Najat Vallaud-Belkacem annonce lutter contre "les programmes trop lourds".

De façon définitive : si plus personne n'apprend plus rien à l'école, la question de l'inégalité des enfants face aux apprentissages sera enfin résolue.

Il était temps !

Faut bien qu'elle trouve quelque chose à dire...

Quand elle était porte-parole de Hollande, elle défendait le programme de Hollande.
Maintenant que le PS est au pouvoir, elle doit effectivement le trouver trop lourd.

John a écrit:Quand elle était porte-parole de Hollande, elle défendait le programme de Hollande.
Maintenant que le PS est au pouvoir, elle doit effectivement le trouver trop lourd.

C'est pas gentil pour notre Président, ça...

Moi, je trouve qu'elle s'en sort bien.

Et si elle m'allège mon programme d'histoire-géo, ça me va aussi (on passe bien notre temps à dire que ce programme est trop lourd ...).

Oui, il serait temps...
Bon la consultation prévue pour très bientôt (mercredi dans trois semaines chez nous, peut-être partout ) est pipée bien entendu, même mon chef en est convaincu.

Zorglub a écrit:De façon définitive : si plus personne n'apprend plus rien à l'école, la question de l'inégalité des enfants face aux apprentissages sera enfin résolue.
Il était temps !

Pas d'accord. Les enseignants savent bien que les programmes en primaire sont absurdement chargés, et qu'en collège l'immense majorité des professeurs n'arrive pas à boucler les programmes. Qu'on fasse moins, mais mieux, ça ne me pose pas de problème a priori.

Dalathée2 a écrit:

Zorglub a écrit:De façon définitive : si plus personne n'apprend plus rien à l'école, la question de l'inégalité des enfants face aux apprentissages sera enfin résolue.
Il était temps !

Pas d'accord. Les enseignants savent bien que les programmes en primaire sont absurdement chargés, et qu'en collège l'immense majorité des professeurs n'arrive pas à boucler les programmes. Qu'on fasse moins, mais mieux, ça ne me pose pas de problème a priori.

Pareil en histoire-géo en collège et lycée. On a des programmes très lourds souvent impossibles à boucler.

Les enseignants savent bien que les programmes en primaire sont absurdement chargés, et qu'en collège l'immense majorité des professeurs n'arrive pas à boucler les programmes. Qu'on fasse moins, mais mieux, ça ne me pose pas de problème a priori.

Je n'avais pourtant pas l'impression que les 6eme aient appris trop de choses, ni que les secondes semblaient particulièrement exténués par les apprentissages de collège.
Tu as des exemples de choses objectivement inutiles dans les programmes actuels de telle ou telle matière ? C'est une question ouverte, hein : je n'attends pas que tu y répondes "non"
En histoire-géo, les études de cas pourraient peut-être moins nombreuses, pour gagner du temps, non ?

John a écrit:

Les enseignants savent bien que les programmes en primaire sont absurdement chargés, et qu'en collège l'immense majorité des professeurs n'arrive pas à boucler les programmes. Qu'on fasse moins, mais mieux, ça ne me pose pas de problème a priori.

Je n'avais pourtant pas l'impression que les 6eme aient appris trop de choses, ni que les secondes semblaient particulièrement exténués par les apprentissages de collège.
Tu as des exemples de choses objectivement inutiles dans les programmes actuels de telle ou telle matière ? C'est une question ouverte, hein : je n'attends pas que tu y répondes "non"
En histoire-géo, les études de cas pourraient peut-être moins nombreuses, pour gagner du temps, non ?

Je pense surtout (comme je l'ai écrit) qu'on pourrait faire moins, mais mieux. Que les 6e aient été sensibilisés au développement durable, c'est bien. Qu'ils sachent écrire correctement, c'est mieux.

Les secondes n'ont pas été exténués par le rythme du collège simplement parce que les enseignants font ce qu'ils peuvent, sans boucler les programmes. Le problème étant que la ligne d'horizon fixée par les dits programmes a tendance à empêcher de voir les choses à fond, correctement. En français, la liste des notions de langue à faire avaler aux élèves est tout simplement ridicule quand on voit le niveau d'un grand nombre d'entre eux.

