- CathEnchanteur
"si les enseignants n' amenagent pas, la mdph refuse l' avs".
Faux, jamais la mdph ne m'a demandé de présenter a priori des aménagements! Elle suggère des aménagements au PP qui transmet à ses collègues.
(pardon je suis sur mon téléphone)
Faux, jamais la mdph ne m'a demandé de présenter a priori des aménagements! Elle suggère des aménagements au PP qui transmet à ses collègues.
(pardon je suis sur mon téléphone)
- ylmExpert spécialisé
Ça c'est complètement faux. Jamais la MDPH ne nous a demandé quoi que ce soit avant de prendre la décision d'un(e) AVS.tetelleriv a écrit:Il faut que les enseignants comprennent que s'ils n'aménagent pas, la MDPH refuse l'AVS
- keroGrand sage
tetelleriv a écrit:Tu sembles dire que mon courrier ressemble à des directives, franchement j'ai fait de mon mieux pour être la plus courtoise possible, désolée si ce courrier paraît maladroit. Il semble surtout maladroit pour ceux qui ne sont pas prêt à aider.
Non non, il est maladroit tout court.
tetelleriv a écrit:Je rappelle que dans ce courrier, il est précisé qu'en cas de difficultés pour mettre en œuvre ces adaptations, je serais présente à toute demande de RDV pour trouver des alternatives donc cela veut bien dire dans la mesure du possible.
Une situation dans laquelle tu attends que dans tous les cas, les enseignants agissent d'une manière ou d'une autre (soit adopter tes propositions, soit adopter des alternatives), c'est bien une situation dans laquelle tu fonctionnes sur une logique de directives.
- ycombeMonarque
Tu continues le déni de réalité.tetelleriv a écrit:
Bonjour,
Tu sembles dire que mon courrier ressemble à des directives, franchement j'ai fait de mon mieux pour être la plus courtoise possible, désolée si ce courrier paraît maladroit. Il semble surtout maladroit pour ceux qui ne sont pas prêt à aider.
Parce qu'en plus il faut passer du temps en RV? Tu sais que pour les enseignants, ce n'est pas pris sur le temps de travail?
Je rappelle que dans ce courrier, il est précisé qu'en cas de difficultés pour mettre en œuvre ces adaptations, je serais présente à toute demande de RDV pour trouver des alternatives donc cela veut bien dire dans la mesure du possible.
Multiplier la note (par 4/3 je suppose…) revient à considérer que l'enfant aura le même rythme de travail sur le tiers de temps en plus. La plupart des élèves n'utilisent pas le tiers temps du brevet, parce que sur le temps normal ils ont déjà fini ce qu'il pouvaient faire. Attention aux mauvaises surprises avec ce système.
D'ailleurs, en ce qui concerne le tiers temps, chaque prof fait à sa manière et cela me va très bien (temps sup, note multipliée par 3/4, exercices en moins, finir le travail à la maison, finir le travail au cours suivant...).
Finir à la maison du DS? Mais euh...
Finir au cours suivant? Pareil. L'élève peut avoir révisé entre-temps (il a lu le sujet), peut avoir du mal à se reconcentrer.
La seule méthode vraiment valable consiste à l'envoyer faire le DS en vie scolaire avec effectivement 1/3 de temps en plus. À voir avec la vie sco. Sinon 1/4 d'exercices en moins, en ciblant bien.
Je suppose que c'est la moyenne générale? Il faut voir les moyennes par matières mais 11,5 en 4ème, il est peut-être en danger. La quatrième est l'année de l'abstraction (en maths: équations/démonstrations, en HG les paragraphes argumentés, il doit y avoir de l'argumentation en français aussi.)
Bien entendu, mon fils serait sûrement mieux en classe ULIS dys mais lorsque mon fils est entré en 6e, il n'y avait pas de telles classes dans ma ville, donc pas vraiment de choix. Et finalement, je n'ai pas été déçue car l'accueil des dys y est très friendly, il était dans une 6e dys d'ailleurs avec 22 élèves dans la classe et des profs formés. Seul le prof de math était réfractaire et a su humilier mon fils en plein cours en lui disant qu'il écrivait comme un porc.
Il a eu une moyenne de 14 en 6e, 13 en 5e et 11,5 cette année. Notation comme tout le monde à part l'orthographe, qq aides en anglais ( la prof notait des mots clés en bas de page) mais évaluation aménagée ( mise en page, tiers temps, AVS transcripteur et lecteur pour la 6e et la 5e). Franchement, avec de tels résultats (avec bcp de travail, il est vrai), je ne vois pas pourquoi une orientation ULIS s'impose, autant laisser la place à ceux qui en ont plus besoin.
Faux. J'ai une AVS en sixième, le gamin est accompagné depuis le CM1 ou le CE2, elle était là avant que je commence les cours.
Ce qui lui manque cette année, c'est vraiment une AVS car les enseignants, bien entendus, ne peuvent pas la remplacer complètement, ce n'est pas ce que je demande et c'est d'ailleurs pour cela que je fais appel au tribunal administratif.
Il faut que les enseignants comprennent que s'ils n'aménagent pas, la MDPH refuse l'AVS car elle n'accepte seulement si ça ne fonctionne pas malgré les amenagements. Ce sont les arguments de ma MDPH.
Ben voyons. Ils ont décidé de ne pas payer, tu ne t'attends pas à ce qu'ils te disent: "Désolé, il en aurait besoin mais on n'a plus de sous." ? Ils renvoient la problème aux enseignants sans se demander si c'est possible, juste pour se débarasser du problème. Ils ne détiennent pas plus la vérité que le taulier du coin.
J'avais fait une photocopie d'une copie d'histoire avant AVS, contrôle raté fait à la main. Puis un contrôle réussi avec l'AVS, ils ont suggéré que ce sont aux profs d'adapter pour palier aux difficultés
Ne jamais dire à un élève qu'il vaut une note. La note est le résultat d'un travail, point barre. Elle ne représente pas l'élève.
Donc s'il n'y a pas d'aménagement c'est tout simplement l'élève qui est en échec et j'avoue que je ne l'accepte pas car pour moi, refuser d'adapter est synonyme de mettre en échec son élève à plus ou moins long terme.
Plus ou moins long terme car un élève qui a 11 sans aménagement est sujet au découragement si ce qu'il sait vaut 15 et qu'il a travaillé dur pour cela donc risque à moyen terme d'abandonner.
En plus, je te l'ai dit plus haut, la quatrième est un pallier dans beaucoup de matières. Nombre d'élèves ne le franchissent pas et lâchent à ce moment là, en général parce qu'ils n'ont pas les bases suffisamment assurées. On peut très bien être à 15 en 5ème et 11 en quatrième sans difficulté cognitive.
Cela dit, si les aménagements sont impossibles pour le prof, ils sont impossibles. Tu ne peux pas exiger n'importe quoi.
_________________
Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- ProvenceEnchanteur
tetelleriv a écrit:
Le plus important est la communication entre les profs et les parents car chacun a à apprendre de l'autre.
Interviens-tu sur ce forum en tant que parent ou professeur?
- tetellerivNiveau 5
ylm a écrit:Ça c'est complètement faux. Jamais la MDPH ne nous a demandé quoi que ce soit avant de prendre la décision d'un(e) AVS.tetelleriv a écrit:Il faut que les enseignants comprennent que s'ils n'aménagent pas, la MDPH refuse l'AVS
La MDPH ne demande pas aux enseignants, elle demande des photocopies de cahiers et DS aux parents.
C'est en tout cas ce qui se passe dans mon département et leur argument de refus dont je ne nie pas que c'est sûrement une excuse bidon.
- tetellerivNiveau 5
Provence a écrit:tetelleriv a écrit:
Le plus important est la communication entre les profs et les parents car chacun a à apprendre de l'autre.
