- *Fifi*Modérateur
C'est dommage. D'ailleurs, je me dis qu'il y a peut-être des choses pas si difficiles à mettre en place dans le cadre global d'un établissement :Provence a écrit:C'est possible, Fifi. En tout cas, chez nous, c'est totalement bidon.
- une classe dys (1/3 temps) par niveau pour simplifier le travail et l'organisation des enseignants.
- un emploi du temps adapté pour les rdv ortho ou le repos (ex dans mon coin, ils sont tous le mercredi ou le vendredi aprem. Pourquoi ne pas essayer de faire en sorte que les EDT de ces classes soient basées sur ça ? Au moins en 6e ca semble faisable).
- des profs en priorité volontaire (même si je sais bien que cela peut poser des problèmes, notamment dans les étab où il n'y a qu'un seul prof par matière).
- une organisation des AVS présents pour qu'ils soient répartis sur l'ensemble des cours quitte à aider plusieurs gamins en même temps.
- LoreleiiNeoprof expérimenté
Hoa, je te lis avec attention et j'approuve ce que tu dis. Ton fils s'en sort bien et vous ne dramatisez pas quand il rencontre une difficulté. J'ai eu, l'année dernière, un élève avec une très mauvaise vue. Il gérait tout seul l'ordi, était vraiment autonome et réussissait bien et avec le sourire en prime. Je n'avais pas les parents sur le dos, je me contentais de lui envoyer les cours par mail, et si j'oubliais, il me taquinait, sans en faire un drame. C'est un bon élève, pourtant il est presque aveugle. L'année s'est déroulée sans aucune tension. Il a une AVS quelques heures par semaine, mais elle n'a pas grand chose à faire, en réalité.
Ce que je constate, c'est que c'est avec les parents des dys que les choses se gâtent. Ils sont souvent (pas tous, hein ! ) beaucoup plus exigeants et revendicatifs.
Je précise que mon élève de l'année dernière avait les mêmes devoirs que les autres et il était noté comme les autres; je mettais le devoir sur une clef et il me la rendait à la fin de l'heure.
Ce que je constate, c'est que c'est avec les parents des dys que les choses se gâtent. Ils sont souvent (pas tous, hein ! ) beaucoup plus exigeants et revendicatifs.
Je précise que mon élève de l'année dernière avait les mêmes devoirs que les autres et il était noté comme les autres; je mettais le devoir sur une clef et il me la rendait à la fin de l'heure.
- Hoa MaiNiveau 8
Loreleii a écrit:Hoa, je te lis avec attention et j'approuve ce que tu dis. Ton fils s'en sort bien et vous ne dramatisez pas quand il rencontre une difficulté. J'ai eu, l'année dernière, un élève avec une très mauvaise vue. Il gérait tout seul l'ordi, était vraiment autonome et réussissait bien et avec le sourire en prime. Je n'avais pas les parents sur le dos, je me contentais de lui envoyer les cours par mail, et si j'oubliais, il me taquinait, sans en faire un drame. C'est un bon élève, pourtant il est presque aveugle. L'année s'est déroulée sans aucune tension. Il a une AVS quelques heures par semaine, mais elle n'a pas grand chose à faire, en réalité.
Ce que je constate, c'est que c'est avec les parents des dys que les choses se gâtent. Ils sont souvent (pas tous, hein ! ) beaucoup plus exigeants et revendicatifs.
Je précise que mon élève de l'année dernière avait les mêmes devoirs que les autres et il était noté comme les autres; je mettais le devoir sur une clef et il me la rendait à la fin de l'heure.
En meme temps il s'agit d'enfants qui ont une intelligence normale et qui sont bons scolairement. Je pense que les vrais dyspraxiques ne peuvent pas suivre une scolarité normale mais ce n'est pas aux professeurs de classes lambdas de s'adapter. Il leur faut un enseignement spécialisé. Et en tant que professeur, quasiment la totalité des dys que j'ai eus en classe n'en étaient pas. Il aurait fallu les secouer, et les parents avec, et les mettre au boulot comme tout le monde, oui !
- Hermione0908Modérateur
Loreleii a écrit:Hoa, je te lis avec attention et j'approuve ce que tu dis. Ton fils s'en sort bien et vous ne dramatisez pas quand il rencontre une difficulté. J'ai eu, l'année dernière, un élève avec une très mauvaise vue. Il gérait tout seul l'ordi, était vraiment autonome et réussissait bien et avec le sourire en prime. Je n'avais pas les parents sur le dos, je me contentais de lui envoyer les cours par mail, et si j'oubliais, il me taquinait, sans en faire un drame. C'est un bon élève, pourtant il est presque aveugle. L'année s'est déroulée sans aucune tension. Il a une AVS quelques heures par semaine, mais elle n'a pas grand chose à faire, en réalité.
Ce que je constate, c'est que c'est avec les parents des dys que les choses se gâtent. Ils sont souvent (pas tous, hein ! ) beaucoup plus exigeants et revendicatifs.
Je précise que mon élève de l'année dernière avait les mêmes devoirs que les autres et il était noté comme les autres; je mettais le devoir sur une clef et il me la rendait à la fin de l'heure.
Je plusoie ce que j'ai mis en gras.
J'ai cette année, dans un collège avec une section ULIS : trois élèves malentendants appareillés (j'ai un micro en cours), trois dyslexiques à des degrés divers, un dysphasique, et deux gamins avec des troubles du comportement. Sur tous ces élèves, les malentendants, et les dys-quelque chose sont suivis à l'ULIS (sauf un). Et sur mes quatre classes, trois AVS (deux AVSi et une AVSco). C'est ma première année dans cet établissement, alors je gère les choses un peu comme elles arrivent. Et ça se passe plutôt pas trop mal, même s'il y a parfois des couacs.
Le seul élève pour qui ça se passe mal, c'est le dyslexique qui n'est pas intégré à l'ULIS. Pourquoi ? Parce que ses parents, notamment sa mère, n'ont de cesse d'avoir de plus en plus d'exigences (et son père est de la maison). En gros, il faudrait qu'il ait 18, partout, tout le temps, quand bien même il ne le "mériterait" pas. Elle a voulu demander une PAOA, alors même qu'il n'a pas de décalage lié à son intelligence. En revanche, il est puant, arrogant et suffisant. Avec les profs, et avec son AVS, je ne vous dis même pas, elle mérite une médaille pour sa patience et son abnégation. Il décide de lui-même ce qu'il peut faire ou non, et quand il a décidé de ne pas faire quelque chose, il sort la phrase magique : "Je vais le dire à ma mère". Mère qui s'empresse de le soutenir, par principe. Par retour de carnet, on a alors le droit à un laïus d'une demi-page. Et sur le ton de la lettre que tu as présenté tetellerive. Et j'avoue ne pas prendre cela très bien, de me faire sermonner par un parent d'élève.
