- CelebornEsprit sacré
the educator a écrit:Tu n'as aucune idée de ce dont tu parles.Notre établissement est loin d'être tranquille, mais je ne l'échangerais pour rien au monde pour celui où règne The educator...
On n'a pas vu le film, mais on en a lu la critique .
- the educatorFidèle du forum
Alors oui, on y a accès. aussi à l'ensemble de ses notes, sur plusieurs années, et à celles de tout ces collègues, ça permet assez vite de décrire des trajectoires.On parle donc de la même chose (résultats de ses élèves au brevet, au bac, au BTS, etc...). Je n'ai pour ma part jamais eu accès à mes résultats, ni à ceux de mes collègues.
- amourExpert
Ok merci pour l'info. Je vais donc pouvoir demander ça à la CPE des terminales.the educator a écrit:Alors oui, on y a accès. aussi à l'ensemble de ses notes, sur plusieurs années, et à celles de tout ces collègues, ça permet assez vite de décrire des trajectoires.On parle donc de la même chose (résultats de ses élèves au brevet, au bac, au BTS, etc...). Je n'ai pour ma part jamais eu accès à mes résultats, ni à ceux de mes collègues.
J'imagine que par "trajectoires" tu parles de l'orientation des élèves ou bien?
- ErgoDevin
Je pense qu'il veut plutôt dire que ça permet de voir que tous les ans, M. Truc ne dépasse les 8/20 de moyenne générale dans aucune de ses classes là où M. Machin est au moins à 13/20 et que donc, les notes des élèves de M. Truc ne sont pas représentatives de leur niveau parce qu'avec M. Machin, ils auraient au moins 4 ou 5 points de plus.
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- amourExpert
Ergo a écrit:Je pense qu'il veut plutôt dire que ça permet de voir que tous les ans, M. Truc ne dépasse les 8/20 de moyenne générale dans aucune de ses classes là où M. Machin est au moins à 13/20 et que donc, les notes des élèves de M. Truc ne sont pas représentatives de leur niveau parce qu'avec M. Machin, ils auraient au moins 4 ou 5 points de plus.
Dans ce cas ce serait n'importe quoi: rien ne dit, en Anglais par exemple, que monsieur Machin manie mieux le CECRL que monsieur Truc, ni même qu'utiliser tout le temps le CECRL en évaluation de cours soit une bonne chose, en tous cas je ne laisse pas le soin à quelqu'un d'autre que mon Inspecteur d'en juger.
Ce qui m'intéresse vraiment au delà des notes d'évaluation en ocurs d'année auxquelles les CPE ont accès via pronote, ce sont les notes d'examens auxquelles The Educator m'apprend qu'ils ont accès. J'ignorais complétement qu'ils y avaient accès (et même que la direction y avait accès!)
- Simone BouéNiveau 9
Ben à voir comment un prof peut être fiché par le CPE, je bénis d'autant plus mon statut de TZR...
- dandelionVénérable
Mais... c'est scandaleux! Tu n'es pas notre supérieur, pourquoi aurais-tu accès à ce genre d'informations (auxquelles nous n'avons pas accès nous-mêmes) sans que nous en soyons avertis de plus???the educator a écrit:Alors oui, on y a accès. aussi à l'ensemble de ses notes, sur plusieurs années, et à celles de tout ces collègues, ça permet assez vite de décrire des trajectoires.On parle donc de la même chose (résultats de ses élèves au brevet, au bac, au BTS, etc...). Je n'ai pour ma part jamais eu accès à mes résultats, ni à ceux de mes collègues.
- philannDoyen
dandelion a écrit:
Mais... c'est scandaleux! Tu n'es pas notre supérieur, pourquoi aurais-tu accès à ce genre d'informations (auxquelles nous n'avons pas accès nous-mêmes) sans que nous en soyons avertis de plus???
Je suis aussi scandalisée, et pas que par Pronote. Les années précédentes j'ai travaillé en bonne intelligence avec les CPE compétents que j'ai connu. Mais si vraiment rentrent dans leurs attributions le fait de faire du "conseil" aux familles, bref autre chose que la vie sco. quotidienne et si vraiment ils ont accès à des infos pédagogiques qu'en tant que membre de l'équipe pédagogique je n'ai pas...alors vraiment je vais changer mon fusil d'épaule et me méfier!
