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- HélipsProphète
Parménide a écrit:
Je sais que si mon problème de préparation est réglé alors mon gout pour la philo sera à nouveau multiplié par 10, 100 , 1000 , j'en sais rien...
En même temps, si tu es dégoûté, c'est que ton goût est tombé à zéro et zéro multiplié par beaucoup, ça fait toujours zéro. Va lire !
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- thrasybuleDevin
En haut de ton écran, à droite, il y a une petite croix magique: je t'invite à cliquer dessus et à retrouver ce bon vieux Platon qui saura t'épauler comme le souligne l'étymologie.
- SaphyrNiveau 9
Tu avais choisi quelle édition? Tu as réussi à le lire en œuvre intégrale ou tu as privilégié des extraits? Tu as fais des fiches sur cet ouvrage? Tu avais une méthode pour le lire?Sphinx a écrit:Oui, c'est tout pareil que moi : j'avais juste lu Oui-oui et la voiture jaune, et l'intégralité des sujets d'écrit comme d'oral sont tombés dessus et on ne m'a posé aucune question à côté. Incroyable. Bon, je vous relaisse, il faut que j'aille le relire, les cours de mes trois niveaux portent dessus cette année (l'an dernier aussi d'ailleurs).
Je voulais me le procurer également, mais j'hésite car je ne suis pas sûre de savoir comment m'y prendre car à la fac on ne m'a jamais dit qu'il fallait le lire...
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"Ecoutez, mon vieux, peu importe qu'un homme vive trente ou cent ans, dans la mesure où il fait quelque chose qui en vaut la peine avant de casser sa pipe", Etats d'urgence, André Brink.
“I'm right and you're wrong, I'm big and you're small, and there's nothing you can do about it.”, Matilda, Roald Dahl
- GrypheMédiateur
Parménide a écrit:Une parenthèse : je viens de faire l'inscription sur SIATEN pour AE.
Et maintenant? Si j'ai bien compris mon dossier est directement transmis aux établissements? Je n'ai besoin d'envoyer ni CV ni lettre de motivation?
Bon, SIATEN OK, première étape validée.
Ensuite, il faut que tu te bouges, que tu envoies ton CV et une lettre de motivation par mail et en version papier à tous les établissements pas trop loin de chez toi.
On s'en fiche qu'on ne soit pas en période de recrutement. Régulièrement, il y a des AED qui quittent un établissement car ils/elles
- trouvent un autre boulot,
- partent en stage pour six mois à l'étranger,
- sont en congé mat', etc.
Bref, la vie continue.
Il faut bien que tu te rendes comptes que t'inscrire sur SIATEN, c'est à peu près comme t'inscrire au CAPES : si tu en restes à l'inscription sur le site, ce qui est déjà un premier pas important, tu n'iras pas plus loin.
Un CDE s'en fiche que tu sois bon en informatique ou pas. Il a besoin que tu sois à ton poste à l'heure, que tu sois fiable et que tu saches tenir les élèves. En gros. (Ne criez pas les ex-AED, je vais au plus direct.)
Bref, il faut que tu contactes les CDE directement, et régulièrement.
Pour la question du concours, si cela fait 6 ans que tu prépares, mal, un concours, c'est que pour l'instant il faut que tu fasses autre chose. CQFD.
Tu expliques que ton estime de toi est très basse en partie à cause de ces échecs, et qu'elle ne remontera que si tu réussis.
Or tu ne peux pas réussir si ton estime de toi n'est pas restaurée.
Donc il y a deux solutions :
- soit tu t'enferres dans cet enfer et tu pourras repasser le concours jusqu'à cinquante ans, tu ne l'auras jamais (j'ai connu un AED de 50 ans qui "se destinait à l’enseignement", sans rire. Sauf que l'écrit du CAPES, c'est ballot, l'année où je l'avais rencontré, se passait à 30 km. C'était trop loin pour lui, il n'y a pas été...),
- soit tu acceptes de passer par une autre voie pour, peut-être, revenir à la philo un jour.
J'en parle d'autant plus facilement qu'à peu près au même âge que toi, j'ai été bloquée pour un projet qui était important pour ma vie. Ça a été terrible. Mais j'ai, un peu contrainte et forcée, bien été obligée de prendre un autre chemin. Aujourd'hui, ma vie est beaucoup plus belle que je ne l'avais imaginée à l'époque. Mais il a fallu que j'accepte de sortir de ce que j'avais pourtant si bien prévu...