Qu'on adapte, qu'on aide, qu'on fasse en sorte de faciliter certaines choses, oui, comme nous avons été plusieurs à le dire, et comme nous sommes nombreux à le faire. Mais quand ce qu'on fait n'est jamais assez, ou jamais assez bien, quand l'élève part du principe que s'il a une mauvaise note, c'est la faute du prof qui n'a pas adapté le devoir, et non pas la sienne parce qu'il n'a pas travaillé, quand on a les parents sur le dos toutes les semaines pour X ou Y raison...
J'ai pris la décision de le faire travailler en fonction des aménagements qu'il pourra demander au brevet. Comme ça, on reste dans un principe de réalité pratique. Et c'est mon argumentaire pour les parents s'ils me cherchent des poux.
Parce qu'à un moment, même avec une ULIS, même avec des AVS, même dans un bahut qui est globalement un bahut de bisounours, eh bien j'ai toujours des classes à 26/27/28/28 élèves, et qu'en plus de mes dys et autres, j'ai le quota syndical de décrocheurs et de ventre mou et de rebelles à deux balles qui veulent s'affirmer quand ils ont une montée de sève. Alors je ne suis pas magicienne, et je me dois aussi à ces autres élèves.
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- dandelionVénérable
Là où j'ai travaillé aussi. J'étais nouvellement arrivée, on m'a donné une classe estampillée 'dys', avec un mélange de dys divers, d'ailleurs. Certains avaient une AVS mais très peu d'heures, elle n'est jamais venue dans ma classe. Quand j'ai demandé ce qu'il fallait faire comme adaptation, on m'a répondu: agrandir en photocopiant les A4 sur du A3. Non seulement, en fait d'adaptation, c'est assez risible, mais le pire, c'est que les élèves n'aimaient même pas ça car une feuille A3 ce n'est guère maniable. J'ai fait mes recherches sur le net, adapté la police, fait des impressions distinctes, etc, mais c'était pour ma pomme, sans aucune formation. L'élève qui avait droit à un ordinateur a passé l'année à jouer à des jeux dès que j'avais le dos tourné. Comme en prime on m'avait collé quelques élèves difficiles car l'effectif était réduit...Provence a écrit:C'est possible, Fifi. En tout cas, chez nous, c'est totalement bidon.
Dans cette classe, les élèves avaient également des difficultés de compréhension à l'oral, de conceptualisation, ce qui n'était pas le cas de la plupart des dyslexiques que j'ai rencontrés dans ma carrière (qui avaient souvent une dyslexie qui, traitée, ressortait surtout en anglais et en orthographe). J'ai appris récemment que j'avais des élèves dyslexiques qui n'avaient pas de difficulté avec l'orthographe anglaise. J'ai quand même eu un gros doute sur le diagnostic.
Je partage assez l'avis de Hoa Mai: si un enfant a du mal à apprendre l'anglais, et qu'on adapte pour lui, il devra un jour, s'il souhaite exercer un emploi où l'anglais est indispensable, ou même faire une école qui exige un niveau B2 pour l'obtention du diplôme, travailler très dur pour rattraper son retard, ou renoncer, car l'employeur ou l'école d'enseignement supérieur ne voudra certainement pas renoncer à cette exigence (je parle d'expérience, ayant essayé de négocier pour un élève concerné).
- Hermione0908Modérateur
Sans aller jusqu'au moment où il faudra bien arriver dans la vie active, il y a tout simplement la barre du lycée. J'ai bossé dans quatre lycées différents, je n'ai jamais vu aucune AVS ni aucun PAI pour les dys-...
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- MousseNiveau 1
Bonjour à tous
Je ne pensais pas intervenir, mais devant autant d'inepties et de mauvaise foi..
Je suis enseignante et parent d'élève multidys (dyspraxique ET dysphasique). Il est dysphasique sévère, et a plusieurs sortes de dyspraxies
Mon enfant est au lycée en terminale scientifique (préparée en 2 ans).
S'il a été aussi loin dans ses études, c'est parce qu'il a
1/ fait l'école primaire à la maison après avoir vécu l'enfer au CP , et avoir redoublé le CE1 sans aucune amélioration, puisque aucune compréhension de ses troubles.
2/Avoir travaillé, travaillé, travaillé au collège. Relation duelle obligatoire, reprendre tous les cours et les adapter soi-même; rien du côté pédagogique,PPS fait au collège en quatrième
3/ vous n'imaginez même pas le parcours de combattant pour enfin avoir un diagnostic (les délais d'attente dans les centres de langage dépassent l'année, idem pour les orthophonistes; (les médecins scolaires vus étaient incompétents, pareil pour les psychologues scolaires, pareil pour le RASED.....)
4/Au lycée, nous avons travaillé, travaillé, travaillé)
ET enfin arrivé en seconde il a eu droit à un AVS, PPS (pas toujours respecté)
donc l'AVS au lycée est tout à fait possible.Les PAI sont pour les élèves malades, les PPS sont pour les élèves handicapés.
Je trouve que pour ces enfants handicapés (être dys est un handicap invisible), vous êtes d'une violence incroyable, jamais vous n'oseriez le centième avec d'autres enfants difficiles .
Ensuite lorsque vous dites que dans la vie active ça sera difficile
et bien ce n'est pas une raison pour leur compliquer la vie pendant leur scolarité en leur refusant les adaptations auxquelles ils ont droit. Ce n'est pas du tout un entraînement , pour plus tard. Ils perdent toute estime de soi, ils sont fragilisés.
Et ce n'est pas parceque vous avez un dys arrogant, qu'il faut "punir" tous les dys.
Je peux comprendre que vous ne comprenez pas les difficultés typique de ces enfants (les comparer avec des malvoyants ou des malentendants le montre), mais vous donnez le droit de remettre en doute les diagnostics fait par bien souvent une équipe de professionnels soignants.
Pour info, il y a énormément de site comme celui du docteur Pouhet
https://sites.google.com/site/dralainpouhet/home
Je ne pensais pas intervenir, mais devant autant d'inepties et de mauvaise foi..
Je suis enseignante et parent d'élève multidys (dyspraxique ET dysphasique). Il est dysphasique sévère, et a plusieurs sortes de dyspraxies
Mon enfant est au lycée en terminale scientifique (préparée en 2 ans).
S'il a été aussi loin dans ses études, c'est parce qu'il a
1/ fait l'école primaire à la maison après avoir vécu l'enfer au CP , et avoir redoublé le CE1 sans aucune amélioration, puisque aucune compréhension de ses troubles.
2/Avoir travaillé, travaillé, travaillé au collège. Relation duelle obligatoire, reprendre tous les cours et les adapter soi-même; rien du côté pédagogique,PPS fait au collège en quatrième
3/ vous n'imaginez même pas le parcours de combattant pour enfin avoir un diagnostic (les délais d'attente dans les centres de langage dépassent l'année, idem pour les orthophonistes; (les médecins scolaires vus étaient incompétents, pareil pour les psychologues scolaires, pareil pour le RASED.....)
4/Au lycée, nous avons travaillé, travaillé, travaillé)
ET enfin arrivé en seconde il a eu droit à un AVS, PPS (pas toujours respecté)
donc l'AVS au lycée est tout à fait possible.Les PAI sont pour les élèves malades, les PPS sont pour les élèves handicapés.
