- Hermione0908Modérateur
Li-Li a écrit:Anéantit de Sara Kane, une pièce de théâtre. En cette période de reprise et de réunions en tout genre j'ai beaucoup de mal à tenir une lecture.
Bon après les livres tristes je vais m'attaquer à un livre drôle.
Tu en as pensé quoi ? Je l'ai lue il y a quelques années, c'était au programme de l'agreg, à la première lecture, j'ai reposé le livre au bout de quelques pages, je me suis sentie agressée.
- zeprofGrand sage
La vérité sur l'affaire Harry Québert de Joel Dicker
item Livre primé . Il a reçu le goncourt des lycéens et le prix de l'académie française.
je ne savais pas trop quoi à m'attendre en lisant ce livre... j'avais entendu tout et son contraire le concernant tout en ne sachant pas exactement de quoi il parle.
je l'ai choisi pour l'item prix littéraire :chat:
bref, il m'a bien plu : il est bien écrit, bien mené, l'histoire est tordue à souhait : ça va de rebondissements en rebondissements. Je ne m'attendais pas du tout à un roman policier et ça l'est pourtant ! Doublé d'une réflexion sur l'Ecriture et une mise en abime intéressante je trouve, qui ajoute au réalisme du livre.
Bon le sujet est casse-g***, parler de l'histoire d'amour d'un homme de 34 ans et d'une jeune fille de 15 ans, j'avoue que ça ne m'enchantait guère au départ.... Mais le personnage principal, jeune auteur en mal d'inspiration qui tente de réhabiliter son vieux maitre en faisant éclater la vérité sur un meurtre vieux de 30 ans bien qu'assez détestable au début, devient peu à peu assez attachant et on s'identifie assez rapidement à lui. Avec lui on veut savoir et percer les secrets de cette petite bourgade américaine si tranquille...
Finalement on se laisse entrainer et on oublie les poncifs, les lieux communs sur l'Amérique et sur l'écriture et on lit, on dévore avec plaisir cette histoire qui si elle ne méritait pas forcément tous ces prix, a le mérite d'être divertissante et de nous faire oublier ce qui nous entoure, et sans être Harry Quebert, pour moi c'est ça qui définit un bon livre, qu'il me fasse évader et sortir de mon quotiden. Et c'est réussi.
item Livre primé . Il a reçu le goncourt des lycéens et le prix de l'académie française.
je ne savais pas trop quoi à m'attendre en lisant ce livre... j'avais entendu tout et son contraire le concernant tout en ne sachant pas exactement de quoi il parle.
je l'ai choisi pour l'item prix littéraire :chat:
bref, il m'a bien plu : il est bien écrit, bien mené, l'histoire est tordue à souhait : ça va de rebondissements en rebondissements. Je ne m'attendais pas du tout à un roman policier et ça l'est pourtant ! Doublé d'une réflexion sur l'Ecriture et une mise en abime intéressante je trouve, qui ajoute au réalisme du livre.
Bon le sujet est casse-g***, parler de l'histoire d'amour d'un homme de 34 ans et d'une jeune fille de 15 ans, j'avoue que ça ne m'enchantait guère au départ.... Mais le personnage principal, jeune auteur en mal d'inspiration qui tente de réhabiliter son vieux maitre en faisant éclater la vérité sur un meurtre vieux de 30 ans bien qu'assez détestable au début, devient peu à peu assez attachant et on s'identifie assez rapidement à lui. Avec lui on veut savoir et percer les secrets de cette petite bourgade américaine si tranquille...
Finalement on se laisse entrainer et on oublie les poncifs, les lieux communs sur l'Amérique et sur l'écriture et on lit, on dévore avec plaisir cette histoire qui si elle ne méritait pas forcément tous ces prix, a le mérite d'être divertissante et de nous faire oublier ce qui nous entoure, et sans être Harry Quebert, pour moi c'est ça qui définit un bon livre, qu'il me fasse évader et sortir de mon quotiden. Et c'est réussi.
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"La peur est le chemin vers le côté obscur: la peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine… mène à la souffrance."
- Monstre sous le litNiveau 5
Liste mise à jour avec mes lectures de semaine post-écrits de l'agreg, malheureusement beaucoup beaucoup moins nombreuses que ce que j'avais prévu… les cours reprennent lundi, il va falloir se mettre à fond dans la préparation pour l'oral, j'ai un peu peur de ne faire plus que ça. Le programme est magnifique cette année, mais je commence à saturer.
1. Un roman BD : Pilules bleues, Frederik Peeters
L'histoire du début d'une relation du narrateur et de sa compagne, mère d'un jeune enfant et atteinte du VIH, qu'elle a transmis à son fils : au thème de la double construction d'une relation avec une autre personne et avec son enfant issu d'une précédente relation s'ajoute donc celui de la vie avec le VIH, tant dans la vie sexuelle (forcément) que dans la vie quotidienne (avec notamment la gestion de la maladie de l'enfant). Autobiographique me semble-t-il.