Tu as écrit je ne sais plus où qu'avant tu n'étais pas comme ça et que tu savais travailler moins bien qu'en terminale et en prépa. Pour cause, alors que la vie s'accélère, toi tu fonctionnes au ralenti (petit syndrome dépressif, ce qui serait compréhensible au vu de la situation ?).
Pour retrouver du pep's, il faut que tu te bouges, et que tu acceptes, dans un premier temps, de faire des choses un peu différentes de celles qui te semblent trop dures. Si lire du Kant ne t'est pas possible pour le moment, trouve un job, n'importe lequel, mais bats-toi pour cela, et remets-toi à la philo en candidat libre.
Si, dans le fond de toi-même, tu n'es pas parvenu à la conclusion qu'on a quand même un peu raison, alors on ne peut plus rien pour toi. Chercher de l'aide ne revient pas à trouver des gens qui s'apitoient sur ton sort. On a compris que tu t'étais mis dans une situation difficile, maintenant il faut que tu en sortes. Si tu ne veux pas en sortir, on n'y peut rien.
Donc en résumé :
- inscription concours OK,
- inscription SIATEN OK.
- As-tu vu ton médecin généraliste pour lui expliquer que c'était difficile pour toi d'avancer en ce moment, de te concentrer pour lire et de prendre des décisions simples ? Lui as-tu dit que des connaissances te conseillent d'entamer une psychothérapie même si toi tu n'en vois pas du tout l'intérêt, mais qu'ils insistent lourdement ?
- As-tu réfléchi à la possibilité de prendre une chambre ailleurs que dans ta famille, dans une plus grande ville où tu trouveras plus facilement du travail ?
- ProvençalLeGauloisExpert
Gryphe a écrit:Parménide a écrit:Une parenthèse : je viens de faire l'inscription sur SIATEN pour AE.
Et maintenant? Si j'ai bien compris mon dossier est directement transmis aux établissements? Je n'ai besoin d'envoyer ni CV ni lettre de motivation?
Un CDE s'en fiche que tu sois bon en informatique ou pas. Il a besoin que tu sois à ton poste à l'heure, que tu sois fiable et que tu saches tenir les élèves. En gros. (Ne criez pas les ex-AED, je vais au plus direct.)
Bref, il faut que tu contactes les CDE directement, et régulièrement.
Aucune raison de crier, c'est la base du boulot d'AED.
D'accord avec tout le reste du message aussi, il faut se bouger et ne pas se contenter de SIATEN.
- ParménideNeoprof expérimenté
Je n'ai jamais dit que les intervenants ici avaient tort. Je suis convaincu qu'il me manque juste un déclic pour savoir "comment on prépare", et qu'il ne faudrait pas nécessairement aller chercher midi à quatorze heures avec des grandes théories psychologiques.
Je vais m'occuper d'envoyer ces CV oui, je préfère nettement ça que téléphoner, pour ce genre de chose.
C'est invraisemblable que cette idée simple selon laquelle je ne sais pas me débrouiller face à un texte intégral semble échapper à beaucoup. On me dit par exemple que c'est en lisant et relisant que des choses nouvelles apparaitront, mais ça ne peut pas arriver tant que je ne sais pas comment lire.
La seule chose à faire c'est peut être lire la philo comme un roman, et de voir ce que j'en retiens à partir de là.
Mais franchement, ça m'échappe encore comment certains réussissent. Et cette discussion aurait du en réalité s'appeler "Comment passer un concours sans programme" !
Je vais m'occuper d'envoyer ces CV oui, je préfère nettement ça que téléphoner, pour ce genre de chose.
C'est invraisemblable que cette idée simple selon laquelle je ne sais pas me débrouiller face à un texte intégral semble échapper à beaucoup. On me dit par exemple que c'est en lisant et relisant que des choses nouvelles apparaitront, mais ça ne peut pas arriver tant que je ne sais pas comment lire.
La seule chose à faire c'est peut être lire la philo comme un roman, et de voir ce que j'en retiens à partir de là.