Interviens-tu sur ce forum en tant que parent ou professeur?
J'interviens pour les 2, désolée si je ne vais pas toujours dans le même sens que certains d'entre vous. En tant que parents, je communique surtout via l'ENT sans que ce soit trop lourd, ( je trouve dommage que vous ne soyez pas intéressé par ce que peuvent vivre les parents) et en tant que prof, je fais du tutorat avec certains élèves dys et je fais le lien entre les parents et les profs donc je communique avec les parents aussi en tant que prof et ça rassure bcp les parents.
- tetellerivNiveau 5
Voici un lien qui explique l'intérêt d'aménager les textes. Pour aider les enseignants, il existe des logiciels pour réaliser ces aménagements en qq minutes, notamment le logiciel coupe-mots.
http://mobile.allodocteurs.fr/article.asp?idarticle=7247&1=1
http://mobile.allodocteurs.fr/article.asp?idarticle=7247&1=1
- nicolinNiveau 5
tetelleriv a écrit:ylm a écrit:Ça c'est complètement faux. Jamais la MDPH ne nous a demandé quoi que ce soit avant de prendre la décision d'un(e) AVS.tetelleriv a écrit:Il faut que les enseignants comprennent que s'ils n'aménagent pas, la MDPH refuse l'AVS
La MDPH ne demande pas aux enseignants, elle demande des photocopies de cahiers et DS aux parents.
C'est en tout cas ce qui se passe dans mon département et leur argument de refus dont je ne nie pas que c'est sûrement une excuse bidon.
A priori la MDPH décide de façon indépendante des moyens à donner, cependant il y a des réunions de suivi de scolarisation et on ne peut dire de façon péremptoire quels sont les critères de la MDPH pour l'affectation de ces moyens (cela peut varier).
_________________
http://audioblog.arteradio.com/blog/patchworks/
- ycombeMonarque
Difficile de se faire une opinion d'après le document.tetelleriv a écrit:ylm a écrit:Ça c'est complètement faux. Jamais la MDPH ne nous a demandé quoi que ce soit avant de prendre la décision d'un(e) AVS.tetelleriv a écrit:Il faut que les enseignants comprennent que s'ils n'aménagent pas, la MDPH refuse l'AVS
La MDPH ne demande pas aux enseignants, elle demande des photocopies de cahiers et DS aux parents.
C'est en tout cas ce qui se passe dans mon département et leur argument de refus dont je ne nie pas que c'est sûrement une excuse bidon.
- Les préconisations ne sont pas toutes mises en place? Lesquelles ne le sont pas? Est-ce déclaratif? Sur les traces dans les documents? On ne sait pas.
- Les résultats sont corrects? Dans toutes les matières? On n'en sait rien, on n'a pas tous les éléments.
Je suis d'accord avec l'argument sur l'objectif d'autonomisation, Il parait évident que l'avs doit être une solution provisoire et que l'objectif doit être d'arriver à une prise en charge autonome. Ton fils n'aura pas un avs toute sa vie. D'ailleurs, l'élève Asperger que j'ai eu en troisième a eu un avs − jusqu'en troisième. Au lycée, on le lui a enlevé et il fait sans (et ça marche). Je veux dire par là que ce n'est pas nécessairement de la mauvaise volonté de la part de la MDPH, ils pensent peut être sincèrement que c'est le mieux pour ton fils.
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- lumeekaExpert spécialisé
AliceInWonderland, j'ai lu ton post et je me suis posé quelques questions :Aliceinwonderland a écrit:
Actuellement on se fonde avant tout sur le décalage en déviations standard par rapport à la classe d'âge. Je pense qu'on veut éviter le fait qu'il y a eu des cas d'élèves étiquetés dys qui une fois vus en hôpital...ne l'étaient pas. Mais désormais on voit donc parfois des enfants étiquetés car gros décalage mais qui lisent pourtant vite (mais mal) et sans erreurs vraiment spécifiques, et qui accèdent donc à ces fameux droits (PAI etc). Personnellement je pense qu'il s'agit de faux dys victimes de mauvaises méthodes ou d'enseignants mal formés/ recrutés (quand je vois les fautes de mon beau-frère instit dans les cahiers de ses élèves j'hallucine) - parfois aussi des cas d'enfants rois avec des familles à problèmes qui ont refusé le redoublement sans vraiment soutenir l'enfant. En tout cas il y a multiplication à l'heure actuelle des demandes et on a vraiment créé une usine à gaz (et ça ne va pas s'arranger avec la suppression du redoublement).
Personnellement désormais je prends avant tout les demandes de bilan qui me semblent prioritaires ( urgences neuro adultes, enfant sourd d'une oreille car aplasie de l'oreille droite, enfant de maternelle pour qui une équipe éduc et un bilan psy ont déjà été effectué etc) car j'en ai ras le bol des faux dys, et je suis persuadée que cette fausse épidémie empêche la PEC des vrais handicaps.
L'enfant ne doit-il pas être diagnostiqué comme étant dyslexique par un professionnel ? J'avais presque l'impression en parcourant ce fil que n'importe quel parent pouvait déclarer que son enfant était dyslexique et demander un PAI alors je suis allée sur eduscol (la partie qui me concerne - cycle 3/collège) et non sur magicmaman; j'y lis donc ceci :
Alors les psychologues scolaires, médecins et infirmières de santé scolaires sont-ils eux aussi "mal formés/recrutés" ? Je me pose la question en toute naïveté, je m'interroge sur les tests utilisés (test de lecture dont tu parles) et plus loin, je tombe sur ce passage :2.1.3 les acteurs :
Les parents peuvent être les premiers à faire part aux enseignants des difficultés particulières de leur enfant. L'enseignant observe et évalue les élèves. Il repère les difficultés d'apprentissage dans les activités menées en classe. Il doit en informer les parents. Les membres du RASED peuvent apporter une aide pour le repérage par la passation d'épreuves individuelles et semi collectives. Le conseil de cycle peut être sollicité pour donner son avis. Un examen par le médecin et l'infirmière scolaires pourra alors aider au dépistage d'une pathologie, d'un trouble ou d'un simple retard. Des examens complémentaires sont demandés s'ils s'avèrent nécessaires.
2.2 le dépistage
Il nécessite la collaboration du psychologue scolaire, du médecin et de l'infirmière de santé scolaire. En effet pour avancer vers le diagnostic de " trouble spécifique des apprentissages ", il est nécessaire de faire une anamnèse, d'éliminer des troubles sensoriels, une déficience mentale et un trouble envahissant de la personnalité. Des outils permettant une approche cognitive vont permettre le dépistage.
Qu'en est-il réellement car selon ce texte il est question de bien plus qu'un test de lecture.Le QI ne peut se réduire à un nombre. Pris isolément, il n'est pas suffisant pour soutenir des interprétations sur le fonctionnement des composantes de l'intelligence. Une analyse plus fine des différents sub-tests ainsi qu'une analyse qualitative des réponses permet d'orienter et/ou d'affiner un diagnostic sur les composants cognitifs fonctionnels ou déficitaires. Ultérieurement, l'ensemble de ces analyses permet la mise en place d'une rééducation spécifique et la mise en place d'une pédagogique adaptée aux difficultés de l'enfant.
Une analyse systématique de la distribution (intra et inter test) des performances par sub-tests, l'analyse de la dispersion des notes par rapport à la moyenne et la détection d'une dissociation entres les échelles verbales et non-verbales s'imposent.
Exemples :
Trouble attentionnel - Hyperactivité : distribution très hétérogène des performances inter et intra sub-tests.
Dyslexie phonologique : Difficultés sur les épreuves qui nécessitent l'activation de la mémoire de travail (mémoire à court terme ; arithmétique).