Bon, il y a deux-trois choses dites sur le VIH qui m'ont laissée fort dubitative. Il faudrait vraiment que je me remette très sérieusement à jour sur la question, et notamment sur l'histoire du VIH dans notre société (ce roman date de 2001, les connaissances ont tout de même beaucoup évolué depuis je pense), c'est un sujet qui m'intéresse. À part ça, je trouve que l'auteur a un dessin très beau, très maîtrisé dans tous ses détails. J'ai beaucoup apprécié.
2. Un livre adapté au cinéma : 9 semaines 1/2, Elisabeth McNeill
Bon, plein de gens ici en ont parlé (merci de m'avoir donné envie !), inutile que j'en remette une couche. J'ai beaucoup aimé
3. Un livre recommandé par un ami : Le Pavillon d'Or, Yukio Mishima
L'auteur s'est basé sur l'incendie du Pavillon d'Or en 1950 par un jeune moine, dont il fait le narrateur de son roman. Mizoguchi est élevé avec l'idée que le Pavillon d'Or représente le paroxysme de la Beauté. Cette conception structure entièrement sa vie, se mêlant avec sa haine des autres, jusqu'à ce qu'il se persuade qu'il doit l'incendier.
Un livre qu'une amie m'avait mis dans les mains il y a bien bien longtemps, un jour que nous trainions chez Gibert. Mais je reste quand même sur ma faim : je crois que c'est une des premières fois que j'ai à ce point envie de creuser la compréhension et la connaissance d'une lecture-plaisir. J'ai vu qu'il existe un Foliothèque, j'irai l'acheter la semaine prochaine.
4. Un livre écrit par un auteur que vous n’avez jamais lu : Les oranges ne sont pas les seuls fruits, Jeanette Winterson
La narratrice, Jeannette (le roman est partiellement autobiographique), raconte son éducation par une mère extrêmement croyante (les premiers chapitres du roman sont particulièrement drôles) puis sa découverte de son homosexualité à l'adolescence, qui entraîne son rejet de la communauté religieuse.
Une découverte totale pour moi, je ne connaissais pas du tout Jeanette Winterson. Ce roman était sur une table "suggestions des bibliothécaires" dans l'une des biblis que je fréquente… et bien un grand merci aux bibliothécaires ! Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que je découvre un ouvrage grâce à ces sélections, que je prends toujours soin de regarder avec attention. Et, forcément, j'ai maintenant envie de lire d'autres romans de Jeanette Winterson.
1. Un roman BD : Pilules bleues, Frederik Peeters
L'histoire du début d'une relation du narrateur et de sa compagne, mère d'un jeune enfant et atteinte du VIH, qu'elle a transmis à son fils : au thème de la double construction d'une relation avec une autre personne et avec son enfant issu d'une précédente relation s'ajoute donc celui de la vie avec le VIH, tant dans la vie sexuelle (forcément) que dans la vie quotidienne (avec notamment la gestion de la maladie de l'enfant). Autobiographique me semble-t-il.
Bon, il y a deux-trois choses dites sur le VIH qui m'ont laissée fort dubitative. Il faudrait vraiment que je me remette très sérieusement à jour sur la question, et notamment sur l'histoire du VIH dans notre société (ce roman date de 2001, les connaissances ont tout de même beaucoup évolué depuis je pense), c'est un sujet qui m'intéresse. À part ça, je trouve que l'auteur a un dessin très beau, très maîtrisé dans tous ses détails. J'ai beaucoup apprécié.
2. Un livre adapté au cinéma : 9 semaines 1/2, Elisabeth McNeill
Bon, plein de gens ici en ont parlé (merci de m'avoir donné envie !), inutile que j'en remette une couche. J'ai beaucoup aimé
3. Un livre recommandé par un ami : Le Pavillon d'Or, Yukio Mishima
L'auteur s'est basé sur l'incendie du Pavillon d'Or en 1950 par un jeune moine, dont il fait le narrateur de son roman. Mizoguchi est élevé avec l'idée que le Pavillon d'Or représente le paroxysme de la Beauté. Cette conception structure entièrement sa vie, se mêlant avec sa haine des autres, jusqu'à ce qu'il se persuade qu'il doit l'incendier.
Un livre qu'une amie m'avait mis dans les mains il y a bien bien longtemps, un jour que nous trainions chez Gibert. Mais je reste quand même sur ma faim : je crois que c'est une des premières fois que j'ai à ce point envie de creuser la compréhension et la connaissance d'une lecture-plaisir. J'ai vu qu'il existe un Foliothèque, j'irai l'acheter la semaine prochaine.
4. Un livre écrit par un auteur que vous n’avez jamais lu : Les oranges ne sont pas les seuls fruits, Jeanette Winterson
La narratrice, Jeannette (le roman est partiellement autobiographique), raconte son éducation par une mère extrêmement croyante (les premiers chapitres du roman sont particulièrement drôles) puis sa découverte de son homosexualité à l'adolescence, qui entraîne son rejet de la communauté religieuse.
