- RabelaisVénérable
Oh ça vaut ce que ça vaut mais
1) je suis toujours aimable, bienveillante ( trop à ce qu'il paraît !) mais je sais ce que je peux ( ou non) tolérer et ça ne varie jamais, ça aide à cibler vraiment l'ambiance que tu veux avoir et ca les rassure que tu sois stable.
2) pour les rangs, l'essentiel est le silence et la liberté de circulation des autres élèves dans le couloir , après, je m'en fiche qu'ils soient par deux ou trois tant qu'ils ne dépassent pas du rang...et je n'hésite pas à m'incruster très prêt d'eux pour leur dire de se taire...ce qu'ils font , au cas où j'entendrais leurs histoires ( tellement passionnante d'ados)
3) j'ai précisé le 1) pour que soit bien pris ce que je vais écrire au sujet des contestations:
Je leur ai expliqué en tout début d'année, lors de la première tentative de contestation que ma classe n'était pas une démocratie...ça a rouspété, nous avons défini ce qu'était une démocratie et ils ont en effet convenu que ce n'en était pas une.
Il n'y a pas eu de jugement de valeur, juste un constat,que finalement c'était moi le commandant à bord.( bon en clair c'est un peu la dictature bienveillante, moi je dirais le monarque éclairé) DONC je ne justifie jamais rien, ne m'excuse jamais ( j'assume mes erreurs, je les répare mais m'excuser c'est non), ce qui ne m'empêche pas d'être compréhensive.
Bref, je ne suis pas parfaite du tout, je m'interroge beaucoup, mais pas devant eux parce qu'ils ont le chic pour sentir la faille!
Et oui, si je suis fatiguée, déstabilisée, je sais que le cours sera pourri, alors je travaille la-dessus parce que la gestion de classe, en fait, c'est la gestion de Soi, je crois.:Quel boulet:
1) je suis toujours aimable, bienveillante ( trop à ce qu'il paraît !) mais je sais ce que je peux ( ou non) tolérer et ça ne varie jamais, ça aide à cibler vraiment l'ambiance que tu veux avoir et ca les rassure que tu sois stable.
2) pour les rangs, l'essentiel est le silence et la liberté de circulation des autres élèves dans le couloir , après, je m'en fiche qu'ils soient par deux ou trois tant qu'ils ne dépassent pas du rang...et je n'hésite pas à m'incruster très prêt d'eux pour leur dire de se taire...ce qu'ils font , au cas où j'entendrais leurs histoires ( tellement passionnante d'ados)
3) j'ai précisé le 1) pour que soit bien pris ce que je vais écrire au sujet des contestations:
Je leur ai expliqué en tout début d'année, lors de la première tentative de contestation que ma classe n'était pas une démocratie...ça a rouspété, nous avons défini ce qu'était une démocratie et ils ont en effet convenu que ce n'en était pas une.
Il n'y a pas eu de jugement de valeur, juste un constat,que finalement c'était moi le commandant à bord.( bon en clair c'est un peu la dictature bienveillante, moi je dirais le monarque éclairé) DONC je ne justifie jamais rien, ne m'excuse jamais ( j'assume mes erreurs, je les répare mais m'excuser c'est non), ce qui ne m'empêche pas d'être compréhensive.
Bref, je ne suis pas parfaite du tout, je m'interroge beaucoup, mais pas devant eux parce qu'ils ont le chic pour sentir la faille!
Et oui, si je suis fatiguée, déstabilisée, je sais que le cours sera pourri, alors je travaille la-dessus parce que la gestion de classe, en fait, c'est la gestion de Soi, je crois.:Quel boulet:
- BrindIfFidèle du forum
Pas évident quand il y a plus d'une demi-douzaine d'élèves concernés et qu'ils ont besoin de leurs affaires pour travailler. J'ai tenté aujourd'hui, l'élève a refusé de me passer l'objet qu'il venait d'arracher des mains d'une autre, le ton est monté (de sa part), il a fini dans le couloir et le cours a repris tant bien que mal. Je n'ai pas eu l'impression d'y gagner par rapport à seulement attendre que le problème se règle entre eux, ni en ambiance de classe, ni pour l'image qu'ils ont de moi (= je ne vois rien et je punis les victimes)Naoo a écrit:BrindIf a écrit:Puisque vous en êtes à donner des solutions concrètes... :abd:
Cela fait plusieurs fois que se pose avec mes secondes une situation dans laquelle je n'arrive pas à avoir une réaction appropriée : un élève se plaint qu'un autre lui a piqué ou caché des affaires, des fois une trousse, ce matin son téléphone quand même.
Ça s'est résolu à chaque fois tout seul, mais en perdant bien jusqu'à 5 minutes sur le cours, et sans que je ne sache vraiment qui méritait d'être puni :/
Perso, je confisque, tout, sinon on s'en sort pas.
Je ne sais pas comment tu obtiens du silence sur une telle déclaration, les élèves que j'ai en face de moi vont plutôt me suggérer appeler la police.pailleauquebec a écrit:Je crois que j'aurais parlé du vol et de voleurs (sur un ton mi sérieux, mi amusé).
