silence, parce qu'elle ,dans l'urgence, elle ne savait pas "quels outils mobiliser" (grrrrrrrr).
En plus,elle a été arrogante, contrairement à Finkielkraut qui semblait attristé par tant de sotte suffisance et honnêtement, je le comprends.
- IphigénieProphète
+1.musa a écrit:Eh bien moi je choisis le parti de Finkie! (et j'ai beaucoup aimé Barbara sa voisine aussi)
Pour ce qui est de la compet capillaire c'est effectivement 1 partout mais pour le reste, je ne trouve pas que le discours de Finkie soit caricatural; d'ailleurs, il n'est pas si éloigné du discours des autre sinon qu'il braque le projecteur sur ce qui ne va pas là où les autres soulignent ce qui marche bien "dans les quartiers". Or,il me paraît plus intéressant en ce moment de se focaliser sur les problèmes pour essayer de les résoudre, plutôt que de s'attarder sur les petits bonheurs du jour. Et quelle démago lorsqu'elle a dit que c'était grâce aux élèves que la réflexion avait avancé le jour de la minute de silence, parce qu'elle ,dans l'urgence, elle ne savait pas "quels outils mobiliser" (grrrrrrrr).
En plus,elle a été arrogante, contrairement à Finkielkraut qui semblait attristé par tant de sotte suffisance et honnêtement, je le comprends.
- IgniatiusGuide spirituel
Personnellement, je ne souhaite pas avoir a choisir entre ces deux discours.
Je pense que sur le fond, je suis plus proche de De Cock, mais sa dernière intervention est totalement a côté de la plaque, justement parce qu'elle semble souhaiter s'opposer a Finkielkraut sur tout.
Or, sur l'école, il a raison.
J'aimerais bien un discours moins extrême que ces deux-là : Finkielkraut se morfondant ds sa haine ou la démagogie de gauche.
On n'avancera pas tant que ce seront ces discours qui seront présentés comme la seule alternative possible.
Je pense que sur le fond, je suis plus proche de De Cock, mais sa dernière intervention est totalement a côté de la plaque, justement parce qu'elle semble souhaiter s'opposer a Finkielkraut sur tout.
Or, sur l'école, il a raison.
J'aimerais bien un discours moins extrême que ces deux-là : Finkielkraut se morfondant ds sa haine ou la démagogie de gauche.
On n'avancera pas tant que ce seront ces discours qui seront présentés comme la seule alternative possible.
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- e-WandererGrand sage
La première fois que j'en ai parlé, c'était en fait assez sérieusement, car ça fait partie d'un ensemble (expression relâchée, attitude vautrée sur le fauteuil) qui donnait une image assez désinvolte de notre profession. Nous souffrons assez dans l'opinion de cette image du prof mal fringué/collier de barbe/look "Camif" pour essayer un peu de corriger ça quand on passe à la télé, non ?John a écrit:
Pour les considérations capillaires, dont je ne suis franchement pas fan, je trouve assez sexiste de commenter les cheveux d'une intervenante, surtout quand elle débat face à quelqu'un comme Finkielkraut dont il ne me semble pas qu'il soit une publicité vivante pour Jean-Louis David ou Jacques Dessange.
Je pense que Kosciusko-Morizet a déjà tout dit sur la question.
Aujourd'hui, c'était plutôt sous ma plume une petite taquinerie, sachant que ça avait un peu réagi la première fois. Aussi en forme d'ironie par rapport à mes propres propos ("regardez comme je suis un vilain sexiste !"), car on a tendance à se prendre beaucoup au sérieux ces temps-ci.
Mais effectivement, je peux en dire autant de Finkielkraut, qui donne de plus en plus l'impression de sortir de son pieu – et comme en plus il se passe sans arrêt la main dans les cheveux, il doit rendre fous les maquilleurs de la télé qui s'efforcent de l'arranger un peu !
- IphigénieProphète
Je crois surtout qu'il y a quelque chose qui devient tragique dans l'apparence de F. Une forme de désespoir de Cassandre, qui continue malgré tout à essayer de faire comprendre les nuances à ceux qui ont décidé une fois pour toutes de le caricaturer systématiquement.