Mais franchement, ça m'échappe encore comment certains réussissent. Et cette discussion aurait du en réalité s'appeler "Comment passer un concours sans programme" !
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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https://www.babelio.com/monprofil.php
- JPhMMDemi-dieu
On ne se prépare pas à préparer une propédeutique. On se lance.Parménide a écrit:Je n'ai jamais dit que les intervenants ici avaient tort. Je suis convaincu qu'il me manque juste un déclic pour savoir "comment on prépare"
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- GrypheMédiateur
Ben j'sais pas moi. J'ai passé un concours sans programme à l'âge de 34 ans. J'avais un peu peur au début d'être moins "performante" qu'au moment de mes études. Je me suis vite rendu compte que comme j'étais hypra motivée, en fait, en deux heures par jour j'en faisais autant que quinze ans avant en 4-5h.Parménide a écrit: "Comment passer un concours sans programme" !
Quand on veut vraiment un truc, on s'en donne les moyens.
Quand on sent qu'on ne peut pas avoir ce truc, on met en place une stratégie pour tenter le coup.
Quand on sent que l'objectif est trop lointain, on change d'objectif.
On a bien compris que tu ne savais pas par quel bout attraper les textes. Si au bout d'un mois de conseils, tu n'y arrives toujours pas, passe à autre chose.
Tu noteras que personne n'a parlé de grandes théories psychologiques mais d'entreprendre une psychothérapie. Cela n'a strictement rien à voir.Je suis convaincu qu'il me manque juste un déclic pour savoir "comment on prépare", et qu'il ne faudrait pas nécessairement aller chercher midi à quatorze heures avec des grandes théories psychologiques.
Ce serait comme confondre un cours de médecine théorique et une séance de kiné : rien à voir.
- User17706Bon génie
Bon. On la refait une 900e fois.
Cf. la page 4 (!!) du présent fil :
Il n'y a rien ici qui « échappe » à quiconque : au contraire, tout le monde comprend très bien de quoi il retourne et tout le monde te dit que « cette idée simple » que tu crois mal comprise par plusieurs est en fait tout simplement fausse.
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PS. C'est dans un post du même jour que celui d'Aspasie que je viens de citer (13 septembre, page 3 du présent fil, en spoiler) que j'avais déjà répondu à la question sur la façon dont j'avais personnellement préparé le concours.
Ben si, tu dis qu'ils ont tort, vu que la seule chose qu'ils te disent tous, c'est qu'il ne faut ni chercher ni attendre le fameux déclic.Parménide a écrit:Je n'ai jamais dit que les intervenants ici avaient tort. Je suis convaincu qu'il me manque juste un déclic pour savoir "comment on prépare"
Parménide a écrit:C'est invraisemblable que cette idée simple selon laquelle je ne sais pas me débrouiller face à un texte intégral semble échapper à beaucoup. On me dit par exemple que c'est en lisant et relisant que des choses nouvelles apparaitront, mais ça ne peut pas arriver tant que je ne sais pas comment lire.
Cf. la page 4 (!!) du présent fil :
« Bon nombre » ? ou tous ?Aspasie a écrit:Je crois que tu n'arrives pas à faire passer ce message parce que bon nombre d'intervenants ne sont pas d'accord avec ce message... tout simplement.Parménide a écrit:je ne comprends pas comment ça se fait que je n'arrive pas à faire passer le message très simple selon lequel me remettre au travail est inutile tant que je travaille MAL
Il n'y a rien ici qui « échappe » à quiconque : au contraire, tout le monde comprend très bien de quoi il retourne et tout le monde te dit que « cette idée simple » que tu crois mal comprise par plusieurs est en fait tout simplement fausse.
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PS. C'est dans un post du même jour que celui d'Aspasie que je viens de citer (13 septembre, page 3 du présent fil, en spoiler) que j'avais déjà répondu à la question sur la façon dont j'avais personnellement préparé le concours.
- ProvençalLeGauloisExpert
Parménide a écrit:
Je vais m'occuper d'envoyer ces CV oui, je préfère nettement ça que téléphoner, pour ce genre de chose.
Si tu te contentes d'envoyer des CV à l'aveuglette sans contacter les établissements, tu ne vas pas aller bien loin, tu as une idée de tout le courrier qui arrive dans les établissements tous les jours ? Ça va être classé dans le dossier CV et puis c'est tout.