J'aurais dit : "Vous savez emprunter sans permission en droit ça s'appelle un vol. (temps de réaction)
C'est un délit et que celui qui prend du matériel peut avoir une condamnation au tribunal civil pour cela. (silence)
Comment sais-tu qui est concerné ? (à part l'élève volé)Bien sûr on en arrivera pas là, mais qu'il faut vous méfier car dans le monde actuel tout le monde porte plainte pour un oui ou pour un non."
Ensuite j'aurais demandé aux élèves concernés de rester à la fin du cours pour en parler (et là j'aurais au choix donné un ultime avertissement, ou j'aurais puni : rédaction de 20 lignes : "Pourquoi jouer à voler c'est déjà voler ?").
- SaloumHabitué du forum
Je viens de vivre la même chose. Finalement, je me dis qu'à force de vouloir à tout prix être une "prof dure", je n'arrive qu'à pourrir l'ambiance de classe. Peut-être parce que ça ne m'est pas naturel. Mais j'aimerais aussi rentrer chez moi sans avoir la tête comme une pastèque, avec la sensation d'avoir été utile à quelque chose.Mezzo voce a écrit:Je viens de parcourir le fil. Si je me fonde sur ma faible expérience, voilà ce qui en ressort, plus ou moins anecdotiquement: je suis rentrée dégoûtée de la vie, toujours à cause de mes quatrièmes pénibles. Mais en fait, je m'aperçois, sans nier les difficultés, que mon état d'esprit personnel fausse souvent les choses et nuit 1) à ma gestion de la classe 2) à ma relation aux élèves. Je suis partie ce matin en me disant que je n'avais pas envie de voir mes quatrièmes. Et j'ai été sur la défensive pendant tout le cours avec eux. Or, il en ressort que deux zozos seulement ont été chiants, et chiants en douce (je ricane dans ma barbichette). Pas une prise de parole intempestive, pas d'insolence particulière, et même une relative bonne volonté de la part d'un zozo plus à même de faire joujou habituellement avec ses ciseaux (régulièrement confisqués). Mais j'étais tendue et j'ai ensuite noirci le tableau. Puis, je me suis remise en question, me suis demandée si ma fermeté n'était pas de l'autoritarisme, etc. Je me suis demandée si j'étais un prof de m... parce que des élèves ne m'aimaient pas en raison de ma fermeté, etc. Bon, et puis voilà. Je pense que l'on n'a pas tous la même tolérance. Cette question de gestion est très délicate de ce fait aussi. Et l'on ne vit pas tous les évènements de la même manière non plus. Quand j'ai mis une croix à un élève qui a gueulé "Ah! Ok! " au moment où "lux fuit" pour lui, mon mari m'a jugée trop stricte. Mais comme cet élève doit gérer ses prises de parole, avec lui je fais ainsi et il s'améliore. Bref, j'ai l'impression 1) que l'on n'aura pas toujours les mêmes réponses aux mêmes problèmes et ce parce que l'on ne vit pas les choses de la même manière. 2) que la question de la personne (ou de la confiance en soi) demeure au centre, quoique l'on veuille bien en dire et qu'à ce titre nous ne sommes pas à égalité.
- keroGrand sage
Rabelais a écrit:la gestion de classe, en fait, c'est la gestion de Soi, je crois.
En tout cas ça l'est pour moi.
Si je parviens à conserver mon calme, je suis parfait. Imparfait, terriblement imparfait, mais il n'empêche: parfait.
Pour peu que je me laisse emporter par l'énervement ou la colère, et je ne gère plus rien. Du moins, correctement.
Ma seule règle numéro 1: rester calme et posé.
- 34crugerNiveau 4
Kero, merci, et voilà encore un bon exemple, garder ou pas son calme.
En théorie, tout le monde dit ce que tu dis: ne jamais s'énerver.
Moi maintenant je m'énerve de temps en temps, et sûrement trop souvent. Car finalement je trouve que c'est utile car ils comprennent qu'ils sont allés trop loin: j'ai un effet sur la classe, à court terme. Peut être que c'est nocif, j'ai un retour de bâtons à moyen/long terme, ça je ne sais pas. Et puis un gamin qui fait n'importe quoi, c'est vraiment dur de rester ferme sans s'énerver, moi ils arrivent très bien à me pousser à bout en tout cas (on en revient au travail sur soi). Crier me permet aussi plus inconsciemment de lâcher les frustrations accumulées: ça fait du bien.
Je ne dis pas que c'est une solution mais je dis que là encore, il y a un écartèlement entre la théorie et la pratique "efficace". Mais je crois qu'il faut que je vise à ne jamais m'énerver.
En théorie, tout le monde dit ce que tu dis: ne jamais s'énerver.
Moi maintenant je m'énerve de temps en temps, et sûrement trop souvent. Car finalement je trouve que c'est utile car ils comprennent qu'ils sont allés trop loin: j'ai un effet sur la classe, à court terme. Peut être que c'est nocif, j'ai un retour de bâtons à moyen/long terme, ça je ne sais pas. Et puis un gamin qui fait n'importe quoi, c'est vraiment dur de rester ferme sans s'énerver, moi ils arrivent très bien à me pousser à bout en tout cas (on en revient au travail sur soi). Crier me permet aussi plus inconsciemment de lâcher les frustrations accumulées: ça fait du bien.