Dyslexie de surface : Difficultés sur les épreuves qui impliquent le traitement perceptif visuel et visuo-attentionnel (codes ; symbole)
Dysphasie : Dissociation entre scores non-verbal et verbal au détriment de ce dernier.
Dyspraxie : dissociation entre scores verbal et non-verbal au détriment de ce dernier.
Une analyse qualitative des réponses données par les enfants renseigne sur la qualité de la production orale [dysphasie - retard de parole - nature des erreurs] ; sur la compréhension orale [dysphasie - nature des troubles] et sur la nature des facteurs pénalisants [anxiété, mutisme, lenteur extrême, trouble sévère de l'attention, dyspraxie, troubles visuels, troubles auditifs].
Ensuite, comment est-il possible de reconnaître un "faux dys", d'estimer si sa fréquence est standard ou non (épidémie de dyslexiques) et d'en trouver les origines (l'enfant roi cité pour les "faux dyslexiques) ?
Curieusement, le père de ma fille mettait de l'ordre dans sa bibliothèque hier soir et m'a offert un livre intitulé "Neurophysiologie du langage" dont l'un des articles fait écho à un autre que nous avons mais qui se cache dans "Neuropsychologie de l'enfant et troubles du développement" :
J'ai donc trouvé dans le deuxième (" La dyslexie développementale" de Chaix, Trabanino, Taylor et Demonet, p.74) une partie intitulée "Épidémiologie de la dyslexie" :
"La dyslexie est largement répandue, mais sa prévalence reste imprécise variant de 5 à 17,5% selon les études (Shaywitz, 1998a). Cette variabilité peut être le résultat de l'imperfection de sa définition ainsi que l'effet de plusieurs facteurs. Par exemple, dans la littérature anglo-saxonne, l'existence d'une différence significative entre le quotient intellectuel (QI) verbal et le niveau de lecture, est fréquemment requise comme facteur supplémentaire pour définir le trouble. Toutefois, pour qu'une telle différence soit observée il faut un QI relativement élevé et ce critère supplémentaire apparaît critiquable car sous-estimant la dyslexie chez les enfants présentant un fonctionnement intellectuel moins performant. De plus, cette différence peut être absente à un âge plus avancé lorsque la dyslexie apparaît compensée. De ce fait, le décalage entre aptitudes intellectuelles et niveau de lecture n'est pas jugé comme important pour la définition par plusieurs chercheurs (Lyon et Chhabra, 1996)."
Il existe plusieurs théories (magnocellulaire, cerébélleuse) dont une qui n'exclue pas un mauvais apprentissage de la lecture, "la théorie linguistique" :
Je m'arrête là car c'est très long à copier et les ouvrages cités ne sont pas disponibles en ligne (comme beaucoup d'ouvrages médicaux, ils ne sont pas donnés)."Quelle que soit la cause de la dyslexie, le déficit phonologique occupe une place centrale dans les difficultés d'apprentissage de la lecture (Snowling,1995; Ramus et al.,2003) [...] Ramus et al. ont réalisé une revue de théorie phonologique et présenté les résultats d'évaluation cognitives comprenant des tâches phonologiques, auditives, visuelles et motrices dans deux groupes d'universitaires, l'un constitué de de dyslexiques compensés, l'autre de sujets contrôles normo-lecteurs. Ceux présentant une dyslexie avaient tous un déficit phonologique alors que les difficultés visuelles étaient rares. Les symptômes phonologiques les plus distinctifs chez les sujets dyslexiques étaient la réduction des capacités de conscience phonologique (c'est à dire l'aptitude à réaliser des manipulations conscientes sur les unités sublexicales). Toutefois, une théorie purement phonologique rend difficilement compte des déficits de traitement de bas niveau visuel, sensoriel ou moteur rapportés chez de nombreux dyslexiques."
Mes premières impressions : 1) je n'ai pas les connaissances médicales pour décider si un PAI pour cause de dyslexie me semble justifié ou non. 2) les dyslexiques compensent beaucoup (j'ai tout un passage dessus mais je veux regarder un film) et peuvent dissimuler certains aspects. 3) si l'apprentissage de lecture est le seul problème pour les "faux dys", dois-je donc quand même ignorer un élève victime d'un système ?
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Animals are my friends... and I don't eat my friends. George Bernard Shaw
https://www.facebook.com/sansvoixpaca/
http://www.nonhumanrightsproject.org/about-us-2/
- Hoa MaiNiveau 8
Bonjour,
J'ai suivi ce fil attentivement mais je n'y participe que maintenant, car j'étais partie en vacances et vous lisais sur mon téléphone donc pas le courage de contribuer en tapant sur un clavier minuscule.
Pour répondre à la question de départ, lorsque les élèves ont un PAI et quoique j'en pense, j'applique. Je donne mon cours photocopié aux élèves ou je leur envoie par mail, et je supprime une ou deux questions aux évaluations car tiers temps supplémentaire impossible à mettre en place. Ce qui ne m'empêche pas d'avoir une opinion personnelle, à savoir que la plupart du temps il ne s'agit pas d'élèves réellement handicapés, mais d'élèves qui ont des difficultés scolaires et qui sont ultra suivis par des parents angoisses qui ont fait des pieds et des mains pour mettre en place tout un système autour de leur gamin, qui du coup obtient des notes qui ne correspondent à aucun niveau réel et leur permettent ensuite d'obtenir le lycée de leur choix avec la bonification de 1000 points qu'on leur octroie sur affelnet.
Je suis d'autant plus à l'aise pour en parler que mon fils est malentendant, donc j'ai vu de l'autre côté de la barrière ce que l'EN me proposait comme solution en tant que parent. Son handicap n'a pas été reconnu par la mdph qui a reconnu accorder le statut d'handicapés à des enfants pas plus atteint que lui, voire moins, mais qui eux avaient de réelles difficultés scolaires, ce qui n'était pas le cas de mon fils. Ça m'a ennuyée pour une seule chose, le système FM dont il a besoin en classe, à savoir un micro qu'il donne aux professeurs afin que le son de leur voix arrive directement dans ses appareils, ne m'est du coup pas remboursé, et ça coûte un bras comme vous pouvez vous en douter. Mon fils en revanche est content de ne pas être étiqueté handicapé. Il a néanmoins un PAI depuis la sixième, avec comme seule préconisation de ne pas l'évaluer en LV sur une compréhension orale provenant d'un texte enregistré, car il n'entend pas les voix enregistrées, c'est déjà compliqué pour lui quand c'est en français, alors en anglais ou en allemand... Certains professeurs appliquent ce PAI, d'autres non. Comme j'ai dit à mon fils, si tu étais en surpoids, tu serais nul à la course en EPS et tu n'aurais pas de PAI. Donc tant pis si parfois tu as une mauvaise note en LV, même si trouves ça injuste, puisque de toute façon, c'est ton handicap qui est injuste et ça, tu ne peux rien faire d'autre que de l'accepter et en faire une force.
Alors que je n'avais rien demande, lorsqu'il a été en troisième, il a été convoqué par la médecine scolaire, qui lui a proposé un tiers temps pour le brevet !!! Tiers temps dont il n'avait jamais eu besoin de toute sa scolarité ! En voilà une réponse de l'EN qui n'a aucun sens : que ferait mon fils malentendant d'un tiers temps supplémentaire en maths, français ou histoire où tout se passe à l'écrit ?
Mon fils a refusé ce tiers temps, car il voulait avoir sa mention TB dans les mêmes conditions que les autres. Bref, il veut réussir malgré son handicap et non pas grâce à son handicap.
Je vais sembler dure, mais quand je vois tous ces PAI, tous ces AVS, et tous ces parents complètement sur le dos des professeurs, je me demande ce qu'ils cherchent pour leur enfant : un emploi cotorep à la sortie ?