Je trouve que pour ces enfants handicapés (être dys est un handicap invisible), vous êtes d'une violence incroyable, jamais vous n'oseriez le centième avec d'autres enfants difficiles .
Ensuite lorsque vous dites que dans la vie active ça sera difficile
et bien ce n'est pas une raison pour leur compliquer la vie pendant leur scolarité en leur refusant les adaptations auxquelles ils ont droit. Ce n'est pas du tout un entraînement , pour plus tard. Ils perdent toute estime de soi, ils sont fragilisés.
Et ce n'est pas parceque vous avez un dys arrogant, qu'il faut "punir" tous les dys.
Je peux comprendre que vous ne comprenez pas les difficultés typique de ces enfants (les comparer avec des malvoyants ou des malentendants le montre), mais vous donnez le droit de remettre en doute les diagnostics fait par bien souvent une équipe de professionnels soignants.
Pour info, il y a énormément de site comme celui du docteur Pouhet
https://sites.google.com/site/dralainpouhet/home
- Hoa MaiNiveau 8
Mousse a écrit:Bonjour à tous
Je ne pensais pas intervenir, mais devant autant d'inepties et de mauvaise foi..
Je suis enseignante et parent d'élève multidys (dyspraxique ET dysphasique). Il est dysphasique sévère, et a plusieurs sortes de dyspraxies
Mon enfant est au lycée en terminale scientifique (préparée en 2 ans).
S'il a été aussi loin dans ses études, c'est parce qu'il a
1/ fait l'école primaire à la maison après avoir vécu l'enfer au CP , et avoir redoublé le CE1 sans aucune amélioration, puisque aucune compréhension de ses troubles.
2/Avoir travaillé, travaillé, travaillé au collège. Relation duelle obligatoire, reprendre tous les cours et les adapter soi-même; rien du côté pédagogique,PPS fait au collège en quatrième
3/ vous n'imaginez même pas le parcours de combattant pour enfin avoir un diagnostic (les délais d'attente dans les centres de langage dépassent l'année, idem pour les orthophonistes; (les médecins scolaires vus étaient incompétents, pareil pour les psychologues scolaires, pareil pour le RASED.....)
4/Au lycée, nous avons travaillé, travaillé, travaillé)
ET enfin arrivé en seconde il a eu droit à un AVS, PPS (pas toujours respecté)
donc l'AVS au lycée est tout à fait possible.Les PAI sont pour les élèves malades, les PPS sont pour les élèves handicapés.
Je trouve que pour ces enfants handicapés (être dys est un handicap invisible), vous êtes d'une violence incroyable, jamais vous n'oseriez le centième avec d'autres enfants difficiles .
Ensuite lorsque vous dites que dans la vie active ça sera difficile
et bien ce n'est pas une raison pour leur compliquer la vie pendant leur scolarité en leur refusant les adaptations auxquelles ils ont droit. Ce n'est pas du tout un entraînement , pour plus tard. Ils perdent toute estime de soi, ils sont fragilisés.
Et ce n'est pas parceque vous avez un dys arrogant, qu'il faut "punir" tous les dys.
Je peux comprendre que vous ne comprenez pas les difficultés typique de ces enfants (les comparer avec des malvoyants ou des malentendants le montre), mais vous donnez le droit de remettre en doute les diagnostics fait par bien souvent une équipe de professionnels soignants.
Pour info, il y a énormément de site comme celui du docteur Pouhet
https://sites.google.com/site/dralainpouhet/home
Rien que ce post est terriblement agressif. Ce n'est pas avec ce ton que vous me ferez changer d'avis.
- LoreleiiNeoprof expérimenté
Hoa Mai a écrit:Mousse a écrit:Bonjour à tous
Je ne pensais pas intervenir, mais devant autant d'inepties et de mauvaise foi..
Je suis enseignante et parent d'élève multidys (dyspraxique ET dysphasique). Il est dysphasique sévère, et a plusieurs sortes de dyspraxies
Mon enfant est au lycée en terminale scientifique (préparée en 2 ans).
S'il a été aussi loin dans ses études, c'est parce qu'il a
1/ fait l'école primaire à la maison après avoir vécu l'enfer au CP , et avoir redoublé le CE1 sans aucune amélioration, puisque aucune compréhension de ses troubles.
2/Avoir travaillé, travaillé, travaillé au collège. Relation duelle obligatoire, reprendre tous les cours et les adapter soi-même; rien du côté pédagogique,PPS fait au collège en quatrième
3/ vous n'imaginez même pas le parcours de combattant pour enfin avoir un diagnostic (les délais d'attente dans les centres de langage dépassent l'année, idem pour les orthophonistes; (les médecins scolaires vus étaient incompétents, pareil pour les psychologues scolaires, pareil pour le RASED.....)
4/Au lycée, nous avons travaillé, travaillé, travaillé)
ET enfin arrivé en seconde il a eu droit à un AVS, PPS (pas toujours respecté)
donc l'AVS au lycée est tout à fait possible.Les PAI sont pour les élèves malades, les PPS sont pour les élèves handicapés.
Je trouve que pour ces enfants handicapés (être dys est un handicap invisible), vous êtes d'une violence incroyable, jamais vous n'oseriez le centième avec d'autres enfants difficiles .
Ensuite lorsque vous dites que dans la vie active ça sera difficile
et bien ce n'est pas une raison pour leur compliquer la vie pendant leur scolarité en leur refusant les adaptations auxquelles ils ont droit. Ce n'est pas du tout un entraînement , pour plus tard. Ils perdent toute estime de soi, ils sont fragilisés.
Et ce n'est pas parceque vous avez un dys arrogant, qu'il faut "punir" tous les dys.
Je peux comprendre que vous ne comprenez pas les difficultés typique de ces enfants (les comparer avec des malvoyants ou des malentendants le montre), mais vous donnez le droit de remettre en doute les diagnostics fait par bien souvent une équipe de professionnels soignants.
Pour info, il y a énormément de site comme celui du docteur Pouhet
https://sites.google.com/site/dralainpouhet/home
Rien que ce post est terriblement agressif. Ce n'est pas avec ce ton que vous me ferez changer d'avis.
+ 1
- celitianSage
Mousse a écrit:Bonjour à tous
Je ne pensais pas intervenir, mais devant autant d'inepties et de mauvaise foi..
Je suis enseignante et parent d'élève multidys (dyspraxique ET dysphasique). Il est dysphasique sévère, et a plusieurs sortes de dyspraxies
Mon enfant est au lycée en terminale scientifique (préparée en 2 ans).
S'il a été aussi loin dans ses études, c'est parce qu'il a
1/ fait l'école primaire à la maison après avoir vécu l'enfer au CP , et avoir redoublé le CE1 sans aucune amélioration, puisque aucune compréhension de ses troubles.