Je ne dis pas que c'est une solution mais je dis que là encore, il y a un écartèlement entre la théorie et la pratique "efficace". Mais je crois qu'il faut que je vise à ne jamais m'énerver.
- Mezzo voceNiveau 9
Rabelais a écrit:Oh ça vaut ce que ça vaut mais
1) je suis toujours aimable, bienveillante ( trop à ce qu'il paraît !) mais je sais ce que je peux ( ou non) tolérer et ça ne varie jamais, ça aide à cibler vraiment l'ambiance que tu veux avoir et ca les rassure que tu sois stable.
2) pour les rangs, l'essentiel est le silence et la liberté de circulation des autres élèves dans le couloir , après, je m'en fiche qu'ils soient par deux ou trois tant qu'ils ne dépassent pas du rang...et je n'hésite pas à m'incruster très prêt d'eux pour leur dire de se taire...ce qu'ils font , au cas où j'entendrais leurs histoires ( tellement passionnante d'ados)
3) j'ai précisé le 1) pour que soit bien pris ce que je vais écrire au sujet des contestations:
Je leur ai expliqué en tout début d'année, lors de la première tentative de contestation que ma classe n'était pas une démocratie...ça a rouspété, nous avons défini ce qu'était une démocratie et ils ont en effet convenu que ce n'en était pas une.
Il n'y a pas eu de jugement de valeur, juste un constat,que finalement c'était moi le commandant à bord.( bon en clair c'est un peu la dictature bienveillante, moi je dirais le monarque éclairé) DONC je ne justifie jamais rien, ne m'excuse jamais ( j'assume mes erreurs, je les répare mais m'excuser c'est non), ce qui ne m'empêche pas d'être compréhensive.
Bref, je ne suis pas parfaite du tout, je m'interroge beaucoup, mais pas devant eux parce qu'ils ont le chic pour sentir la faille!
Et oui, si je suis fatiguée, déstabilisée, je sais que le cours sera pourri, alors je travaille la-dessus parce que la gestion de classe, en fait, c'est la gestion de Soi, je crois.:Quel boulet:
+1
- ysabelDevin
34cruger a écrit:Kero, merci, et voilà encore un bon exemple, garder ou pas son calme.
En théorie, tout le monde dit ce que tu dis: ne jamais s'énerver.
Moi maintenant je m'énerve de temps en temps, et sûrement trop souvent. Car finalement je trouve que c'est utile car ils comprennent qu'ils sont allés trop loin: j'ai un effet sur la classe, à court terme. Peut être que c'est nocif, j'ai un retour de bâtons à moyen/long terme, ça je ne sais pas. Et puis un gamin qui fait n'importe quoi, c'est vraiment dur de rester ferme sans s'énerver, moi ils arrivent très bien à me pousser à bout en tout cas (on en revient au travail sur soi). Crier me permet aussi plus inconsciemment de lâcher les frustrations accumulées: ça fait du bien.
Je ne dis pas que c'est une solution mais je dis que là encore, il y a un écartèlement entre la théorie et la pratique "efficace". Mais je crois qu'il faut que je vise à ne jamais m'énerver.
Mais cela doit être un faux énervement pour pouvoir parfaitement gérer ce que l'on dit et ce que l'on fait. Le véritable énervement doit être vraiment rare.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- Mezzo voceNiveau 9
kero a écrit:Rabelais a écrit:la gestion de classe, en fait, c'est la gestion de Soi, je crois.
En tout cas ça l'est pour moi.
Si je parviens à conserver mon calme, je suis parfait. Imparfait, terriblement imparfait, mais il n'empêche: parfait.
Pour peu que je me laisse emporter par l'énervement ou la colère, et je ne gère plus rien. Du moins, correctement.
Ma seule règle numéro 1: rester calme et posé.
En effet. Et c'est pourquoi lorsque je sens que la fatigue prend le dessus (comme hier) et que je continue mais "sur les nerfs" dans tous les sens du terme, ce ne sera pas bon. Je me suis couchée tôt hier. Mais la fatigue s'est accumulée et est toujours là.
- 34crugerNiveau 4
Allez, deux exemples (le stock est long) pour raccrocher à du concret:
- Deux élèves mettent du blanco par terre, intentionnellement car ça faisait une mini flaque (2cm quoi). Ils nient, je constate que c'est "frais". Je demande le carnet (sans m'énerver!). L'un n'avait pas son carnet (il a une fiche de suivi mais elle ne sert à "rien") et me dis "t'affole pas monsieur", je lui demande de ne pas me parler comme ça, il continue un peu (je suis fatigué de le renvoyer ou de le laisser dehors dans le couloir), l'autre l'avait et je lui ai pris. A la pause, CPE pas dispo. Comment faire?