Il faut te faire connaître des établissements, et le contact direct par téléphone puis en personne est le meilleur moyen, et si tu n'aimes pas le téléphone, il faut te faire un peu violence.
En envoyant juste des CV, tu t'en tiens au strict minimum et tu te garantis un résultat nul. Je vais être méchante mais j'ai l'impression que c'est le but recherché, comme ça, tu pourras te plaindre que malgré tes "recherches", tu n'as rien trouvé.
- RendashBon génie
Parménide a écrit:Je suis convaincu qu'il me manque juste un déclic pour savoir "comment on prépare", et qu'il ne faudrait pas nécessairement aller chercher midi à quatorze heures avec des grandes théories psychologiques.
?
Parménide a écrit:
Je vais m'occuper d'envoyer ces CV oui, je préfère nettement ça que téléphoner, pour ce genre de chose.
...ça ne suffira pas, il faut téléphoner, se bouger, ne pas se faire oublier. Rien ne te tombera tout cuit dans le bec, hein.
C'est pas comme si on te le serinait sur tous les tons depuis 52 pages, hein.Parménide a écrit:
La seule chose à faire c'est peut être lire la philo comme un roman, et de voir ce que j'en retiens à partir de là.
Parménide a écrit:
Mais franchement, ça m'échappe encore comment certains réussissent. Et cette discussion aurait du en réalité s'appeler "Comment passer un concours sans programme" !
En travaillant. J'espère que tu étais assis en lisant ça, et que le choc n'est pas trop violent.
- JennyMédiateur
ProvençalLeGaulois a écrit:Parménide a écrit:
Je vais m'occuper d'envoyer ces CV oui, je préfère nettement ça que téléphoner, pour ce genre de chose.
Si tu te contentes d'envoyer des CV à l'aveuglette sans contacter les établissements, tu ne vas pas aller bien loin, tu as une idée de tout le courrier qui arrive dans les établissements tous les jours ? Ça va être classé dans le dossier CV et puis c'est tout.
Il faut te faire connaître des établissements, et le contact direct par téléphone puis en personne est le meilleur moyen, et si tu n'aimes pas le téléphone, il faut te faire un peu violence.
En envoyant juste des CV, tu t'en tiens au strict minimum et tu te garantis un résultat nul. Je vais être méchante mais j'ai l'impression que c'est le but recherché, comme ça, tu pourras te plaindre que malgré tes "recherches", tu n'as rien trouvé.
+1
Et pourtant j'ai horreur de téléphoner... mais je n'ai jamais trouvé de boulot en envoyant juste un CV.
- ParménideNeoprof expérimenté
supersoso a écrit:Et tu as lu quoi dernièrement ?
Tu te rends compte que tu perds ton temps avec des questions stériles (et nous te l'avons TOUS dit, d'une manière ou d'une autre) ?
Là aujourd'hui, je n'ai pas ouvert le Gorgias, mais j'ai commencé à lire qu'est ce que la métaphysique de Heidegger, et ça passe nettement mieux. Pour autant, je ne saurai pas beaucoup mieux exploiter cette lecture. Mon problème c'est que j'ai toujours conçu les textes comme des choses à apprendre et jamais comme des appuis pour penser, résultat : aujourd'hui c'est la catastrophe.
Ce n'est pas des questions stériles vu qu'en 6 ans j'ai tenté de rectifier je ne sais combien de fois le tir. Ce qui veut dire qu'à chaque fois ce fut un échec.
Je trouve bizarre que tout le monde ici parle comme si je n'avais jamais eu la moindre expérience concrète de préparation. Certes , j'ai très mal travaillé mais j'ai quand même eu une expérience effective de préparation, même si pas efficace. On ne peut pas dire que j'ai jamais rien lu par exemple, ce serait complètement faux.
Et j'ai l'impression que tout le monde parle en fait comme si j'avais jamais préparé et j'avais jamais passé le concours. Or, j'ai changé je ne sais combien de fois de stratégie et j'ai tenté 6 fois ! Alors après, il est vrai que j'ai gardé une expérience tellement mauvaise de mes préparations (aussi bien celles de la fac que les miennes) que j'ai du mal , je le reconnais à faire confiance en ce qu'on me dit. Là j'ai sans doute tort, c'est vrai...