J'ai l'impression personnellement qu'il incarne assez bien l'incompatibilité de la réflexion avec le jeu médiatique, dont pourtant on ne peut s'abstraire puisque désormais c'est là que tout se joue.
Mais bon, cela est affaire de sensibilité subjective.
J'ai l'impression personnellement qu'il incarne assez bien l'incompatibilité de la réflexion avec le jeu médiatique, dont pourtant on ne peut s'abstraire puisque désormais c'est là que tout se joue.
Mais bon, cela est affaire de sensibilité subjective.
- e-WandererGrand sage
Oui, je suis d'accord avec toi. Il est plus audible quand il est seul (comme récemment avec Audrey Pulvar). En débat, les autres l'asticotent, il s'énerve, fait des moulinets avec ses mains, donne des petits coups de langue nerveux, se lance dans des explications sans fin sans comprendre que le débat a besoin de rebondir. Et forcément il passe pour une sorte de furieux ridicule. Alors que je ne pense pas que ce soit une personne haineuse. C'est surtout un esprit nuancé, mal à l'aise dans le cadre polémique d'un débat car ce qu'il dit prend toujours un temps infini à expliquer. Mais n'oublions pas qu'il a prononcé en 2002, place du Panthéon, un discours remarquable contre Le Pen, qu'il a défendu les Croates puis les Bosniaques (musulmans à 50%) lors de la crise yougoslave : c'est peut-être un peu rapide d'en faire un anti-musulman haineux et un facho, même si ses propos sont depuis une dizaine d'années très systématiquement centrés sur le même sujet et qu'il est, à l'évidence, un philosophe "conservateur" (ce qui, forcément, ne convient pas à tout le monde).
- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
e-Wanderer a écrit:Il est vrai que nous ne partageons pas les valeurs de professeurs qui se décrivent eux-mêmes comme des "petits bourgeois". Mme de Cock est peut-être enchantée qu'on gèle son point d'indice (elle a de toutes façons les moyens de partir en vacances, visiblement – certes, au sacrifice de ses séances chez le coiffeur), elle est peut-être satisfaite de son sort dans son établissement, mais elle n'a pas le droit de faire de son cas une généralité et d'ignorer les difficultés auxquelles sont confrontés ses collègues (notamment les jeunes qu'on envoie au casse-pipe). Soit elle fait l'autruche et, à ce point, c'est alarmant, soit elle est démagogue et c'est encore plus lamentable. "Ah ben ouais, chez moi, ça se passe bien, j'ai des tas de petits bonheurs, gna gna gna"… En voilà une qui a un bel arriéré de paires de claques ! Elle n'a jamais vu un collègue craquer en salle des profs, peut-être ?
Magnifique contre-sens...ça en devient comique (si tu la connaissais...). Elle voulait simplement souligner
Le fait que dans un quartier en banlieue le prof a un statut de petit bourgeois, une situation sociale et un salaire qui lui permettent de partir en vacances pendant les mois d'été. Beaucoup d'élèves de ces zones ne partent tout simplement pas pu tres peu. Il y a donc un contraste flagrant entre notre situation sociale et la leur (souvent). Elle n'a jamais dit ou sous-entendu que tout allait bien à Nanterre ou ailleurs dans les Acad de Creteil ou Versailles. Elle comme moi comme plein d'autres profs naviguons quotidiennement entre les difficultés des élèves, du lycée, la nécessité de se mobiliser contre les politiques budgétaires, éducatives...
Son intervention contre grand gourou 2 (après Brighelli, Finkelkraut aha) visait juste à sortir des caricatures sur les pauvres profs confrontés aux hordes d'élèves-musulmans-futurs-terroristes qui est malheureusement ce qui ressort des âneries de Lefebvre ou Finkelkraut...
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CdB
@AbbeCordillere
- musaNeoprof expérimenté
Bravo pour les nuances CdB... (qui as-tu entendu parler de "hordes d'élèves etc etc"?)
Et d'accord avec Iphigénie sur sa vision du Cassandre difficilement audible dans une telle émission (je ne vois aucune haine dans ses propos, je ne comprends pas l'interprétation qui en est faite ici et la volonté de trouver une voie moyenne entre le démago et le facho). Comme je l'écrivais plus haut, d'une certaine manière, les deux ont raison mais dans le contexte actuel, je trouve plus intéressant d'écouter le pessimiste (pour changer).