- Un élève (une autre classe) qui a séché le dernier cours (il a une fiche de suivi depuis longtemps, blâme au dernier conseil de classe, etc), n'a même pas posé son cahier sur la table et a posé sa tête sur son bras sur les 45mn. Il bavarde, à un moment vers la fin j'en ai marre, je veux prendre son carnet qu'il tient sur sa table. Je suis face à lui, je lui demande, il cache son carnet sur ses genoux et dis "magie, carnet plus là". Je ne sais pas quoi faire. "Tout" a été tenté pour lui, je pense qu'il n'y a aucun espoir mais j'essaye toujours de l'aider, il s'en fout, je n'ai qu'une envie de le gifler, les parents sont encore plus dépassés que moi, etc etc.
Désolé de relancer le sujet, mais les grands principes sont faciles à énoncer, c'est leur application qui est problématique. Dans ces exemples, je ne suis pas le chef, c'est clair, et je ne vois pas comment l'être: ils me débordent.
- Deux élèves mettent du blanco par terre, intentionnellement car ça faisait une mini flaque (2cm quoi). Ils nient, je constate que c'est "frais". Je demande le carnet (sans m'énerver!). L'un n'avait pas son carnet (il a une fiche de suivi mais elle ne sert à "rien") et me dis "t'affole pas monsieur", je lui demande de ne pas me parler comme ça, il continue un peu (je suis fatigué de le renvoyer ou de le laisser dehors dans le couloir), l'autre l'avait et je lui ai pris. A la pause, CPE pas dispo. Comment faire?
- Un élève (une autre classe) qui a séché le dernier cours (il a une fiche de suivi depuis longtemps, blâme au dernier conseil de classe, etc), n'a même pas posé son cahier sur la table et a posé sa tête sur son bras sur les 45mn. Il bavarde, à un moment vers la fin j'en ai marre, je veux prendre son carnet qu'il tient sur sa table. Je suis face à lui, je lui demande, il cache son carnet sur ses genoux et dis "magie, carnet plus là". Je ne sais pas quoi faire. "Tout" a été tenté pour lui, je pense qu'il n'y a aucun espoir mais j'essaye toujours de l'aider, il s'en fout, je n'ai qu'une envie de le gifler, les parents sont encore plus dépassés que moi, etc etc.
Désolé de relancer le sujet, mais les grands principes sont faciles à énoncer, c'est leur application qui est problématique. Dans ces exemples, je ne suis pas le chef, c'est clair, et je ne vois pas comment l'être: ils me débordent.
- Marie LaetitiaBon génie
Cas 1: rapport d'incident et tu les fais nettoyer eux-mêmes sous surveillance.
Cas 2: à virer et avant 45 min. de bavardages. AVec jours d'exclusion: pertube de manière répétée.
Cas 2: à virer et avant 45 min. de bavardages. AVec jours d'exclusion: pertube de manière répétée.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- 34crugerNiveau 4
Merci de ta réponse.
Et si le CPE ne gère pas ça proprement? et si la direction continue de mettre des retenues? (c'est ce que je pense qui va arriver).
C'est mon autorité qui est en jeu, pas la leur...
Et si le CPE ne gère pas ça proprement? et si la direction continue de mettre des retenues? (c'est ce que je pense qui va arriver).
C'est mon autorité qui est en jeu, pas la leur...
- BrindIfFidèle du forum
Le carnet permet de communiquer avec l'administration et les parents. Donc un élève qui refuse de donner son carnet, c'est rapport + coup de fil aux parents. Les premières fois et avec un élève "normal", je préviens, voire je ne m'en préoccupe plus ("... à moins que votre carnet ne soit sur mon bureau à la fin de l'heure."). Sinon c'est automatique, et l'insolence de l'élève n'est qu'un élément de plus à rajouter au rapport (et du coup, nettement moins énervante).34cruger a écrit: Je suis face à lui, je lui demande, il cache son carnet sur ses genoux et dis "magie, carnet plus là". Je ne sais pas quoi faire. "Tout" a été tenté pour lui, je pense qu'il n'y a aucun espoir mais j'essaye toujours de l'aider, il s'en fout, je n'ai qu'une envie de le gifler, les parents sont encore plus dépassés que moi, etc etc.
Si l'administration ne suit pas au quotidien, le carnet ne sert pas à grand chose de toutes façons... par contre un rapport de plus, si.
- cléliaFidèle du forum
Ce passage me frappe : il faut te désengager affectivement. Je dirais qu'en cours, le but premier n'est pas de sauver tel ou tel élève mais de faire avancer le cours pour l'ensemble du groupe. Je ne crois pas que cela soit conscient mais le regard que tu portes sur cet élève doit fausser la donne.34cruger a écrit:Je ne sais pas quoi faire. "Tout" a été tenté pour lui, je pense qu'il n'y a aucun espoir mais j'essaye toujours de l'aider, il s'en fout, je n'ai qu'une envie de le gifler, les parents sont encore plus dépassés que moi, etc etc.
"je suis fatigué de le renvoyer" : Là aussi, il faut t'interroger. Qu'est-ce qui te fatigue? La lourdeur administrative? Le sentiment d'échec? Quand un élève dépasse les bornes, il faut agir. On se doit de le faire, sinon c'est l'escalade. (Pour moi, "t'affole pas monsieur", c'est le bureau du cpe et un rapport d'incident. Mais je suis dans un petit collège rural...)