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- amourExpert
philann a écrit:dandelion a écrit:
Mais... c'est scandaleux! Tu n'es pas notre supérieur, pourquoi aurais-tu accès à ce genre d'informations (auxquelles nous n'avons pas accès nous-mêmes) sans que nous en soyons avertis de plus???
Je suis aussi scandalisée, et pas que par Pronote. Les années précédentes j'ai travaillé en bonne intelligence avec les CPE compétents que j'ai connu. Mais si vraiment rentrent dans leurs attributions le fait de faire du "conseil" aux familles, bref autre chose que la vie sco. quotidienne et si vraiment ils ont accès à des infos pédagogiques qu'en tant que membre de l'équipe pédagogique je n'ai pas...alors vraiment je vais changer mon fusil d'épaule et me méfier!
Je ne sais pas si ce sont des prérogatives récentes (ou si The Educator n'a pas confondu avec pronot, vraiment) mais si c'est avéré je trouve aussi cela scandaleux. Ceci dit, à bien y réfléchir, ce n'est pas aussi surprenant que cela.
Nombreux sont, depuis une petite dizaine d'année, les CPE qui prennent le melon (remarquez que si on leur file des stats sur les résultats des enseignants, c'est assez humain qu'ils nous prennent pour des élèves).
Quand j'ai commencé à enseigner , les CPE étaient littéralement au service des enseignants. On excluait, ils collaient les élèves, se chargeaient parfois même de trouver une tâche à faire au collé, ils faisaient aussi d'autres choses bien sûr, bref ils faisaient des choses auxquelles, comme dirait the Educator, nous autres enseignants "nous ne comprenons rien" (d'ailleurs contacter les parents pour les absences, toussa toussa, ils le faisaient aussi) bref c'étaient des collègues de l'administration "encadrement" comme dirait the Educator, que les élèves craignaient. D'ailleurs il me semble que dans des temps reculés, on les appelait des "surveillants généraux", un peu des chefs de "surveillants", nos actuels "assistants d'éducation", réputés pouvoir encadrer les dits "surveillants" et être capable en plus de faire du boulot administratif.
Depuis il y a eu les évolutions que nous connaissons tous. Plus aucun enseignant que je connais ne songerait à envoyer chez un CPE un élève pour qu'il lui passe un savon sans se demander si ça ne pourrait pas lui retomber sur le coin de la figure. A la décharge des CPE, les perdir leur délèguent pas mal de boulot, et comme ils sont payés des clopinettes, il faut bien qu'il y trouve un petit avantage. Et puis comme les enseignants ne veulent plus devenir perdir, bien souvent les CPE tentent le coup, qu'ils y parviennent ou pas, il en reste toujours un petit quelque chose!
- the educatorFidèle du forum
Ouh là, je vais essayer de répondre dans l'ordre:
Mais bon, les notes de brevet, ce n'est pas si intéressant que ça, l'évaluation est trop ponctuelle pour en faire quoi que ce soit, si ce n'est éventuellement confirmer des tendances.
Je ne perçois pas bien le scandale, ni en quoi le fait que j'y ai acces soit genant.
Bon moi perso, ça ne m'interesse pas tant qu'on ne sera pas passé à une politique et un recrutement locaux.
oui, mais ça c'est pas très grave en soi (sauf éventuellement en troisième ou la note joue un rôle important dans la procédure d'orientation.). AU mieux je peux rassurer ceux qui sont à l'exterieur et qui ne comprenne pas (toujours ce probleme de la note, mais bon...)Je pense qu'il veut plutôt dire que ça permet de voir que tous les ans, M. Truc ne dépasse les 8/20 de moyenne générale dans aucune de ses classes là où M. Machin est au moins à 13/20 et que donc, les notes des élèves de M. Truc ne sont pas représentatives de leur niveau parce qu'avec M. Machin, ils auraient au moins 4 ou 5 points de plus.
Je pensais à constater par exemple combien un élève qui passe par M. machin se retrouve plus en difficulté qu'un autre passé par Mme Machine alors qu'ils avaient à N-1 le meme niveau, à N+1 le même prof. Vous me direz, on peut difficilement en faire une généralité et des tas d'autres paramètres peuvent jouer. C'est vrai. Seulement quand le phénomène devient une tendance, que la tendance devient prévisible.... Bref, il ne s'agit pas de surveiller les résultats des collègues, mais bien, partant de là, de se poser des questions et de faire AVEC ce paramètre.