Et d'accord avec Iphigénie sur sa vision du Cassandre difficilement audible dans une telle émission (je ne vois aucune haine dans ses propos, je ne comprends pas l'interprétation qui en est faite ici et la volonté de trouver une voie moyenne entre le démago et le facho). Comme je l'écrivais plus haut, d'une certaine manière, les deux ont raison mais dans le contexte actuel, je trouve plus intéressant d'écouter le pessimiste (pour changer).
- NannnieHabitué du forum
Sauf que toi tu la connais et tu peux recadrer son discours. Moi, je ne la connais pas et ses paroles m'ont heurtée. Je ne me vois pas comme une "petite bourgeoise". Effectivement, on peut partir pendant les vacances (et encore pas loin et pas toutes les 7 semaines) et d'autres non. Je devrais me flageller pour ça ?Collier de Barbe a écrit:e-Wanderer a écrit:Il est vrai que nous ne partageons pas les valeurs de professeurs qui se décrivent eux-mêmes comme des "petits bourgeois". Mme de Cock est peut-être enchantée qu'on gèle son point d'indice (elle a de toutes façons les moyens de partir en vacances, visiblement – certes, au sacrifice de ses séances chez le coiffeur), elle est peut-être satisfaite de son sort dans son établissement, mais elle n'a pas le droit de faire de son cas une généralité et d'ignorer les difficultés auxquelles sont confrontés ses collègues (notamment les jeunes qu'on envoie au casse-pipe). Soit elle fait l'autruche et, à ce point, c'est alarmant, soit elle est démagogue et c'est encore plus lamentable. "Ah ben ouais, chez moi, ça se passe bien, j'ai des tas de petits bonheurs, gna gna gna"… En voilà une qui a un bel arriéré de paires de claques ! Elle n'a jamais vu un collègue craquer en salle des profs, peut-être ?
Magnifique contre-sens...ça en devient comique (si tu la connaissais...). Elle voulait simplement souligner
Le fait que dans un quartier en banlieue le prof a un statut de petit bourgeois, une situation sociale et un salaire qui lui permettent de partir en vacances pendant les mois d'été. Beaucoup d'élèves de ces zones ne partent tout simplement pas pu tres peu. Il y a donc un contraste flagrant entre notre situation sociale et la leur (souvent). Elle n'a jamais dit ou sous-entendu que tout allait bien à Nanterre ou ailleurs dans les Acad de Creteil ou Versailles. Elle comme moi comme plein d'autres profs naviguons quotidiennement entre les difficultés des élèves, du lycée, la nécessité de se mobiliser contre les politiques budgétaires, éducatives...
Son intervention contre grand gourou 2 (après Brighelli, Finkelkraut aha) visait juste à sortir des caricatures sur les pauvres profs confrontés aux hordes d'élèves-musulmans-futurs-terroristes qui est malheureusement ce qui ressort des âneries de Lefebvre ou Finkelkraut...
Quand on voit nos salaires et nos conditions de travail qui se dégradent de jour en jour, je ne me retrouve absolument pas dans son discours (ni dans celui de Finkelkraut, d'ailleurs) mais l'image qu'elle (se) donne ne fait pas de bien à la profession. Notre image dans la société est déjà assez écornée, merci aux collègue de ne pas en rajouter.
- IgniatiusGuide spirituel
Collier de Barbe a écrit:e-Wanderer a écrit:Il est vrai que nous ne partageons pas les valeurs de professeurs qui se décrivent eux-mêmes comme des "petits bourgeois". Mme de Cock est peut-être enchantée qu'on gèle son point d'indice (elle a de toutes façons les moyens de partir en vacances, visiblement – certes, au sacrifice de ses séances chez le coiffeur), elle est peut-être satisfaite de son sort dans son établissement, mais elle n'a pas le droit de faire de son cas une généralité et d'ignorer les difficultés auxquelles sont confrontés ses collègues (notamment les jeunes qu'on envoie au casse-pipe). Soit elle fait l'autruche et, à ce point, c'est alarmant, soit elle est démagogue et c'est encore plus lamentable. "Ah ben ouais, chez moi, ça se passe bien, j'ai des tas de petits bonheurs, gna gna gna"… En voilà une qui a un bel arriéré de paires de claques ! Elle n'a jamais vu un collègue craquer en salle des profs, peut-être ?
