- ParménideNeoprof expérimenté
Dalilah a écrit:
Oui, je crois qu'on a compris que c'était la faute des autres. Pourtant d'autres réussissent là où tu as échoué, comment l'expliquer? Ah oui, c'est vrai, les privilégiés, les réseaux, le complot... Tu tournes en rond.
Je suis désolé mais en 3 ans : 7-8 devoirs écrits (je compte large) + 2 oraux. Cela fait en gros 3 devoirs par an ! Est ce suffisant pour acquérir le niveau du concours? La réponse est tellement évidente... On est à des décennies des entrainements intensifs par quinzaine, voire par semaine, pratiqués par certains.
Dalilah a écrit:
Je ne sais pas comment ça se passe en philo, mais s'il y a bien un lieu où l'on reçoit des conseils bibliographiques, c'est à la fac dans les préparations de concours.
Oui, sauf que ça c'est pas passé comme tu dis , c'est bête mais c'est comme ça.
Dalilah a écrit:
Ensuite, et malheureusement, tout ne se résume pas à de la méthode et des lectures. Il faut aussi une certaine technique qui s'acquiert progressivement si on a de bonnes capacités à la base. On ne peut pas dire que la maîtrise de la dissertation relève d'une technique secrète, mais elle exige une tournure d'esprit particulière. Chez certains ça ne prend pas. En clair, au bout d'un moment, il faut se dire qu'on a essayé, qu'on n'a pas réussi parce qu'il nous manquait des qualités et qu'il faut sans doute passer à autre chose.
Là c'est le cœur du sujet, et c'est ce qui me fait le plus peur. Je sais bien qu'il n'y a ni mode d'emploi ni technique secrète, mais ce pourrait il que mon état d'esprit ne soit tout simplement pas compatible avec le mode de pensée philosophique? ça m'étonnerait quand même, mais on sait jamais. Ce qu'il me faut c'est le déclic ou le déclenchement psychologique qui fera que je cesserai d'être paralysé presque de terreur devant certains sujets, et que je serai à même de comprendre en profondeur la démarche concrète de la problématisation philosophique. Peut être après tout me suis je fait de fausses joies en fin de prépa. J'espère que non, quand même.
Pauvre Yorick a l'air d'être quelqu'un de constamment optimiste, mais j'ai peur qu'il n'ose pas m'avouer carrément, pour ne pas me blesser, que je ne suis peut etre pas fait pour la philosophie...
- RobinFidèle du forum
@Parménide
Je comprends un peu mieux votre problème, ayant moi-même fait une hypokhâgne et une khâgne, puis bifurqué vers la Fac. La différence entre vous et moi, si j'ai bien compris, c'est que vous auriez voulu continuer en khâgne et passer le concours d'entrée à l'ENS, ce qui ne fut pas mon cas.
Effectivement, les conseils méthodologiques pour ceux qui passent le CAPES sont on ne peut plus maigres et je constate que les choses n'ont guère changé.
J'ai passé la maîtrise de philo et ensuite le CAPES de Lettres modernes que j'ai obtenu en partie grâce aux cours par correspondance et à un bon niveau en anglais.
L'idée de travailler avec d'autres me paraît assez bonne, mais vous expliquez que ça n'a pas bien marché.
Pour être positif, je vous conseillerais de vous trouver un "binôme" et de vous inscrire dans un cours par correspondance, genre cours Sévigné. Même si c'est un peu cher, ça en vaut la peine (je ne gagne rien !)
Je comprends un peu mieux votre problème, ayant moi-même fait une hypokhâgne et une khâgne, puis bifurqué vers la Fac. La différence entre vous et moi, si j'ai bien compris, c'est que vous auriez voulu continuer en khâgne et passer le concours d'entrée à l'ENS, ce qui ne fut pas mon cas.
Effectivement, les conseils méthodologiques pour ceux qui passent le CAPES sont on ne peut plus maigres et je constate que les choses n'ont guère changé.
J'ai passé la maîtrise de philo et ensuite le CAPES de Lettres modernes que j'ai obtenu en partie grâce aux cours par correspondance et à un bon niveau en anglais.
L'idée de travailler avec d'autres me paraît assez bonne, mais vous expliquez que ça n'a pas bien marché.
Pour être positif, je vous conseillerais de vous trouver un "binôme" et de vous inscrire dans un cours par correspondance, genre cours Sévigné. Même si c'est un peu cher, ça en vaut la peine (je ne gagne rien !)