Une découverte totale pour moi, je ne connaissais pas du tout Jeanette Winterson. Ce roman était sur une table "suggestions des bibliothécaires" dans l'une des biblis que je fréquente… et bien un grand merci aux bibliothécaires ! Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que je découvre un ouvrage grâce à ces sélections, que je prends toujours soin de regarder avec attention. Et, forcément, j'ai maintenant envie de lire d'autres romans de Jeanette Winterson.
- frecheGrand sage
zeprof a écrit:La vérité sur l'affaire Harry Québert de Joel Dicker
item Livre primé . Il a reçu le goncourt des lycéens et le prix de l'académie française.
je ne savais pas trop quoi à m'attendre en lisant ce livre... j'avais entendu tout et son contraire le concernant tout en ne sachant pas exactement de quoi il parle.
je l'ai choisi pour l'item prix littéraire :chat:
bref, il m'a bien plu : il est bien écrit, bien mené, l'histoire est tordue à souhait : ça va de rebondissements en rebondissements. Je ne m'attendais pas du tout à un roman policier et ça l'est pourtant ! Doublé d'une réflexion sur l'Ecriture et une mise en abime intéressante je trouve, qui ajoute au réalisme du livre.
Bon le sujet est casse-g***, parler de l'histoire d'amour d'un homme de 34 ans et d'une jeune fille de 15 ans, j'avoue que ça ne m'enchantait guère au départ.... Mais le personnage principal, jeune auteur en mal d'inspiration qui tente de réhabiliter son vieux maitre en faisant éclater la vérité sur un meurtre vieux de 30 ans bien qu'assez détestable au début, devient peu à peu assez attachant et on s'identifie assez rapidement à lui. Avec lui on veut savoir et percer les secrets de cette petite bourgade américaine si tranquille...
Finalement on se laisse entrainer et on oublie les poncifs, les lieux communs sur l'Amérique et sur l'écriture et on lit, on dévore avec plaisir cette histoire qui si elle ne méritait pas forcément tous ces prix, a le mérite d'être divertissante et de nous faire oublier ce qui nous entoure, et sans être Harry Quebert, pour moi c'est ça qui définit un bon livre, qu'il me fasse évader et sortir de mon quotiden. Et c'est réussi.
Ça me fait envie, je l'ai pris comme prochaine lecture, merci !
- OudemiaBon génie
Je réduis l’écart titres/catégories : mon livre "drôle" étant cité ailleurs, je l'ai remplacé par Un pélican à Blandings, P.G.Wodehouse ; celui-là est sorti il y a quelques mois aux Belles-Lettres, il me rappelle beaucoup un ou plusieurs autres parus en 10-18, mais nouvelle lecture ou pas, c’est amusant si on aime ce genre et n’en est pas lassé.
"Un livre que vous auriez dû lire à l’école mais, en réalité, non" : j’avais plutôt tendance à en lire plus que demandé, mais je suis loin de connaître tous les classiques ; c’était donc le moment de découvrir Erec et Enide de Chrétien de Troyes : dommage qu’il n’existe pas en édition scolaire, c’est très abordable, plein de rebondissements palpitants.
Je pensais avoir trouvé un livre "avec de la magie" pour supprimer mon doublon avec "livre qui se passe à Noël", mais à le feuilleter je me dis que j'ai vraiment du mal avec Coelho, je vais sans doute chercher autre chose.
Edit. : j'ai eu du mal à comprendre pourquoi je ne voyais pas apparaître ma liste dans "derniers messages" : les modifications n'étant pas des nouveaux messages, ce n'est pas là qu'il faut chercher ; jusqu'à la fin du défi elle est donc en p.1 de la récap., à 8h33, entre la liste de Jenny et celle de WW.
"Un livre que vous auriez dû lire à l’école mais, en réalité, non" : j’avais plutôt tendance à en lire plus que demandé, mais je suis loin de connaître tous les classiques ; c’était donc le moment de découvrir Erec et Enide de Chrétien de Troyes : dommage qu’il n’existe pas en édition scolaire, c’est très abordable, plein de rebondissements palpitants.
Je pensais avoir trouvé un livre "avec de la magie" pour supprimer mon doublon avec "livre qui se passe à Noël", mais à le feuilleter je me dis que j'ai vraiment du mal avec Coelho, je vais sans doute chercher autre chose.
Edit. : j'ai eu du mal à comprendre pourquoi je ne voyais pas apparaître ma liste dans "derniers messages" : les modifications n'étant pas des nouveaux messages, ce n'est pas là qu'il faut chercher ; jusqu'à la fin du défi elle est donc en p.1 de la récap., à 8h33, entre la liste de Jenny et celle de WW.