Magnifique contre-sens...ça en devient comique (si tu la connaissais...). Elle voulait simplement souligner
Le fait que dans un quartier en banlieue le prof a un statut de petit bourgeois, une situation sociale et un salaire qui lui permettent de partir en vacances pendant les mois d'été. Beaucoup d'élèves de ces zones ne partent tout simplement pas pu tres peu. Il y a donc un contraste flagrant entre notre situation sociale et la leur (souvent). Elle n'a jamais dit ou sous-entendu que tout allait bien à Nanterre ou ailleurs dans les Acad de Creteil ou Versailles. Elle comme moi comme plein d'autres profs naviguons quotidiennement entre les difficultés des élèves, du lycée, la nécessité de se mobiliser contre les politiques budgétaires, éducatives...
Son intervention contre grand gourou 2 (après Brighelli, Finkelkraut aha) visait juste à sortir des caricatures sur les pauvres profs confrontés aux hordes d'élèves-musulmans-futurs-terroristes qui est malheureusement ce qui ressort des âneries de Lefebvre ou Finkelkraut...
Ok.
1 partout, balle au centre.
Finkielkraut pense profondément que le problème est que l'école n'instruit plus, mais la seule chose qui passe dans son discours est son problème avec les musulmans.
Ta copine Laurence pense que l'enseignement est effectivement difficile dans les bahuts chauds mais la seule chose qu'elle passe est que le boulot dans ces bahuts est de la même qualité qu'ailleurs pour les élèves.
Pour les deux, un problème de communication médiatique : il est sans doute en effet très compliqué de faire passer ses idées dans les media si l'on n'y est pas habitué j'imagine.
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"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
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- TristanaVénérable
J'ai surtout eu le sentiment qu'elle voulait rappeler que les enseignants font de leur mieux même dans les quartiers difficiles, et que les élèves n'y sont pas tous des causes perdues. Ce que je trouve assez juste : à écouter Finkie, on avait le sentiment qu'aucun gamin de quartier n'apprenait rien car les enseignants avaient baissé les bras.
Cela existe, mais ce n'est pas le cas partout. On a des récits ici tous les jours d'endroits difficiles où les choses se passent bien, notamment grâce à une hiérarchie qui soutient ses agents (et la réciproque est valable : quand la hiérarchie est aux abonnés absents, ça ne fonctionne jamais bien).
Cela existe, mais ce n'est pas le cas partout. On a des récits ici tous les jours d'endroits difficiles où les choses se passent bien, notamment grâce à une hiérarchie qui soutient ses agents (et la réciproque est valable : quand la hiérarchie est aux abonnés absents, ça ne fonctionne jamais bien).
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« C’est tout de même épatant, et pour le moins moderne, un dominant qui vient chialer que le dominé n’y met pas assez du sien. »
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- IgniatiusGuide spirituel
Tristana a écrit:J'ai surtout eu le sentiment qu'elle voulait rappeler que les enseignants font de leur mieux même dans les quartiers difficiles, et que les élèves n'y sont pas tous des causes perdues. Ce que je trouve assez juste : à écouter Finkie, on avait le sentiment qu'aucun gamin de quartier n'apprenait rien car les enseignants avaient baissé les bras.
Cela existe, mais ce n'est pas le cas partout. On a des récits ici tous les jours d'endroits difficiles où les choses se passent bien, notamment grâce à une hiérarchie qui soutient ses agents (et la réciproque est valable : quand la hiérarchie est aux abonnés absents, ça ne fonctionne jamais bien).
Ca, je pense qu'on est tous d'accord.
Malgré tout, dans les bahuts chauds, le différentiel d'enseignement reçu après 7 années de collège-lycée avec des bahuts lambda est trop important pour être tolérable.
Ce qui explique l'échec dans le supérieur de nombre de gamins issus de ces bahuts.
Le fait que les enseignants ne baissent pas les bras ne suffit pas à compenser les conditions souvent désastreuses du quotidien.
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- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
@Ignatius je suis d'accord avec toi c'est insupportable. Mais est-ce uniquement la faute de l'ecole? Ou l'urbanisme ségrégatif (on met tous les pauvres ensemble) a t il comme une responsabilité?