- kookNiveau 8
As-tu déjà enseigné devant une classe de lycée?
- ParménideNeoprof expérimenté
AlexisP a écrit:Et tu aimes quoi dans le fait de faire de la philosophie Parménide ?
J'aime la perception du monde que nous donne la philosophie ainsi que son mode d'investigation interrogatif.
kook a écrit:As-tu déjà enseigné devant une classe de lycée?
Collège oui, lycée non.
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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- kookNiveau 8
Philo en collège?
- ParménideNeoprof expérimenté
kook a écrit:Philo en collège?
Contractuel en français !
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
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- CroustibaptNiveau 7
Perso, quand j'ai préparé le CAPES, j'ai pris un boulot purement alimentaire (caissier chez Gibert Jeune pour ne pas le nommer, entre 2007 et 2009). J'avais accès à plein de livres d'occasion, j'avais mon manuel à côté de moi et je l'ouvrais en cas de pénuries de clients, et mes chronologies scotchées à l'intérieur de mon tiroir-caisse (ce qui faisait beaucoup rire mes collègues qui croyaient au début que je restais vissé devant mes billets).
1. ça m'a permis de me rassurer. Je pouvais rentrer dans la vie active. Et si j'échouais au CAPES, j'avais de quoi manger pendant des années.
2. ça me sortait des milieux universitaires anxiogènes et de la concurrence toussa.
3. JE savais pourquoi je voulais devenir prof, à force d'entendre des bips de caisse et des réflexions de mère de famille du style "Tu vois, si tu travailles pas à l'école, tu feras comme le monsieur" (véridique, je lui ai donc rétorqué que j'avais commencé une thèse et que je préparais le CAPES, c'était marrant).
Arrête de tourner en rond ; si tu veux devenir prof, fonce ! Fais un maximum de dissert', éclate toi dans ta discipline (qui est censée te passionner, mais j'ai comme un doute).
Et essaie d'enseigner en tant que contractuel pour voir à quoi ça ressemble ! Dans mon lycée, 3 des 4 profs de philo sont des contractuels ! Tu ne dois pas avoir peur de "sacrifier" des élèves, tu verras que le niveau demandé est bien loin de ton niveau universitaire !
Toute expérience est bonne à prendre !
1. ça m'a permis de me rassurer. Je pouvais rentrer dans la vie active. Et si j'échouais au CAPES, j'avais de quoi manger pendant des années.
2. ça me sortait des milieux universitaires anxiogènes et de la concurrence toussa.
3. JE savais pourquoi je voulais devenir prof, à force d'entendre des bips de caisse et des réflexions de mère de famille du style "Tu vois, si tu travailles pas à l'école, tu feras comme le monsieur" (véridique, je lui ai donc rétorqué que j'avais commencé une thèse et que je préparais le CAPES, c'était marrant).
Arrête de tourner en rond ; si tu veux devenir prof, fonce ! Fais un maximum de dissert', éclate toi dans ta discipline (qui est censée te passionner, mais j'ai comme un doute).
Et essaie d'enseigner en tant que contractuel pour voir à quoi ça ressemble ! Dans mon lycée, 3 des 4 profs de philo sont des contractuels ! Tu ne dois pas avoir peur de "sacrifier" des élèves, tu verras que le niveau demandé est bien loin de ton niveau universitaire !
Toute expérience est bonne à prendre !
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Discipline & Bonté
- kookNiveau 8
Car j'ai l'impression qu'il te faudrait les conseils qu'on donne à tout élève en classe (or c'est toi qui se destine à être l'enseignant):
On ne progresse pas sans entraînement face à de nouveaux sujets.
On n'avance pas sans lire régulièrement.
On n'arrive pas au but sans lire l'intégralité des œuvres au programme.
On n'a rien en se plaignant des injustices, juste en essayant de les combler. Parfois les stratégies de compensation sont plus efficaces qu'une bête de concours qui est trop formaté au goût du jury
On ne progresse pas sans entraînement face à de nouveaux sujets.
On n'avance pas sans lire régulièrement.
On n'arrive pas au but sans lire l'intégralité des œuvres au programme.
On n'a rien en se plaignant des injustices, juste en essayant de les combler. Parfois les stratégies de compensation sont plus efficaces qu'une bête de concours qui est trop formaté au goût du jury
- GrypheMédiateur
Parménide, même si la fac que tu as fréquentée était désastreuse, tu es responsable de t'être enlisé là-dedans.