J'imagine que par "trajectoires" tu parles de l'orientation des élèves ou bien?
attends, on parle de quoi là? Chez moi l'examen, c'est le brevet. les notes, on les reçoit, pour les donner aux gamins, il n'y a pas de secret défense, hein. On compile tout ça, on met les classes en face, et on voit clair.Mais... c'est scandaleux! Tu n'es pas notre supérieur, pourquoi aurais-tu accès à ce genre d'informations (auxquelles nous n'avons pas accès nous-mêmes) sans que nous en soyons avertis de plus???
Mais bon, les notes de brevet, ce n'est pas si intéressant que ça, l'évaluation est trop ponctuelle pour en faire quoi que ce soit, si ce n'est éventuellement confirmer des tendances.
Je ne perçois pas bien le scandale, ni en quoi le fait que j'y ai acces soit genant.
nan mais il faut atterrir, hein, nos missions sont publiques!!
Mais si vraiment rentrent dans leurs attributions le fait de faire du "conseil" aux familles, bref autre chose que la vie sco. quotidienne
C'était le bon vieux temps, hein! Ben c'est comme les calèches, on n'en fabrique plus!!on les appelait des "surveillants généraux", un peu des chefs de "surveillants", nos actuels "assistants d'éducation", réputés pouvoir encadrer les dits "surveillants" et être capable en plus de faire du boulot administratif.
Il faut dire qu'on est formés pour, quasiment, que se soit au niveau du contenu des épreuves au concours, que dans notre formation initiale et continue. D'autre part c'est une des seules évolution de carrière possible. Moi à la fin de ma première année (stagiaire), en réunion avec l'IPR, ils nous a dit texto "on compte sur vous d'ici 5/10 ans sur les concours de direction..."
Et puis comme les enseignants ne veulent plus devenir perdir, bien souvent les CPE tentent le coup, qu'ils y parviennent ou pas, il en reste toujours un petit quelque chose!
Bon moi perso, ça ne m'interesse pas tant qu'on ne sera pas passé à une politique et un recrutement locaux.
- the educatorFidèle du forum
Sub Rosa, tu peux faire GGRRRR encore s'il te plait, pour moi?
- amourExpert
Ah oui, j'avais oublié ce petit détail, le CPE insupportable est souvent élu, aussi sur une quelconque liste, donc il connait mieux le tissu social que les enseignants, ces gueux, tous débarqués hier de Paris! Et il est favorable au recrutement local! Je crois rêver! The educator, je commence secretement à me demander si tu ne devrais pas faire du business, plutôt, comme évolution de carrièrethe educator a écrit:Ouh là, je vais essayer de répondre dans l'ordre:
oui, mais ça c'est pas très grave en soi (sauf éventuellement en troisième ou la note joue un rôle important dans la procédure d'orientation.). AU mieux je peux rassurer ceux qui sont à l'exterieur et qui ne comprenne pas (toujours ce probleme de la note, mais bon...)Je pense qu'il veut plutôt dire que ça permet de voir que tous les ans, M. Truc ne dépasse les 8/20 de moyenne générale dans aucune de ses classes là où M. Machin est au moins à 13/20 et que donc, les notes des élèves de M. Truc ne sont pas représentatives de leur niveau parce qu'avec M. Machin, ils auraient au moins 4 ou 5 points de plus.
Je pensais à constater par exemple combien un élève qui passe par M. machin se retrouve plus en difficulté qu'un autre passé par Mme Machine alors qu'ils avaient à N-1 le meme niveau, à N+1 le même prof. Vous me direz, on peut difficilement en faire une généralité et des tas d'autres paramètres peuvent jouer. C'est vrai. Seulement quand le phénomène devient une tendance, que la tendance devient prévisible.... Bref, il ne s'agit pas de surveiller les résultats des collègues, mais bien, partant de là, de se poser des questions et de faire AVEC ce paramètre.
J'imagine que par "trajectoires" tu parles de l'orientation des élèves ou bien?
attends, on parle de quoi là? Chez moi l'examen, c'est le brevet. les notes, on les reçoit, pour les donner aux gamins, il n'y a pas de secret défense, hein. On compile tout ça, on met les classes en face, et on voit clair.Mais... c'est scandaleux! Tu n'es pas notre supérieur, pourquoi aurais-tu accès à ce genre d'informations (auxquelles nous n'avons pas accès nous-mêmes) sans que nous en soyons avertis de plus???