Mais toutes les classes n'allant pas au même rythme, il y a forcément, par définition, des classes où on finira le programme et d'autres non :/

John a écrit:En histoire-géo, les études de cas pourraient peut-être moins nombreuses, pour gagner du temps, non ?

On pourrait supprimer la géo. :diable:  

Et l’ecjs.

En seconde, c’est un peu du saupoudrage, quatre heures d’antiquité grecque, quatre heures de romaine… Sans parler de la première question (les Européens dans le peuplement de la terre, en quatre heures). Je ne vois pas ce que ça peut leur apporter, ce qu’ils peuvent en retenir, ni comment ils pourraient prendre la mesure de ce qu’étaient ces périodes, ou de ce qu’est l’histoire.

Mais c’est personnel, j’ai toujours aimé l’approfondissement plutôt que l’exhaustivité ou la synthèse.

Zorglub a écrit:De façon définitive : si plus personne n'apprend plus rien à l'école, la question de l'inégalité des enfants face aux apprentissages sera enfin résolue.

Il y a ceux qui n’apprendront rien et ceux qui apprendront tout à la maison.

John a écrit:

Les enseignants savent bien que les programmes en primaire sont absurdement chargés, et qu'en collège l'immense majorité des professeurs n'arrive pas à boucler les programmes. Qu'on fasse moins, mais mieux, ça ne me pose pas de problème a priori.

Je n'avais pourtant pas l'impression que les 6eme aient appris trop de choses, ni que les secondes semblaient particulièrement exténués par les apprentissages de collège.
Tu as des exemples de choses objectivement inutiles dans les programmes actuels de telle ou telle matière ? C'est une question ouverte, hein : je n'attends pas que tu y répondes "non"
En histoire-géo, les études de cas pourraient peut-être moins nombreuses, pour gagner du temps, non ?

Même sans études de cas, c'est super lourd. On a toujours eu ce problème, même avant les études de cas. Quand on touche aux programme d'histoire, ça remue dans les médias, les diverses associations s'insurgent. Résultat : on en rajoute...

Dimka a écrit:

Zorglub a écrit:De façon définitive : si plus personne n'apprend plus rien à l'école, la question de l'inégalité des enfants face aux apprentissages sera enfin résolue.

Il y a ceux qui n’apprendront rien et ceux qui apprendront tout à la maison.

Ah voui, j'y avait pas penser alor suprimont les mézon !

(et d'ailleurs, en d'autres temps et lieux, certains y ont pensé et l'ont même expérimenté ...)

Trop lourd, trop léger, trop superficiel, trop approfondi, trop modeste, trop ambitieux : tout dépend des niveaux et des matières.

S'en tenir à "trop lourd", c'est ne rien avoir compris au problème.

Et si l'on ajoutait des heures d'enseignement pour "boucler" les programmes ? Combien d'heures en moins dans la scolarité d'un élève lorsque l'on passe de 5 heures à 4 heures/semaine en français par exemple?

Il me semble que le problème des programmes est central, mais que la priorité n'est pas d'alléger les programmes, bien au contraire.
En ce qui concerne les mathématiques, du moins, opposer "mieux" et "plus" ne me semble pas pertinent.
Je pense que l'enjeu est de construire des programmes avec une meilleure cohérence, ce qui est sans rapport avec un éventuel allègement. Au contraire, c'est à force d'allègements qu'on en arrive à la situation actuelle, m'est avis.

Une science se construit avec des faits comme une maison se construit avec des pierres, mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison.

Parce que programmes trop lourds en histoire au CP, ça me fait bien rire. Pareil pour la géo.

D'ailleurs, les programmes concilient souvent approfondissement et ambition excessifs avec superficialité et modestie pour teubé.