La formation ne te convenait pas ? Très bien, il fallait en partir et t'inscrire ailleurs.
Passé 18 ans, on est majeur, on est responsable de soi et de sa formation. Sans développer non plus la culture du zapping, si quelque chose n'allait pas dans ta fac, il fallait en changer.
Là maintenant, c'est pareil. Au lieu de déplorer ce que tu n'as pas, bats-toi et arrête d'accuser le monde entier.
Je me demande encore pourquoi on te répond, ça ne sert à rien, tu refuses d'entendre ce qu'on te dit.
La formation ne te convenait pas ? Très bien, il fallait en partir et t'inscrire ailleurs.
Passé 18 ans, on est majeur, on est responsable de soi et de sa formation. Sans développer non plus la culture du zapping, si quelque chose n'allait pas dans ta fac, il fallait en changer.
Là maintenant, c'est pareil. Au lieu de déplorer ce que tu n'as pas, bats-toi et arrête d'accuser le monde entier.
Je me demande encore pourquoi on te répond, ça ne sert à rien, tu refuses d'entendre ce qu'on te dit.
- ClodoaldNeoprof expérimenté
Croustibapt a écrit: des réflexions de mère de famille du style "Tu vois, si tu travailles pas à l'école, tu feras comme le monsieur"
- supersosoSage
Robin a écrit:@Parménide
Je comprends un peu mieux votre problème, ayant moi-même fait une hypokhâgne et une khâgne, puis bifurqué vers la Fac. La différence entre vous et moi, si j'ai bien compris, c'est que vous auriez voulu continuer en khâgne et passer le concours d'entrée à l'ENS, ce qui ne fut pas mon cas.
Effectivement, les conseils méthodologiques pour ceux qui passent le CAPES sont on ne peut plus maigres et je constate que les choses n'ont guère changé.
J'ai passé la maîtrise de philo et ensuite le CAPES de Lettres modernes que j'ai obtenu en partie grâce aux cours par correspondance et à un bon niveau en anglais.
L'idée de travailler avec d'autres me paraît assez bonne, mais vous expliquez que ça n'a pas bien marché.
Pour être positif, je vous conseillerais de vous trouver un "binôme" et de vous inscrire dans un cours par correspondance, genre cours Sévigné. Même si c'est un peu cher, ça en vaut la peine (je ne gagne rien !)
Sévigné ne fait pas les concours philo (pas assez de monde) et comme Parménide trouve déjà que le CNED est trop cher, je doute qu'il se serait engagé là-dedans...
- ParménideNeoprof expérimenté
Gryphe a écrit:Parménide, même si la fac que tu as fréquentée était désastreuse, tu es responsable de t'être enlisé là-dedans.
La formation ne te convenait pas ? Très bien, il fallait en partir et t'inscrire ailleurs.
Passé 18 ans, on est majeur, on est responsable de soi et de sa formation. Sans développer non plus la culture du zapping, si quelque chose n'allait pas dans ta fac, il fallait en changer.
Là maintenant, c'est pareil. Au lieu de déplorer ce que tu n'as pas, bats-toi et arrête d'accuser le monde entier.
Je me demande encore pourquoi on te répond, ça ne sert à rien, tu refuses d'entendre ce qu'on te dit.
Je ne demande pas mieux que de regarder l'avenir. Là c'est juste que je dois répondre aux questions qui me sont posées.
D'ailleurs, demain, je vais prendre contact avec quelqu'un de compétent qui va peut être pouvoir m'entrainer et m'évaluer de façon régulière. Si la chose est acceptée ma situation devrait notablement s'améliorer. Si ce n'est pas possible il va me falloir chercher un autre moyen.
Voilà, maintenant je veux simplement dire encore une fois que l'enjeu principal c'est ce blocage qui fait que je reste non inspiré devant des sujets pour des raisons mystérieuses, et que j'entends absolument combattre, en souhaitant que ce soit réversible.