- NasopiBon génie
J'ai fini Les 1001 guerres de Billy Milligan de Daniel Keyes (la suite des 1001 vies de Billy Milligan, du même auteur). A partir d'une histoire vraie, c'est une dénonciation glaçante du système psychiatrique américain des années 80... A côté, Vol au-dessus d'un nid de coucou, c'est disneyland !
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- AmaliahEmpereur
Je viens de lire Cet été-là en roman graphique. Deux jeunes filles qui perdent leur naïveté d'enfant pour entrer dans l'adolescence. En noir et blanc. On me l'avait conseillé. Bof. Sans plus.
Et je suis en train de finir L'Epreuve tome 2, La Terre brûlée. Je le finirai vaille que vaille et je pense même lire le tome 3, ce sera ma trilogie mais je trouve ça moins plaisant à lire que le tome 1. Il y a trop d'épreuves!
J'ai aussi oublié de noter L'Hibiscus pourpre pour la couleur dans le titre! Un récit d'adolescence conseillé sur un autre fil par V. Marchais pour les 3e. J'ai eu du mal à accrocher pendant les cent premières pages et puis je l'ai fini! Au Nigéria, deux adolescents vivent sous le joug de leur père, homme engagé et généreux mais véritable tyran et fanatique religieux au sein de sa famille. je n'ai pas du tout aimé la toute fin du livre.
Et je suis en train de finir L'Epreuve tome 2, La Terre brûlée. Je le finirai vaille que vaille et je pense même lire le tome 3, ce sera ma trilogie mais je trouve ça moins plaisant à lire que le tome 1. Il y a trop d'épreuves!
J'ai aussi oublié de noter L'Hibiscus pourpre pour la couleur dans le titre! Un récit d'adolescence conseillé sur un autre fil par V. Marchais pour les 3e. J'ai eu du mal à accrocher pendant les cent premières pages et puis je l'ai fini! Au Nigéria, deux adolescents vivent sous le joug de leur père, homme engagé et généreux mais véritable tyran et fanatique religieux au sein de sa famille. je n'ai pas du tout aimé la toute fin du livre.
- FrisouilleEnchanteur
J'avais aussi l'intention de choisir ce livre pour même item. Merci de ton avis !zeprof a écrit:La vérité sur l'affaire Harry Québert de Joel Dicker
item Livre primé . Il a reçu le goncourt des lycéens et le prix de l'académie française.
je ne savais pas trop quoi à m'attendre en lisant ce livre... j'avais entendu tout et son contraire le concernant tout en ne sachant pas exactement de quoi il parle.
je l'ai choisi pour l'item prix littéraire :chat:
Fini HP et l'ordre du Phoenix, j'ai trouvé que ce tome trainait un peu en longueur, j'aurais souhaité que la lutte contre Vous-savez-qui s'engage plus franchement. Néanmoins j'ai passé de très bons moments de lecture et j'ai hâte d'enchainer sur le suivant. Je reprendrai lorsque j'aurai terminé La ligne verte de S. King, pour l'item "livre adapté au cinéma", j'ai un excellent souvenir du film mais je traine un peu la patte pour me lancer dans sa lecture, vu le sujet (je sais, c'est un peu paradoxal).
- Li-LiNeoprof expérimenté
Hermione0908 a écrit:Li-Li a écrit:Anéantit de Sara Kane, une pièce de théâtre. En cette période de reprise et de réunions en tout genre j'ai beaucoup de mal à tenir une lecture.
Bon après les livres tristes je vais m'attaquer à un livre drôle.
Tu en as pensé quoi ? Je l'ai lue il y a quelques années, c'était au programme de l'agreg, à la première lecture, j'ai reposé le livre au bout de quelques pages, je me suis sentie agressée.
Je crois que j'ai toutes les pièces de Sarah Kane maintenant. C'est une pièce très dure, mais je ne sais pas pourquoi elle vient pour moi dans la filiation de Genet et du balcon, l'insoutenable me bouleverse il y a quelque chose qui me remue dans l'écriture.
- Li-LiNeoprof expérimenté
Finalement de livre drôle j'ai opté à la bibliothèque pour Les Disparus évoqués plus haut.
Je vais en parler à ma psy, pourquoi n'arrivé-je pas à lire des choses légères?
Je vais en parler à ma psy, pourquoi n'arrivé-je pas à lire des choses légères?
- OudemiaBon génie
Je viens de voir la liste de Al9 : il y a un item "essai" qui n'est pas sur d'autres listes où on voit à la place "mémoires ou autobiographie" ; j'ai la flemme de regarder en détail partout, mais j'espère que c'est la seule différence (je me souviens qu'au début la traduction avait un peu flotté).
