Dernières nouvelles de la réforme des rythmes scolaires

Le coût des inscriptions aux activités périscolaires fait tiquer

Si les syndicats de parents d’élèves attendent les premières réunions des conseils d’écoles pour voir ce qui fonctionne, ou non, le coût des activités périscolaires fait déjà tiquer dans certaines communes.

C’est notamment le cas à Bourgoin-Jallieu où des parents se sont constitués en collectif : « Pour le même prix j’ai le choix d’activités extrascolaires ainsi que de l’intervenant, ou du club, ce qui me permet de sélectionner selon les capacités et les goûts de mes enfants. Alors que les TAP, je ne connais ni le contenu ni la personne ni le lieu ou va être pratiquée l’activité. Et là, j’avoue qu’il y a trop d’inconnues pour le service qu’on me demande de payer », témoigne l’un de ses membres.

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Les maires sont bien mignons, mais ceux qui étaient déjà en place lors de l'élaboration de cette réforme ont attendu qu'elle soit en place pour commencer à crier, ça leur apprendra.

Les syndicats qui ont porté ce projet comme les fédérations de parents n'ont cessé de répéter des âneries par sottise, par entêtement politique ou par volonté de masquer les causes des baisses des résultats dans les études internationales.

PISA se passe à 16 ans en 3e, les élèves qui sont passés en 2012 étaient donc en 6E 5 ans avant, en 2007, hors la semaine de 4 jours n'a été généralisée qu'en septembre 2007.
La comparaison avec l'Allemagne comme avec d'autres qui sont sur 4,5 jours fait l'impasse sur la proportion de femmes n'occupant pas un plein temps et étant disponible quand les élèves rentrent à 15 heures ou avant. (c'est d'ailleurs en train de changer avec la multiplication des familles monoparentales); en revanche, jamais on  n'évoque la sélection/orientation à la fin du primaire qui existe dans ces pays, pourquoi?

Quant à ceux qui comparent des activités organisées sur 45 minutes et pour lesquelles les enfants sont contraints d'y aller, le tout encadré par des animateurs de centre aéré, à des activités sportives ou de loisirs encadrées par des moniteurs qualifiés, s'adressant à des participants volontaires à des activités se déroulant sur 2 ou 3 heures, c'est une vaste fumisterie, un peu comme si je comparais les résultats des séances de gymnastique faites dans le cadre scolaire à ce qui se fait dans les clubs avec des enfants volontaires et un encadrement qualifié.

Au passage, ni les maires, ni les parents d'élèves ni les syndicats enseignants ne se sont inquiétés du statut, des rémunérations et de l'évolution de carrière des mercenaires qui assurent ces "animations" culturelles ou sportives quand elles existent.

Dispositif de récupération des heures d'enseignement en dépassement des obligations de service hebdomadaires

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Mais ne serait-ce pas ce qu'on appelle vulgairement l'annualisation du temps de travail ?

Même l'iFRAP a un avis sur les rythmes scolaires, en toute impartialité bien sûr : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Mais attention, les solutions méritent d'être lues dans le détail :

En sortir, mais comment ?

Quelques principes simples autour de l’abrogation possible du décret Peillon.

   La question des rythmes scolaires ne peut être abordée « hors sol ». Considérer la diversité des contextes : écoles rurales, urbaines, d’éducation prioritaire, intercommunales, de taille variables. Redonner aux collectivités territoriales la responsabilité d’arrêter les rythmes hebdomadaires de fonctionnement de l’école primaire. Cette réforme aurait pu être utilement l’occasion de réunir des écoles, d’offrir un meilleur service aux familles par mutualisation…

   Les nouvelles dispositions réglementaires pourraient prévoir de laisser les collectivités (communes et intercommunalités) administrer librement ce domaine, notamment en leur laissant le choix de l’échelon territorial compétent pour arrêter la décision.

   L’Etat conserve la responsabilité de la définition de l’année scolaire : les congés scolaires impactent l’économie, la vie sociale, les mouvements saisonniers de population, l’environnement etc. Il serait opportun d’allonger l’année scolaire de deux ou trois semaines, à répartir entre les « grandes vacances » et les congés intermédiaires : et ainsi rattraper du temps d’apprentissage perdu dans les décennies précédentes et encore tout récemment avec le décret Peillon.

Euh... techniquement le "temps d'apprentissage perdu" remonte à la mise en place de la semaine de 4 jours : mais on ne va quand même pas critiquer un gouvernement de droite.