Donc en tant que professeur, je rentre dans leur jeu car ce n'est pas à moi de faire l'éducation de leurs enfants et s'ils veulent qu'on les trompe en leur donnant des 15 et des 18 à des évaluations en troisième qu'un gamin de CE1 pourrait faire sans problème, c'est leur choix. Mais qu'ils assument quand leur cherimoncooeur aura grandi et se retrouvera dans une impasse en arrivant sur le marché professionnel. Où là un patron prendra le meilleur. Sauf s'il s'agit d'un emploi réservé. Mais pourquoi pas, il y en a bien.
J'ai suivi ce fil attentivement mais je n'y participe que maintenant, car j'étais partie en vacances et vous lisais sur mon téléphone donc pas le courage de contribuer en tapant sur un clavier minuscule.
Pour répondre à la question de départ, lorsque les élèves ont un PAI et quoique j'en pense, j'applique. Je donne mon cours photocopié aux élèves ou je leur envoie par mail, et je supprime une ou deux questions aux évaluations car tiers temps supplémentaire impossible à mettre en place. Ce qui ne m'empêche pas d'avoir une opinion personnelle, à savoir que la plupart du temps il ne s'agit pas d'élèves réellement handicapés, mais d'élèves qui ont des difficultés scolaires et qui sont ultra suivis par des parents angoisses qui ont fait des pieds et des mains pour mettre en place tout un système autour de leur gamin, qui du coup obtient des notes qui ne correspondent à aucun niveau réel et leur permettent ensuite d'obtenir le lycée de leur choix avec la bonification de 1000 points qu'on leur octroie sur affelnet.
Je suis d'autant plus à l'aise pour en parler que mon fils est malentendant, donc j'ai vu de l'autre côté de la barrière ce que l'EN me proposait comme solution en tant que parent. Son handicap n'a pas été reconnu par la mdph qui a reconnu accorder le statut d'handicapés à des enfants pas plus atteint que lui, voire moins, mais qui eux avaient de réelles difficultés scolaires, ce qui n'était pas le cas de mon fils. Ça m'a ennuyée pour une seule chose, le système FM dont il a besoin en classe, à savoir un micro qu'il donne aux professeurs afin que le son de leur voix arrive directement dans ses appareils, ne m'est du coup pas remboursé, et ça coûte un bras comme vous pouvez vous en douter. Mon fils en revanche est content de ne pas être étiqueté handicapé. Il a néanmoins un PAI depuis la sixième, avec comme seule préconisation de ne pas l'évaluer en LV sur une compréhension orale provenant d'un texte enregistré, car il n'entend pas les voix enregistrées, c'est déjà compliqué pour lui quand c'est en français, alors en anglais ou en allemand... Certains professeurs appliquent ce PAI, d'autres non. Comme j'ai dit à mon fils, si tu étais en surpoids, tu serais nul à la course en EPS et tu n'aurais pas de PAI. Donc tant pis si parfois tu as une mauvaise note en LV, même si trouves ça injuste, puisque de toute façon, c'est ton handicap qui est injuste et ça, tu ne peux rien faire d'autre que de l'accepter et en faire une force.
Alors que je n'avais rien demande, lorsqu'il a été en troisième, il a été convoqué par la médecine scolaire, qui lui a proposé un tiers temps pour le brevet !!! Tiers temps dont il n'avait jamais eu besoin de toute sa scolarité ! En voilà une réponse de l'EN qui n'a aucun sens : que ferait mon fils malentendant d'un tiers temps supplémentaire en maths, français ou histoire où tout se passe à l'écrit ?
Mon fils a refusé ce tiers temps, car il voulait avoir sa mention TB dans les mêmes conditions que les autres. Bref, il veut réussir malgré son handicap et non pas grâce à son handicap.
Je vais sembler dure, mais quand je vois tous ces PAI, tous ces AVS, et tous ces parents complètement sur le dos des professeurs, je me demande ce qu'ils cherchent pour leur enfant : un emploi cotorep à la sortie ?
Donc en tant que professeur, je rentre dans leur jeu car ce n'est pas à moi de faire l'éducation de leurs enfants et s'ils veulent qu'on les trompe en leur donnant des 15 et des 18 à des évaluations en troisième qu'un gamin de CE1 pourrait faire sans problème, c'est leur choix. Mais qu'ils assument quand leur cherimoncooeur aura grandi et se retrouvera dans une impasse en arrivant sur le marché professionnel. Où là un patron prendra le meilleur. Sauf s'il s'agit d'un emploi réservé. Mais pourquoi pas, il y en a bien.
- tetellerivNiveau 5
ycombe a écrit:Difficile de se faire une opinion d'après le document.tetelleriv a écrit:ylm a écrit:
Ça c'est complètement faux. Jamais la MDPH ne nous a demandé quoi que ce soit avant de prendre la décision d'un(e) AVS.
La MDPH ne demande pas aux enseignants, elle demande des photocopies de cahiers et DS aux parents.
C'est en tout cas ce qui se passe dans mon département et leur argument de refus dont je ne nie pas que c'est sûrement une excuse bidon.
- Les préconisations ne sont pas toutes mises en place? Lesquelles ne le sont pas? Est-ce déclaratif? Sur les traces dans les documents? On ne sait pas.
- Les résultats sont corrects? Dans toutes les matières? On n'en sait rien, on n'a pas tous les éléments.
Je suis d'accord avec l'argument sur l'objectif d'autonomisation, Il parait évident que l'avs doit être une solution provisoire et que l'objectif doit être d'arriver à une prise en charge autonome. Ton fils n'aura pas un avs toute sa vie. D'ailleurs, l'élève Asperger que j'ai eu en troisième a eu un avs − jusqu'en troisième. Au lycée, on le lui a enlevé et il fait sans (et ça marche). Je veux dire par là que ce n'est pas nécessairement de la mauvaise volonté de la part de la MDPH, ils pensent peut être sincèrement que c'est le mieux pour ton fils.
En effet, il est difficile de se faire une opinion, ce qui m'attriste surtout c'est que j'ai surtout la sensation que tu cherches à me dire que j'ai tord, dommage que l'on ne puisse pas communiquer autrement. Sur ce fil de discussion, mon fils aura eu tous les profils tout simplement parce que vous ramener le cas de mon fils à vos expériences hors, chaque dys est différent et a donc des besoins différents. Ainsi, mon fils relève d'une classe ULIS ou établissement spécialisé, est ensuite peut-être en danger avec sa moyenne de 11,5 puis doit être autonome sans AVS parce que çà a marché pour ton élève Asperger. Merci donc de ne pas me dire ce que je dois faire pour mon fils car en effet, vous ne connaissez pas suffisamment sa situation pour juger de quoi que ce soit.
- tetellerivNiveau 5
lumeeka a écrit:
L'enfant ne doit-il pas être diagnostiqué comme étant dyslexique par un professionnel ? J'avais presque l'impression en parcourant ce fil que n'importe quel parent pouvait déclarer que son enfant était dyslexique et demander un PAI alors je suis allée sur eduscol (la partie qui me concerne - cycle 3/collège) et non sur magicmaman; j'y lis donc ceci :
Alors les psychologues scolaires, médecins et infirmières de santé scolaires sont-ils eux aussi "mal formés/recrutés" ? Je me pose la question en toute naïveté, je m'interroge sur les tests utilisés (test de lecture dont tu parles) et plus loin, je tombe sur ce passage :2.1.3 les acteurs :
Les parents peuvent être les premiers à faire part aux enseignants des difficultés particulières de leur enfant. L'enseignant observe et évalue les élèves. Il repère les difficultés d'apprentissage dans les activités menées en classe. Il doit en informer les parents. Les membres du RASED peuvent apporter une aide pour le repérage par la passation d'épreuves individuelles et semi collectives. Le conseil de cycle peut être sollicité pour donner son avis. Un examen par le médecin et l'infirmière scolaires pourra alors aider au dépistage d'une pathologie, d'un trouble ou d'un simple retard. Des examens complémentaires sont demandés s'ils s'avèrent nécessaires.