2/Avoir travaillé, travaillé, travaillé au collège. Relation duelle obligatoire, reprendre tous les cours et les adapter soi-même; rien du côté pédagogique,PPS fait au collège en quatrième
3/ vous n'imaginez même pas le parcours de combattant pour enfin avoir un diagnostic (les délais d'attente dans les centres de langage dépassent l'année, idem pour les orthophonistes; (les médecins scolaires vus étaient incompétents, pareil pour les psychologues scolaires, pareil pour le RASED.....)
4/Au lycée, nous avons travaillé, travaillé, travaillé)
ET enfin arrivé en seconde il a eu droit à un AVS, PPS (pas toujours respecté)
donc l'AVS au lycée est tout à fait possible.Les PAI sont pour les élèves malades, les PPS sont pour les élèves handicapés.
Je trouve que pour ces enfants handicapés (être dys est un handicap invisible), vous êtes d'une violence incroyable, jamais vous n'oseriez le centième avec d'autres enfants difficiles .
Ensuite lorsque vous dites que dans la vie active ça sera difficile
et bien ce n'est pas une raison pour leur compliquer la vie pendant leur scolarité en leur refusant les adaptations auxquelles ils ont droit. Ce n'est pas du tout un entraînement , pour plus tard. Ils perdent toute estime de soi, ils sont fragilisés.
Et ce n'est pas parceque vous avez un dys arrogant, qu'il faut "punir" tous les dys.
Je peux comprendre que vous ne comprenez pas les difficultés typique de ces enfants (les comparer avec des malvoyants ou des malentendants le montre), mais vous donnez le droit de remettre en doute les diagnostics fait par bien souvent une équipe de professionnels soignants.
Pour info, il y a énormément de site comme celui du docteur Pouhet
https://sites.google.com/site/dralainpouhet/home
Le problème est que, vous aussi, vous ne répondez pas sur le fond du problème : pourquoi les enseignants devraient-ils travailler bénévolement ?
J'en suis déjà à 2 réunions sur mon temps libre et c'est anormal ; je pense d'ailleurs ne pas assister aux prochaines car on se moque de nous, nous sommes les seuls intervenants dans les problème de dys dont le travail n'est pas pris en compte.
Et comme il a été déjà dit, c'est aussi aux parents de se mobiliser pour la reconnaissance de ce travail car ils ont un poids plus fort que nous (malheureusement).
- tetellerivNiveau 5
Lorelei, là où tu te trompes, c'est que le dyspraxique a par définition une intelligence normale, elle peut même être supérieure, c'est même très courant. C'est d'ailleurs pour cela qu'ils ne relèvent pas de l'enseignement spécialisé. Le problème est la non compréhension de leur trouble car il est invisible et on apparente alors leurs résultats à une déficience. Non, ce qui leur manque ce sont les outils d'écriture et de lecture car ils ne sont pas automatisés.Hoa Mai a écrit:Loreleii a écrit:Hoa, je te lis avec attention et j'approuve ce que tu dis. Ton fils s'en sort bien et vous ne dramatisez pas quand il rencontre une difficulté. J'ai eu, l'année dernière, un élève avec une très mauvaise vue. Il gérait tout seul l'ordi, était vraiment autonome et réussissait bien et avec le sourire en prime. Je n'avais pas les parents sur le dos, je me contentais de lui envoyer les cours par mail, et si j'oubliais, il me taquinait, sans en faire un drame. C'est un bon élève, pourtant il est presque aveugle. L'année s'est déroulée sans aucune tension. Il a une AVS quelques heures par semaine, mais elle n'a pas grand chose à faire, en réalité.
Ce que je constate, c'est que c'est avec les parents des dys que les choses se gâtent. Ils sont souvent (pas tous, hein ! ) beaucoup plus exigeants et revendicatifs.
Je précise que mon élève de l'année dernière avait les mêmes devoirs que les autres et il était noté comme les autres; je mettais le devoir sur une clef et il me la rendait à la fin de l'heure.
En meme temps il s'agit d'enfants qui ont une intelligence normale et qui sont bons scolairement. Je pense que les vrais dyspraxiques ne peuvent pas suivre une scolarité normale mais ce n'est pas aux professeurs de classes lambdas de s'adapter. Il leur faut un enseignement spécialisé. Et en tant que professeur, quasiment la totalité des dys que j'ai eus en classe n'en étaient pas. Il aurait fallu les secouer, et les parents avec, et les mettre au boulot comme tout le monde, oui !
Pour cet élève aveugle, il semble évident de la nécessité de fournir les cours, hors pour les dys une majorité d'enseignants n'ont pas compris qu'ils sont ( pour les plus sévères) quasiment autant handicapés qu'un eleve mal voyant.
Bien entendu, certains parents peuvent être lourds et mettre trop la pression, mettez vous à leur place lorsque l'on sait que la réussite de leur enfant dépend de la mise en place de ces adaptations. Quel angoisse surtout s'ils ont vécu les années précédentes des situations où l'enseignant refuse les adaptations, ils sont sur le qui vive.
Je ne soutiens pas ces parents qui parfois, en effet, en font trop mais il faut aussi se mettre à leur place pour comprendre. Les dys sont sujets à bcp d'incompréhension à cause de l'invisibilité du trouble.
Dans mon lycée, il y a un AVS pour 2 dys, donc c'est tout à fait possible.
- tetellerivNiveau 5
Je vous mets en pièce jointe ce texte à lire, il représente la difficulté de lecture que cela engendre avec la fatigue que cela occasionne ainsi que toute l'attention que cela demande au détriment de la compréhension et de toute autre tâche supplémentaire que l'on peut leur demander ( relever les noms communs par exemple), avez vous fait l'effort de lire jusqu'au bout? Combien de temps tiendriez vous toute une journée d'école? À partie de combien d'heure abandonneriez vous? C'est pourtant ce que l'on demande à nos élèves dys. Et apres, on leur demande de se secouer le derrière ? Mais ils font déjà des efforts surhumains toute la journée !!!
- celitianSage
tetelleriv a écrit:
Bien entendu, certains parents peuvent être lourds et mettre trop la pression, mettez vous à leur place lorsque l'on sait que la réussite de leur enfant dépend de la mise en place de ces adaptations. Quel angoisse surtout s'ils ont vécu les années précédentes des situations où l'enseignant refuse les adaptations, ils sont sur le qui vive.
Je ne soutiens pas ces parents qui parfois, en effet, en font trop mais il faut aussi se mettre à leur place pour comprendre. Les dys sont sujets à bcp d'incompréhension à cause de l'invisibilité du trouble.
Dans mon lycée, il y a un AVS pour 2 dys, donc c'est tout à fait possible.
Oui, et comprendre les profs qui en font déjà beaucoup trop pour un salaire pas terrible, alors ajouter du travail en plus...mais bon, la compréhension ne doit aller visiblement que dans un sens.
- CelebornEsprit sacré
tetelleriv a écrit:Je vous mets en pièce jointe ce texte à lire, il représente la difficulté de lecture que cela engendre avec la fatigue que cela occasionne ainsi que toute l'attention que cela demande au détriment de la compréhension et de toute autre tâche supplémentaire que l'on peut leur demander ( relever les noms communs par exemple), avez vous fait l'effort de lire jusqu'au bout? Combien de temps tiendriez vous toute une journée d'école? À partie de combien d'heure abandonneriez vous? C'est pourtant ce que l'on demande à nos élèves dys.
