- LilypimsGrand sage
Jacq a écrit:
Tu as totalement raison et ta contrib résume bien la situation.
Malgré nos différences entre membres de l'"équipe éducative (enseignants et CPE) et administration (les CdE) l'essentiel est l'ensemble entre nous, et faire bloc. Même lorsque nous ne sommes pas d'accord, avons des opinions différentes, il faut s'accorder, surtout face aux élèves et parents.
Tu indiques dans ta contrib la disparition de l'unité avec une nouvelle direction. C'est le pire.
Je détourne, et reviens vers une discussion que nous avons eu avec The Educator à de nombreuses reprises. Tu vois, The Educator, l'intérêt d'avoir des CPE formés pour être CPE et des prof formés pour être prof, c'est que nous pouvons combiner des façons de voir différentes, complémentaires, et les faire fonctionner ensemble. Le but c'est de fonctionner ensemble. Nous nous apportons mutuellement. Il n'y a pas de subordination mais du complémentaire. Et c'est bien. Vous en avez besoin, vous CPE, et nous, enseignants, nous en avons besoin. L'enseignant a besoin du CPE. Le CPE ne peut se substituer à l'enseignant et aller contre des décisions qui vont dans le sens non pas du désir de l'enseignant mais parfois du besoin de l'enseignant de se séparer d'un élève pour que son enseignement puisse se dérouler correctement.
Et entre nous il faut une situation de confiance.
Le CPE doit sentir que l'enseignant n'exclue pas l'élève juste pour avoir la paix, mais simplement parce que l'enseignement n'est plus possible avec cet élève.
Et le prof doit sentir que le CPE accepte ses décisions et qu'avec lui il va y avoir un suivi, suivi qui ne remette pas en cause la décision de l'adulte devant les autres élèves.
Par contre je reste sidéré par votre histoire de prof ayant eu des retenues sur salaire pour exclusion....... incroyable, sauf vraiment en cas extrême. Mais je demande à voir. Nous ne devons sombrer dans aucune position extrême, ni dans un sens, ni dans l'autre. Et s'il y a exclusion abusive elle devrait être réglée en amont par l'administration, CPE et prof.
The educator (et d'autres) semble incapable de le comprendre.
- JacqGuide spirituel
Lilypims a écrit:Jacq a écrit:
Tu as totalement raison et ta contrib résume bien la situation.
Malgré nos différences entre membres de l'"équipe éducative (enseignants et CPE) et administration (les CdE) l'essentiel est l'ensemble entre nous, et faire bloc. Même lorsque nous ne sommes pas d'accord, avons des opinions différentes, il faut s'accorder, surtout face aux élèves et parents.
Tu indiques dans ta contrib la disparition de l'unité avec une nouvelle direction. C'est le pire.
Je détourne, et reviens vers une discussion que nous avons eu avec The Educator à de nombreuses reprises. Tu vois, The Educator, l'intérêt d'avoir des CPE formés pour être CPE et des prof formés pour être prof, c'est que nous pouvons combiner des façons de voir différentes, complémentaires, et les faire fonctionner ensemble. Le but c'est de fonctionner ensemble. Nous nous apportons mutuellement. Il n'y a pas de subordination mais du complémentaire. Et c'est bien. Vous en avez besoin, vous CPE, et nous, enseignants, nous en avons besoin. L'enseignant a besoin du CPE. Le CPE ne peut se substituer à l'enseignant et aller contre des décisions qui vont dans le sens non pas du désir de l'enseignant mais parfois du besoin de l'enseignant de se séparer d'un élève pour que son enseignement puisse se dérouler correctement.
Et entre nous il faut une situation de confiance.
Le CPE doit sentir que l'enseignant n'exclue pas l'élève juste pour avoir la paix, mais simplement parce que l'enseignement n'est plus possible avec cet élève.
