Dernières nouvelles de la réforme des rythmes scolaires

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Normandyx a écrit:L'école n'est pas une garderie, la prise en charge du mode de garde par la collectivité n'est pas la règle, puisque le projet tournait autour des meilleurs rythmes d'apprentissages pour les enfants et qu'il était porté par la FCPE, le SE UNSA, le SGEN et le SNUIPP, je pensais naïvement sans doute, que toutes les considérations porteraient sur le bien être et les meilleures conditions d'enseignement pour les enfants.

Jane a écrit:Je ne crois pas avoir lu ici quelqu'un ayant dit que l'école était une garderie. Tout le monde s'est insurgé contre la réforme des rythmes scolaires, tout le monde sur ce forum s'en est plaint, tant les collègues du primaire que les parents d'élèves.
Et non, tout n'ira pas bien quand la mairie de Marseille aura mis en place les activités. Certes, les parents n'auront pas à se creuser la cervelle pour faire GARDER leurs enfants, mais la réforme elle, subsiste. A Marseille comme ailleurs.
Alors quitte à la subir, puisque personne n'a eu le choix, il me semble que la mairie aurait dû remplir ses engagements et ne pas mettre les gens dans la merde en anticipant. Mon propos n'avait pas d'autre sens. Grâce à votre lecture, je me suis vue rabaissée au rang de pasionaria des rythmes scolaires. Merci du cadeau.
Bon sur ce, vu que je n'ai plus rien à ajouter, je dois laisser ce topic pour aller GARDER mes enfants. Ben non, quoi, y a pas école le samedi !

Spoiler:

« Cette disposition, prise en l’absence de toute concertation avec les associations d’élus, est particulièrement inquiétante dans un contexte où les collectivités locales voient leurs dotations diminuer de 11 milliards d’euros pour les trois prochaines années », explique l’APVF. Et d’ajouter : « Elle risque de mettre en péril la réforme des rythmes scolaires dans de nombreuses communes ».

coindeparadis a écrit:

Normandyx a écrit:L'école n'est pas une garderie, la prise en charge du mode de garde par la collectivité n'est pas la règle, puisque le projet tournait autour des meilleurs rythmes d'apprentissages pour les enfants et qu'il était porté par la FCPE, le SE UNSA, le SGEN et le SNUIPP, je pensais naïvement sans doute, que toutes les considérations porteraient sur le bien être et les meilleures conditions d'enseignement pour les enfants.

C'est de l'humour ??? :malmaisbien:

sena a écrit:

C'est toute la contradiction de la situation. Nous avons fait grève et  manifesté contre cette réforme avec bien peu de parents, il faut le dire.
Aujourd'hui des parents se réveillent en mettant en cause l'absence des TAP, leur prix ou la désorganisation.
On pointe du doigt le maires et on exige la mise en place , au moins, de garderies devant les difficultés rencontrées.
De fait, sur Marseille, ceux qui se bougent maintenant contre la mairie auraient pu se bouger avant contre ce décret.

sena a écrit:

Jane a écrit:Je ne crois pas avoir lu ici quelqu'un ayant dit que l'école était une garderie. Tout le monde s'est insurgé contre la réforme des rythmes scolaires, tout le monde sur ce forum s'en est plaint, tant les collègues du primaire que les parents d'élèves.
Et non, tout n'ira pas bien quand la mairie de Marseille aura mis en place les activités. Certes, les parents n'auront pas à se creuser la cervelle pour faire GARDER leurs enfants, mais la réforme elle, subsiste. A Marseille comme ailleurs.
Alors quitte à la subir, puisque personne n'a eu le choix, il me semble que la mairie aurait dû remplir ses engagements et ne pas mettre les gens dans la merde en anticipant. Mon propos n'avait pas d'autre sens. Grâce à votre lecture, je me suis vue rabaissée au rang de pasionaria des rythmes scolaires. Merci du cadeau.
Bon sur ce, vu que je n'ai plus rien à ajouter, je dois laisser ce topic pour aller GARDER mes enfants. Ben non, quoi, y a pas école le samedi !

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C'est toute la contradiction de la situation. Nous avons fait grève et  manifesté contre cette réforme avec bien peu de parents, il faut le dire.
Aujourd'hui des parents se réveillent en mettant en cause l'absence des TAP, leur prix ou la désorganisation.
On pointe du doigt le maires et on exige la mise en place , au moins, de garderies devant les difficultés rencontrées.
De fait, sur Marseille, ceux qui se bougent maintenant contre la mairie auraient pu se bouger avant contre ce décret.

may68 a écrit:
Donc j'essaie de voir le bon côté des choses : comme je finis à 15h45 je vais chercher ma fille à 16h15 et mon mari l'emmène le matin à 8h45 ( il a adapté ses horaires ) , elle ne va plus du tout au périsco et ne "subit" "que" les 15mn de plus de pause méridienne . Et le mercredi matin bien sûr (comme moi )! elle passe 1h45 de moins par jour à l'école ! ça doit être une des rares !