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
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- GrypheMédiateur
En fait, je suis contente que tu me répondes, parce que parfois j'ai l'impression que tu ne lis que les philosophes "autorisés" du forum. Sans être prof de philo, j'essaye quand même de comprendre ce que tu vis et note qu'il y a d'ailleurs des évolutions. Il y a 15 jours, tu disais que le gros problème était la bibliographie. Maintenant, tu dis que le gros problème, c'est ce blocage devant un sujet, le fait que tu sentes que quelque chose a changé en toi. Et de fait, si tu as fait de bonnes études, mais qu'à la fin, il y a quelque chose qui s'est mis en panne, il faut que tu puisses relancer la machine d'une manière ou d'une autre. Oui, c'est réversible, il n'y a pas de raison ! Tant mieux pour ta rencontre de demain, j'espère que ce sera concluant.Parménide a écrit: l'enjeu principal c'est ce blocage qui fait que je reste non inspiré devant des sujets pour des raisons mystérieuses, et que j'entends absolument combattre, en souhaitant que ce soit réversible.
Bon courage et tiens-nous au courant !
- ParménideNeoprof expérimenté
Gryphe a écrit:En fait, je suis contente que tu me répondes, parce que parfois j'ai l'impression que tu ne lis que les philosophes "autorisés" du forum. Sans être prof de philo, j'essaye quand même de comprendre ce que tu vis et note qu'il y a d'ailleurs des évolutions. Il y a 15 jours, tu disais que le gros problème était la bibliographie. Maintenant, tu dis que le gros problème, c'est ce blocage devant un sujet, le fait que tu sentes que quelque chose a changé en toi. Et de fait, si tu as fait de bonnes études, mais qu'à la fin, il y a quelque chose qui s'est mis en panne, il faut que tu puisses relancer la machine d'une manière ou d'une autre. Oui, c'est réversible, il n'y a pas de raison ! Tant mieux pour ta rencontre de demain, j'espère que ce sera concluant.Parménide a écrit: l'enjeu principal c'est ce blocage qui fait que je reste non inspiré devant des sujets pour des raisons mystérieuses, et que j'entends absolument combattre, en souhaitant que ce soit réversible.
Bon courage et tiens-nous au courant !
La bibliographie est aussi un réel problème mais le plus grave c'est ce blocage je crois.
Mais c'est vraiment compliqué parce que je suis en permanence, et ce depuis des mois et des mois, dans une sorte d'ambiguïté entre le fait d'incriminer le manque de connaissances d'une part et le fait d'incriminer le manque de méthode et de problématisation d'autre part. Et c'est très difficile de démêler les 2 aspects.
Lors de mes premières tentatives (2008, 2009, 2010) j'étais tellement en deçà d'un niveau honnête pour ce qui est des connaissances que je n'avais même pas envie de faire d'effort au niveau méthodologique, je ressentais l'inanité totale du fait de disserter, vu que je ressentais l'absence totale de matériau. Or je supposais la faille au mauvais endroit, il semble bien.
Pendant 6 ans j'ai cru que si j'échouais en dissertation c'était exclusivement du à des problèmes de connaissances, alors qu'en réalité la source de l'échec était avant tout dans un manque de problématisation.
Cela dit, je n'arrive pas à me déprendre de cette impression que si je sèche sur des sujets c'est du à un manque de connaissances. On dit que c'est faut, mais c'est une impression des plus tenaces chez moi.
C'est pourquoi dès demain je vais lancer une autre discussion pour en finir avec ce fléau qui m'empêcher de philosopher, en somme. Je pense que le manque d'inspiration est du pour une bonne part au fait que je n'ai pas le déclic qui me permet de problématiser. Mais l'ennui c'est que j'ai parfois l'impression qu'il faut beaucoup de connaissances pour aboutir à un problème.
Il est capital que je parvienne à aborder des sujets de façon rationnelle et sereine. Et aussi que j'en finisse avec la terreur de la page blanche et le souci excessif de remplir mes 12 pages.
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- e-WandererGrand sage
Pourquoi te fixer cet objectif de 12 pages ? Selon que ton esprit est plutôt tourné vers une démarche analytique ou synthétique, la longueur de tes devoirs ne sera pas la même, il ne faut pas forcer sa nature. Pour ma part, quelle que soit la matière, je n'ai jamais réussi à dépasser 8 pages (2 copies doubles), même avec 7 heures devant moi comme à l'agrégation.
- RobinFidèle du forum
@Parménide
Excusez-moi, mais vous ne pouvez pas venir sur ce forum pour exposer un problème et dire ensuite que les gens "vous empêchent de philosopher". Vous dites que la philosophie, c'est "une forme de questionnement", mais la philosophie n'est pas seulement un questionnement, c'est un art de vivre qui mobilise la pensée au service du "bien vivre" (du bonheur, si vous voulez, mais pas le bonheur des pierres, évidemment).