Ça provient de la même source que celle qui dit qu'Einstein était dys- et cancre ? Ça ne ressemble absolument pas à ce que doit voir un vrai dyslexique, d'après tout ce qu'on m'a expliqué de dyslexie, et pour autant qu'ils voient tous la même chose.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- Hoa MaiNiveau 8
tetelleriv a écrit:Je vous mets en pièce jointe ce texte à lire, il représente la difficulté de lecture que cela engendre avec la fatigue que cela occasionne ainsi que toute l'attention que cela demande au détriment de la compréhension et de toute autre tâche supplémentaire que l'on peut leur demander ( relever les noms communs par exemple), avez vous fait l'effort de lire jusqu'au bout? Combien de temps tiendriez vous toute une journée d'école? À partie de combien d'heure abandonneriez vous? C'est pourtant ce que l'on demande à nos élèves dys. Et apres, on leur demande de se secouer le derrière ? Mais ils font déjà des efforts surhumains toute la journée !!!
Mon fils malentendant rentre crevé de l'école. Suivre les cours lui demande des efforts énormes de concentration. Le bruit dans les couloirs l'assomme car avec ses appareils c'est un enfer. Et le soir il doit faire ses devoirs comme tout le monde. Il tient parce qu'il est fier d'y arriver. Et quand il est trop fatigué et qu'il a une moins bonne note à un contrôle eh bien tant pis, il se rattrape au suivant. Et je ne parle pas des fois où il subit une panne d'un de ses appareils ou de son micro, ça arrive plusieurs fois par an. Dans ces cas-là il demande aux professeurs de se mettre au premier rang. Et il fait ce qu'il peut. D'autres avec le même degré de surdité sont suivis à l'ulis, ont des parents qui demandent plein d'aménagements etc. Il est clair que malgré tous ses efforts son handicap ne lui permettra pas de faire une école de commerce par exemple. Mais bon les notes qu'il obtient sont significatives car elles sont celles d'un élève lambda et pas une note mise pour lui faire plaisir. Et il vise autre chose qu'un emploi cotorep. Je sais, je me répète, mais vous aussi.
- nicolinNiveau 5
Chaque parent est libre de demander des adaptations pour son enfant, en fonction du type d'éducation qu'il souhaite lui donner.
Il reste qu'on ne peut décréter pour une autre famille que son enfant n'aura aucune adaptation, parce qu'on a soi-même décidé qu'elles étaient "indésirables" pour une raison ou une autre.
Les enseignants non plus n'ont pas à décider de qui doit bénéficier d'un plan de compensation du handicap.
A l'inverse, les parents doivent accepter, en dernier ressort, les décisions de la MDPH.
Le rôle d'un tel organisme est tout de même de limiter l'arbitraire dans l'attribution des moyens.
Il reste qu'on ne peut décréter pour une autre famille que son enfant n'aura aucune adaptation, parce qu'on a soi-même décidé qu'elles étaient "indésirables" pour une raison ou une autre.
Les enseignants non plus n'ont pas à décider de qui doit bénéficier d'un plan de compensation du handicap.
A l'inverse, les parents doivent accepter, en dernier ressort, les décisions de la MDPH.
Le rôle d'un tel organisme est tout de même de limiter l'arbitraire dans l'attribution des moyens.
_________________
http://audioblog.arteradio.com/blog/patchworks/
- nicolinNiveau 5
En ce qui concerne le temps permettant de mettre en oeuvre une différentiation, des adaptations, ou simplement d'identifier les besoins des élèves, il manque, c'est certain. Un coordo d'Ulis bosse plus de vingt heures par semaine pour une dizaine d'élèves, à la fois pour reprendre des apprentissages fondamentaux et pour vérifier la pertinence des inclusions...
Ne pourrait-on imaginer que dans chaque établissement il y ait un prof. coordo. qui s'occupe du suivi des élèves à besoins particuliers ? (il y a revalorisation de certaines missions actuellement, et cela me semblerait au moins aussi important que la mission de coordo-matière).
Ne pourrait-on imaginer que dans chaque établissement il y ait un prof. coordo. qui s'occupe du suivi des élèves à besoins particuliers ? (il y a revalorisation de certaines missions actuellement, et cela me semblerait au moins aussi important que la mission de coordo-matière).
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- Isis39Enchanteur
nicolin a écrit:En ce qui concerne le temps permettant de mettre en oeuvre une différentiation, des adaptations, ou simplement d'identifier les besoins des élèves, il manque, c'est certain. Un coordo d'Ulis bosse plus de vingt heures par semaine pour une dizaine d'élèves, à la fois pour reprendre des apprentissages fondamentaux et pour vérifier la pertinence des inclusions...
Ne pourrait-on imaginer que dans chaque établissement il y ait un prof. coordo. qui s'occupe du suivi des élèves à besoins particuliers ? (il y a revalorisation de certaines missions actuellement, et cela me semblerait au moins aussi important que la mission de coordo-matière).
C'est évidemment ce qu'il faudrait. Mais le problème est que l'on ne donne plus de décharge. C'est du temps qu'il faut, pas des primes pour les coordonateurs.
- ycombeMonarque
tetelleriv a écrit:Je vous mets en pièce jointe ce texte à lire, il représente la difficulté de lecture que cela engendre avec la fatigue que cela occasionne ainsi que toute l'attention que cela demande au détriment de la compréhension et de toute autre tâche supplémentaire que l'on peut leur demander ( relever les noms communs par exemple), avez vous fait l'effort de lire jusqu'au bout? Combien de temps tiendriez vous toute une journée d'école? À partie de combien d'heure abandonneriez vous? C'est pourtant ce que l'on demande à nos élèves dys. Et apres, on leur demande de se secouer le derrière ? Mais ils font déjà des efforts surhumains toute la journée !!!
S'ils ont besoin de journées allégées par rapport aux autres, il faut demander les places en ULIS, pas en établissement standard. On ne peut pas demander des journées allégées en inclusion dans un collège standard, c'est irréaliste!
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- Hoa MaiNiveau 8
ycombe a écrit:tetelleriv a écrit:Je vous mets en pièce jointe ce texte à lire, il représente la difficulté de lecture que cela engendre avec la fatigue que cela occasionne ainsi que toute l'attention que cela demande au détriment de la compréhension et de toute autre tâche supplémentaire que l'on peut leur demander ( relever les noms communs par exemple), avez vous fait l'effort de lire jusqu'au bout? Combien de temps tiendriez vous toute une journée d'école? À partie de combien d'heure abandonneriez vous? C'est pourtant ce que l'on demande à nos élèves dys. Et apres, on leur demande de se secouer le derrière ? Mais ils font déjà des efforts surhumains toute la journée !!!