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CdB
@AbbeCordillere
- IgniatiusGuide spirituel
Collier de Barbe a écrit:@Ignatius je suis d'accord avec toi c'est insupportable. Mais est-ce uniquement la faute de l'ecole? Ou l'urbanisme ségrégatif (on met tous les pauvres ensemble) a t il comme une responsabilité?
Non mais là, on va rejoindre des thèmes sur lesquels on est pleinement d'accord : pour moi, le gros problème ne relève aucunement de l'école, mais d'une politique de la ville, ultra-ghettoïsante, et de problèmes sociaux qui ne cessent de s'envenimer.
Ceci étant posé, je pense qu'en autorisant une école très laxiste, en faisant fi des problèmes spécifiques des quartiers défavorisés (tout le monde passe car exclure des élèves c'est les traiter bcp plus mal que ceux des beaux quartiers) on amplifie le problème de ces quartiers : on pourrait même penser que c'est une volonté des autorités, afin de maintenir un couvercle sur la marmite. Donnons-leur le sentiment qu'ils font des études, ça les calmera.
On voit où ça nous mène : un ressentiment très profond envers une société qui ment, dans laquelle même les plus motivés des gamins n'ont pas vu leurs efforts récompenser.
Je pense que c'est ce mélange qui peut radicaliser de plus grandes franges de la population.
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- JPhMMDemi-dieu
Tout le monde a le droit de faire semblant de ne pas savoir que le responsable est le chômage endémique qui plonge une partie grandissante de la population dans une pauvreté insupportable et dans une désespérance abyssale.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
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- MoonchildSage
Vous êtes d'une mauvaise fois abyssale ; je n'ai rien dit de tel.Collier de Barbe a écrit:Quant à vous Moonchild, vous voulez inculper tous les musulmans pour les attentats. Bon on connaît ce discours de dupont-aignan a le Pen pere et fils... Je me répète mais de la part d'un prof, c'est un peu décevant.
Malgré vos oeillères, il faudra un jour accepter que les propos qu'on peut tenir sur l'islam ne se limitent pas à votre vision manichéenne n'autorisant qu'une alternative binaire entre les extrêmes : "les musulmans sont tous des criminels qu'il faut tous mettre dehors" et, à l'opposé, "à part quelques jeunes qui sont déboussolés parce que la France a été méchante avec eux, les musulmans sont modérés et il n'y a aucun problème avec l'islam".
Votre réponse illustre de manière caricaturale un élément récurrent dans le discours "intellectuel de gauche" (nettement représenté ici - base sociologique oblige) qu'on entend depuis trois semaines avec le "refus de l'amalgame" et depuis bien plus longtemps sous la forme de "la lutte contre la lepénisation des idées" : toutes ces mises en garde révèlent un contraste évident dans la façon dont sont perçus d'un côté les musulmans et de l'autre les français "de souche", un contraste qui semble trouver sa source dans le postulat implicite voulant que les premiers soient a priori tous des gens modérés et pacifiques alors que les seconds sont d'emblée supposés être taraudés par la xénophobie, la haine et sont par défaut soupçonnés d'être enclins à succomber à toutes les dérives racistes ; les premiers ne seraient que du côté des victimes potentielles qu'on doit protéger de la malfaisance et de la violence endémiques des seconds qui doivent en permanence être sévèrement bridées et réprimées tant le péril est censé être grand.
La pensée "intellectuelle de gauche" semble donc ainsi opérer, selon un critère ethno-religieux, une nette distinction entre deux catégories de la population dont l'une serait autant pétrie des qualités de générosité, de bienveillance et d'ouverture que l'autre serait porteuse des défauts opposés d'intolérance et d'agressivité. Maintenant, comme je suis d'un naturel curieux, je cherche à comprendre ce qui, dans la réalité, peut expliquer un tel contraste dans les représentations mentales de notre élite morale ; pour l'instant, je ne vois que trois hypothèses.
1 - Tout un ensemble de coïncidences géographiques et biologiques auraient conduit à ce que l'islam ait, par hasard, émergé au sein de groupes humains génétiquement prédisposés à avoir un comportement plus pacifique ; cependant la science n'a jusqu'à présent pas isolé une telle séquence génétique et de plus cette hypothèse se heurte à l'observation du monde musulman contemporain.