Mais bon, les notes de brevet, ce n'est pas si intéressant que ça, l'évaluation est trop ponctuelle pour en faire quoi que ce soit, si ce n'est éventuellement confirmer des tendances.
Je ne perçois pas bien le scandale, ni en quoi le fait que j'y ai acces soit genant.
c'est peut-être que tu as un petit problème compréhension des enseingnants, enfin, moi je dis ça....
nan mais il faut atterrir, hein, nos missions sont publiques!!
Mais si vraiment rentrent dans leurs attributions le fait de faire du "conseil" aux familles, bref autre chose que la vie sco. quotidienne
C'était le bon vieux temps, hein! Ben c'est comme les calèches, on n'en fabrique plus!!on les appelait des "surveillants généraux", un peu des chefs de "surveillants", nos actuels "assistants d'éducation", réputés pouvoir encadrer les dits "surveillants" et être capable en plus de faire du boulot administratif.
Il faut dire qu'on est formés pour, quasiment, que se soit au niveau du contenu des épreuves au concours, que dans notre formation initiale et continue. D'autre part c'est une des seules évolution de carrière possible. Moi à la fin de ma première année (stagiaire), en réunion avec l'IPR, ils nous a dit texto "on compte sur vous d'ici 5/10 ans sur les concours de direction..." On a eu aussi à certains moments, besoin de beaucoup, d'ingénieurs, de médecins ou d'infirmières, et des élèves de TS qui avaient un début de formation correspondant. Et des élèves de STMG qui ont tenté le coup (ou même de L certaines années) certains y sont parvenus. Donc à t'écouter tu sais tout faire, c'est formidable!
Et puis comme les enseignants ne veulent plus devenir perdir, bien souvent les CPE tentent le coup, qu'ils y parviennent ou pas, il en reste toujours un petit quelque chose!
Bon moi perso, ça ne m'interesse pas tant qu'on ne sera pas passé à une politique et un recrutement locaux.
- Simone BouéNiveau 9
Mais The Educator, j'aimerais savoir : pourquoi es-tu favorable à une politique et à un recrutement local?
- the educatorFidèle du forum
Le business, c'est le mal, c'est bien connu. D'ailleurs, tout ces cons qui font du business, hein. UN monde d'enseignants, ça serait parfait.The educator, je commence secretement à me demander si tu ne devrais pas faire du business, plutôt, comme évolution de carrière
S'il t'en reste, j'en veux, hein, ça a l'air d'être de la bonne... Nan mais sérieux, c'est quoi le rapport?Ah oui, j'avais oublié ce petit détail, le CPE insupportable est souvent élu, aussi sur une quelconque liste
Parce que ça permettrait d'avoir des équipes cohérentes, composées autour d'un même projet. Avoir une politique éducative locale, c'est pour moi devenir acteur, les cde, mais aussi les équipes, c'est se donner les moyens, se fixer les objectifs.Mais The Educator, j'aimerais savoir : pourquoi es-tu favorable à une politique et à un recrutement local?
C'est aussi être responsables les uns devant les autres, et pas devant un IPR qui apparait tous les dix ans ou un recteur 3 echelons plus haut. Je crois beaucoup à un développement de petites structures autonomes, libérées de toutes les scleroses administratives qui pourrissent nos projets.
En gros je veux bien, si je suis chef un jour d'une structure, avoir la responsabilité, c'est à dire être revocable si je ne suis pas à la hauteur, mais à condition qu'on me laisse faire mon boulot a ma sauce, avec des ghens que je choisis et qui acceptent de travailler avec moi. Comme dans n'importe quel autre business ^^
- dandelionVénérable
L'enseignement, ce n'est pas un business, sauf si tu ouvres ta propre structure, auquel cas tu réaliseras assez vite que quand on recrute on ne peut pas forcément faire la fine bouche (je le sais, je l'ai fait en devant recruter des vacataires dans le supérieur, après on trouve que les gens qui sont assurés d'avoir quelqu'un qui a un concours pour mettre devant les classes ne sont pas forcément si mal lotis qu'ils le croient).