C'est possible, vu que des gens sont reçus. Le problème c'est comment ils ont lu et travaillé ! On est quand même bien d'accord j'imagine pour dire que je ne peux pas lire le Gorgias ou qu'est ce que la métaphysique comme je lirais le dernier Goncourt. Lire de la philo pour préparer un concours de philo ne relève pas, du moins en grande partie, de la lecture récréative.PauvreYorick a écrit:
Ben si, c'est très exactement ce que tu fais, ici comme de façon générale dans tout ce fil. Persuadé (on ne sait pourquoi) que ce qui est pourtant réel, et même ordinaire, est totalement impossible, tu « décrètes », le mot est choisi à la perfection, une explication qui te convient mieux sans doute, mais relève du fantasme et, en l'occurrence, uniquement du fantasme.
Et est ce qu'on en revient pas ici à la définition même de la philo? A savoir avoir le sens des problèmes. Quel intérêt de lire des œuvres intégrales ou des extraits si je ne cerne pas les problèmes et la logique argumentatives afférentes ? J'imagine qu'on est bien d'accord, je dois lire les textes dans cette optique là, non? Or, je ne sais pas encore commenter les extraits, donc comment je peux mener à l'échelle d'un ouvrage ce que je ne sais pas faire sur 25-30 lignes ? Ou alors j'ai une compréhension totalement erronée de ce qu'est la lecture d'une œuvre intégrale.
Je ne peux pas lire de la philosophie d'un œil distrait comme si c'était une pure lecture d'agrément. Puisqu'il y a derrière tout un travail de résolution de problèmes.
PauvreYorick a écrit:Voilà.kero a écrit:Tu peux aussi répéter ça en boucle pendant encore 40 pages, et faire fi de tous ceux qui te disent que non: ce n'est pas le problème.Parménide a écrit:Mais l'essentiel n'est pas là encore une fois. Le problème ne se situe pas tant sur ce qu'il faut savoir que sur comment maitriser ce que l'on veut maitriser.Voilà.DesolationRow a écrit: Quant à : "Mon problème se situe à un niveau bien plus terre à terre : au niveau du comment lire et comment exploiter les textes, comment les retenir. Il y a nécessairement une méthode, aussi bien pour lire des extraits que des œuvres intégrales et c'est ça que je veux acquérir", on te l'a déjà dit : NON
Parménide, tu te rends compte que l'unanimité est totale là-dessus ?
Dans ce cas je peux poser les questions autrement : que dois je retenir de ce que je lis? A quoi doit aboutir chacune de mes lectures? Que dois je tirer de chacune, etc?
Soyons concrets encore une fois : quand tu as lu des œuvres sur lesquelles tu n'as jamais eu de cours, il te suffisait réellement de lire et annoter pour avoir une maitrise de l'œuvre et pour le jour j sortir le passage qu'il faut restituer précisément dans son argumentation?
Je pense que j'aurai toujours ces hésitations : -connaitre bien quelques extraits "vs" connaitre vaguement l'œuvre entière
-connaissance superficielle de toute l'histoire de la philosophie "vs" connaissance approfondie de certaines choses me laissant totalement ignorant du reste.
Je ne comprends pas comment les lauréats de ce concours ont pu sortir de ce dilemme !
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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- GrypheMédiateur
Et tu as pu dépasser la classe de seconde car tu es suffisamment scolaire pour que "ça passe", malgré tout.Mon problème c'est que j'ai toujours conçu les textes comme des choses à apprendre et jamais comme des appuis pour penser, résultat : aujourd'hui c'est la catastrophe.
Il me semblait que depuis des siècles et des siècles, on savait pourtant qu'il y avait une pensée derrière tout cela et qu'il fallait arrêter de répéter les textes tel un perroquet.
Si vraiment c'est vrai ce que tu dis, alors il vaut mieux viser un autre concours dans un premier temps.
Un texte, ça ne s'apprend pas, ça se travaille au corps à corps.
- ProvençalLeGauloisExpert
Ils ont lu de la philosophie et ils aiment la philosophie, ce qui, j'ai le regret de te le répéter, ne semble pas être ton cas.