J'ai ajouté une pièce de théâtre : Lysistrata dans la traduction de M. Poyard, "professeur au lycée Napoléon" en 1860, avec plein de notes en latin pour expliquer les jeux de scène ; celle de Démodokos, que j'ai entendue samedi, était plus actuelle bien sûr
J'ai ajouté une pièce de théâtre : Lysistrata dans la traduction de M. Poyard, "professeur au lycée Napoléon" en 1860, avec plein de notes en latin pour expliquer les jeux de scène ; celle de Démodokos, que j'ai entendue samedi, était plus actuelle bien sûr
- TrinityEsprit éclairé
Je viens de finir Les Éclaireurs, la suite de Les Falsificateurs d'Antoine Bello. Un livre de plus mais aucune nouvelle catégorie !
Ce soir, je commence Les Producteurs, qui est le troisième tome de la trilogie d'Antoine Bello.
Ce soir, je commence Les Producteurs, qui est le troisième tome de la trilogie d'Antoine Bello.
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"Deux choses sont infinies : l'Univers et la bêtise humaine. Mais en ce qui concerne l'Univers, je n'en ai pas encore acquis la certitude absolue." Albert Einstein
- NasopiBon génie
J'ai édité ma liste parce que j'ai relu Le Roman de Renart pour mes 5e.
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- TremereNiveau 9
Je viens d'éditer ma liste pour rayer deux catégories :
- Andromaque, que je relis pour les cours. J'aurais pu le mettre dans la catégorie "pentagone amoureux" mais y avait pas
C'est un grand plaisir de relire cette pièce une énième fois et j'espère vraiment faire partager mon enthousiasme à mes élèves de seconde, même si c'est loin d'être gagné pour l'instant... C'est parfois douloureux de faire étudier en classe des œuvres qu'on aime vraiment.
- Les étoiles de Sidi Moumen, recommandé par une amie. Pour ceux qui connaissent, c'est le livre qui a inspiré le film Les chevaux de Dieu, de Nabil Ayouch. Ça raconte l'itinéraire d'un enfant qui a grandi dans un bidonville de Casablanca et qui finit par commettre un attentat suicide. L'histoire est donc tirée d'un fait réel, les attentats de Casablanca en 2003, mais totalement romancée. Le point de vue est celui du terroriste qui est maintenant un fantôme et contemple le monde d'un endroit qui n'est ni l'enfer, ni le paradis. Je n'ai pas particulièrement aimé cette idée et l'écriture m'a semblé peu travaillée. Après, oui, on comprend en lisant l'histoire que c'est la misère qui crée les terroristes et qu'au fond, ils sont pas si méchants que ça mais bon...
- Andromaque, que je relis pour les cours. J'aurais pu le mettre dans la catégorie "pentagone amoureux" mais y avait pas
C'est un grand plaisir de relire cette pièce une énième fois et j'espère vraiment faire partager mon enthousiasme à mes élèves de seconde, même si c'est loin d'être gagné pour l'instant... C'est parfois douloureux de faire étudier en classe des œuvres qu'on aime vraiment.
- Les étoiles de Sidi Moumen, recommandé par une amie. Pour ceux qui connaissent, c'est le livre qui a inspiré le film Les chevaux de Dieu, de Nabil Ayouch. Ça raconte l'itinéraire d'un enfant qui a grandi dans un bidonville de Casablanca et qui finit par commettre un attentat suicide. L'histoire est donc tirée d'un fait réel, les attentats de Casablanca en 2003, mais totalement romancée. Le point de vue est celui du terroriste qui est maintenant un fantôme et contemple le monde d'un endroit qui n'est ni l'enfer, ni le paradis. Je n'ai pas particulièrement aimé cette idée et l'écriture m'a semblé peu travaillée. Après, oui, on comprend en lisant l'histoire que c'est la misère qui crée les terroristes et qu'au fond, ils sont pas si méchants que ça mais bon...
- frecheGrand sage
J'ai lu Mrs Perfect de Jane Porter, l'histoire d'une femme au foyer dans la région de Seattle, parfaite mère, superbe épouse comblée d'un riche et séduisant homme d'affaire, investie dans l'école de ses enfants, qui, un jour, voit son monde s'effondrer parce que son mari lui a caché qu'il n'avait plus de travail depuis près d'un an, qu'ils sont endettés et pris à la gorge.
J'ai beaucoup aimé la description de ce milieu superficiel, et la transformation de cette femme, pas très sympathique au départ.
Bon, c'est de la chick-lit, pas de la grande littérature, mais ça m'a plu.
J'ai beaucoup aimé la description de ce milieu superficiel, et la transformation de cette femme, pas très sympathique au départ.
Bon, c'est de la chick-lit, pas de la grande littérature, mais ça m'a plu.
- Al9Niveau 10
Oudemia a écrit:Je viens de voir la liste de Al9 : il y a un item "essai" qui n'est pas sur d'autres listes où on voit à la place "mémoires ou autobiographie" ; j'ai la flemme de regarder en détail partout, mais j'espère que c'est la seule différence (je me souviens qu'au début la traduction avait un peu flotté).
Arf, ç'est moi qui me suis trompé. C'est bien "Mémoires", j'ai confondu avec "Un roman qui n'est pas une fiction" traduit par essai...Je m'en vais de ce pas éditer ce faux pas.
