Dernières nouvelles de la réforme des rythmes scolaires

ycombe a écrit:

may68 a écrit:
- et aujourd'hui entre ceux qui ont la demi journée et les autres ( on me fera pas croire que c'est pas plus confortable )

Pour mes enfants c'est mardi après-midi. Les parents ont voté, parait-il en faveur de cette solution. L'alternative, c'était de finir à 15h45.

Il n'y a pas que le confort. L'avantage principal, c'est que les autres soirs on a gardé les études. C'est appréciable que les bambins aient fait leur travail quand on les récupère à 17h30. et je présume que les PE qui assurent ces études ont apprécié de garder cette source de revenus supplémentaires (en légère baisse je suppose puisqu'il y a un soir de moins).

Villes de France déplore vivement ce retournement soudain de l'État alors que celui-ci s'était engagé, par la voix de ses ministres de l'Éducation nationale successifs, à compenser la mise en place de cette réforme les deux premières années.

Sur la forme, Villes de France estime qu'il s'agit d'un nouvel accroc dans les relations financières entre l'État et les collectivités locales, le Gouvernement n'ayant même pas pris la peine d'informer le Comité des Finances Locales ou les présidents d'associations d'élus locaux, de cette évolution.

Sur le fond, Villes de France estime que cette mesure est discriminante, et va à l'encontre du principe d'universalité de l'éducation, qui est une politique de droit commun au même titre que la justice ou la sécurité.

carolette a écrit:
Je trouve anormal pour ma part que les parents ne souhaitent même plus s'occuper des devoirs de leurs enfants. Bientôt il faudra les remettre en pyjama, prêts à aller se coucher.
Je refuse de mener l'étude, d'une part parce que je n'en ai pas le temps, et d'autre part parce que j'imagine bien qu'on me reprocherait les mauvais résultats, ou l'insatisfaction des parents devant ces résultats : "Y'avait qu'à mieux faire ses devoirs avec lui."

carolette a écrit:
Je refuse de mener l'étude, d'une part parce que je n'en ai pas le temps, et d'autre part parce que j'imagine bien qu'on me reprocherait les mauvais résultats, ou l'insatisfaction des parents devant ces résultats : "Y'avait qu'à mieux faire ses devoirs avec lui."

ycombe a écrit:

carolette a écrit:
Je refuse de mener l'étude, d'une part parce que je n'en ai pas le temps, et d'autre part parce que j'imagine bien qu'on me reprocherait les mauvais résultats, ou l'insatisfaction des parents devant ces résultats : "Y'avait qu'à mieux faire ses devoirs avec lui."

Jamais entendu parler de parents qui reprochent ça pour l'étude. D'autant que la réponse est simple: « les études ne sont pas obligatoires, si vous n'êtes pas contents du service rendu ne les y laissez pas. »

L'AMF demande au gouvernement d'amender cet article pour pérenniser le fonds d'amorçage.

L'association des maires de grandes villes de France menace de mettre fin à la gratuité du périscolaire.

coindeparadis a écrit:Ou dans celle des parents qui vont devoir payer de plus en plus pour des TAP indigents.

Scandale dans les mairies. Le fonds d'amorçage des rythmes scolaires mis en place en 2013-2014 pour aider les communes à accueillir les enfants est drastiquement réduit dans le budget 2015

"Ils sont contents du temps de pause du midi, des activités qu’ils trouvent différentes de celles de la classe", indique le rapport. "Le périscolaire est pour eux un temps éducatif reconnu comme complémentaire". Mais les têtes blondes affichent aussi leurs doléances : ils aimeraient davantage d’"animations variées", avec plus d’activités informatiques, de jeux collectifs et d’extérieur, des spectacles ; ils voudraient "davantage de surveillance de la part des animateurs pour les protéger des autres enfants", et regrettent que les salles dédiées aux périscolaires "ressemblent à celles de la classe".

"Les délibérations en litige indiquent expressément que les communes précitées entendent maintenir les horaires (...) et rester à la semaine de 4 jours, alors que les dispositions applicables(...) prévoient la seule compétence du directeur académique des services de l'éducation nationale pour arrêter l'organisation de la semaine scolaire", explique le TA.

"Or, il ne résulte de l'instruction, en l'espèce, ni que le directeur académique des services de l'éducation nationale a donné son accord à une dérogation aux dispositions du code de l'éducation, ni que la commune se serait vue accorder par le recteur d'académie une autorisation d'expérimentation relative à l'organisation des rythmes scolaires", poursuit le tribunal.

L'application de la réforme des rythmes scolaires ne passe toujours pas à Saint-Brieuc. Les agents territoriaux continuent leur grève illimitée débutée le 6 octobre. Et des enseignants ont rallié le mouvement.