2.2 le dépistage
Il nécessite la collaboration du psychologue scolaire, du médecin et de l'infirmière de santé scolaire. En effet pour avancer vers le diagnostic de " trouble spécifique des apprentissages ", il est nécessaire de faire une anamnèse, d'éliminer des troubles sensoriels, une déficience mentale et un trouble envahissant de la personnalité. Des outils permettant une approche cognitive vont permettre le dépistage.
Qu'en est-il réellement car selon ce texte il est question de bien plus qu'un test de lecture.Le QI ne peut se réduire à un nombre. Pris isolément, il n'est pas suffisant pour soutenir des interprétations sur le fonctionnement des composantes de l'intelligence. Une analyse plus fine des différents sub-tests ainsi qu'une analyse qualitative des réponses permet d'orienter et/ou d'affiner un diagnostic sur les composants cognitifs fonctionnels ou déficitaires. Ultérieurement, l'ensemble de ces analyses permet la mise en place d'une rééducation spécifique et la mise en place d'une pédagogique adaptée aux difficultés de l'enfant.
Une analyse systématique de la distribution (intra et inter test) des performances par sub-tests, l'analyse de la dispersion des notes par rapport à la moyenne et la détection d'une dissociation entres les échelles verbales et non-verbales s'imposent.
Exemples :
Trouble attentionnel - Hyperactivité : distribution très hétérogène des performances inter et intra sub-tests.
Dyslexie phonologique : Difficultés sur les épreuves qui nécessitent l'activation de la mémoire de travail (mémoire à court terme ; arithmétique).
Dyslexie de surface : Difficultés sur les épreuves qui impliquent le traitement perceptif visuel et visuo-attentionnel (codes ; symbole)
Dysphasie : Dissociation entre scores non-verbal et verbal au détriment de ce dernier.
Dyspraxie : dissociation entre scores verbal et non-verbal au détriment de ce dernier.
Une analyse qualitative des réponses données par les enfants renseigne sur la qualité de la production orale [dysphasie - retard de parole - nature des erreurs] ; sur la compréhension orale [dysphasie - nature des troubles] et sur la nature des facteurs pénalisants [anxiété, mutisme, lenteur extrême, trouble sévère de l'attention, dyspraxie, troubles visuels, troubles auditifs].
Ensuite, comment est-il possible de reconnaître un "faux dys", d'estimer si sa fréquence est standard ou non (épidémie de dyslexiques) et d'en trouver les origines (l'enfant roi cité pour les "faux dyslexiques) ?
Curieusement, le père de ma fille mettait de l'ordre dans sa bibliothèque hier soir et m'a offert un livre intitulé "Neurophysiologie du langage" dont l'un des articles fait écho à un autre que nous avons mais qui se cache dans "Neuropsychologie de l'enfant et troubles du développement" :
J'ai donc trouvé dans le deuxième (" La dyslexie développementale" de Chaix, Trabanino, Taylor et Demonet, p.74) une partie intitulée "Épidémiologie de la dyslexie" :
"La dyslexie est largement répandue, mais sa prévalence reste imprécise variant de 5 à 17,5% selon les études (Shaywitz, 1998a). Cette variabilité peut être le résultat de l'imperfection de sa définition ainsi que l'effet de plusieurs facteurs. Par exemple, dans la littérature anglo-saxonne, l'existence d'une différence significative entre le quotient intellectuel (QI) verbal et le niveau de lecture, est fréquemment requise comme facteur supplémentaire pour définir le trouble. Toutefois, pour qu'une telle différence soit observée il faut un QI relativement élevé et ce critère supplémentaire apparaît critiquable car sous-estimant la dyslexie chez les enfants présentant un fonctionnement intellectuel moins performant. De plus, cette différence peut être absente à un âge plus avancé lorsque la dyslexie apparaît compensée. De ce fait, le décalage entre aptitudes intellectuelles et niveau de lecture n'est pas jugé comme important pour la définition par plusieurs chercheurs (Lyon et Chhabra, 1996)."
Il existe plusieurs théories (magnocellulaire, cerébélleuse) dont une qui n'exclue pas un mauvais apprentissage de la lecture, "la théorie linguistique" :
Je m'arrête là car c'est très long à copier et les ouvrages cités ne sont pas disponibles en ligne (comme beaucoup d'ouvrages médicaux, ils ne sont pas donnés)."Quelle que soit la cause de la dyslexie, le déficit phonologique occupe une place centrale dans les difficultés d'apprentissage de la lecture (Snowling,1995; Ramus et al.,2003) [...] Ramus et al. ont réalisé une revue de théorie phonologique et présenté les résultats d'évaluation cognitives comprenant des tâches phonologiques, auditives, visuelles et motrices dans deux groupes d'universitaires, l'un constitué de de dyslexiques compensés, l'autre de sujets contrôles normo-lecteurs. Ceux présentant une dyslexie avaient tous un déficit phonologique alors que les difficultés visuelles étaient rares. Les symptômes phonologiques les plus distinctifs chez les sujets dyslexiques étaient la réduction des capacités de conscience phonologique (c'est à dire l'aptitude à réaliser des manipulations conscientes sur les unités sublexicales). Toutefois, une théorie purement phonologique rend difficilement compte des déficits de traitement de bas niveau visuel, sensoriel ou moteur rapportés chez de nombreux dyslexiques."
Mes premières impressions : 1) je n'ai pas les connaissances médicales pour décider si un PAI pour cause de dyslexie me semble justifié ou non. 2) les dyslexiques compensent beaucoup (j'ai tout un passage dessus mais je veux regarder un film) et peuvent dissimuler certains aspects. 3) si l'apprentissage de lecture est le seul problème pour les "faux dys", dois-je donc quand même ignorer un élève victime d'un système ?
En effet, je ne comprends pas non plus comment un PAI peut-être mis en place sans réel diagnostic, si c'est le cas, le médecin scolaire ne me semble pas compétent. D'ailleurs, les bilans étant de l'ordre du secret médical, je ne comprends pas comment un enseignant peut savoir comment le diagnostic a été posé, çà ne me semble pas être son affaire.
Hoa Mai a écrit:Bonjour,
J'ai suivi ce fil attentivement mais je n'y participe que maintenant, car j'étais partie en vacances et vous lisais sur mon téléphone donc pas le courage de contribuer en tapant sur un clavier minuscule.
Pour répondre à la question de départ, lorsque les élèves ont un PAI et quoique j'en pense, j'applique. Je donne mon cours photocopié aux élèves ou je leur envoie par mail, et je supprime une ou deux questions aux évaluations car tiers temps supplémentaire impossible à mettre en place. Ce qui ne m'empêche pas d'avoir une opinion personnelle, à savoir que la plupart du temps il ne s'agit pas d'élèves réellement handicapés, mais d'élèves qui ont des difficultés scolaires et qui sont ultra suivis par des parents angoisses qui ont fait des pieds et des mains pour mettre en place tout un système autour de leur gamin, qui du coup obtient des notes qui ne correspondent à aucun niveau réel et leur permettent ensuite d'obtenir le lycée de leur choix avec la bonification de 1000 points qu'on leur octroie sur affelnet.