"Il bavarde, à un moment vers la fin j'en ai marre" : Tu sembles attendre le point de non-retour. Cet élève en joue, il te provoque, il te pousse à bout. Puisque tu ne réagis pas tout de suite (il est couché sur sa table. Je les rappelle à l'ordre dès qu'ils s'affalent un peu), il doit aller plus loin.
Je n'ai pas de solutions magiques mais j'ai l'impression d'une grande lassitude, d'un grand désarroi. (Je n'ai pas lu attentivement toute la discussion, peut-être en parles-tu.) Alors tu sembles repousser le moment de réagir, de punir. Evidemment, les élèves s'engouffrent dans la brèche. Alors, deux modestes conseils : essaie d'agir vite. Punis au premier dérapage, ne laisse pas la situation s'envenimer et si tu en as la possibilité, renvoie un élève qui te pourrit le cours. Finalement, peu importe comment l'exclusion est ensuite gérée. Le message important est "chez moi, on bosse -ou on fait semblant- ou on sort"
Et surtout, prends soin de toi. Il faut que tu te reposes, que tu sois un peu plus serein pour retrouver confiance en toi.
_________________
Il voyagea.
Il connut la mélancolie des paquebots, les froids réveils sous la tente, l’étourdissement des paysages et des ruines, l’amertume des sympathies interrompues.
Il revint.
Il fréquenta le monde, et il eut d’autres amours, encore.
- SaloumHabitué du forum
Clélia, tu as raison. C'est une erreur d'attendre. Inconsciemment, on espère que la situation va s'améliorer toute seule, que les élèves vont s'autoréguler. Mais ça n'arrive jamais. Il faudrait en prendre son parti une fois pour toute et agir pour s'éviter la fatigue du cours qui se transforme en une suite de petits méfaits à gérer. Le premier problème est d'avoir la réaction appropriée (il faut doser pour ne pas être à court, ni se mettre définitivement les élèves à dos). Le second survient si on ne peut pas exclure les récidivistes (ceux sur qui rien ne marche) à chaque cours.
- 34crugerNiveau 4
Mais il y a eu des périodes où j'en virais un régulièrement, ça ne change rien, ils s'en foutent. Les rapports ne servent à rien s'ils ne sont pas traités à un autre niveau, les menaces ne servent à rien si elles ne sont pas mises à exécution. Et trop d'exclusion, trop de rapports, tuent leur importance. Je suis dans ce bourbier.
Et je pense quand même que les autres collègues laissent faire, avec un peu moins d'exigence, moins de sincérité aussi (ils se cachent pour faire croire qu'il n'y a pas de problème chez eux) et mon inexpérience doit jouer aussi, on se dit "laissons le apprendre le métier, il doit mal faire certaines choses", bref je n'ai pas d'influence.
Mais je pense quand même que le problème vient de ma gestion. La difficulté est que je ne sais pas vraiment comment améliorer les choses, si ce n'est tenir bon avec ces rapports, ces exclusions et des tentatives d'en parler au CPE. C'est épuisant et déprimant, et je crains de m'isoler vis à vis des collègues, de finir par être mal vu par les CPE et la direction qui préféreraient sans doute que je fasse moins de vagues (c'est ce que je ressens un peu maintenant).
NB: il faut dire qu'il s'agit de cas réellement coriaces, bien connus dans l'établissement (voire même des anciens exclus d'un autre établissement) sur lesquels les parents n'ont aucune influence.
Et je pense quand même que les autres collègues laissent faire, avec un peu moins d'exigence, moins de sincérité aussi (ils se cachent pour faire croire qu'il n'y a pas de problème chez eux) et mon inexpérience doit jouer aussi, on se dit "laissons le apprendre le métier, il doit mal faire certaines choses", bref je n'ai pas d'influence.
Mais je pense quand même que le problème vient de ma gestion. La difficulté est que je ne sais pas vraiment comment améliorer les choses, si ce n'est tenir bon avec ces rapports, ces exclusions et des tentatives d'en parler au CPE. C'est épuisant et déprimant, et je crains de m'isoler vis à vis des collègues, de finir par être mal vu par les CPE et la direction qui préféreraient sans doute que je fasse moins de vagues (c'est ce que je ressens un peu maintenant).
NB: il faut dire qu'il s'agit de cas réellement coriaces, bien connus dans l'établissement (voire même des anciens exclus d'un autre établissement) sur lesquels les parents n'ont aucune influence.
- cléliaFidèle du forum
Je comprends. Face à de telles situations, il est difficile de faire évoluer les choses si la réponse n'est pas collective. Dis-toi bien que si direction et cpe n'assurent pas et qu'en plus tes collègues sont dans le déni, ton action sera nécessairement limitée. Tu n'es pas responsable de tout, tu n'as pas de pouvoir magique et s'ils ne font pas leur boulot (parce que c'est leur boulot de te soutenir et d'agir quand tu fais un rapport ou exclus un élève), tu n'y peux pas grand-chose.
Je ne peux que t'encourager à tenir bon (même si tu as le sentiment que ça ne sert à rien). Pour moi, exclure n'est pas forcément destiné à faire évoluer le comportement de l'exclu, c'est dans un premier temps avoir la possibilité de faire cours avec les autres, de montrer aux autres qu'on ne peut pas se permettre n'importe quoi.