D'autre part, je ne sais pas si tu sais, mais les enseignants n'ont normalement pas accès aux notes des autres collègues (ce qui est pourtant très intéressant quand on débute ou qu'on arrive dans un établissement par exemple, ou simplement pour 'se situer') et du temps où j'avais des terminales, je n'ai eu les résultats de mes élèves qu'en faisant le pied de grue devant le panneau d'affichage et questionnant mes élèves. Donc oui je trouve troublant qu'un collègue ait accès à des données auxquelles je n'ai pas accès, et ce sans en être informée.
D'autre part, je ne sais pas si tu sais, mais les enseignants n'ont normalement pas accès aux notes des autres collègues (ce qui est pourtant très intéressant quand on débute ou qu'on arrive dans un établissement par exemple, ou simplement pour 'se situer') et du temps où j'avais des terminales, je n'ai eu les résultats de mes élèves qu'en faisant le pied de grue devant le panneau d'affichage et questionnant mes élèves. Donc oui je trouve troublant qu'un collègue ait accès à des données auxquelles je n'ai pas accès, et ce sans en être informée.
- JacqGuide spirituel
Lilypims a écrit:Mandoline a écrit:BO 2011 a écrit: L'exclusion ponctuelle d'un cours ne peut être prononcée que dans des cas exceptionnels. Elle s'accompagne nécessairement d'une prise en charge de l'élève dans le cadre d'un dispositif prévu à cet effet et connu de tous les enseignants et personnels d'éducation.
En revanche, notre vademecum interne stipule que seuls la mise en danger, les insultes et la perturbation répétée justifient une exclusion, ceci s'appuyant sur la jurisprudence de l'académie de Nantes.
Des collègues excluant pour défaut de matériel se sont vu retirer un trentième.
Je n'en reviens pas. Est-ce avéré ? Je veux dire : connais-tu personnellement des collègues à qui c'est arrivé
!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
- yogiSage
Educator j'ai essayé de me montrer compréhensive mais là je m'en vais de ce fil.
En ironisant sur "un monde d'enseignants parfait", tu baisses bien ton masque ,tu alimentes les clichés,les clivages et tu nous prouves ton mépris . Je m'en doutais depuis le départ mais je voulais t'accorder le bénéfice du doute. Salut,bon vent et que la Paix soit avec nous...
En ironisant sur "un monde d'enseignants parfait", tu baisses bien ton masque ,tu alimentes les clichés,les clivages et tu nous prouves ton mépris . Je m'en doutais depuis le départ mais je voulais t'accorder le bénéfice du doute. Salut,bon vent et que la Paix soit avec nous...
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"Jboirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin!"
- JacqGuide spirituel
the educator a écrit:Toujours est il que les excuses ne sont pas exigibles en l'état du cadre juridique. Et que priver un élève de cours pour cette raison, c'est prêter le flanc à des parents pointilleux.
Les excuses je n'y crois pas un instant.
Ecrites, elles sont parfois sincères. Parfois seulement.
Orales, elles ne sont pas sincères le plus souvent, extorquées sous prétexte de "tu vas pouvoir revenir en classe". En tant que prof je ne crois jamais en les excuses publiques demandées pour retourner en classe, en tant qu'élève je vais prendre cela comme une humiliation publique qui n'a donc rien de constructive. Cela me fait penser aux séances d'autocritique sous les régimes communistes, qui n'apportent rien et ne vont rien résoudre.
Si l'élève a fait une "connerie" il y a sanction ou punition, mais pas exhibition-humiliation devant la classe qui est contre productive. Elle n'apporte finalement rien de durable pour nous enseignants.
Si l'élève veut réellement s'excuser, a conscience de ce qu'il a fait, il peut le faire, après discussion avec CPE et prof. Mais forcer la chose ne sert à mon avis qu'à faire monter la mayonnaise vers une prochaine situation de conflit.
Par contre, oui, désolé, certaines fois, nous, enseignants, pouvons et devons même exclure des élèves, y compris sur la durée, lorsque l'élève perturbe régulièrement le cours. Si le cours ne peut se dérouler avec lui, s'il empêche le déroulement du cours, s'il empêche son prof de faire cours, les autres élèves de travailler, et bien, désolé : il n'a plus sa place en classe ! Et pour cela il n'y a pas besoin de "mise en danger" ou "insultes". On parle ici de déroulement du cours et de travail avec les autres élèves.