- Monstre sous le litNiveau 5
Liste éditée avec Des fleurs pour Algernon. Magnifique
J'ai beaucoup hésité pour la catégorie, j'ai fini par le classer dans "un livre qui vous fait pleurer" à cause des dernières pages. Elles m'ont tellement émue que je ne me sens pas le cœur de commencer une autre lecture immédiatement : la perspective de travailler pour l'agrégation cet après-midi me met donc (presque) en joie.
J'ai beaucoup hésité pour la catégorie, j'ai fini par le classer dans "un livre qui vous fait pleurer" à cause des dernières pages. Elles m'ont tellement émue que je ne me sens pas le cœur de commencer une autre lecture immédiatement : la perspective de travailler pour l'agrégation cet après-midi me met donc (presque) en joie.
- OudemiaBon génie
Pour "Le premier livre d’un auteur populaire" je me suis demandé ce qu'on entendait par là : chercher chez Balzac ou Musso ? ou Agatha Christie ?
J'ai pensé à Gilbert Cesbron et ses énormes tirages dans l'autre siècle ; Wikipedia m'a renseignée sur son premier roman, que la réserve des bibliothèques de Paris m'a fait parvenir. Eh bien, Les innocents de Paris c'est la très jolie histoire d'une bande de garçons, dans les années d'avant-guerre, dans l'esprit des Disparus de Saint-Agil, avec un trésor sous les fortifs, la lutte des classes au parc Monceau (du coup ça rappelle aussi La bande des Ayacks, pour ceux qui l'ont lu), des tas de détails attachants.
J'ai pensé à Gilbert Cesbron et ses énormes tirages dans l'autre siècle ; Wikipedia m'a renseignée sur son premier roman, que la réserve des bibliothèques de Paris m'a fait parvenir. Eh bien, Les innocents de Paris c'est la très jolie histoire d'une bande de garçons, dans les années d'avant-guerre, dans l'esprit des Disparus de Saint-Agil, avec un trésor sous les fortifs, la lutte des classes au parc Monceau (du coup ça rappelle aussi La bande des Ayacks, pour ceux qui l'ont lu), des tas de détails attachants.
- Spoiler:
D'après la préface c'est son dixième roman , pourtant tout ce que j'ai vu sur Internet dit que c'est le premier ; moi j'ai fait ce que j'ai pu, hein
- sansaraModérateur
J'ai édité ma liste avec Limonov, d'Emmanuel Carrère. Ça fait longtemps qu'on me l'avait recommandé, mais je n'arrivais pas à me décider à le lire. J'avais beaucoup aimé D'autres vies que la mienne, mais là, j'ai moyennement accroché : je n'ai pas réussi à m'intéresser vraiment au personnage de Limonov. J'ai trouvé qu'il y avait des longueurs, et je n'ai pas compris pourquoi Carrère s'est senti obligé d'être aussi vulgaire par moments (notamment dans les descriptions des relations sexuelles de Limonov). Bref, je n'ai pas trop compris l'engouement autour de ce livre.
- liskayaNeoprof expérimenté
Mise à jour pour moi aussi.
J'ai lu La Petite communiste qui ne souriait jamais, de Lola Lafon, qui raconte la vie de Nadia Comaneci. J'ai tout aimé : l'histoire de Nadia, la construction du récit, le style, la transcription de ce monde communiste incroyable... bref, une belle lecture et une jolie surprise.
J'ai lu La Petite communiste qui ne souriait jamais, de Lola Lafon, qui raconte la vie de Nadia Comaneci. J'ai tout aimé : l'histoire de Nadia, la construction du récit, le style, la transcription de ce monde communiste incroyable... bref, une belle lecture et une jolie surprise.
- MalagaModérateur
J'ai lu Le portique de Philippe Delerm. Le livre décrit quelques mois de la vie de Sébastien, quadra prof de français. L'auteur décrit sa mélancolie et ses tentatives pour s'en défaire, notamment via l'aménagement de son jardin.
J'ai bien aimé ce petit roman, lu rapidement et avec plaisir. Certaines descriptions du collège, des profs sont assez savoureuses.
J'ai classé ce livre dans la catégorie "livre que vous possédez mais que vous n'avez jamais lu" car je l'ai retrouvé chez mes parents, dans la bibliothèque qui était dans ma chambre.
J'ai bien aimé ce petit roman, lu rapidement et avec plaisir. Certaines descriptions du collège, des profs sont assez savoureuses.
J'ai classé ce livre dans la catégorie "livre que vous possédez mais que vous n'avez jamais lu" car je l'ai retrouvé chez mes parents, dans la bibliothèque qui était dans ma chambre.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- frecheGrand sage
J'ai lu "Flowers for Algernon". Je ne connaissais pas. J'ai beaucoup aimé, particulièrement la dernière partie où, à la fois il régresse, mais garde le souvenir de ce qu'il était. Difficile à imaginer. Je mets à jour ma liste.