Je vais vous dire pourquoi j'ai quitté Henri IV à la surprise générale : j'ai quitté H. IV parce que j'en avais assez d'entendre tous ces gens qui se croyaient supérieurs à tout le monde parce qu'ils étaient capables de régler n'importe quelle question en trois points (thèse-antithèse-synthèse), qui vous parlaient de la condition ouvrière et de la Révolution et qui n'avaient jamais vu un ouvrier de leur vie, ni travaillé en usine, qui vous parlaient de la passion et qui n'étaient jamais tombés amoureux.
Voilà, c'est aussi simple que ça. Alors, si j'ai un conseil à vous donner (pour autant que l'on soit autorisé à donner des conseils que les gens, de toutes façons, ne suivent pas), laissez tomber la philosophie et arrêtez quelque temps de vous interroger sur le format des copies, prenez une cuite, engagez-vous dans l'armée, tombez amoureux de quelqu'un "qui n'est pas votre genre", faites un gosse, je ne sais pas moi... frottez-vous à la vie. A mon avis, l'angoisse de la page blanche disparaîtra (ou pas, mais vous y aurez gagné quelque chose) et vous aurez l'impression de ne pas parler dans le vide.
Je déteste cette façon de philosopher et je pense que vous aussi, mais vous vous obstinez à suivre le modèle. Si vous continuez comme ça, vous risquez le burn out et de passer à côté de la vie. Je me permets de vous le dire, non pas parce que je ne vous comprends pas, mais parce que je ne vous comprends que trop bien.
Excusez-moi, mais vous ne pouvez pas venir sur ce forum pour exposer un problème et dire ensuite que les gens "vous empêchent de philosopher". Vous dites que la philosophie, c'est "une forme de questionnement", mais la philosophie n'est pas seulement un questionnement, c'est un art de vivre qui mobilise la pensée au service du "bien vivre" (du bonheur, si vous voulez, mais pas le bonheur des pierres, évidemment).
Je vais vous dire pourquoi j'ai quitté Henri IV à la surprise générale : j'ai quitté H. IV parce que j'en avais assez d'entendre tous ces gens qui se croyaient supérieurs à tout le monde parce qu'ils étaient capables de régler n'importe quelle question en trois points (thèse-antithèse-synthèse), qui vous parlaient de la condition ouvrière et de la Révolution et qui n'avaient jamais vu un ouvrier de leur vie, ni travaillé en usine, qui vous parlaient de la passion et qui n'étaient jamais tombés amoureux.
Voilà, c'est aussi simple que ça. Alors, si j'ai un conseil à vous donner (pour autant que l'on soit autorisé à donner des conseils que les gens, de toutes façons, ne suivent pas), laissez tomber la philosophie et arrêtez quelque temps de vous interroger sur le format des copies, prenez une cuite, engagez-vous dans l'armée, tombez amoureux de quelqu'un "qui n'est pas votre genre", faites un gosse, je ne sais pas moi... frottez-vous à la vie. A mon avis, l'angoisse de la page blanche disparaîtra (ou pas, mais vous y aurez gagné quelque chose) et vous aurez l'impression de ne pas parler dans le vide.
Je déteste cette façon de philosopher et je pense que vous aussi, mais vous vous obstinez à suivre le modèle. Si vous continuez comme ça, vous risquez le burn out et de passer à côté de la vie. Je me permets de vous le dire, non pas parce que je ne vous comprends pas, mais parce que je ne vous comprends que trop bien.
- henrietteMédiateur
Parménide, tu devrais suivre ce conseil, car peut-on vraiment philosopher sans vivre ?
- JohnMédiateur
Le running gag, c'étaient effectivement les sujets d'Ulm qui tombaient régulièrement sur "les paysans", "le peuple" ou "les ouvriers". Des gens brillants dissertaient sur un truc dont ils n'avaient aucune connaissance concrète - ils savaient tout juste que c'était à peu près ce qu'ils ne devaient jamais devenir, mais dont ils devaient beaucoup parler. Et ils en parlaient brillamment, mais comme on parle du Saint Esprit ou de l'infiniment petit : un truc qu'on connaît grâce à des textes et des discours, mais qu'on n'a jamais vu de sa vie.Je vais vous dire pourquoi j'ai quitté Henri IV à la surprise générale : j'ai quitté H. IV parce que j'en avais assez d'entendre tous ces gens qui se croyaient supérieurs à tout le monde parce qu'ils étaient capables de régler n'importe quelle question en trois points (thèse-antithèse-synthèse), qui vous parlaient de la condition ouvrière et de la Révolution et qui n'avaient jamais vu un ouvrier de leur vie, ni travaillé en usine, qui vous parlaient de la passion et qui n'étaient jamais tombés amoureux.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- ParménideNeoprof expérimenté
Pourquoi cette modification du titre? Je n'ai jamais dit que j'avais été mal noté ! J'ai juste dit que pour Sénèque ça m'avait semblé sévère, du moins a priori. Maintenant j'en suis revenu de ça.