Rythmes scolaires: Najat Vallaud-Belkacem tire un bilan positif

Si Najat Vallaud-Belkacem la juge « positive, avec des retours encourageants de très nombreuses villes y compris certaines de droite pourtant initialement récalcitrantes »,elle concède toutefois du bout des lèvres qu'il eut été plus sage« de la faire davantage en concertation avec les élus locaux »

.Elle ne nie pas, non plus, la préexistence de quelques tiraillements, comme à Marseille par exemple. Ou bien encore certaines disparités de formation ou de compétence des animateurs censés encadrer les enfants.

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Rythmes scolaires: syndicats, enseignants et parents unis contre la mairie de Marseille

Des organisations de parents d'élèves, des syndicats d'agents territoriaux et d'enseignants de Marseille ont dénoncé jeudi dans un communiqué commun le "dédain" de la mairie à leur égard et les conditions de mise en place des nouveaux rythmes scolaires.

Parmi les signataires, le mouvement des parents d'élèves du 13 (MPE13), collectif DZ, des syndicats de fonctionnaires et d'enseignants (FSU, CGT, Sud, Unsa, CFDT), mais pas Force Ouvrière, syndicat majoritaire chez les agents territoriaux municipaux.

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Saint-Brieuc. Deux cents manifestants contre les rythmes scolaires

Ce midi 200 personnes ont défilé dans les rues de Saint-Brieuc contre les rythmes scolaires. La grève des agents communaux se poursuit depuis 11 jours.

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Rythmes scolaires à Rennes. Un référendum en février 2015

Globalement, les parents d'élèves de Rennes considèrent que la mise en place des nouveaux rythmes scolaires n'a pas changé leurs habitudes. Sauf concernant l'organisation générale des temps du midi, où 37 % des parents se disent peu ou pas satisfaits.

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Rythmes scolaires : les inquiétudes de Jean-Louis Fousseret

"Cette situation serait insupportable surtout si l’on met cette éventuelle mesure en perspective de la baisse historique de dotations de l’Etat." Déclare Jean-Louis Fousseret dans un communiqué de ce mercredi 15 octobre 2014. 'Pour la Ville de Besançon, outre le coût des rythmes scolaires (dépense de 2 millions d’euros), il faut compenser la diminution des dotations de l’Etat à hauteur de 3,7 millions d’euros par an (moyenne sur les trois prochaines années)."

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C'est un élu PS !

The Goon a écrit:Rythmes scolaires : les inquiétudes de Jean-Louis Fousseret

"Cette situation serait insupportable surtout si l’on met cette éventuelle mesure en perspective de la baisse historique de dotations de l’Etat." Déclare Jean-Louis Fousseret dans un communiqué de ce mercredi 15 octobre 2014. 'Pour la Ville de Besançon, outre le coût des rythmes scolaires (dépense de 2 millions d’euros), il faut compenser la diminution des dotations de l’Etat à hauteur de 3,7 millions d’euros par an (moyenne sur les trois prochaines années)."

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C'est un élu PS !

Ne nous leurrons pas ces maires préparent juste des hausses d'impôts. Que tous ceux qui vivent dans des communes où le maire geint mettent en perspective les coûts de la réforme avec ceux des ronds-points par exemple... Et encore la réforme des rythmes concerne des enfants, alors que la plupart des rond-points sont inutiles... On peut comparer aussi dans certaines communes avec l'argent perdu car mal placé (argent perdu + intérêts des dettes+...). Dans certaines communes on est dans des échelles de valeur 10 à 100 fois supérieures pour le paiement des dettes suite à des mauvais placements!
(mais bon après d'accord pour dire que la réforme des rythmes c'est tout pourri)

Périscolaire à Lyon : seul dans la rue à deux ans et demi

Le petit garçon a pu quitter seul l’école Germaine-Tillion située dans le 2e arrondissement, sans que personne s’en aperçoive.
Sous une pluie battante, l’enfant a erré dans le quartier, puis a traversé la plan d’eau de la Confluence, avant d’arriver au centre commercial où il a été repéré et recueilli par les vigiles. Et où sa mère a fini par le retrouver sain et sauf.
La jeune femme a décidé de ne plus mettre son fils aux activités du vendredi après-midi estimant « que la sécurité des enfants n’est pas assurée pour l’heure ».
La MJC Presqu’Ile-Confluence qui gère le périscolaire pour l’école Tillion assure que le taux d’encadrement était respecté vendredi et que « des mesures préventives ont déjà été prises pour éviter tout nouvel incident ».