Nous, en tant qu'enseignant, devons assurer la discipline dans notre classe. Nous ne devons pas exclure la moindre personne qui pose problème et que nous devons gérer. L'absence de matériel évoquée plus haut doit être résolue en équipe, pas seulement par l'exclusion. En plus les élèves qui ne veulent pas venir en classe connaissent très bien le système et vont l'exploiter : "je veux pas aller en cours, je ne vais pas amener mes affaires, je vais aller en étude ou dehors".
Mais lorsqu'un cours ne peut se dérouler correctement en présence d'un élève, lorsqu'une classe fonctionne en l'absence (maladie ou autre) d'un élève et ne peut fonctionner simplement parce que cet 'élève est là, alors ce n'est plus l'autorité de l'enseignant qui est en cause, c'est la présence de l'élève. Et alors, je suis désolé de le dire, mais je refuse de le prendre en classe.
Cela m'est arrivé cette année de dire : "il reste X semaines avant la fin d'année et avec cet élève nous [élèves et enseignants] ne pouvons pas travailler" donc "je ne veux plus de cet élève". Les CdE et le CPE ont entendu. Je n'ai plus eu cet élève durant les X semaines. Il est venu me présenter des excuses bidons (deuxième fois de l'année, ce qui démontre la valeur de ces excuses). Je l'ai refusé en classe de nouveau et la classe a terminé l'année dans des conditions sereines. Maintenant nous n'avons rien résolu. L'élève n'était pas dans mes cours. Nous avons travaillé correctement jusqu'à la fin. Personnellement je pense qu'un conseil de discipline était de mise, et qu'il fallait exclure l'élève.
Donc : paix civile. Elève en dehors de mes cours jusqu'à la fin de l'année, mais pas de solution réelle.
- Thalia de GMédiateur
Merci, Jacq, tu as écris à la virgule près ce que je vis et pense.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- JacqGuide spirituel
Simone Boué a écrit:Mais The Educator, j'aimerais savoir : pourquoi es-tu favorable à une politique et à un recrutement local?
Même mon CdE, qui était favorable à 100/100 au recrutement local et par le CdE commence "enfin" à comprendre les limites énormes du recrutement local par le chef d'établissement.... Il faut enseigner dans une zone ou personne ne veut venir pour réaliser les limites du recrutement local et personnalisé.
Là, pour l'instant, certains croient en cela. Ils ne sont tout simplement pas au fait de la réalité et ne sont plus capables, dans leur aveuglement, de comprendre pourquoi nous avons un recrutement national puis académique.
Réponse : si dans mon étalissement nous avions un recrutement local et par le chef d'établissement nous n'aurions personne ou presque...
Ce sont des chimères.
- Fleur16Habitué du forum
Je n'ai pas tout suivi aux ECLAIR mais il me semble qu'à la base c'était ça l'objectif non ? Un recrutement sur un projet commun et des moyens pour mener ce projet à terme ?
Et ça n'a pas du tout fonctionné.
Et ça n'a pas du tout fonctionné.
- dandelionVénérable
Bien dit Jacq. J'ajoute que quand tu parviens à recruter, tu dois souvent former, et que quand tu as bien fait ton boulot, ton employé qui a maintenant un bon cv te quitte pour aller travailler dans un établissement qui paie mieux. Recruter et former, c'est un sacré boulot qu'il faut répéter souvent si tu travailles dans un coin peu recherché ou si tu ne peux pas offrir un salaire attractif.
- BalthamosDoyen
Simone Boué a écrit:Mais The Educator, j'aimerais savoir : pourquoi es-tu favorable à une politique et à un recrutement local?
Je suis fonctionnaire d'état.
Je suis enseignant.
Recruté local? Donc je suis obliger de me taper les réunions entre midi et 2, trois fois par semaine et bénévolement? Je suis obligé de monter un voyage car les parents sont demandeurs?
Il faut que je soigne ma notation car les parents sont chagrins des notes que je peux mettre?
Dans un monde idéal de gens compétents, pourquoi pas.
Mais par expérience personnelle et expérience de liseur de ce forum, je sais qu'ils ne sont pas légions et que la direction "peut être" défaillante.