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"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
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- SeiGrand Maître
Parménide a écrit:abricotedapi a écrit:Il va vraiment falloir que tu tournes la page, ruminer le passé ainsi est malsain, ça ne te fait pas du tout avancer.
Aujourd'hui, tu veux passer le CAPES, alors mets toi au boulot. Point. Rappeler en boucle ce qui t'est arrivé ne t'aide en rien.
Je suis absolument d'accord, mais c'est juste que je me suis cru obligé une fois de plus de me justifier étant donné les doutes que je peux susciter parmi les intervenants.
La chose très urgente à traiter c'est ce sentiment de blocage que j'ai face à des sujets, et je pense que je vais pas tarder à ouvrir un autre fil traitant uniquement de cet aspect. Car c'est beaucoup plus important que ce qui s'est passé au cours des 6-7 dernières années.
Ecoute, Parménide, je ne cherche pas à savoir si ce que tu racontes est vrai ou faux. Peu importe.
En revanche, je maintiens que rien ne t'aide ici. Tu ne fais pas un blocage face aux sujets. Le CAPES et la philosophie n'ont rien à voir avec ce que tu vis, ils n'en sont que des composants, peut-être des symptômes, je n'en sais rien. Tu dois te faire aider par quelqu'un de compétent, non pas par un philosophe patenté, mais par un médecin. Je pense que ton problème n'est du ressort de personne ici. Personnellement, je n'espère pas que tu lises le Gorgias, ou que tu termines une dissertation, j'espère que tu prendras conscience que tu as besoin d'aide.
Je pense être un peu péremptoire. J'en suis désolée, mais je ne sais pas comment exprimer les choses autrement.
- RobinFidèle du forum
John a écrit:Le running gag, c'étaient effectivement les sujets d'Ulm qui tombaient régulièrement sur "les paysans", "le peuple" ou "les ouvriers". Des gens brillants dissertaient sur un truc dont ils n'avaient aucune connaissance concrète - ils savaient tout juste que c'était à peu près ce qu'ils ne devaient jamais devenir, mais dont ils devaient beaucoup parler. Et ils en parlaient brillamment, mais comme on parle du Saint Esprit ou de l'infiniment petit : un truc qu'on connaît grâce à des textes et des discours, mais qu'on n'a jamais vu de sa vie.Je vais vous dire pourquoi j'ai quitté Henri IV à la surprise générale : j'ai quitté H. IV parce que j'en avais assez d'entendre tous ces gens qui se croyaient supérieurs à tout le monde parce qu'ils étaient capables de régler n'importe quelle question en trois points (thèse-antithèse-synthèse), qui vous parlaient de la condition ouvrière et de la Révolution et qui n'avaient jamais vu un ouvrier de leur vie, ni travaillé en usine, qui vous parlaient de la passion et qui n'étaient jamais tombés amoureux.
+1000
Et comme on peut le constater avec Parménide, ça fait des dégâts chez pas mal de personnes qui pensent qu'elles sont les dernières des nulles parce qu'elles n'y arrivent pas et, à en juger par la tournure politique des événements (si on ajoute l'ENA et sciences Po à normale sup.), ça nous mène droit dans le mur cette ignorance des réalités de terrain et cette illusion de penser qu'on va "les traiter en trois points".
PS (si j'ose dire !) : je ne suis pas contre les grandes écoles, mais il faut voir aussi les aspects négatifs du système et de cette façon de penser qui, entre nous, fait bien rigoler les autres pays.