Sucrer les études de cas en géo? Autant supprimer carrément la géographie =/
Mais déjà, du haut de mes quelque trois semaines d'expérience, j'en arrive à me dire qu'on aurait p'tet moins de mal à boucler nos programmes si les heures théoriques correspondaient aux heures réelles. Entre les réunions, les demi-journées banalisées, les journées sportives, les sorties diverses, les photos de classe, les interventions extérieures, et tout l'toutim...Je tiens un compte des heures qui ont sauté/sautent/sauteront, on verra à la fin de l'année.

...sans compter les heures durant lesquelles la vie sco' intervient pour faire noter tel ou tel mot, absence, réunion, changement de salle...dix minutes à chaque fois, ça fait beaucoup à la fin de l'année.

John a écrit:Mais toutes les classes n'allant pas au même rythme, il y a forcément, par définition, des classes où on finira le programme et d'autres non 

Votre mission, si vous l'acceptez' faire ingurgiter "l'historien  et les mémoires de la Seconde Guerre Mondiale" à des terminales S en quatre heures. Attention' cette bande magnétique s' autodétruira dans 20 secondes  
Plus sérieusement,  j'ai fait ma progression en TS et en tenant compte des indications horaires fantaisistes du programme (du genre étudier le Moyen Orient depuis 1945 en 6 heures) , je ne peux pas terminer le programme 
Oui, nos programmes sont lourds et dépendent surtout des lubbies des IG. La dernière fois' l'un  d'entre eux s' est pris d'une passion pour le socialisme allemand et a décidé que c'était un point fondamental à connaître en TES et TL. Un autre à décidé que la politique française' c'était trop ringard. Rendons donc sexy l'histoire en étudiant la gouvernance.  C'est tellement plus fun.
Bon' je n'ose pas revenir sur le'programme de géo de 1ere dominé par le dd, la connexion au territoire et le plateau de Saclay (que mes élèves kiffent totalement).

Dalathée2 a écrit:

Zorglub a écrit:De façon définitive : si plus personne n'apprend plus rien à l'école, la question de l'inégalité des enfants face aux apprentissages sera enfin résolue.
Il était temps !

Pas d'accord. Les enseignants savent bien que les programmes en primaire sont absurdement chargés, et qu'en collège l'immense majorité des professeurs n'arrive pas à boucler les programmes. Qu'on fasse moins, mais mieux, ça ne me pose pas de problème a priori.

Qu'on fasse moins ? Vous voulez dire qu'aujourd'hui ? Mais ils ne savent déjà rien, que voulez-vous ôter ?

lisette83 a écrit:Et si l'on ajoutait des heures d'enseignement pour "boucler" les programmes ? Combien d'heures en moins dans la scolarité d'un élève lorsque l'on passe de 5 heures à 4 heures/semaine en français par exemple?

Pour moi le probleme est là: plus assez d'heures pour faire correctement le programme tout en devant reprendre en plus les non acquis du primaire+ hda (en français en tt cas). En 5e et 4e, 4h/semaine c est dérisoire. D ailleurs le problème des horaires n est même pas abordé dans le sondage du snes sur la rénovation...

Cripure a écrit:

Dalathée2 a écrit:

Zorglub a écrit:De façon définitive : si plus personne n'apprend plus rien à l'école, la question de l'inégalité des enfants face aux apprentissages sera enfin résolue.
Il était temps !

Pas d'accord. Les enseignants savent bien que les programmes en primaire sont absurdement chargés, et qu'en collège l'immense majorité des professeurs n'arrive pas à boucler les programmes. Qu'on fasse moins, mais mieux, ça ne me pose pas de problème a priori.

Qu'on fasse moins ? Vous voulez dire qu'aujourd'hui ? Mais ils ne savent déjà rien, que voulez-vous ôter ?

oui mais c'est justement le paradoxe... ils en savent de moins en moins et pourtant sur le papier, dès le primaire, ils ne sont rien moins que des Pics de la Mirandole. Ce ne serait peut-être pas mal d'alléger les programmes et de se recentrer sur l'essentiel notamment au primaire. Mais quelque chose me dit que ce n'est pas vraiment à cela que pense NVB .