N'y aurait-il pas au moins un collègue dont tu pourrais te rapprocher? Se retrouver isolé est très fragilisant. Il ne faut pas non plus se laisser culpabiliser (genre : "c'est vous qui ne savez pas gérer"). Si on te reproche de faire des vagues, sois factuel (" Tel élève a fait ça et ça dans mes cours, c'est consigné dans les rapports. Je ne peux pas tolérer ce type de comportement. Que proposez-vous comme sanction?") Renvoie chacun à ses responsabilités.
Je te souhaite bon courage.
Je ne peux que t'encourager à tenir bon (même si tu as le sentiment que ça ne sert à rien). Pour moi, exclure n'est pas forcément destiné à faire évoluer le comportement de l'exclu, c'est dans un premier temps avoir la possibilité de faire cours avec les autres, de montrer aux autres qu'on ne peut pas se permettre n'importe quoi.
N'y aurait-il pas au moins un collègue dont tu pourrais te rapprocher? Se retrouver isolé est très fragilisant. Il ne faut pas non plus se laisser culpabiliser (genre : "c'est vous qui ne savez pas gérer"). Si on te reproche de faire des vagues, sois factuel (" Tel élève a fait ça et ça dans mes cours, c'est consigné dans les rapports. Je ne peux pas tolérer ce type de comportement. Que proposez-vous comme sanction?") Renvoie chacun à ses responsabilités.
Je te souhaite bon courage.
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Il voyagea.
Il connut la mélancolie des paquebots, les froids réveils sous la tente, l’étourdissement des paysages et des ruines, l’amertume des sympathies interrompues.
Il revint.
Il fréquenta le monde, et il eut d’autres amours, encore.
- 34crugerNiveau 4
Merci. Je comprends que mes exigences sont légitimes, c'est déjà beaucoup. Le rapprochement avec les collègues c'est nécessaire mais c'est et ça restera à mon avis d'une efficacité faible, car on a toujours trop peu de temps dispo entre nous pour se parler; et le système s'auto-régule de lui-même (puisque les hiérarchies sont lointaines): il est délicat de critiquer les collègues, donc ça ne parle pas trop. Il me faudrait un soutien quotidien neutre qui m'aiguille dans mes micro-décisions pour redresser la barre, mais je crois que cela n'existe pas. Je vais essayer de l'être pour moi même!
- JacqGuide spirituel
Mezzo voce a écrit:
En effet. Et c'est pourquoi lorsque je sens que la fatigue prend le dessus (comme hier) et que je continue mais "sur les nerfs" dans tous les sens du terme, ce ne sera pas bon. Je me suis couchée tôt hier. Mais la fatigue s'est accumulée et est toujours là.
Lorsque je suis crevé (fin de journée, fin de semaine, selon) et que je vois que les élèves risquent d'en profiter, volontairement ou non, je dis carrément les choses : "je suis fatigué, si vous êtes pénibles ça va être dehors ou devoir pour tout le monde comme cela vous travaillerez dans le silence". Idem si je suis malade. Parfois j'explique "c'est la fin d'après-midi, vous êtes fatigués, moi aussi, si vous êtes pénibles ça va être dehors ou devoir....". Les élèves comprennent et ils sont prévenus (et ceux qui ne veulent pas comprendre aussi).
- JacqGuide spirituel
clélia a écrit:Je comprends. Face à de telles situations, il est difficile de faire évoluer les choses si la réponse n'est pas collective. Dis-toi bien que si direction et cpe n'assurent pas et qu'en plus tes collègues sont dans le déni, ton action sera nécessairement limitée. Tu n'es pas responsable de tout, tu n'as pas de pouvoir magique et s'ils ne font pas leur boulot (parce que c'est leur boulot de te soutenir et d'agir quand tu fais un rapport ou exclus un élève), tu n'y peux pas grand-chose.
Je ne peux que t'encourager à tenir bon (même si tu as le sentiment que ça ne sert à rien). Pour moi, exclure n'est pas forcément destiné à faire évoluer le comportement de l'exclu, c'est dans un premier temps avoir la possibilité de faire cours avec les autres, de montrer aux autres qu'on ne peut pas se permettre n'importe quoi.
N'y aurait-il pas au moins un collègue dont tu pourrais te rapprocher? Se retrouver isolé est très fragilisant. Il ne faut pas non plus se laisser culpabiliser (genre : "c'est vous qui ne savez pas gérer"). Si on te reproche de faire des vagues, sois factuel (" Tel élève a fait ça et ça dans mes cours, c'est consigné dans les rapports. Je ne peux pas tolérer ce type de comportement. Que proposez-vous comme sanction?") Renvoie chacun à ses responsabilités.
Je te souhaite bon courage.
Il faut effectivement voir avec les collègues, demander éventuellement une réunion de l'épique pédagogique si tu sens que d'autres collègues ont des problèmes aussi, réunion avec PP, CPE et éventuellement direction si besoin. C'est à eux d'appuyer les prof quand on le demande. Si un élève est exclu régulièrement cela doit se terminer au moins dans le bureau du CPE, avec PP ou non, puis s'il faut convocation des parents. Mais il faut une équipe de direction et une vie scolaire qui jouent le jeu.