- CroustibaptNiveau 7
John a écrit:Le running gag, c'étaient effectivement les sujets d'Ulm qui tombaient régulièrement sur "les paysans", "le peuple" ou "les ouvriers". Des gens brillants dissertaient sur un truc dont ils n'avaient aucune connaissance concrète - ils savaient tout juste que c'était à peu près ce qu'ils ne devaient jamais devenir, mais dont ils devaient beaucoup parler. Et ils en parlaient brillamment, mais comme on parle du Saint Esprit ou de l'infiniment petit : un truc qu'on connaît grâce à des textes et des discours, mais qu'on n'a jamais vu de sa vie.
[HS] Visiblement John, tu penses à l'Histoire-Géo en disant cela. Certes, les sujets type "Paysans dans la soc française de 1880 à nos jours" "Ouvriers dans la société française de 1880 à nos jours" sont des classiques à Ulm, notamment à l'oral. Maintenant, je ne vois pas trop en quoi tu peux avoir une connaissance concrète des ouvriers au début du XXe siècle, même en étant d'origine ouvrière : en histoire, on ne parle pas de sa vie. C'est une discipline intellectuelle, qui suppose de l'abstraction et de travailler sur des textes et des discours. Pas le 36 15 ma vie. On ne demande pas aux mathématiciens de connaître des chiffres personnellement, ou aux philosophes d'avoir le numéro de Platon dans son téléphone portable.
Je viens d'un milieu ouvrier et je t'assure que ça ne sert à rien pour traiter ce genre de sujet.
Je trouve ça injuste comme critique vis-à-vis d'Ulm et d'H4 (qui ne sont pas exempts de critiques pour autant).
[Fin du HS]
_________________
Discipline & Bonté
- User17706Bon génie
Il faut être prudent avec ce type de discours. Les qualités dont les jurys passent leur temps à déplorer l'absence (clarté du propos, organisation du propos, pertinence dans l'interprétation et dans la position des problèmes) sont précisément les qualités qui, bien davantage que l'érudition pointue, sont cruciales pour l'enseignement élémentaire (comme l'est celui de la philosophie dans les classes terminales). Ce n'est pas du tout une remarque sur les contractuels (les concours de philosophie sont suffisamment sélectifs pour qu'on soit assuré d'avoir une frange non négligeable de recalés solides : sur la dernière décennie au moins, les recalés à quelques points ont très souvent tout ce qu'il faut pour faire de bons professeurs, exception faite de la session exceptionnelle au jugement du jury) ; mais il est important de voir que la profondeur et l'étendue de l'érudition (j'imagine que c'est ce que tu nommes « niveau universitaire ») n'est pas ce qui discrimine le plus autour des barres d'admission.Croustibapt a écrit: Dans mon lycée, 3 des 4 profs de philo sont des contractuels ! Tu ne dois pas avoir peur de "sacrifier" des élèves, tu verras que le niveau demandé est bien loin de ton niveau universitaire !
(Pour le dire autrement : des recalés érudits et pointus sur un domaine précis de recherche, il y en a à foison ; des recalés qui manifestent les qualités que j'ai énumérées plus haut, par construction il n'y en a guère.)
- SiggyHabitué du forum
Cripure a écrit:Parménide, je ne suis pas philosophe, encore moins professeur de philosophie. Mais "il s'agit de celle de la liberté"... Euh, où ça ? Où voyez-vous la liberté dans ce texte ? Donc déjà, le fait que vous n'ayez pas la moyenne m'apparaît comme une évidence au stade où je me suis arrêté.Parménide a écrit:J'ai commis l'erreur de ne pas demander mes copies de la session 2011. Pourtant elles commençaient à etre révélatrices de mon potentiel. Notamment en ce qui concerne le commentaire de texte. Ayant conservé les brouillons, j'ai pu réélaborer, il y a déjà de ça un certain temps, ma copie de commentaire de façon très fidèle, et meme un peu améliorée, quoique probablement trop longue, j'ai l'impression (18 pages manuscrites, en plus pour un texte court...) Il semble bien que mon commentaire ne vale pas plus de 7. Je ne comprends vraiment pas pourquoi... Et l'une des grandes questions que je me pose c'est celle de savoir ce qui a été le plus retenu contre moi : la méthode ou les connaissances.