Et le prof doit sentir que le CPE accepte ses décisions et qu'avec lui il va y avoir un suivi, suivi qui ne remette pas en cause la décision de l'adulte devant les autres élèves.
Par contre je reste sidéré par votre histoire de prof ayant eu des retenues sur salaire pour exclusion....... incroyable, sauf vraiment en cas extrême. Mais je demande à voir. Nous ne devons sombrer dans aucune position extrême, ni dans un sens, ni dans l'autre. Et s'il y a exclusion abusive elle devrait être réglée en amont par l'administration, CPE et prof.
The educator (et d'autres) semble incapable de le comprendre.
Mais il faut aussi que certains enseignants n'excluent pas aussi juste par confort. Il y en a qui le font. Il faut aussi que nous enseignants n'excluons que lorsque le cours n'est plus possible avec cet élève. Or nous savons que certains d'entre nous le font systématiquement. D'où parfois aussi les doutes des CPE.
Unité, entente, travail en commun.
- LilypimsGrand sage
Je ne comprends pas ce que signifie exclure par confort.
_________________
...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- JacqGuide spirituel
Lilypims a écrit:Je ne comprends pas ce que signifie exclure par confort.
Je te réponds demain parce qu'il est tard ?
- LilypimsGrand sage
D'accord. Bonne nuit.
_________________
...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- amourExpert
Jacq a écrit:Lilypims a écrit:Jacq a écrit:
Tu as totalement raison et ta contrib résume bien la situation.
Malgré nos différences entre membres de l'"équipe éducative (enseignants et CPE) et administration (les CdE) l'essentiel est l'ensemble entre nous, et faire bloc. Même lorsque nous ne sommes pas d'accord, avons des opinions différentes, il faut s'accorder, surtout face aux élèves et parents.
Tu indiques dans ta contrib la disparition de l'unité avec une nouvelle direction. C'est le pire.
Je détourne, et reviens vers une discussion que nous avons eu avec The Educator à de nombreuses reprises. Tu vois, The Educator, l'intérêt d'avoir des CPE formés pour être CPE et des prof formés pour être prof, c'est que nous pouvons combiner des façons de voir différentes, complémentaires, et les faire fonctionner ensemble. Le but c'est de fonctionner ensemble. Nous nous apportons mutuellement. Il n'y a pas de subordination mais du complémentaire. Et c'est bien. Vous en avez besoin, vous CPE, et nous, enseignants, nous en avons besoin. L'enseignant a besoin du CPE. Le CPE ne peut se substituer à l'enseignant et aller contre des décisions qui vont dans le sens non pas du désir de l'enseignant mais parfois du besoin de l'enseignant de se séparer d'un élève pour que son enseignement puisse se dérouler correctement.
Et entre nous il faut une situation de confiance.
Le CPE doit sentir que l'enseignant n'exclue pas l'élève juste pour avoir la paix, mais simplement parce que l'enseignement n'est plus possible avec cet élève.
Et le prof doit sentir que le CPE accepte ses décisions et qu'avec lui il va y avoir un suivi, suivi qui ne remette pas en cause la décision de l'adulte devant les autres élèves.
Par contre je reste sidéré par votre histoire de prof ayant eu des retenues sur salaire pour exclusion....... incroyable, sauf vraiment en cas extrême. Mais je demande à voir. Nous ne devons sombrer dans aucune position extrême, ni dans un sens, ni dans l'autre. Et s'il y a exclusion abusive elle devrait être réglée en amont par l'administration, CPE et prof.
The educator (et d'autres) semble incapable de le comprendre.
Mais il faut aussi que certains enseignants n'excluent pas aussi juste par confort. Il y en a qui le font. Il faut aussi que nous enseignants n'excluons que lorsque le cours n'est plus possible avec cet élève. Or nous savons que certains d'entre nous le font systématiquement. D'où parfois aussi les doutes des CPE.
Unité, entente, travail en commun.