2 - L'islam serait intrinsèquement une religion pacificatrice et rendrait ses adeptes beaucoup plus ouverts et tolérants que n'importe quelle autre civilisation construite ou non dans le cadre d'une religion ; cette hypothèse, comme la précédente, semble être contredite par l'observation des sociétés musulmanes actuelles.
3 - La gauche française souffrirait d'un double biais intellectuel entre une "francophobie" essentiellement retournée contre les classes populaires autochtones et une "islamophilie" comme l'a diagnostiquée récemment Michel Onfray.
En réalité, Laurence De Cock a parfaitement raison : les enseignants sont des petits bourgeois, non seulement en terme de niveau social par rapport aux populations des banlieues, mais aussi parce que nous sommes tous les membres d'une petite bourgeoisie intellectuelle et moralisatrice.Collier de Barbe a écrit:e-Wanderer a écrit:Il est vrai que nous ne partageons pas les valeurs de professeurs qui se décrivent eux-mêmes comme des "petits bourgeois". Mme de Cock est peut-être enchantée qu'on gèle son point d'indice (elle a de toutes façons les moyens de partir en vacances, visiblement – certes, au sacrifice de ses séances chez le coiffeur), elle est peut-être satisfaite de son sort dans son établissement, mais elle n'a pas le droit de faire de son cas une généralité et d'ignorer les difficultés auxquelles sont confrontés ses collègues (notamment les jeunes qu'on envoie au casse-pipe). Soit elle fait l'autruche et, à ce point, c'est alarmant, soit elle est démagogue et c'est encore plus lamentable. "Ah ben ouais, chez moi, ça se passe bien, j'ai des tas de petits bonheurs, gna gna gna"… En voilà une qui a un bel arriéré de paires de claques ! Elle n'a jamais vu un collègue craquer en salle des profs, peut-être ?
Magnifique contre-sens...ça en devient comique (si tu la connaissais...). Elle voulait simplement souligner
Le fait que dans un quartier en banlieue le prof a un statut de petit bourgeois, une situation sociale et un salaire qui lui permettent de partir en vacances pendant les mois d'été. Beaucoup d'élèves de ces zones ne partent tout simplement pas pu tres peu. Il y a donc un contraste flagrant entre notre situation sociale et la leur (souvent). Elle n'a jamais dit ou sous-entendu que tout allait bien à Nanterre ou ailleurs dans les Acad de Creteil ou Versailles. Elle comme moi comme plein d'autres profs naviguons quotidiennement entre les difficultés des élèves, du lycée, la nécessité de se mobiliser contre les politiques budgétaires, éducatives...
C'en est même amusant, car c'est justement parce qu'elle est une petite bourgeoise que Laurence De Cock peut se permettre de jouer ainsi les dames patronnesses, de débarquer comme une grande donneuse de leçons - qui, elle, sait comment faire réussir ses élèves, qu'on se le dise ! - tout en se faisant passer pour proche du peuple grâce à cette petite provocation qui, même si elle contient une grande part de vérité, était plus que malvenue dans ce contexte. Bref, même si Laurence De Cock n'en a pas forcément conscience tant elle semble mue par l'autosatisfaction, tout ça n'est dans le fond qu'une
- LouisBarthasExpert
Collier de Barbe a écrit:Mais est-ce uniquement la faute de l'ecole? Ou l'urbanisme ségrégatif (on met tous les pauvres ensemble) a t il comme une responsabilité?
Croyez-vous que les pauvres ne vivaient pas ensemble, avant ?
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Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
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Comme si, tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens. - Edmund Burke
Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple. - Manifeste des proscrits de la Commune
- JohnMédiateur
@Moonchild : Mais Finkielkraut, c'est un prolétaire ?
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"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- JohnMédiateur
On a la même interprétation des faits, sauf que moi je préfère écouter l'optimistemusa a écrit:Comme je l'écrivais plus haut, d'une certaine manière, les deux ont raison mais dans le contexte actuel, je trouve plus intéressant d'écouter le pessimiste (pour changer).