S'ils ont besoin de journées allégées par rapport aux autres, il faut demander les places en ULIS, pas en établissement standard. On ne peut pas demander des journées allégées en inclusion dans un collège standard, c'est irréaliste!
Je travaille dans une cité scolaire avec ULIS. Les élèves de l'ULIS choisissent eux-mêmes pour alléger leurs cours ceux auxquels ils n'assisteront pas. En tant que professeur de musique, j'ai donc très peu d'élèves de l'ULIS en musique. Idem pour mes collègues d'arts plastiques et aussi de technologie. Pendant ces cours auxquels ils n'assistent pas de l'année, voire de leurs quatre années de collège, ils vont à l'ULIS où des AVS les aident à faire leur travail.
- Hoa MaiNiveau 8
nicolin a écrit:Chaque parent est libre de demander des adaptations pour son enfant, en fonction du type d'éducation qu'il souhaite lui donner.
Il reste qu'on ne peut décréter pour une autre famille que son enfant n'aura aucune adaptation, parce qu'on a soi-même décidé qu'elles étaient "indésirables" pour une raison ou une autre.
Les enseignants non plus n'ont pas à décider de qui doit bénéficier d'un plan de compensation du handicap.
A l'inverse, les parents doivent accepter, en dernier ressort, les décisions de la MDPH.
Le rôle d'un tel organisme est tout de même de limiter l'arbitraire dans l'attribution des moyens.
C'est bien pour ça qu'en tant que professeur je respecte toutes les préconisations de PAI qu'on me donne. Mais ça ne m'empêche pas de penser que dans 95 % des cas, ce n'est pas dans l'intérêt de l'enfant sur le moyen ou long termes. Mais ça fait plaisir aux parents qu'on mette des 15 ou des 20 à leur progéniture, même si ces notes ne correspondent pas à grand chose. Moi je m'en f***. Mais je suis contente pour mon fils qu'il ait des vraies notes. Quelqu'elles soient.
- Hermione0908Modérateur
Mousse a écrit:
Et ce n'est pas parceque vous avez un dys arrogant, qu'il faut "punir" tous les dys.
Mais où ai-je écrit ça ?
Oui, j'ai un élève dys arrogant et suffisant, et bien je lui adapte tout de même ce que je peux, en fonction des préconisations de son orthophoniste, pas en fonction des desiderata des parents. Ce qui me semble bien plus juste, car je ne fais que suivre les recommandations d'un professionnel que je ne suis pas en ce domaine, et que ses recommandations se font sur la base d'un jugement médical, pas d'un jugement fatalement subjectif de parent.
Et je fais ce qu'on me demande pour les autres. Et sans formation aucune, de manière totalement empirique, en discutant avec la prof référente de l'ULIS et les AVS, et en faisant avec les bouts de chandelle qu'on grappille ici et là (exemple type : les livres audio valent cher, l'ULIS ne peut pas tout se procurer avec son budget, résultat, c'est la prof référente qui enregistre tout ou partie des livres qu'on donne...), en suivant les compte-rendu d'ESS.
Alors les jugements de valeur sur mon/notre travail et la manière dont nous aménageons les cours et les évaluations, ça agace pour le moins. J'ai déjà les parents de CET élève en particulier pour me/nous faire sentir qu'on n'en fait pas assez, quand bien même nous faisons ce que nous pouvons. Pas besoin d'en rajouter.
- User5899Demi-dieu
En même temps, on donne la possibilité aux établissements de confier des missions genre "préfet du niveau 6e"...Isis39 a écrit:nicolin a écrit:En ce qui concerne le temps permettant de mettre en oeuvre une différentiation, des adaptations, ou simplement d'identifier les besoins des élèves, il manque, c'est certain. Un coordo d'Ulis bosse plus de vingt heures par semaine pour une dizaine d'élèves, à la fois pour reprendre des apprentissages fondamentaux et pour vérifier la pertinence des inclusions...
Ne pourrait-on imaginer que dans chaque établissement il y ait un prof. coordo. qui s'occupe du suivi des élèves à besoins particuliers ? (il y a revalorisation de certaines missions actuellement, et cela me semblerait au moins aussi important que la mission de coordo-matière).
C'est évidemment ce qu'il faudrait. Mais le problème est que l'on ne donne plus de décharge. C'est du temps qu'il faut, pas des primes pour les coordonateurs.
- ycombeMonarque
Seulement en REP ou REP+, non? Les dys il y en a partout, les moyens par contre…Cripure a écrit:
En même temps, on donne la possibilité aux établissements de confier des missions genre "préfet du niveau 6e"...
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- User5899Demi-dieu
Ah non, le décret de 2014 laisse parfaitement ouverte cette question pour tout le monde.ycombe a écrit:Seulement en REP ou REP+, non? Les dys il y en a partout, les moyens par contre…Cripure a écrit:
En même temps, on donne la possibilité aux établissements de confier des missions genre "préfet du niveau 6e"...
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
Je vais essayer de développer plus précisément pourquoi je pense que le fait d'avoir considéré la dyslexie comme un handicap a été, me semble-t-il, ouvrir une boîte de Pandore.
Le témoignage de Hoa Mai m'a beaucoup intéressée car je sais qu'une des raisons de ma reconversion/vocation tardive a été, non seulement mon piètre charisme en tant que professeur, mais aussi le fait que mon père, malgré une surdité importante, a pourtant fait une scolarité très brillante. Son profil est cependant atypique (il a eu comme audioprothésiste un des profs qui nous faisait cours à la fac et qui lui disait que son profil était très rare). Il a perdu toute l'audition d'une oreille à 5 ans, ainsi que que 90% de l'autre. Le grand professeur en médecine qui l'avait examiné a insisté pour que sa tante, institutrice et qui vivait chez lui, lui apprenne à lire avant qu'il ne perde plus. Dans ses récits il m'a toujours semblé que sa tante avait joué un grand rôle, suivant ses devoirs, veillant à ce qu'il soit toujours au 1er rang etc. En 6ème son professeur d'anglais a exigé qu'il prenne des cours particuliers à l'oral avec lui, sinon il refusait de le prendre (aujourd'hui je pense qu'un tel professeur serait conspué). Mes grands-parents se sont évidemment saignés aux quatre veines pour payer les cours. Plus tard mon père a participé aussi à des échanges scolaires, et malgré son handicap il parle donc également couramment anglais, beaucoup mieux que moi, qui plus est avec un bel accent et présentait sans souci ses travaux de recherche en anglais lors de conférences à l'étranger. Je suis certaine que sa tante n'a pas été étrangère à cette réussite (je précise aussi que mes grands-parents avaient simplement le certificat d'études).
Donc quand je me suis reconvertie mon idée était de parvenir à aider à produire ce type de miracles (dans la mesure du possible évidemment), pas pondre des PAI à la chaine en prenant les profs pour des larbins. J'ai d'ailleurs passé le concours avant la loi de 2005, je ne sais pas si je l'aurais fait après.