Pourquoi êtes-vous opposée à cette loi ?

Mon regard de mère croise celui de la professionnelle et, à ce titre, nombreux sont les arguments en défaveur de cette loi.

La nécessité de bi-activité économique des couples, aujourd’hui, contraint souvent les enfants à rester à l’école jusqu’à 18 h le soir. La possibilité d’un emploi du temps aménagé pour les parents (le mercredi libéré) permettait jusqu’à présent une harmonie familiale et une récupération physique et intellectuelle importante de l’enfant le mercredi car effectivement, il pouvait être « contraint » les autres soirs de rentrer avec ses parents à la maison après 18 h.

Cette organisation des rythmes de l’enfant dans le primaire (4 jours d’école hebdomadaire) était tout à fait judicieuse et répondait à bon nombre de critères en terme de qualité de vie, croissance psychique et harmonie de la vie familiale.

Contre l’école le mercredi, pour un retour aux anciens rythmes scolaires, les parents font passer le message de leur « incompréhension face à cette réforme ». « Cela fait un peu plus d’un mois que les enfants ont repris les cours, et ce que nous craignons avant la rentrée se confirme : ils sont fatigués. Ce rythme a des conséquences sur la vie de famille, les activités sportives et culturelles extrascolaires et l’organisation », insiste Fanette Taiclet, représentante des Gilets jaunes dans l’Aisne. Face à eux, peu de refus, les automobilistes et les routiers s’arrêtent volontiers pour apposer leur signature, accompagnant parfois le geste d’un : « Vous avez raison »

Près de 500 signatures recueillies dans différentes pétitions et un collectif de parents déterminés ont fait changer de position l'exécutif municipal sur l'organisation de la garderie après l'école. Hier lundi, lors d'une réunion organisée à la mairie où 14 parents étaient présents, François Bayrou a annoncé un assouplissement de la règle.

À partir de la rentrée de Toussaint, les parents pourront récupérer leur enfant, quand ils le désirent, à partir de 16 heures et ce jusqu'à la fin de la garderie à 18 h 30.

The Goon a écrit:A Nantes, ce que les enfants pensent des nouveaux rythmes scolaires

"Ils sont contents du temps de pause du midi, des activités qu’ils trouvent différentes de celles de la classe", indique le rapport. "Le périscolaire est pour eux un temps éducatif reconnu comme complémentaire". Mais les têtes blondes affichent aussi leurs doléances : ils aimeraient davantage d’"animations variées", avec plus d’activités informatiques, de jeux collectifs et d’extérieur, des spectacles ; ils voudraient "davantage de surveillance de la part des animateurs pour les protéger des autres enfants", et regrettent que les salles dédiées aux périscolaires "ressemblent à celles de la classe".

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15h45, Loleh-Lou, élève à Ajaccio termine les cours et quitte l’école. Pas d’activité périscolaire pour cette jeune fille de CM2.

Comme elle, les 4 400 élèves des écoles primaires ajacciennes terminent 45 minutes plus tôt que l’an dernier. Mais les 32 écoles de la ville ne bénéficient pas toutes d’activités périscolaires.

The Goon a écrit:Rythmes scolaires : « la loi a rompu un précieux équilibre »

Pourquoi êtes-vous opposée à cette loi ?

Mon regard de mère croise celui de la professionnelle et, à ce titre, nombreux sont les arguments en défaveur de cette loi.

La nécessité de bi-activité économique des couples, aujourd’hui, contraint souvent les enfants à rester à l’école jusqu’à 18 h le soir. La possibilité d’un emploi du temps aménagé pour les parents (le mercredi libéré) permettait jusqu’à présent une harmonie familiale et une récupération physique et intellectuelle importante de l’enfant le mercredi car effectivement, il pouvait être « contraint » les autres soirs de rentrer avec ses parents à la maison après 18 h.

Cette organisation des rythmes de l’enfant dans le primaire (4 jours d’école hebdomadaire) était tout à fait judicieuse et répondait à bon nombre de critères en terme de qualité de vie, croissance psychique et harmonie de la vie familiale.

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Normandyx a écrit:

The Goon a écrit:Rythmes scolaires : « la loi a rompu un précieux équilibre »

Pourquoi êtes-vous opposée à cette loi ?

Mon regard de mère croise celui de la professionnelle et, à ce titre, nombreux sont les arguments en défaveur de cette loi.