- JacqGuide spirituel
Ergo a écrit:Faut voir. Que les attentes cohabitent difficilement n'empêche pas forcément de fonctionner correctement.the educator a écrit:Moi aussi, je crois, c'est juste que pour le moment nos attentes cohabitent difficilement (enfin ça va au quotidien, on se débrouille avec les collègues!).Je reste convaincue et j'en ai longuement parlé à la CDE qu'il n'y a qu'ensemblequ'on pourra être plusieursqu'on peut faire fonctionner un établissement et que les élèves s'engouffrent dans tous les dysfonctionnements. (Et d'ailleurs, nous aussi.)
Quand je suis arrivée dans l'établissement, ce n'était pas parfait mais ça fonctionnait très bien au quotidien parce qu'il y avait du respect, de l'unité entre tous les membres de l'établissement. Ca ne nous empêchait pas de débattre vivement avec PA et CPE sur la pertinence du 0/20 au devoir non rendu, de l'exclusion de cours parce que pour la 4e fois de rang, Moussa n'avait pas ses affaires (ni cahier, ni trousse, ni feuille) mais devant les élèves, le bloc était fait. Même si après la PA ou le CDE repassait pour dire à l'enseignant qu'il avait eu tort ou que sais-je, devant les élèves et les parents, tant qu'il n'y avait pas de faute professionnelle, on remettait toujours les dysfonctionnements de l'élève au premier plan. (A la base, qu'il n'ait pas ses affaires pendant une semaine ou plus, c'est bien un problème. Et en général, PA ou CDE récupérait l'élève en question avec tous les cours à rattraper et on cherchait des solutions ensemble.)
Avec la direction actuelle, cette unité a disparu: manque de confiance de la CDE envers les enseignants, remise en cause de la parole des enseignants et de celle des AED face aux élèves, manque de confiance des enseignants envers la CDE, sanctions bloquées etc.
La conséquence: un climat qui se dégrade fortement parce que petit à petit chacun lâche sur quelque chose (les AED sont en sous-effectifs et débordés, les enseignants en ont marre de perdre leurs pauses à gérer les couloirs et le hall etc.). On a les mêmes désaccords qu'avec l'administration précédente mais avec l'administration précédente, il y avait du respect, pas de mépris ni dans un sens ni dans l'autre et l'intérêt du service primait sur les convictions personnelles. A l'heure actuelle, les convictions personnelles priment et ça ne fonctionne pour personne.
Tu as totalement raison et ta contrib résume bien la situation.
Malgré nos différences entre membres de l'"équipe éducative (enseignants et CPE) et administration (les CdE) l'essentiel est l'ensemble entre nous, et faire bloc. Même lorsque nous ne sommes pas d'accord, avons des opinions différentes, il faut s'accorder, surtout face aux élèves et parents.
Tu indiques dans ta contrib la disparition de l'unité avec une nouvelle direction. C'est le pire.
Je détourne, et reviens vers une discussion que nous avons eu avec The Educator à de nombreuses reprises. Tu vois, The Educator, l'intérêt d'avoir des CPE formés pour être CPE et des prof formés pour être prof, c'est que nous pouvons combiner des façons de voir différentes, complémentaires, et les faire fonctionner ensemble. Le but c'est de fonctionner ensemble. Nous nous apportons mutuellement. Il n'y a pas de subordination mais du complémentaire. Et c'est bien. Vous en avez besoin, vous CPE, et nous, enseignants, nous en avons besoin. L'enseignant a besoin du CPE. Le CPE ne peut se substituer à l'enseignant et aller contre des décisions qui vont dans le sens non pas du désir de l'enseignant mais parfois du besoin de l'enseignant de se séparer d'un élève pour que son enseignement puisse se dérouler correctement.
Et entre nous il faut une situation de confiance.
Le CPE doit sentir que l'enseignant n'exclue pas l'élève juste pour avoir la paix, mais simplement parce que l'enseignement n'est plus possible avec cet élève.
Et le prof doit sentir que le CPE accepte ses décisions et qu'avec lui il va y avoir un suivi, suivi qui ne remette pas en cause la décision de l'adulte devant les autres élèves.
Par contre je reste sidéré par votre histoire de prof ayant eu des retenues sur salaire pour exclusion....... incroyable, sauf vraiment en cas extrême. Mais je demande à voir. Nous ne devons sombrer dans aucune position extrême, ni dans un sens, ni dans l'autre. Et s'il y a exclusion abusive elle devrait être réglée en amont par l'administration, CPE et prof.