- NitaEmpereur
Alors je vais te donner un avis (un de plus) : une compilation d'extraits, a fortiori tirés d'un manuel de terminale, ne constitue pas le bagage nécessaire à un concours.
Balance d'ailleurs tes manuels de term' au fond d'une malle et cherche des ouvrages universitaires. Rien que l'idée que tu envisages de préparer le CAPES avec des manuels de lycée est grotesque.
Balance d'ailleurs tes manuels de term' au fond d'une malle et cherche des ouvrages universitaires. Rien que l'idée que tu envisages de préparer le CAPES avec des manuels de lycée est grotesque.
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A clean house is a sign of a broken computer.
- thrasybuleDevin
Franchement, il me parait plus que judicieux que tu ailles consulter un psy pour analyser les blessures narcissiques qui sont sous-jacentes dans tes propos. Ta litanie face à ce que tu appelles la méthode est un pur paravent, voire un cache-sexe, si je puis dire.
- henrietteMédiateur
Il vaut mieux lire de la philosophie comme un roman que ne pas en lire du tout...
Bref on en est donc toujours là.
Alors, laisse tomber et fais autre chose de ta vie : vraiment, je suis sérieuse, tu as mieux à faire que cela, tout de même.
Parce que, je suis désolée de te le dire, mais tu es à 1 000 lieues de ce dilemme puisque contrairement à eux, toi tu n'as ni connaissance superficielle, ni connaissances approfondies. Et tu ne sembles pas près, en l'état, d'en avoir.
Tu soliloques sur le sexe des anges en attendant ton train, et tu ne vois pas que les trains passent sans que tu envisages seulement d'y monter. Tu vas passer ta vie sur le quai sans arriver nulle part, pire, sans même partir pour quelque part.
Bref on en est donc toujours là.
Parménide a écrit:
Je pense que j'aurai toujours ces hésitations : -connaitre bien quelques extraits "vs" connaitre vaguement l'œuvre entière
-connaissance superficielle de toute l'histoire de la philosophie "vs" connaissances approfondies de certaines choses me laissant totalement ignorant du reste.
Je ne comprends pas comment les lauréats de ce concours ont pu sortir de ce dilemme !
Alors, laisse tomber et fais autre chose de ta vie : vraiment, je suis sérieuse, tu as mieux à faire que cela, tout de même.
Parce que, je suis désolée de te le dire, mais tu es à 1 000 lieues de ce dilemme puisque contrairement à eux, toi tu n'as ni connaissance superficielle, ni connaissances approfondies. Et tu ne sembles pas près, en l'état, d'en avoir.
Tu soliloques sur le sexe des anges en attendant ton train, et tu ne vois pas que les trains passent sans que tu envisages seulement d'y monter. Tu vas passer ta vie sur le quai sans arriver nulle part, pire, sans même partir pour quelque part.
- User17706Bon génie
Transposons à autre chose qu'à la philosophie. Examine ta question sous cette forme : « comment savoir à l'avance ce qu'il faut retenir d'un roman quelconque, quel qu'il soit ? »
Ou bien : « il est hors de question que je lise Madame Bovary, ce serait une perte de temps tant que je ne suis pas assuré que j'ai préalablement acquis la technique ou la méthode ou le déclic qui permet de lire avec profit un roman quel qu'il soit. »
Ou bien : « il est hors de question que je lise Madame Bovary, ce serait une perte de temps tant que je ne suis pas assuré que j'ai préalablement acquis la technique ou la méthode ou le déclic qui permet de lire avec profit un roman quel qu'il soit. »
- ParménideNeoprof expérimenté
Nita a écrit:Alors je vais te donner un avis (un de plus) : une compilation d'extraits, a fortiori tirés d'un manuel de terminale, ne constitue pas le bagage nécessaire à un concours.
Balance d'ailleurs tes manuels de term' au fond d'une malle et cherche des ouvrages universitaires. Rien que l'idée que tu envisages de préparer le CAPES avec des manuels de lycée est grotesque.
L'affaire des manuels de terminale : ça a ses partisans, ça a ses ennemis.