- ValivalouNiveau 6
J'ai lu ce fil avec attention car je me retrouve dans cette situation avec l'une de mes classes.
Les élèves ne me respectent absolument pas... Étant contractuelle, je suis arrivée en cours d'année après une autre remplaçante restée 3 semaines. J'ai eu droit à des remarques de type "vous n'êtes pas une vraie prof", "je ne vais pas acheter un livre de lecture pour une remplaçante", etc. J'ai puni, collé, exclu... Ils ne me respectent toujours pas. J'ai eu droit à des réflexions du type: "vous êtes prof de français et vous ne savez même pas bien écrire au tableau", "vous expliquez mal", "vos évaluations sont nulles / trop dures (au choix)"... La moyenne de la classe est de 14 pour le premier trimestre donc je me dis que je ne dois pas si mal expliquer que ça, mais j'en ai marre de me prendre tout ce mépris en pleine poire.
Dans cette classe, il y a deux élèves particulièrement pénibles car ils ne travaillent pas et passent leur temps à s'amuser et à distraire les autres; je les exclue régulièrement et j'ai rdv avec la CDE vendredi pour faire un bilan sur ces élèves, car évidemment, même si tous les profs s'en plaignent, j'ai l'impression d'être la seule à remplir des rapports d'incident et à les exclure de cours.
J'enseigne depuis 7ans mais ce n'est que ma 2ème année en collège "normal", donc je sais que j'ai encore beaucoup à apprendre sur la gestion de classe en collège, mais j'ai l'impression de me trouver dans une impasse car je ne sais plus quoi trouver pour me faire respecter. En effet, même quand j'exclue les deux énergumènes, il y a toujours un élève pour contester tout ce que je leur donne à faire. Je continue à punir, coller ceux qui se permettent ces réflexions mais cela ne sert à rien puisqu'ils continuent. De plus, il arrive que les parents appellent la CPE pour se plaindre des punitions que je donne à leurs enfants (les Punitions Particulièrement Pénibles partagées sur un autre fil de Néo).
Alors, QUE FAIRE?
Les élèves ne me respectent absolument pas... Étant contractuelle, je suis arrivée en cours d'année après une autre remplaçante restée 3 semaines. J'ai eu droit à des remarques de type "vous n'êtes pas une vraie prof", "je ne vais pas acheter un livre de lecture pour une remplaçante", etc. J'ai puni, collé, exclu... Ils ne me respectent toujours pas. J'ai eu droit à des réflexions du type: "vous êtes prof de français et vous ne savez même pas bien écrire au tableau", "vous expliquez mal", "vos évaluations sont nulles / trop dures (au choix)"... La moyenne de la classe est de 14 pour le premier trimestre donc je me dis que je ne dois pas si mal expliquer que ça, mais j'en ai marre de me prendre tout ce mépris en pleine poire.
Dans cette classe, il y a deux élèves particulièrement pénibles car ils ne travaillent pas et passent leur temps à s'amuser et à distraire les autres; je les exclue régulièrement et j'ai rdv avec la CDE vendredi pour faire un bilan sur ces élèves, car évidemment, même si tous les profs s'en plaignent, j'ai l'impression d'être la seule à remplir des rapports d'incident et à les exclure de cours.
J'enseigne depuis 7ans mais ce n'est que ma 2ème année en collège "normal", donc je sais que j'ai encore beaucoup à apprendre sur la gestion de classe en collège, mais j'ai l'impression de me trouver dans une impasse car je ne sais plus quoi trouver pour me faire respecter. En effet, même quand j'exclue les deux énergumènes, il y a toujours un élève pour contester tout ce que je leur donne à faire. Je continue à punir, coller ceux qui se permettent ces réflexions mais cela ne sert à rien puisqu'ils continuent. De plus, il arrive que les parents appellent la CPE pour se plaindre des punitions que je donne à leurs enfants (les Punitions Particulièrement Pénibles partagées sur un autre fil de Néo).
Alors, QUE FAIRE?
- HallywellNiveau 9
je vais te poser plein de questions mais ton CDE est-il déjà intervenu avant de te recevoir? Que répond-t-il aux parents?
Concernant la classe, qu'en est-il avec les autres collègues?Le PP et le CPE te soutiennent?
Concernant la classe, qu'en est-il avec les autres collègues?Le PP et le CPE te soutiennent?
- ValivalouNiveau 6
Le CDE est déjà intervenu et leur a passé un savon pour ce qui est du manque de respect, mais deux jours plus tard, c'était comme s'il n'était jamais intervenu.
La CPE et la PP me soutiennent, d'autant plus que c'est le même cinéma dans les autres cours, mais un peu moins si j'ai bien cru comprendre... En tout cas, tous les profs (ou presque) se plaignent de cette classe, mais collent moins souvent que moi et les excluent rarement.
La CPE et la PP me soutiennent, d'autant plus que c'est le même cinéma dans les autres cours, mais un peu moins si j'ai bien cru comprendre... En tout cas, tous les profs (ou presque) se plaignent de cette classe, mais collent moins souvent que moi et les excluent rarement.