Je suis d'autant plus à l'aise pour en parler que mon fils est malentendant, donc j'ai vu de l'autre côté de la barrière ce que l'EN me proposait comme solution en tant que parent. Son handicap n'a pas été reconnu par la mdph qui a reconnu accorder le statut d'handicapés à des enfants pas plus atteint que lui, voire moins, mais qui eux avaient de réelles difficultés scolaires, ce qui n'était pas le cas de mon fils. Ça m'a ennuyée pour une seule chose, le système FM dont il a besoin en classe, à savoir un micro qu'il donne aux professeurs afin que le son de leur voix arrive directement dans ses appareils, ne m'est du coup pas remboursé, et ça coûte un bras comme vous pouvez vous en douter. Mon fils en revanche est content de ne pas être étiqueté handicapé. Il a néanmoins un PAI depuis la sixième, avec comme seule préconisation de ne pas l'évaluer en LV sur une compréhension orale provenant d'un texte enregistré, car il n'entend pas les voix enregistrées, c'est déjà compliqué pour lui quand c'est en français, alors en anglais ou en allemand... Certains professeurs appliquent ce PAI, d'autres non. Comme j'ai dit à mon fils, si tu étais en surpoids, tu serais nul à la course en EPS et tu n'aurais pas de PAI. Donc tant pis si parfois tu as une mauvaise note en LV, même si trouves ça injuste, puisque de toute façon, c'est ton handicap qui est injuste et ça, tu ne peux rien faire d'autre que de l'accepter et en faire une force.
Alors que je n'avais rien demande, lorsqu'il a été en troisième, il a été convoqué par la médecine scolaire, qui lui a proposé un tiers temps pour le brevet !!! Tiers temps dont il n'avait jamais eu besoin de toute sa scolarité ! En voilà une réponse de l'EN qui n'a aucun sens : que ferait mon fils malentendant d'un tiers temps supplémentaire en maths, français ou histoire où tout se passe à l'écrit ?
Mon fils a refusé ce tiers temps, car il voulait avoir sa mention TB dans les mêmes conditions que les autres. Bref, il veut réussir malgré son handicap et non pas grâce à son handicap.
Je vais sembler dure, mais quand je vois tous ces PAI, tous ces AVS, et tous ces parents complètement sur le dos des professeurs, je me demande ce qu'ils cherchent pour leur enfant : un emploi cotorep à la sortie ?
Donc en tant que professeur, je rentre dans leur jeu car ce n'est pas à moi de faire l'éducation de leurs enfants et s'ils veulent qu'on les trompe en leur donnant des 15 et des 18 à des évaluations en troisième qu'un gamin de CE1 pourrait faire sans problème, c'est leur choix. Mais qu'ils assument quand leur cherimoncooeur aura grandi et se retrouvera dans une impasse en arrivant sur le marché professionnel. Où là un patron prendra le meilleur. Sauf s'il s'agit d'un emploi réservé. Mais pourquoi pas, il y en a bien.
Hoa Mai, tu sembles dire que comme ton fils s'en sort sans que ce PAI ne soit toujours respecté, le problème est le même pour tous les autres enfants? Aurais tu le même discours si les enseignants avaient refusés le système FM pour ton fils, car dans ce cas, il n'aurait pu suivre aucun cours ou dans des conditions très difficiles et épuisante. C'est le cas des élèves dys sévères qui n'arrivent pas à compenser et pour lequel il n'y a pas de contournements (d'adaptations).
GRâce à ces appareils, ton fils peut apprendre. LEs dys, grâce aux adaptations peuvent apprendre. Là est le problème, en refusant les adaptations, on empêche nos élèves dys d'accéder à l'apprentissage .
- Singing in The RainHabitué du forum
tetelleriv a écrit: Hoa Mai, tu sembles dire que comme ton fils s'en sort sans que ce PAI ne soit toujours respecté, le problème est le même pour tous les autres enfants? Aurais tu le même discours si les enseignants avaient refusés le système FM pour ton fils, car dans ce cas, il n'aurait pu suivre aucun cours ou dans des conditions très difficiles et épuisante. C'est le cas des élèves dys sévères qui n'arrivent pas à compenser et pour lequel il n'y a pas de contournements (d'adaptations).
GRâce à ces appareils, ton fils peut apprendre. LEs dys, grâce aux adaptations peuvent apprendre. Là est le problème, en refusant les adaptations, on empêche nos élèves dys d'accéder à l'apprentissage .
- je ne vois pas pourquoi les enseignants refuseraient le système FM qui est un simple micro, donc son usage ne nécessite aucune contrainte pour l'enseignant qui fait son cours normalement. C'est un aménagement qui s'ajoute au cours sans le modifier ou imposer un travail lourd pour le prof.
- les enseignants ne refusent pas les adaptations dyslexiques, ils ne peuvent parfois pas les appliquer faute de temps. Quand tu as 4 ou 5 heures de cours avec des élèves (français, histoire géo, maths...) et pleins de documents (exercices, textes...), tu ne peux pas tous les adapter. Et penser que ce refus est de l'égoïsme ou de la paresse de la part de certains profs est erroné. Ce n'est juste pas possible étant donné nos journées déjà bien remplies de préparations, de réunions, de gestion éducative de l'ensemble des élèves. Nous sommes face à des injonctions paradoxales "Il faut faire ces adaptations " mais "je n'ai déjà pas le temps pour corriger, préparer mes cours pour 31... alors je fais comment ?" ( ... au choix : A- Je m'épuise à la tâche à tout faire au risque de surmenage / B- J'en ai fait un peu mais on me reproche toujours de ne pas faire assez C- Je fais ce qui est réalisable et je me préserve. )
- CathEnchanteur
Oui c'est bidon. Un de mes collègues refuse la présence de l'avs dans son cours. Elle est quand même présente dans les autres cours!tetelleriv a écrit:ylm a écrit:Ça c'est complètement faux. Jamais la MDPH ne nous a demandé quoi que ce soit avant de prendre la décision d'un(e) AVS.tetelleriv a écrit:Il faut que les enseignants comprennent que s'ils n'aménagent pas, la MDPH refuse l'AVS
La MDPH ne demande pas aux enseignants, elle demande des photocopies de cahiers et DS aux parents.
C'est en tout cas ce qui se passe dans mon département et leur argument de refus dont je ne nie pas que c'est sûrement une excuse bidon.
- *Fifi*Modérateur
Il y en a tant que ca des classes spéciales dys ? Et en existe t-il hors ULIS ? J'imagine que les élèves dys d'ULIS sont des élèves avec une très lourde dys* car de ce que je connais des ULIS, l'orientation est ensuite assez limitée.
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- dandelionVénérable
Oui, il y a des classes dys hors ULIS. Par contre, pour ce que j'en ai vu (mais c'étaient des classes mixtes, avec des élèves en difficulté), ce n'était pas très 'spécialisé' comme enseignement (on regroupait des élèves dys, certes, mais sans offrir une adaptation réelle).*Fifi* a écrit:Il y en a tant que ca des classes spéciales dys ? Et en existe t-il hors ULIS ? J'imagine que les élèves dys d'ULIS sont des élèves avec une très lourde dys* car de ce que je connais des ULIS, l'orientation est ensuite assez limitée.
- Hoa MaiNiveau 8
Hoa Mai a écrit:Bonjour,
J'ai suivi ce fil attentivement mais je n'y participe que maintenant, car j'étais partie en vacances et vous lisais sur mon téléphone donc pas le courage de contribuer en tapant sur un clavier minuscule.
Pour répondre à la question de départ, lorsque les élèves ont un PAI et quoique j'en pense, j'applique. Je donne mon cours photocopié aux élèves ou je leur envoie par mail, et je supprime une ou deux questions aux évaluations car tiers temps supplémentaire impossible à mettre en place. Ce qui ne m'empêche pas d'avoir une opinion personnelle, à savoir que la plupart du temps il ne s'agit pas d'élèves réellement handicapés, mais d'élèves qui ont des difficultés scolaires et qui sont ultra suivis par des parents angoisses qui ont fait des pieds et des mains pour mettre en place tout un système autour de leur gamin, qui du coup obtient des notes qui ne correspondent à aucun niveau réel et leur permettent ensuite d'obtenir le lycée de leur choix avec la bonification de 1000 points qu'on leur octroie sur affelnet.