Personnellement je pense qu'à partir du moment où le concours évalue moins de l'érudition qu'une authentique capacité à penser, en QUOI ce serait une si mauvaise chose que de procéder avec ce type de livre?
thrasybule a écrit:Ta litanie face à ce que tu appelles la méthode
Je suis désolé mais moi je le vis comme tel depuis 6 ans...
Pauvre Yorick : si je lis Madame Bovary, théoriquement, il n'y a pas d'enjeu de concours derrière, donc à partir de là...
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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- ProvençalLeGauloisExpert
Oh put***, 50 pages et tu n'es toujours pas convaincu que bosser sur des livres de terminale est une perte de temps ?
Y a un moment, va falloir arrêter le grand n'importe quoi !
Y a un moment, va falloir arrêter le grand n'importe quoi !
- User17706Bon génie
Je sais. Mais transposons à autre chose qu'à la philosophie. Examine ta question sous cette forme : « comment savoir à l'avance ce qu'il faut retenir d'un roman quelconque, quel qu'il soit ? »Parménide a écrit: Pauvre Yorick : si je lis Madame Bovary, théoriquement, il n'y a pas d'enjeu de concours derrière, donc à partir de là...
Ou bien : « il est hors de question que je lise Madame Bovary, ce serait une perte de temps tant que je ne suis pas assuré que j'ai préalablement acquis la technique ou la méthode ou le déclic qui permet de lire avec profit un roman quel qu'il soit. »
- henrietteMédiateur
Parce que ça fait 6 fois que tu le loupes, ce concours... donc je ne suis pas sûre (euphémisme monstrueux) que tu sois lucide là-dessus (entre autre).Parménide a écrit:Nita a écrit:Alors je vais te donner un avis (un de plus) : une compilation d'extraits, a fortiori tirés d'un manuel de terminale, ne constitue pas le bagage nécessaire à un concours.
Balance d'ailleurs tes manuels de term' au fond d'une malle et cherche des ouvrages universitaires. Rien que l'idée que tu envisages de préparer le CAPES avec des manuels de lycée est grotesque.
L'affaire des manuels de terminale : ça a ses partisans, ça a ses ennemis.
Personnellement je pense qu'à partir du moment où le concours évalue moins de l'érudition qu'une authentique capacité à penser, en QUOI ce serait une si mauvaise chose que de procéder avec ce type de livre?
- ParménideNeoprof expérimenté
ProvençalLeGaulois a écrit:Oh put***, 50 pages et tu n'es toujours pas convaincu que bosser sur des livres de terminale est une perte de temps ?
Y a un moment, va falloir arrêter le grand n'importe quoi !
Le problème c'est que j'ai quand même 1 ou 2 témoignages de personnes reçues qui ont procédé ainsi, pas qu'avec ça d'accord, mais ça a été un élément important de leur arsenal.
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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- GrypheMédiateur
Gryphe a écrit:Et tu as pu dépasser la classe de seconde car tu es suffisamment scolaire pour que "ça passe", malgré tout.Mon problème c'est que j'ai toujours conçu les textes comme des choses à apprendre et jamais comme des appuis pour penser, résultat : aujourd'hui c'est la catastrophe.
Il me semblait que depuis des siècles et des siècles, on savait pourtant qu'il y avait une pensée derrière tout cela et qu'il fallait arrêter de répéter les textes tel un perroquet.
Si vraiment c'est vrai ce que tu dis, alors il vaut mieux viser un autre concours dans un premier temps.
Un texte, ça ne s'apprend pas, ça se travaille au corps à corps.
Tu as expliqué il y a quelques messages que tu ne savais pas réfléchir à partir d'un texte.Parménide a écrit:à partir du moment où le concours évalue moins de l'érudition qu'une authentique capacité à penser, en QUOI ce serait une si mauvaise chose que de procéder avec ce type de livre?
A partir du moment où tu as appris par cœur un manuel de terminale, tu as suffisamment de points d'appui pour te plonger dans les textes. Si tu refuses de le faire/ne peux pas le faire, tu peux dire adieu pour l'éternité au CAPES de philo.
Tu as donc maintenant recueilli, depuis plusieurs mois, les avis de dizaines de professionnels de l'éducation, qui te disent à peu près tous la même chose. Si tu ne veux pas les écouter, tu vas une fois de plus droit dans le mur. A toi de voir.
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- Je retente le capes de philosophie pour la sixième fois.
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