La nécessité de bi-activité économique des couples, aujourd’hui, contraint souvent les enfants à rester à l’école jusqu’à 18 h le soir. La possibilité d’un emploi du temps aménagé pour les parents (le mercredi libéré) permettait jusqu’à présent une harmonie familiale et une récupération physique et intellectuelle importante de l’enfant le mercredi car effectivement, il pouvait être « contraint » les autres soirs de rentrer avec ses parents à la maison après 18 h.

Cette organisation des rythmes de l’enfant dans le primaire (4 jours d’école hebdomadaire) était tout à fait judicieuse et répondait à bon nombre de critères en terme de qualité de vie, croissance psychique et harmonie de la vie familiale.

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pourquoi ces gens n'ont ils pas été plus actifs quand le projet était en préparation?  
pourquoi n'a-t-on entendu que des pseudo chronobiologistes qui étudient des élèves de laboratoire et pas des élèves qui suivent les rythmes de vie de leurs parents?

Vu ce qu'on a entendu sur les enseignants dans les micro trottoirs et les émissions téléphone, j'en arriverais presque à dire "bien fait pour leur gueule!"

Elle souhaite que la question des rythmes scolaires soit réglée au plus tard pendant les vacances de la Toussaint. "Il faut que cette question soit derrière nous après les vacances", dit-elle.

La ministre de l'Éducation tient particulièrement à cette réforme. Elle affirme même que son ministère a noté une amélioration des résultats scolaires dans 75 % des villes qui l'ont mise en place l'année dernière.

Les 170 Atsem cristallisent les inquiétudes. Bruno Saghaar et Pascale Petit ont constaté « beaucoup de fatigue… » « Leur charge de travail est nouvelle, leurs responsabilités aussi », s'accordent-ils à rappeler. Florent Montillot n'en disconvient pas. « Du jour au lendemain après les vacances, ces agents qui auparavant assistaient les enseignants, se sont retrouvés en première ligne, avec un vrai rôle d'encadrement. Ça a créé du stress. C'est pour cela qu'on lance un programme de formation dès lundi. » En même temps que d'écoute. « La formation ne résoudra pas tout », estime Bruno Saghaar. « Même si on nous dit qu'il faut laisser du temps au temps… » « Apprendre à lire un conte ou à s'imprégner d'un album ne suffira pas à ce que les agents se sentent en sécurité et plus à l'aise dans leur travail », avance Pascale Petit.
L'argent en toute fin

Des locaux inappropriés (pas de préau pour les activités extérieures) et des problématiques d'occupation des salles, « pas toujours acceptée par les enseignants », sont également dénoncés. Mais les retards récurrents des parents à la sortie des TAP font peut-être davantage encore grincer des dents, pour les dépassements d'heures qu'ils génèrent pour les agents. « J'ai envoyé une lettre à ceux qui sont coutumiers du fait, pour leur rappeler leur obligation de prendre leur enfant à l'heure », avise Florent Montillot. En cas de récurrence, un avertissement suivra. « Puis une mesure de sanction temporaire ». Une semaine d'exclusion des ateliers. « Pour que les parents comprennent bien. »

The Goon a écrit:Rythmes scolaires à Orléans : peut mieux faire...

Les 170 Atsem cristallisent les inquiétudes. Bruno Saghaar et Pascale Petit ont constaté « beaucoup de fatigue… » « Leur charge de travail est nouvelle, leurs responsabilités aussi », s'accordent-ils à rappeler. Florent Montillot n'en disconvient pas. « Du jour au lendemain après les vacances, ces agents qui auparavant assistaient les enseignants, se sont retrouvés en première ligne, avec un vrai rôle d'encadrement. Ça a créé du stress. C'est pour cela qu'on lance un programme de formation dès lundi. » En même temps que d'écoute. « La formation ne résoudra pas tout », estime Bruno Saghaar. « Même si on nous dit qu'il faut laisser du temps au temps… » « Apprendre à lire un conte ou à s'imprégner d'un album ne suffira pas à ce que les agents se sentent en sécurité et plus à l'aise dans leur travail », avance Pascale Petit.
L'argent en toute fin

Des locaux inappropriés (pas de préau pour les activités extérieures) et des problématiques d'occupation des salles, « pas toujours acceptée par les enseignants », sont également dénoncés. Mais les retards récurrents des parents à la sortie des TAP font peut-être davantage encore grincer des dents, pour les dépassements d'heures qu'ils génèrent pour les agents. « J'ai envoyé une lettre à ceux qui sont coutumiers du fait, pour leur rappeler leur obligation de prendre leur enfant à l'heure », avise Florent Montillot. En cas de récurrence, un avertissement suivra. « Puis une mesure de sanction temporaire ». Une semaine d'exclusion des ateliers. « Pour que les parents comprennent bien. »

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