Je suis d'autant plus à l'aise pour en parler que mon fils est malentendant, donc j'ai vu de l'autre côté de la barrière ce que l'EN me proposait comme solution en tant que parent. Son handicap n'a pas été reconnu par la mdph qui a reconnu accorder le statut d'handicapés à des enfants pas plus atteint que lui, voire moins, mais qui eux avaient de réelles difficultés scolaires, ce qui n'était pas le cas de mon fils. Ça m'a ennuyée pour une seule chose, le système FM dont il a besoin en classe, à savoir un micro qu'il donne aux professeurs afin que le son de leur voix arrive directement dans ses appareils, ne m'est du coup pas remboursé, et ça coûte un bras comme vous pouvez vous en douter. Mon fils en revanche est content de ne pas être étiqueté handicapé. Il a néanmoins un PAI depuis la sixième, avec comme seule préconisation de ne pas l'évaluer en LV sur une compréhension orale provenant d'un texte enregistré, car il n'entend pas les voix enregistrées, c'est déjà compliqué pour lui quand c'est en français, alors en anglais ou en allemand... Certains professeurs appliquent ce PAI, d'autres non. Comme j'ai dit à mon fils, si tu étais en surpoids, tu serais nul à la course en EPS et tu n'aurais pas de PAI. Donc tant pis si parfois tu as une mauvaise note en LV, même si trouves ça injuste, puisque de toute façon, c'est ton handicap qui est injuste et ça, tu ne peux rien faire d'autre que de l'accepter et en faire une force.
Alors que je n'avais rien demande, lorsqu'il a été en troisième, il a été convoqué par la médecine scolaire, qui lui a proposé un tiers temps pour le brevet !!! Tiers temps dont il n'avait jamais eu besoin de toute sa scolarité ! En voilà une réponse de l'EN qui n'a aucun sens : que ferait mon fils malentendant d'un tiers temps supplémentaire en maths, français ou histoire où tout se passe à l'écrit ?
Mon fils a refusé ce tiers temps, car il voulait avoir sa mention TB dans les mêmes conditions que les autres. Bref, il veut réussir malgré son handicap et non pas grâce à son handicap.
Je vais sembler dure, mais quand je vois tous ces PAI, tous ces AVS, et tous ces parents complètement sur le dos des professeurs, je me demande ce qu'ils cherchent pour leur enfant : un emploi cotorep à la sortie ?
Donc en tant que professeur, je rentre dans leur jeu car ce n'est pas à moi de faire l'éducation de leurs enfants et s'ils veulent qu'on les trompe en leur donnant des 15 et des 18 à des évaluations en troisième qu'un gamin de CE1 pourrait faire sans problème, c'est leur choix. Mais qu'ils assument quand leur cherimoncooeur aura grandi et se retrouvera dans une impasse en arrivant sur le marché professionnel. Où là un patron prendra le meilleur. Sauf s'il s'agit d'un emploi réservé. Mais pourquoi pas, il y en a bien.
Hoa Mai, tu sembles dire que comme ton fils s'en sort sans que ce PAI ne soit toujours respecté, le problème est le même pour tous les autres enfants? Aurais tu le même discours si les enseignants avaient refusés le système FM pour ton fils, car dans ce cas, il n'aurait pu suivre aucun cours ou dans des conditions très difficiles et épuisante. C'est le cas des élèves dys sévères qui n'arrivent pas à compenser et pour lequel il n'y a pas de contournements (d'adaptations).
GRâce à ces appareils, ton fils peut apprendre. LEs dys, grâce aux adaptations peuvent apprendre. Là est le problème, en refusant les adaptations, on empêche nos élèves dys d'accéder à l'apprentissage . [/quote]
Heu.... Je ne vois pas le rapport. Le système FM s'enfile autour du cou avec un cordon, et il s'agit d'un micro cravate. Le professeur conserve ses deux mains libres. Sa voix n'est pas amplifiée. Et s'il veut aller voir un élève de la classe et lui parler en particulier, il peut mettre ce système sur off. De quelles adaptations parles-tu ? Je ne réclame aucune adaptation. Avec ce système, l'inconvénient est que mon fils est branché sur le prof et entend donc très mal les interventions des autres élèves de la classe. Du coup ça lui arrive souvent de lever le doigt pour dire quelque chose qui vient juste d'être dit par un camarade. Bon eh bien tant pis, c'est comme ça. Je ne me vois pas demander aux professeurs de lui répéter toutes les interventions de tous les élèves. Ni de cesser de diffuser des enregistrements audios parce qu'il ne les entend pas. Ni de prévoir une trace écrite desdits enregistrements audios. Je réalise que mon fils n'est pas le seul élève dans sa classe mais qu'il y en 29 autres dont on doit s'occuper. Et surtout je pense que l'école doit le préparer à sa vie d'adulte et que quand il sera adulte, il faudra bien qu'il se débrouille tout seul. Quand un enfant à un handicap, les parents ont tendance à le surprotéger, ce qui se comprend humainement, mais me paraît contreproductif. Il faut que l'enfant trouve en lui la force de surmonter ses difficultés, les accepte, et développe ses points forts. Et surtout devienne autonome. Quand tu écris une lettre de recommandation ultra directive aux professeurs de ton fils en début d'année, non seulement tu les crispes et attends d'eux beaucoup de travail supplémentaire non rémunéré, mais tu ne prépares pas non plus ton fils à devenir autonome. Alors quelques aménagements réalistes, je veux bien, mais après, quel est le sens ?
- AjupouetFidèle du forum
Les classes "dys" ont peu d'adaptations majeures, mais tout de même, ce n'est pas négligeable :
Effectif réduit, 1/3 dys 1/3 de très bons, 1/3 d'élève typiques.
Souvent, chaque élève dys a un binôme officiel parmi les bons élèves, ce qui permet d'avoir accès aux cours complets et bien écrits sans difficulté. Parfois aussi, l'emploi du temps est posé tel que les dys puissent avoir des heures de libre ( dans le collège de ma fille, une matinée, pour d'autres fin des cours à 15h ) pour faciliter les rendez-vous pour les suivis ortho, ou encore se reposer.
Les profs qui officient dans ces classes ont une formation dys et sont en général des profs compétents et appréciés.
Effectif réduit, 1/3 dys 1/3 de très bons, 1/3 d'élève typiques.
Souvent, chaque élève dys a un binôme officiel parmi les bons élèves, ce qui permet d'avoir accès aux cours complets et bien écrits sans difficulté. Parfois aussi, l'emploi du temps est posé tel que les dys puissent avoir des heures de libre ( dans le collège de ma fille, une matinée, pour d'autres fin des cours à 15h ) pour faciliter les rendez-vous pour les suivis ortho, ou encore se reposer.
Les profs qui officient dans ces classes ont une formation dys et sont en général des profs compétents et appréciés.
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Enfants, adolescents, adultes : il n'est jamais trop tard pour restaurer son geste d'écriture.
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- ProvenceEnchanteur
Une 6e dys dans mon collège, mais pas d'effectif allégé, heureusement pour les autres classes qui pâtissent déjà du fait que la répartition des bons élèves est déséquilibrée.Ajupouet a écrit:Les classes "dys" ont peu d'adaptations majeures, mais tout de même, ce n'est pas négligeable :
Effectif réduit, 1/3 dys 1/3 de très bons, 1/3 d'élève typiques.
Ce qui impose une responsabilité à un autre élève.Souvent, chaque élève dys a un binôme officiel parmi les bons élèves, ce qui permet d'avoir accès aux cours complets et bien écrits sans difficulté.
Emploi du temps parfaitement ordinaire dans mon collège.Parfois aussi, l'emploi du temps est posé tel que les dys puissent avoir des heures de libre ( dans le collège de ma fille, une matinée, pour d'autres fin des cours à 15h ) pour faciliter les rendez-vous pour les suivis ortho, ou encore se reposer.