- SeiGrand Maître
J'ai enfin terminé Walden, de Thoreau, poète, essayiste, philosophe américain du XIXe siècle.
Vraiment, les livres me sont précieux pour vivre. J'ai très souvent l'impression qu'ils répondent à mes questions du moment, qu'ils ouvrent ma vision, qu'ils me rendent plus intelligente (ou moins bête). J'ai lu Walden alors que je m'interrogeais beaucoup sur la liberté, sur ce que voulait dire vivre sa vie. Et Thoreau propose un élément de réponse, ouvre un possible. Transcendantaliste, il est parti vivre dans les bois, près du lac Walden, construisant lui-même sa maison, vivant de presque rien, le plus proche possible de la nature, et il raconte cette expérience, ne la proposant nullement comme un modèle, mais invitant chacun à trouver son chemin de liberté singulier.
Il renonce au travail organisé, en même temps qu'à des besoin superflus, établissant un curieux rapport de logique : si tu travailles dur, tu auras besoin de beaucoup manger, et donc de beaucoup d'argent, et donc de travailler dur…
Il établit un lien entre l'univers et son soi propre, invitant, plutôt que d'explorer le monde, à se considérer soi-même comme un monde à explorer.
Ses descriptions de la nature environnante sont des merveilles et il est souvent très drôle, d'une logique singulière et pince sans rire.
Farouche opposant à l'esclavage, il a aidé plusieurs esclaves à rejoindre le Canada, et il a mis au point le concept de "désobéissance civile". Il invite à obéir à des lois justes, plutôt qu'aux lois établies.
Un extrait, parmi d'autres que j'ai relevés :
J'avais voulu lire ce livre pour mon mémoire sur Terrence Malick. Je n'ai jamais terminé ce mémoire, et n'avais jamais lu Walden. Je coche donc l'item "livre que vous auriez dû lire à l'école".
Vraiment, les livres me sont précieux pour vivre. J'ai très souvent l'impression qu'ils répondent à mes questions du moment, qu'ils ouvrent ma vision, qu'ils me rendent plus intelligente (ou moins bête). J'ai lu Walden alors que je m'interrogeais beaucoup sur la liberté, sur ce que voulait dire vivre sa vie. Et Thoreau propose un élément de réponse, ouvre un possible. Transcendantaliste, il est parti vivre dans les bois, près du lac Walden, construisant lui-même sa maison, vivant de presque rien, le plus proche possible de la nature, et il raconte cette expérience, ne la proposant nullement comme un modèle, mais invitant chacun à trouver son chemin de liberté singulier.
Il renonce au travail organisé, en même temps qu'à des besoin superflus, établissant un curieux rapport de logique : si tu travailles dur, tu auras besoin de beaucoup manger, et donc de beaucoup d'argent, et donc de travailler dur…
Il établit un lien entre l'univers et son soi propre, invitant, plutôt que d'explorer le monde, à se considérer soi-même comme un monde à explorer.
Ses descriptions de la nature environnante sont des merveilles et il est souvent très drôle, d'une logique singulière et pince sans rire.
Farouche opposant à l'esclavage, il a aidé plusieurs esclaves à rejoindre le Canada, et il a mis au point le concept de "désobéissance civile". Il invite à obéir à des lois justes, plutôt qu'aux lois établies.
Un extrait, parmi d'autres que j'ai relevés :
Thoreau a écrit: Les hommes triment et se trompent. Sous le soc, la meilleure part d’eux-mêmes est vite intégrée à la terre comme compost. Selon ce qu’on appelle le destin, ou plus volontiers la nécessité, ils s’affairent, ainsi qu’il est dit dans un vieux livre, à amasser des trésors bientôt détruits par les mites et la rouille, ou dérobés par des voleurs qui s’introduiront chez eux. C’est une vie stupide, ainsi qu’ils le découvriront quand ils en verront la fin, sinon avant.
J'avais voulu lire ce livre pour mon mémoire sur Terrence Malick. Je n'ai jamais terminé ce mémoire, et n'avais jamais lu Walden. Je coche donc l'item "livre que vous auriez dû lire à l'école".
- piescoModérateur
Je proteste!
Dans l'autre topic on m'a honteusement spolié de la moitié de mes défis.
J'ai donc mis à jour, je suis passée à 5 maintenant.
Le 5e: Betty, Arnaldur Indridason. Je n'avais rien lu de lui, j'ai beaucoup aimé. Lu dans la journée: ça a du bon, les weekends prolongés!
Dans l'autre topic on m'a honteusement spolié de la moitié de mes défis.
J'ai donc mis à jour, je suis passée à 5 maintenant.
Le 5e: Betty, Arnaldur Indridason. Je n'avais rien lu de lui, j'ai beaucoup aimé. Lu dans la journée: ça a du bon, les weekends prolongés!