On doit pas être si éloignés que ça, finalement ^^
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"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- LouisBarthasExpert
Alain Finkielkraut est issu d'une famille d'artisans pauvres, typique du prolétariat juif immigré d'Europe centrale dans les années 30. Il doit tout à l'école républicaine.John a écrit:@Moonchild : Mais Finkielkraut, c'est un prolétaire ?
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Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
À quels enfants allons-nous laisser le monde ? - Jaime Semprun
Comme si, tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens. - Edmund Burke
Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple. - Manifeste des proscrits de la Commune
- MoonchildSage
Mais pourquoi cette allusion à Finkie ? Qu'a-t-il donc à voir avec le contenu de mon message précédent ? En quoi sa situation sociale invaliderait-elle ce que j'ai écrit ?John a écrit:@Moonchild : Mais Finkielkraut, c'est un prolétaire ?
- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
moonchild a écrit:La pensée "intellectuelle de gauche" semble donc ainsi opérer, selon un critère ethno-religieux, une nette distinction entre deux catégories de la population dont l'une serait autant pétrie des qualités de générosité, de bienveillance et d'ouverture que l'autre serait porteuse des défauts opposés d'intolérance et d'agressivité. Maintenant, comme je suis d'un naturel curieux, je cherche à comprendre ce qui, dans la réalité, peut expliquer un tel contraste dans les représentations mentales de notre élite morale ; pour l'instant, je ne vois que trois hypothèses.
1 - Tout un ensemble de coïncidences géographiques et biologiques auraient conduit à ce que l'islam ait, par hasard, émergé au sein de groupes humains génétiquement prédisposés à avoir un comportement plus pacifique ; cependant la science n'a jusqu'à présent pas isolé une telle séquence génétique et de plus cette hypothèse se heurte à l'observation du monde musulman contemporain.
2 - L'islam serait intrinsèquement une religion pacificatrice et rendrait ses adeptes beaucoup plus ouverts et tolérants que n'importe quelle autre civilisation construite ou non dans le cadre d'une religion ; cette hypothèse, comme la précédente, semble être contredite par l'observation des sociétés musulmanes actuelles.
3 - La gauche française souffrirait d'un double biais intellectuel entre une "francophobie" essentiellement retournée contre les classes populaires autochtones et une "islamophilie" comme l'a diagnostiquée récemment Michel Onfray.
Voyez plutôt que de copier/coller Valeurs Actuelles ou Causeur, essayez de réfléchir davantage par vous même.
Moi je ne fais aucun discours globalisant sur "l'islam", "les musulmans", "les immigrés" ou encore moins "les Français" ou "les Français de souche" ou je ne sais quel groupe saugrenu dont votre presse et vos penseurs bas du front vous abreuvent.
Je me contente d'insister sur le fait qu'entre la lutte évidemment légitime contre l'islamisme et le terrorisme et la xénophobie, le racisme anti-arabes et anti-noirs, la ligne est souvent mince. C'est aussi simple que cela. Je ne déroule aucune thèse pompeuse "à la dwarf" sur l'islam ou le destin de "la civilisation islamique", je ne singe pas Zemmour comme vous.
Je me contente de dire: attention. Faisons attention. ce sursaut sécuritaire tout à fait légitime et compréhensible peut tout de même être dangereux. On apprend aujourd'hui que dans la bonne ville de Nice on a emmené au commissariat un môme de 8 ans "qui n'était pas Charlie". On en est là.
Personne ne nie qu'il y ait de l'antisémitisme dans les quartiers et des dérives islamistes. Je les vois chaque jour. Mais se focaliser là-dessus, le répéter ad nauseam oui évidemment fait monter, encore plus, le Front National.
Il est parfaitement possible de régler ses difficultés d'une manière républicaine et même progressiste. On peut dialoguer avec l'immense majorité des musulmans qui sont modérés et prêts à accepter les règles de la république. Ceux qui ne veulent pas les accepter, on peut leur rappeler la loi.
Et tous les profs qui travaillent en banlieue, oui, peuvent comprendre le point de vue exprimé par Laurence de Cock qui était qu'il y en a marre de présenter ces quartiers de manière suspecte et haineuse, ses habitants, ses jeunes comme des dangers. Cette stigmatisation est extrêmement pénible.
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CdB
@AbbeCordillere
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