Depuis que j'exerce, j'ai vu pas mal d'enfants avec des difficultés très spécifiques à la base (lenteur particulière, difficulté à comprendre la combinatoire, erreurs typiques visuelles ou sonores) finir par avoir un bon niveau et s'en sortir sans diagnostic particulier (à commencer par l'un de mes fils qui a quand même fait un CP épique, confondant b,d,p,q, u, n et plusieurs sourdes sonores et qui ne parvenait pas à rentrer dans la combinatoire). Il est gaucher, à la différence de son frère qui a appris à lire presque naturellement. On va dire qu'avec sa mère il a eu une prise en charge assez intensive et est désormais un élève plutôt brillant (40/40 au brevet en français l'an dernier). Mais il n'est pas un cas isolé : j'ai suivi plusieurs enfants avec un profil similaire qui ont fini par se retrouver avec un niveau normal. Je précise que cela a fonctionné quand les enfants étaient scolarisés dans une école utilisant une méthode avec forte dominante syllabique, et parents motivés reprenant les fiches. Dans ces cas là je n'ai donc pas posé de diagnostic puisqu'on nous dit que désormais il faut au moins 18 mois de décalage avec la classe d'âge pour le poser. Mais certaines orthophonistes le font encore ; ainsi une patiente adulte me racontait que sa fille aînée a eu le diag dys ; mais que ses résultats sont tellement bons à l'école (elle est brillante, fait du grec) qu'elle ne veut pas avoir d'aménagements car de toute façon elle a de bonnes notes ; or cela signifie que si elle allait en hôpital on lui dirait probablement que le diagnostic était erroné. Malgré tout, lorsque ma mère m'a décrit ses difficultés en CP, il m'a semblé qu'effectivement elle avait ce profil très lent, avec erreurs spécifiques, mais elle a été très bien suivie.
A côté de cela, je vois arriver des enfants comme V. V. vient d'un hôpital connu pour avoir une école intégrée à l'unité. V. doit donc désormais quitter l'unité pour entrer en 6ème. Sa mère me téléphone en juin pour avoir une place à la rentrée. Elle accepte qu'il vienne sur le temps scolaire. J'accepte, je lui dis de se procurer une ordonnance, nécessaire à la DAP même si V. a déjà été multibilanté. J'insiste sur le fait que je préfère le bilanter tôt, en juillet, en période creuse, ce qui permettra d'envoyer la DAP et de commencer dès la rentrée. En fait cette dame ne trouvera finalement le temps de reprendre un RV que fin septembre. Elle m'envoie l'enfant avec la sœur, sans moyen de paiement, sans carte vitale et avec une simple attestation. Je m'aperçois que V. est ALD, il faut donc que la mention figure sur l'ordonnance, je ne peux toujours pas envoyer la DAP. V. est également diagnostiqué hyperactif et sous ritaline ; il m'explique qu'il passe son temps sur les écrans, à jouer à l'ordi dès qu'il peut. Il lit très très vite, mais avec énormément d'erreurs et ne peut quasiment pas écrire mais dispose d'un ordinateur. Par hasard je le croise avec sa mère le jour même et insiste pour avoir rapidement l'ordonnance adéquate. Début novembre toujours sans nouvelles je rappelle mais le numéro de portable ne fonctionne plus. Fin novembre je trouve une enveloppe dans ma banette : la fameuse ordonnance, l'emploi du temps au collège de V.(!), un petit mot de la mère s'excusant de ne pas avoir eu le temps de donner de nouvelles et donnant le nouveau numéro. Je rappelle la mère, lui explique que mon planning est désormais complet et que je vais déposer les documents de l'hôpital ainsi que l'ordonnance dans sa boîte aux lettres afin qu'elle trouve une autre orthophoniste. Cet enfant, indéniablement, a le statut. Mais je plains les professeurs qui vont devoir se le coltiner au moins jusqu'en 3ème, adapter leurs cours pour lui. Et je ne pense pas qu'on lui rende service. En admettant qu'il le soit réellement, il y a indéniablement une carence éducative et un je m'en foutisme absolu qui n'arrangent rien, et il me semble que cet enfant avait un gros potentiel pour pourrir une classe. Pendant ce temps, un copain de primaire d'un de mes fils scolarisé sur le même collège est parti dans le privé.
Les diagnostics se fondent donc avant tout sur le décalage, pour éviter ces enfants qui arrivaient en hôpital ou centre référent, avaient des résultats bons et apprenaient qu'ils n'étaient pas dys. Mais avec la suppression du redoublement et les baisses des exigences dans certaines écoles (je suis une petite qui avait les mêmes symptômes que les autres mais sur une école beaucoup moins exigeante et avec une famille moins aidante et je pense qu'elle finira aussi malheureusement avec l'étiquette) je ne peux m'empêcher de penser (peut-être à tort) qu'un certain nombre de diagnostics auraient pu être évités. Maintenant, une fois que cela a été fait, comme le dit Hoa Mai, il faut bien faire avec. Mais cela soulève pas mal de questions ; j'ai revu un vieil ami récemment, il me disait que son fils ainé a été évalué par une orthophoniste et a un niveau de CE2 en lecture en troisième. Mais lui-même prof de techno dans un collège difficile du 95 il n'a aucune envie de demander des aménagements car il a l'impression que ce sont les chieurs qui le font (je précise que nous ne nous étions pas vus depuis plus de 15 ans et que je ne lui avais pas du tout développé mes propres vues sur le sujet)... Donc son fils n'aura aucun aménagement tandis que d'autres les auront ( cela peut en effet l'aider à se dépasser, mais met les profs dans une sacrée panade je trouve...)
Bref, tout cela partait de bons sentiments mais, on a créé plus de problèmes qu'on n'en a résolu. Et j'ai beau dire qu'en essayant de prendre en priorité les handicaps les plus lourds je m'en sors... Il me semble qu'on va de plus en plus chercher à les intégrer également en classes normales (et mon ami me confirmait la suppression prochaine des SEGPA dans son collège). Et au final tout cela empêche les profs de faire cours normalement et accentue la fuite vers le privé (impressionnante actuellement dans mon secteur), avec une école à deux vitesses, de plus en plus inique.
Le témoignage de Hoa Mai m'a beaucoup intéressée car je sais qu'une des raisons de ma reconversion/vocation tardive a été, non seulement mon piètre charisme en tant que professeur, mais aussi le fait que mon père, malgré une surdité importante, a pourtant fait une scolarité très brillante. Son profil est cependant atypique (il a eu comme audioprothésiste un des profs qui nous faisait cours à la fac et qui lui disait que son profil était très rare). Il a perdu toute l'audition d'une oreille à 5 ans, ainsi que que 90% de l'autre. Le grand professeur en médecine qui l'avait examiné a insisté pour que sa tante, institutrice et qui vivait chez lui, lui apprenne à lire avant qu'il ne perde plus. Dans ses récits il m'a toujours semblé que sa tante avait joué un grand rôle, suivant ses devoirs, veillant à ce qu'il soit toujours au 1er rang etc. En 6ème son professeur d'anglais a exigé qu'il prenne des cours particuliers à l'oral avec lui, sinon il refusait de le prendre (aujourd'hui je pense qu'un tel professeur serait conspué). Mes grands-parents se sont évidemment saignés aux quatre veines pour payer les cours. Plus tard mon père a participé aussi à des échanges scolaires, et malgré son handicap il parle donc également couramment anglais, beaucoup mieux que moi, qui plus est avec un bel accent et présentait sans souci ses travaux de recherche en anglais lors de conférences à l'étranger. Je suis certaine que sa tante n'a pas été étrangère à cette réussite (je précise aussi que mes grands-parents avaient simplement le certificat d'études).