- Monstre sous le litNiveau 5
Han WaldenSei a écrit:J'ai enfin terminé Walden, de Thoreau, poète, essayiste, philosophe américain du XIXe siècle.
Vraiment, les livres me sont précieux pour vivre. J'ai très souvent l'impression qu'ils répondent à mes questions du moment, qu'ils ouvrent ma vision, qu'ils me rendent plus intelligente (ou moins bête). J'ai lu Walden alors que je m'interrogeais beaucoup sur la liberté, sur ce que voulait dire vivre sa vie. Et Thoreau propose un élément de réponse, ouvre un possible. Transcendantaliste, il est parti vivre dans les bois, près du lac Walden, construisant lui-même sa maison, vivant de presque rien, le plus proche possible de la nature, et il raconte cette expérience, ne la proposant nullement comme un modèle, mais invitant chacun à trouver son chemin de liberté singulier.
Il renonce au travail organisé, en même temps qu'à des besoin superflus, établissant un curieux rapport de logique : si tu travailles dur, tu auras besoin de beaucoup manger, et donc de beaucoup d'argent, et donc de travailler dur…
Il établit un lien entre l'univers et son soi propre, invitant, plutôt que d'explorer le monde, à se considérer soi-même comme un monde à explorer.
Ses descriptions de la nature environnante sont des merveilles et il est souvent très drôle, d'une logique singulière et pince sans rire.
Farouche opposant à l'esclavage, il a aidé plusieurs esclaves à rejoindre le Canada, et il a mis au point le concept de "désobéissance civile". Il invite à obéir à des lois justes, plutôt qu'aux lois établies.
Il est dans ma PAL depuis pas mal de temps déjà. Je sais depuis que j'ai entendu parler de ce livre qu'il me plaira beaucoup, et mon copain, qui l'a lu il y a un an ou deux, m'a confirmé que ça me correspondait totalement. C'est d'ailleurs sans doute pour cela que je repousse sans cesse le moment de le lire… pour attendre LE bon moment, celui où je serai dans des dispositions d'esprit telles que je pourrai le mieux et le plus me nourrir de ce livre. Il y a quelques lectures (ou des films, aussi, d'ailleurs), comme ça, que j'ai repoussées pendant bien des mois, voire des années, en attendant le bon moment : je n'ai jamais été déçue, et après coup, j'ai toujours su que j'avais eu raison d'attendre.
- SeiGrand Maître
Monstre sous le lit a écrit:Han WaldenSei a écrit:J'ai enfin terminé Walden, de Thoreau, poète, essayiste, philosophe américain du XIXe siècle.
Vraiment, les livres me sont précieux pour vivre. J'ai très souvent l'impression qu'ils répondent à mes questions du moment, qu'ils ouvrent ma vision, qu'ils me rendent plus intelligente (ou moins bête). J'ai lu Walden alors que je m'interrogeais beaucoup sur la liberté, sur ce que voulait dire vivre sa vie. Et Thoreau propose un élément de réponse, ouvre un possible. Transcendantaliste, il est parti vivre dans les bois, près du lac Walden, construisant lui-même sa maison, vivant de presque rien, le plus proche possible de la nature, et il raconte cette expérience, ne la proposant nullement comme un modèle, mais invitant chacun à trouver son chemin de liberté singulier.
Il renonce au travail organisé, en même temps qu'à des besoin superflus, établissant un curieux rapport de logique : si tu travailles dur, tu auras besoin de beaucoup manger, et donc de beaucoup d'argent, et donc de travailler dur…
Il établit un lien entre l'univers et son soi propre, invitant, plutôt que d'explorer le monde, à se considérer soi-même comme un monde à explorer.
Ses descriptions de la nature environnante sont des merveilles et il est souvent très drôle, d'une logique singulière et pince sans rire.
Farouche opposant à l'esclavage, il a aidé plusieurs esclaves à rejoindre le Canada, et il a mis au point le concept de "désobéissance civile". Il invite à obéir à des lois justes, plutôt qu'aux lois établies.
Il est dans ma PAL depuis pas mal de temps déjà. Je sais depuis que j'ai entendu parler de ce livre qu'il me plaira beaucoup, et mon copain, qui l'a lu il y a un an ou deux, m'a confirmé que ça me correspondait totalement. C'est d'ailleurs sans doute pour cela que je repousse sans cesse le moment de le lire… pour attendre LE bon moment, celui où je serai dans des dispositions d'esprit telles que je pourrai le mieux et le plus me nourrir de ce livre. Il y a quelques lectures (ou des films, aussi, d'ailleurs), comme ça, que j'ai repoussées pendant bien des mois, voire des années, en attendant le bon moment : je n'ai jamais été déçue, et après coup, j'ai toujours su que j'avais eu raison d'attendre.
Je me suis dit la même chose… peu importe de ne pas l'avoir lu il y a quelques années, c'était aujourd'hui le moment le plus juste.
J'espère que je pourrai lire ton avis, quand ce sera le moment pour toi.
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