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Fontenay-sous-Bois : contre les rythmes scolaires, des parents « redécorent » les écoles

Les parents d’élèves de la FCPE entendent ainsi protester sur les conséquences de la réforme des rythmes scolaires pour les enfants de ces écoles.

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si vous voulez dire tout le bien que vous en pensez :

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The Goon a écrit:Périscolaire à Lyon : seul dans la rue à deux ans et demi

Le petit garçon a pu quitter seul l’école Germaine-Tillion située dans le 2e arrondissement, sans que personne s’en aperçoive.
Sous une pluie battante, l’enfant a erré dans le quartier, puis a traversé la plan d’eau de la Confluence, avant d’arriver au centre commercial où il a été repéré et recueilli par les vigiles. Et où sa mère a fini par le retrouver sain et sauf.
La jeune femme a décidé de ne plus mettre son fils aux activités du vendredi après-midi estimant « que la sécurité des enfants n’est pas assurée pour l’heure ».
La MJC Presqu’Ile-Confluence qui gère le périscolaire pour l’école Tillion assure que le taux d’encadrement était respecté vendredi et que « des mesures préventives ont déjà été prises pour éviter tout nouvel incident ».

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C'est un peu étonnant parce qu'à cet âge, il ne peut quitter la classe que pris en charge par un adulte ou les animateurs périsco, là, il doit y avoir eu un loup, j'espère que les enseignants ne tomberont pas à bras raccourci sur ces animateurs étant donné que des évènements identiques se sont déjà produits sur le temps scolaire.

c'est quand on aura de vrais accidents lors des transferts d'élèves que ces organisations seront remises en cause, la plupart du temps, les animateurs ont au mieux la liste des élèves inscrits à leur activité mais ne connaissent pas la liste des présents=> aucun pointage. Dans une petite école, on arrive à gérer et à bloquer la sortie en particulier des enfants de l'élémentaire que personne n'est supposé prendre en charge quand ils sortent, mais selon la configuration des lieux et les habitudes ça ne doit pas être évdent.

The Goon a écrit:si vous voulez dire tout le bien que vous en pensez :

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C'est fait

C'est fait. Avec beaucoup de "pas d'accord" . Pourquoi la proposition sur les APC? Veulent-ils proposer de les supprimer pour caser plus de réunions par exemple?

The Goon a écrit:si vous voulez dire tout le bien que vous en pensez :

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C'est fait...

moi aussi, et je fais tourner

tournicoton a écrit:C'est fait. Avec beaucoup de "pas d'accord" . Pourquoi la proposition sur les APC? Veulent-ils proposer de les supprimer pour caser plus de réunions par exemple?

je crois bien

tournicoton a écrit:C'est fait. Avec beaucoup de "pas d'accord" . Pourquoi la proposition sur les APC? Veulent-ils proposer de les supprimer pour caser plus de réunions par exemple?

oui, c'est dans la droite ligne des propositions NVB, alléger l'horaire face aux élèves pour mettre à la place des réunions plus ou moins bidon que les inspecteurs s'empresseront de charger de compte rendus et autres tableaux que les directeurs se coltineront dans leur coin après que leurs collègues aient disserté sur les promos de chez celio en buvant du thé au jasmin...

Le SNUIPP veut transformer les enseignants du premier degré en délégués tupperware, moi, je préfère être avec 8 élèves à jouer au 1000 bornes ou à alimenter le blog de la classe ou à m'occuper du jardin potager qu'assis à écouter les blablas pédagos ou pas...

The Goon a écrit:si vous voulez dire tout le bien que vous en pensez :

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Fait aussi.

Ayé...

Ça continue...

Lyon: A deux ans et demi, il quitte seul l'école
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Manifestement, il faut attendre qu'un drame survienne pour qu'on commence à se poser certaines questions.

Comment peut-on refuser la plainte ? L'enfant est sous la responsabilité d'adultes (?) qui manifestement n'ont pas rempli leur devoir de surveillance ce qui a mis l'enfant en danger, non ?

J'ai répondu au sondage avec beaucoup de "très négatif". Je suis remontée. Dans la maternelle de mon fils (130 élèves environ) , pour les TAP (après-midi du vendredi) il y avait 3 ASEM et 2 animatrice qui se partageaient la dortoir, les ateliers, la cour et les temps de pause post prandiaux. Et là la mairie veut économiser et supprime les 2 postes d'animateurs. Résultat : 1 adulte en pause, 1 au dortoir avec les PS et 1 dans la cour avec 50 enfants de GS/MS. C'est inadmissible ! Comment faire car là il y a une vraie mise en danger !