Les profs de mon collège n'ont aucune formation particulière.Les profs qui officient dans ces classes ont une formation dys et sont en général des profs compétents et appréciés.
Appréciés de qui?
- AjupouetFidèle du forum
Emploi du tempsarfaitement ordinaire de finir tous les jours à 15h, ou ne pas bosser 1/2 journée?
Il est cool ton collège.
Je précise donc pour être certains de se comprendre : normalement, les collégiens travaillent 4 jours et une demi journée ( dans le collège que je connais, de 7h55 à 17h) La classe dys a un emploi du temps sur 4 jours.
Après, je ne dis pas que c'est la solution Provence. Oui, tu as raison, on se défausse de responsabilités sur les bons élèves, ce qui est pour le moins discutable. Et on fait des économies là-dessus.
Du point de vue de l'élève dys sans AVS, c'est tout de même mieux que rien.
Enfin, pour les profs " appréciés" , ils sont appréciés des parents et des élèves. Le travail est sérieux, la classe dys n'est pas une classe au rabais avec des objectifs moindres. Je ne peux pas dire s'ils sont appréciés de leurs pairs, je ne suis pas dans la salle des profs :-)
Il est cool ton collège.
Je précise donc pour être certains de se comprendre : normalement, les collégiens travaillent 4 jours et une demi journée ( dans le collège que je connais, de 7h55 à 17h) La classe dys a un emploi du temps sur 4 jours.
Après, je ne dis pas que c'est la solution Provence. Oui, tu as raison, on se défausse de responsabilités sur les bons élèves, ce qui est pour le moins discutable. Et on fait des économies là-dessus.
Du point de vue de l'élève dys sans AVS, c'est tout de même mieux que rien.
Enfin, pour les profs " appréciés" , ils sont appréciés des parents et des élèves. Le travail est sérieux, la classe dys n'est pas une classe au rabais avec des objectifs moindres. Je ne peux pas dire s'ils sont appréciés de leurs pairs, je ne suis pas dans la salle des profs :-)
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- ProvenceEnchanteur
Je viens de regarder: la 6e dys de mon collège fait 8-5 tous les jours et travaille le mercredi matin.Ajupouet a écrit:Emploi du tempsarfaitement ordinaire de finir tous les jours à 15h, ou ne pas bosser 1/2 journée?
Il est cool ton collège.
Je précise donc pour être certains de se comprendre : normalement, les collégiens travaillent 4 jours et une demi journée ( dans le collège que je connais, de 7h55 à 17h) La classe dys a un emploi du temps sur 4 jours.
Je ne suis pas persuadée que tous les profs de notre 6e dys soient appréciés des parents ou des élèves (pour ce que j'en sais, c'est-à-dire pas grand chose! ).Enfin, pour les profs " appréciés" , ils sont appréciés des parents et des élèves. Le travail est sérieux, la classe dys n'est pas une classe au rabais avec des objectifs moindres. Je ne peux pas dire s'ils sont appréciés de leurs pairs, je ne suis pas dans la salle des profs :-)
- *Fifi*Modérateur
Regrouper sans adapter, je ne vois pas trop l'intérêt...dandelion a écrit:Oui, il y a des classes dys hors ULIS. Par contre, pour ce que j'en ai vu (mais c'étaient des classes mixtes, avec des élèves en difficulté), ce n'était pas très 'spécialisé' comme enseignement (on regroupait des élèves dys, certes, mais sans offrir une adaptation réelle).*Fifi* a écrit:Il y en a tant que ca des classes spéciales dys ? Et en existe t-il hors ULIS ? J'imagine que les élèves dys d'ULIS sont des élèves avec une très lourde dys* car de ce que je connais des ULIS, l'orientation est ensuite assez limitée.
- Je pensais que les élèves dys* avaient besoin d'un cours tapés sur ordi car avaient des difficultés à lire une écriture manuelle, ce n'est pas le cas ? Car si c'est ça, je vois pas trop l'intérêt d'avoir accès à un cahier carbone d'un bon élève (même si cela peut aider les parents à suivre).Ajupouet a écrit:Les classes "dys" ont peu d'adaptations majeures, mais tout de même, ce n'est pas négligeable :
Effectif réduit, 1/3 dys 1/3 de très bons, 1/3 d'élève typiques.
Souvent, chaque élève dys a un binôme officiel parmi les bons élèves, ce qui permet d'avoir accès aux cours complets et bien écrits sans difficulté. Parfois aussi, l'emploi du temps est posé tel que les dys puissent avoir des heures de libre ( dans le collège de ma fille, une matinée, pour d'autres fin des cours à 15h ) pour faciliter les rendez-vous pour les suivis ortho, ou encore se reposer.
Les profs qui officient dans ces classes ont une formation dys et sont en général des profs compétents et appréciés.
- Le type de classe dont tu parles est dans un collège lambda ? Avec autant de moyens ou avec des moyens (DHG, financiers) en plus ?
Provence, j'ai l'impression que vous ne parlez pas de la même chose. Tu sembles parler d'un arrangement interne, d'une classe vue comme dys* dans un collège lambda, une marmite interne alors qu'Ajupouet semble évoquer une classe reconnue par l'institution comme adaptée. Je me trompe ?Provence a écrit:Je viens de regarder: la 6e dys de mon collège fait 8-5 tous les jours et travaille le mercredi matin.Ajupouet a écrit:Emploi du tempsarfaitement ordinaire de finir tous les jours à 15h, ou ne pas bosser 1/2 journée?
Il est cool ton collège.
Je précise donc pour être certains de se comprendre : normalement, les collégiens travaillent 4 jours et une demi journée ( dans le collège que je connais, de 7h55 à 17h) La classe dys a un emploi du temps sur 4 jours.
Je ne suis pas persuadée que tous les profs de notre 6e dys soient appréciés des parents ou des élèves (pour ce que j'en sais, c'est-à-dire pas grand chose! ).Enfin, pour les profs " appréciés" , ils sont appréciés des parents et des élèves. Le travail est sérieux, la classe dys n'est pas une classe au rabais avec des objectifs moindres. Je ne peux pas dire s'ils sont appréciés de leurs pairs, je ne suis pas dans la salle des profs :-)
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- ProvenceEnchanteur
C'est possible, Fifi. En tout cas, chez nous, c'est totalement bidon.
- *Fifi*Modérateur
C'est dommage. D'ailleurs, je me dis qu'il y a peut-être des choses pas si difficiles à mettre en place dans le cadre global d'un établissement :Provence a écrit:C'est possible, Fifi. En tout cas, chez nous, c'est totalement bidon.
- une classe dys (1/3 temps) par niveau pour simplifier le travail et l'organisation des enseignants.
- un emploi du temps adapté pour les rdv ortho ou le repos (ex dans mon coin, ils sont tous le mercredi ou le vendredi aprem. Pourquoi ne pas essayer de faire en sorte que les EDT de ces classes soient basées sur ça ? Au moins en 6e ca semble faisable).
- des profs en priorité volontaire (même si je sais bien que cela peut poser des problèmes, notamment dans les étab où il n'y a qu'un seul prof par matière).
- une organisation des AVS présents pour qu'ils soient répartis sur l'ensemble des cours quitte à aider plusieurs gamins en même temps.
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- Peut-on changer le barème d'une évaluation ?
- Stagiaires 2014 et ESPE : un "parcours adapté" vraiment adapté ?
- Le très officiel C.A.S. se penche sur l'évaluation des enseignants et propose l'évaluation par les élèves + le coaching
- Nouvelle évaluation par le chef d'établissement selon trois critères d'évaluation
- "Les règles d'évaluation du brevet et les autres grandes lignes de l'évaluation" seront fixées en avril-mai 2015.
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