Donc quand je me suis reconvertie mon idée était de parvenir à aider à produire ce type de miracles (dans la mesure du possible évidemment), pas pondre des PAI à la chaine en prenant les profs pour des larbins. J'ai d'ailleurs passé le concours avant la loi de 2005, je ne sais pas si je l'aurais fait après.
Depuis que j'exerce, j'ai vu pas mal d'enfants avec des difficultés très spécifiques à la base (lenteur particulière, difficulté à comprendre la combinatoire, erreurs typiques visuelles ou sonores) finir par avoir un bon niveau et s'en sortir sans diagnostic particulier (à commencer par l'un de mes fils qui a quand même fait un CP épique, confondant b,d,p,q, u, n et plusieurs sourdes sonores et qui ne parvenait pas à rentrer dans la combinatoire). Il est gaucher, à la différence de son frère qui a appris à lire presque naturellement. On va dire qu'avec sa mère il a eu une prise en charge assez intensive et est désormais un élève plutôt brillant (40/40 au brevet en français l'an dernier). Mais il n'est pas un cas isolé : j'ai suivi plusieurs enfants avec un profil similaire qui ont fini par se retrouver avec un niveau normal. Je précise que cela a fonctionné quand les enfants étaient scolarisés dans une école utilisant une méthode avec forte dominante syllabique, et parents motivés reprenant les fiches. Dans ces cas là je n'ai donc pas posé de diagnostic puisqu'on nous dit que désormais il faut au moins 18 mois de décalage avec la classe d'âge pour le poser. Mais certaines orthophonistes le font encore ; ainsi une patiente adulte me racontait que sa fille aînée a eu le diag dys ; mais que ses résultats sont tellement bons à l'école (elle est brillante, fait du grec) qu'elle ne veut pas avoir d'aménagements car de toute façon elle a de bonnes notes ; or cela signifie que si elle allait en hôpital on lui dirait probablement que le diagnostic était erroné. Malgré tout, lorsque ma mère m'a décrit ses difficultés en CP, il m'a semblé qu'effectivement elle avait ce profil très lent, avec erreurs spécifiques, mais elle a été très bien suivie.
A côté de cela, je vois arriver des enfants comme V. V. vient d'un hôpital connu pour avoir une école intégrée à l'unité. V. doit donc désormais quitter l'unité pour entrer en 6ème. Sa mère me téléphone en juin pour avoir une place à la rentrée. Elle accepte qu'il vienne sur le temps scolaire. J'accepte, je lui dis de se procurer une ordonnance, nécessaire à la DAP même si V. a déjà été multibilanté. J'insiste sur le fait que je préfère le bilanter tôt, en juillet, en période creuse, ce qui permettra d'envoyer la DAP et de commencer dès la rentrée. En fait cette dame ne trouvera finalement le temps de reprendre un RV que fin septembre. Elle m'envoie l'enfant avec la sœur, sans moyen de paiement, sans carte vitale et avec une simple attestation. Je m'aperçois que V. est ALD, il faut donc que la mention figure sur l'ordonnance, je ne peux toujours pas envoyer la DAP. V. est également diagnostiqué hyperactif et sous ritaline ; il m'explique qu'il passe son temps sur les écrans, à jouer à l'ordi dès qu'il peut. Il lit très très vite, mais avec énormément d'erreurs et ne peut quasiment pas écrire mais dispose d'un ordinateur. Par hasard je le croise avec sa mère le jour même et insiste pour avoir rapidement l'ordonnance adéquate. Début novembre toujours sans nouvelles je rappelle mais le numéro de portable ne fonctionne plus. Fin novembre je trouve une enveloppe dans ma banette : la fameuse ordonnance, l'emploi du temps au collège de V.(!), un petit mot de la mère s'excusant de ne pas avoir eu le temps de donner de nouvelles et donnant le nouveau numéro. Je rappelle la mère, lui explique que mon planning est désormais complet et que je vais déposer les documents de l'hôpital ainsi que l'ordonnance dans sa boîte aux lettres afin qu'elle trouve une autre orthophoniste. Cet enfant, indéniablement, a le statut. Mais je plains les professeurs qui vont devoir se le coltiner au moins jusqu'en 3ème, adapter leurs cours pour lui. Et je ne pense pas qu'on lui rende service. En admettant qu'il le soit réellement, il y a indéniablement une carence éducative et un je m'en foutisme absolu qui n'arrangent rien, et il me semble que cet enfant avait un gros potentiel pour pourrir une classe. Pendant ce temps, un copain de primaire d'un de mes fils scolarisé sur le même collège est parti dans le privé.
Les diagnostics se fondent donc avant tout sur le décalage, pour éviter ces enfants qui arrivaient en hôpital ou centre référent, avaient des résultats bons et apprenaient qu'ils n'étaient pas dys. Mais avec la suppression du redoublement et les baisses des exigences dans certaines écoles (je suis une petite qui avait les mêmes symptômes que les autres mais sur une école beaucoup moins exigeante et avec une famille moins aidante et je pense qu'elle finira aussi malheureusement avec l'étiquette) je ne peux m'empêcher de penser (peut-être à tort) qu'un certain nombre de diagnostics auraient pu être évités. Maintenant, une fois que cela a été fait, comme le dit Hoa Mai, il faut bien faire avec. Mais cela soulève pas mal de questions ; j'ai revu un vieil ami récemment, il me disait que son fils ainé a été évalué par une orthophoniste et a un niveau de CE2 en lecture en troisième. Mais lui-même prof de techno dans un collège difficile du 95 il n'a aucune envie de demander des aménagements car il a l'impression que ce sont les chieurs qui le font (je précise que nous ne nous étions pas vus depuis plus de 15 ans et que je ne lui avais pas du tout développé mes propres vues sur le sujet)... Donc son fils n'aura aucun aménagement tandis que d'autres les auront ( cela peut en effet l'aider à se dépasser, mais met les profs dans une sacrée panade je trouve...)
Bref, tout cela partait de bons sentiments mais, on a créé plus de problèmes qu'on n'en a résolu. Et j'ai beau dire qu'en essayant de prendre en priorité les handicaps les plus lourds je m'en sors... Il me semble qu'on va de plus en plus chercher à les intégrer également en classes normales (et mon ami me confirmait la suppression prochaine des SEGPA dans son collège). Et au final tout cela empêche les profs de faire cours normalement et accentue la fuite vers le privé (impressionnante actuellement dans mon secteur), avec une école à deux vitesses, de plus en plus inique.
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Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
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