- HallywellNiveau 9
Bon déjà c'est un très bon point que l'équipe fasse bloc.
Mais y-a-t-il eu des sanctions, autre que les colles mises en place? Car s'ils s'en fichent, il faut peut-être que la réponse de la direction soit plus forte, genre convocation de l'élève avec les parents...?
Mais y-a-t-il eu des sanctions, autre que les colles mises en place? Car s'ils s'en fichent, il faut peut-être que la réponse de la direction soit plus forte, genre convocation de l'élève avec les parents...?
- ValivalouNiveau 6
Oui, les parents ont déjà été convoqués; l'un des deux élèves a déjà "subi" une commission éducative durant laquelle la maman nous a menés en bateau en nous assurant suivre son fils dans son travail à la maison (les DM ne sont jamais rendus...) et quant à son éducation. Rien n'y a fait. Ils ont une fiche de suivi qui ne sert à rien non plus...
J'ai oublié de préciser qu'une prof d'espagnol a réussi à obtenir à ce qu'ils ne fassent plus partie de son groupe - classe, tellement ils lui en ont fait voir. C'est une surveillante - étudiante en espagnol qui fait cours aux élèves pénibles de cette classe. Mais cela n'a pas été sans conséquence puisque cette prof a dû rendre des comptes au CDE et que celui-ci a obtenu du rectorat à ce qu'elle soit inspectée prochainement.
Je suis en CDD jusqu'en février, renouvelable puisque la titulaire refuse de venir sur ce poste, mais je crains que la direction ne me renouvelle pas le contrat si cela se passe mal avec les élèves...
J'ai oublié de préciser qu'une prof d'espagnol a réussi à obtenir à ce qu'ils ne fassent plus partie de son groupe - classe, tellement ils lui en ont fait voir. C'est une surveillante - étudiante en espagnol qui fait cours aux élèves pénibles de cette classe. Mais cela n'a pas été sans conséquence puisque cette prof a dû rendre des comptes au CDE et que celui-ci a obtenu du rectorat à ce qu'elle soit inspectée prochainement.
Je suis en CDD jusqu'en février, renouvelable puisque la titulaire refuse de venir sur ce poste, mais je crains que la direction ne me renouvelle pas le contrat si cela se passe mal avec les élèves...
- JacqGuide spirituel
Valivalou a écrit:Oui, les parents ont déjà été convoqués; l'un des deux élèves a déjà "subi" une commission éducative durant laquelle la maman nous a menés en bateau en nous assurant suivre son fils dans son travail à la maison (les DM ne sont jamais rendus...) et quant à son éducation. Rien n'y a fait. Ils ont une fiche de suivi qui ne sert à rien non plus...
J'ai oublié de préciser qu'une prof d'espagnol a réussi à obtenir à ce qu'ils ne fassent plus partie de son groupe - classe, tellement ils lui en ont fait voir. C'est une surveillante - étudiante en espagnol qui fait cours aux élèves pénibles de cette classe. Mais cela n'a pas été sans conséquence puisque cette prof a dû rendre des comptes au CDE et que celui-ci a obtenu du rectorat à ce qu'elle soit inspectée prochainement.
Je suis en CDD jusqu'en février, renouvelable puisque la titulaire refuse de venir sur ce poste, mais je crains que la direction ne me renouvelle pas le contrat si cela se passe mal avec les élèves...
Dans ce que tu viens de décrire nous voyons qu'un travail a été fait avec les élèves, que des rapports ou exclusions s'accumulent, que pour l'un au moins il y a eu commission éducative qui est la dernière étape avant la casse conseil de discipline. A partir de là, si l'élève veut continuer il faudrait que cela aille jusqu'au bout, le conseil de discipline.
- HallywellNiveau 9
Jacq a écrit:Valivalou a écrit:Oui, les parents ont déjà été convoqués; l'un des deux élèves a déjà "subi" une commission éducative durant laquelle la maman nous a menés en bateau en nous assurant suivre son fils dans son travail à la maison (les DM ne sont jamais rendus...) et quant à son éducation. Rien n'y a fait. Ils ont une fiche de suivi qui ne sert à rien non plus...
J'ai oublié de préciser qu'une prof d'espagnol a réussi à obtenir à ce qu'ils ne fassent plus partie de son groupe - classe, tellement ils lui en ont fait voir. C'est une surveillante - étudiante en espagnol qui fait cours aux élèves pénibles de cette classe. Mais cela n'a pas été sans conséquence puisque cette prof a dû rendre des comptes au CDE et que celui-ci a obtenu du rectorat à ce qu'elle soit inspectée prochainement.
Je suis en CDD jusqu'en février, renouvelable puisque la titulaire refuse de venir sur ce poste, mais je crains que la direction ne me renouvelle pas le contrat si cela se passe mal avec les élèves...
Dans ce que tu viens de décrire nous voyons qu'un travail a été fait avec les élèves, que des rapports ou exclusions s'accumulent, que pour l'un au moins il y a eu commission éducative qui est la dernière étape avant la casse conseil de discipline. A partir de là, si l'élève veut continuer il faudrait que cela aille jusqu'au bout, le conseil de discipline.
Tout d'accord
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