« Le meilleur titre de la nature à notre reconnaissance, c'est que, sachant à quelles souffrances nous étions destinés dans la vie, elle a, pour alléger nos épreuves, créé l'habitude, qui nous familiarise en peu de temps avec les tourments les plus rudes. Personne n'y résisterait, si l'adversité gardait, en se prolongeant, la même violence qu'au premier choc. Nous sommes tous couplés à la fortune ; pour les uns, la chaîne est d'or et lâche, pour les autres elle est étroite et grossière, mais qu'importe ? Une même captivité enserre l’humanité tout entière, et ceux qui enchaînent les autres n'en sont pas moins enchaînés ; car tu ne soutiendras pas, je suppose, que les fers sont moins pesants quand on les porte au bras gauche (1). Les honneurs attachent celui-ci et la richesse cet autre ; tel porte le poids de sa naissance, tel le poids de son obscurité ; tel courbe la tête sous la tyrannie d'autrui, tel sous sa propre tyrannie ; tel a sa résidence imposée par l'exil, tel autre par un sacerdoce. Toute vie est un esclavage. II faut donc s'accoutumer à sa condition, s'en plaindre le moins possible et ne rien laisser échapper des avantages qu'elle peut offrir : aucun sort n'est si rigoureux qu'une âme raisonnable n'y trouve quelque sujet de réconfort. On voit souvent un emplacement exigu se prêter, grâce à l'ingéniosité de l'architecte, à une foule d'usages divers, et une habile ordonnance rendre le plus petit coin habitable. Pour triompher des obstacles, fais appel à la raison : tu verras ce qui résistait s'assouplir, s'élargir ce qui était étroit, et les fardeaux s'alléger aux épaules qui sauront les porter. »
SÉNÈQUE, La Tranquillité de l’âme, X [2-4] (traduction René Waltz et Paul Veyne modifiée)
(1) Un usage militaire romain, nommé custodia militaris, voulait que le prisonnier fût enchaîné par son bras droit au bras gauche du soldat chargé de le garder.
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Dans cet extrait de la Tranquillité de l'âme , le plus grand représentant du stoïcisme romain qu'est Sénèque met en question la place de l'homme dans l'univers, en tant qu'être universellement souffrant et soumis aux aléas irréductibles d'une destinée, ainsi que son rapport à une nature problématique , potentiellement génératrice de tourments.
La question soulevée ici est de l'ordre de la philosophie pratique, car il s'agit de celle de la liberté. La nature providentialiste stoïcienne de l'univers, gouvernée par la nécessité, prive-t-elle l'homme de toute liberté? S'il s'avère, et c'est là l'un des principes fondamentaux du stoïcisme, que la destinée est inséparable de chaque individu, alors cela signifie-t-il pour autant que ce dernier est irrémédiablement condamné à la nécessité, et asservi à cet ordre du monde?
Bon je n'ai lu que la page 1, mais j'ai l'impression que ce qui ne va pas aussi dans vos commentaires Parménide, et souvent c'est ce qui provoque un hors-sujet, une erreur d'interprétation (je l'ai souvent fait en dissertation) c'est que, vous avez travaillé un point, révisé tel sujet, du coup vous voulez le placer dans n'importe quelle copie. Vous vous êtes "embêté" à apprendre telle ou telle chose donc vous voulez l'évoquer, c'est normal parce que ça peut être frustrant mais parfois on ne peut pas tout dire, on ne peut pas parler de tout. En l’occurrence dans votre copie, c'est placer le thème de la liberté alors qu'il n'est pas forcément évoqué. Cela m'était arrivé en cours de poésie, je voulais absolument placer le thème "poète veut se faire voyant" (à peu près) et c'est ce que j'ai fait, mais malheureusement ça n'avait pas grand rapport avec le sujet de la dissertation. En espérant avoir été claire
- JohnMédiateur
@Croustibapt : c'est que faire disserter des gens sur les paysans s'il y a longtemps, alors qu'ils n'ont jamais vu un paysan, je trouve cela cocasse - d'autant plus que ces gens sont alors persuadés de connaître la réalité des paysans d'hier et aujourd'hui.
Mais je n'ai jamais dit ni pensé qu'on disserte forcément mieux sur les paysans et ouvriers d'hier en ayant connu des paysans et ouvriers d'aujourd'hui.
Mais je n'ai jamais dit ni pensé qu'on disserte forcément mieux sur les paysans et ouvriers d'hier en ayant connu des paysans et ouvriers d'aujourd'hui.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- ParménideNeoprof expérimenté
Siggy: si ce qui ne va pas se limitait seulement à ce que vous dites ce serait le rêve. En réalité c'est l'intégralité de ma conception du concours et de la philosophie qui ne va pas et qui doit être totalement modifiée. Ainsi que toute ma façon de travailler !
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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