- JacqGuide spirituel
Fleur16 a écrit:Je n'ai pas tout suivi aux ECLAIR mais il me semble qu'à la base c'était ça l'objectif non ? Un recrutement sur un projet commun et des moyens pour mener ce projet à terme ?
Et ça n'a pas du tout fonctionné.
Dans mon "coin", les établissements ECLAIR sont ceux qui ont le plus de mal à recruter. Si tu vas dans une zone "demandée", le recrutement est correct, non pas par vocation ou capacité, mais simplement parce que les candidats sont prêts à tout pour venir dans ces "coins", pas du tout par vocation. Et comme les candidats sont malgré tout rares ils sont recrutés en dépit de leurs compétences. Mais sur le papier les "recruteurs" vont trouver de quoi justifier leurs choix. En réalité leur choix se fait par "l'absence de candidats", mais cela ils ne vont pas le dire.
ECLAIR est une foutaise !
En réalité moins de moyens, moins de crédits, du pipeau, des projets bidons, des profs qui sont là malgré eux ou même qui ne viennent pas et donc finalement les CdE recrutent au Pôle emploi, et au final aucun résultat. Ah ah ah.... Recrutement ECLAIR : recrutement Pôle emploi !
Presque tous les élèves de notre lycée proviennent de collèges passés en ECLAIR et leur niveau ne cesse de baisser d'année en année. Je suis mort de rire lorsque je vois les prétentions affichées, les résultats affichés officiellement pas les collèges et la réalité d'un niveau sans cesse en baisse alors que les collèges en amont sont tous passés en ECLAIR. ECLAIR, socle commun, compétences.... effondrement du système depuis sa mise en place. On ajoute à cela l'orientation informatisée, le fait que les collègues de collèges ne font plus de l'oriention mais du remplissage de section, que les élèves destinés au CAP sont en bac pro, que les élèves destinés au bac pro sont en seconde général.... Grand n'importe quoi. Je résume bien la situation même si je suis totalement hors sujet ?
- LilypimsGrand sage
Jacq a écrit:
Tu as totalement raison et ta contrib résume bien la situation.
Malgré nos différences entre membres de l'"équipe éducative (enseignants et CPE) et administration (les CdE) l'essentiel est l'ensemble entre nous, et faire bloc. Même lorsque nous ne sommes pas d'accord, avons des opinions différentes, il faut s'accorder, surtout face aux élèves et parents.
Tu indiques dans ta contrib la disparition de l'unité avec une nouvelle direction. C'est le pire.
Je détourne, et reviens vers une discussion que nous avons eu avec The Educator à de nombreuses reprises. Tu vois, The Educator, l'intérêt d'avoir des CPE formés pour être CPE et des prof formés pour être prof, c'est que nous pouvons combiner des façons de voir différentes, complémentaires, et les faire fonctionner ensemble. Le but c'est de fonctionner ensemble. Nous nous apportons mutuellement. Il n'y a pas de subordination mais du complémentaire. Et c'est bien. Vous en avez besoin, vous CPE, et nous, enseignants, nous en avons besoin. L'enseignant a besoin du CPE. Le CPE ne peut se substituer à l'enseignant et aller contre des décisions qui vont dans le sens non pas du désir de l'enseignant mais parfois du besoin de l'enseignant de se séparer d'un élève pour que son enseignement puisse se dérouler correctement.
Et entre nous il faut une situation de confiance.
Le CPE doit sentir que l'enseignant n'exclue pas l'élève juste pour avoir la paix, mais simplement parce que l'enseignement n'est plus possible avec cet élève.
Et le prof doit sentir que le CPE accepte ses décisions et qu'avec lui il va y avoir un suivi, suivi qui ne remette pas en cause la décision de l'adulte devant les autres élèves.
Par contre je reste sidéré par votre histoire de prof ayant eu des retenues sur salaire pour exclusion....... incroyable, sauf vraiment en cas extrême. Mais je demande à voir. Nous ne devons sombrer dans aucune position extrême, ni dans un sens, ni dans l'autre. Et s'il y a exclusion abusive elle devrait être réglée en amont par l'administration, CPE et prof.
The educator (et d'autres) semble incapable de le comprendre.
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