A un moment donné ... c'est fatiguant ! Voir les gens se réveiller maintenant qu'ils sont dans la m**** alors qu'on les a prévenus et qu'ils nous ont méprisés ...

coindeparadis a écrit:Le problème c'est que la plupart des parents se trompent de cible en tapant sur les communes. Le MEN s'en sort à bon compte.

républicain a écrit:

coindeparadis a écrit:Le problème c'est que la plupart des parents se trompent de cible en tapant sur les communes. Le MEN s'en sort à bon compte.

+1

ysabel a écrit:Quand sur FB ou ailleurs j'entends les parents qui se plaignent, ou les élus je dis tout simplement que les PE l'avaient dit, qu'ils ont fait grève et qu'on les a traités de sales corporatistes, de fainéants etc. et que maintenant c'est bien fait pour eux (parents/élus).

may68 a écrit:

républicain a écrit:

coindeparadis a écrit:Le problème c'est que la plupart des parents se trompent de cible en tapant sur les communes. Le MEN s'en sort à bon compte.

+1

Je dirais même plus : "Le problème c'est que la plupart des parents se trompent de cible en tapant sur les communes. Le MEN s'en sort à bon compte.

auléric a écrit:idem , après avoir toutes les grèves , depuis 2ans , avoir joué les Cassandre (et avoir eu raison) après avoir essuyé bien fort les plâtres l'année dernière, plus question pour moi de participer à quo que ce soit , perdre encore des sous pour ceux qui me traitaient de râleuse, me taxaient de mauvaise foi ne voulant voir que la bouteille à moitié vide, de ne vouloir que protéger mon mercredi et mes loisirs.
Cette année ma mairie a objectivement amélioré son organisation, alors je ne vais voir que la bouteille à moitié pleine et essayer de compenser mon immense fatigue en profitant de mes journées plus courtes et en bossant moins intensément pour sauver mon mercredi aprem.


pour le snuipp , l'unsa ou la CFDT moi en tout cas je n'oublie pas

The Goon a écrit:Tout pareil ! Moi les grèves terminées. Perdre une journée de salaire pour revendiquer moins de gamins par classe ou plus de sous, c'est bon j'ai fait, ça ne sert à rien, le Ministère est ravi il fait des économies.
Contre la réforme j'ai fait mon max, les parents n'ont pas suivi, plus mon problème. Je m'occupe de mes gamins, de mon cas perso, ça n'ira pas plus loin.

Et puis aux élections pro, ou régionales, ou présidentielles je continue de sanctionner. :lol:

La tendance est départementale et les écoles du Laonnois ne font pas figure d’exception. Les établissements primaires du secteur privé ont connu une hausse notable de leurs effectifs cette année. Environ 102 élèves supplémentaires, par rapport à la rentrée 2013 ont été comptabilisés en septembre dernier dans l’Aisne. En parallèle, les établissements publics ont perdu près de 300 élèves. Un jeu de vases en partie communiquant, qui trouverait sa cause dans la mise en place de la réforme des rythmes scolaires dans le public. Pour Caroline Jaillant, chef d’établissement du premier degré à l’institution Notre-Dame à Liesse-Notre-Dame, il n’y a pas de doute : « Nous avons accueilli des parents qui ne voulaient pas changer leurs habitudes et sont attachés à la semaine des quatre jours. »

La tendance était à la baisse

Pour Eliane, 45 ans, l’inscription de son fils Paul en CE à La Providence à Laon, fut un choix bien réfléchi. « Il quittait tous ses copains et son école de quartier, là on est obligé de faire des trajets en voiture. Mais avec les nouveaux horaires, ça aurait été ingérable dans son école, détaille cette mère de famille. Il aurait fallu arrêter une de ses deux activités sportives. Et puis… la fatigue ». Le prix à payer ? « Quelques dizaines d’euros par mois, mais par rapport à la tranquillité et le fait d’étudier dans de bonnes conditions, on a choisi. »

Et apparemment, elle n’a pas été la seule à sauter le pas. À la Providence, les effectifs sont passés de 219 élèves il y a un an, à 249 aujourd’hui. « Beaucoup de parents devaient déjà se tâter, parce que l’environnement leur semblait plus calme, et les activités attractives, lance Luc, parent d’élèves. Les rythmes, ça a été la goutte d’eau ».

républicain a écrit:

The Goon a écrit:Tout pareil ! Moi les grèves c'est terminé. Perdre une journée de salaire pour revendiquer moins de gamins par classe ou plus de sous, c'est bon j'ai fait, ça ne sert à rien, le Ministère est ravi il fait des économies.
Contre la réforme j'ai fait mon max, les parents n'ont pas suivi, plus mon problème. Je m'occupe de mes gamins, de mon cas perso, ça n'ira pas plus loin.

Et puis aux élections pro, ou régionales, ou présidentielles je continue de sanctionner. :lol:

Ca, c'est obligatoire!!! :diable:

The Goon a écrit:faites-vous plaisir :

La Peep lance un sondage sur les rythmes scolaires

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Le 10 octobre, la mairie cherchait toujours à embaucher les animateurs en charge d'animer et d'encadrer les quelques 22 000 enfants inscrits le vendredi après-midi. Déjà le 19 septembre dernier, un forum de l'emploi avait été organiser pour embaucher 200 à 300 étudiants. Mais comme l'annonçait Anne Brugnera dans l'Autre Direct, il s'agit d'une population fluctuante.

A la mi-octobre, des animateurs font encore défaut à juger l'annonce.