Ce que m'inspire finalement ce post, c'est que des enseignants en reconversion pourraient probablement, avec bien entendu une formation aux tâches administratives et d'encadrement, faire d'excellents CPE.
- amourExpert
Jacq a écrit:Fleur16 a écrit:Je n'ai pas tout suivi aux ECLAIR mais il me semble qu'à la base c'était ça l'objectif non ? Un recrutement sur un projet commun et des moyens pour mener ce projet à terme ?
Et ça n'a pas du tout fonctionné.
Dans mon "coin", les établissements ECLAIR sont ceux qui ont le plus de mal à recruter. Si tu vas dans une zone "demandée", le recrutement est correct, non pas par vocation ou capacité, mais simplement parce que les candidats sont prêts à tout pour venir dans ces "coins", pas du tout par vocation. Et comme les candidats sont malgré tout rares ils sont recrutés en dépit de leurs compétences. Mais sur le papier les "recruteurs" vont trouver de quoi justifier leurs choix. En réalité leur choix se fait par "l'absence de candidats", mais cela ils ne vont pas le dire.
ECLAIR est une foutaise !
En réalité moins de moyens, moins de crédits, du pipeau, des projets bidons, des profs qui sont là malgré eux ou même qui ne viennent pas et donc finalement les CdE recrutent au Pôle emploi, et au final aucun résultat. Ah ah ah.... Recrutement ECLAIR : recrutement Pôle emploi !
Presque tous les élèves de notre lycée proviennent de collèges passés en ECLAIR et leur niveau ne cesse de baisser d'année en année. Je suis mort de rire lorsque je vois les prétentions affichées, les résultats affichés officiellement pas les collèges et la réalité d'un niveau sans cesse en baisse alors que les collèges en amont sont tous passés en ECLAIR. ECLAIR, socle commun, compétences.... effondrement du système depuis sa mise en place. On ajoute à cela l'orientation informatisée, le fait que les collègues de collèges ne font plus de l'oriention mais du remplissage de section, que les élèves destinés au CAP sont en bac pro, que les élèves destinés au bac pro sont en seconde général.... Grand n'importe quoi. Je résume bien la situation même si je suis totalement hors sujet ?
Tu résumes à mon sens parfaitement la situation, et non, tu n'es pas hors sujet.
Que notre collègue Educator s'imagine encore aujourd'hui qu'un élève qui a 8 avec Mr Bidule est "en difficulté" alors que quand il avait 12 avec Mr Chose, il ne l'était pas, et que sur plusieurs années, ça veuille dire quelque chose, me sidère.
Nous n'en sommes absolument plus au temps où les notes chiffrées avaient une quelconque valeur nationale. Les référentiels de compétences en ont une, de valeur nationale, mais celle-ci sera très vite mise à mal par ceux d'entre nous qui sont favorables au recrutement local; et il s'agit, comme tu le soulignes, Jacq, de références a minima. Le dispositif ECLAIR, tout comme le CECLR sont des outils utiles, mais ils me laissent perplexe.
Il faut attirer des enseignants par défaut dans certains endroits (et ce que tu décris est exactement et très précisément le cas d'un de mes amis), le CECLR vise à évaluer des compétences a minima, par les enseignants qui ont formé les élèves (et se notent donc eux-mêmes). Imaginez donc les notes de mon ami en zone éclair au bac, qui n'a , et je le comprends bien, aucune envie de finir sa carrière dans son établissement.
Voilà pour les notes.
Les certifications à terme, seront payantes pour les candidats, ne sont valables que pour deux années seulement. Il est donc absolument anti républicain de pratiquer ce genre d'éducation.
- the educatorFidèle du forum
T'as pas compris ou tu le fais exprès? Je suis un simplet, je compare des notes, ho (ho ho), l'un est supérieur a l'autre, le prof doit être meilleur. ? Nan mais sérieusement...Que notre collègue Educator s'imagine encore aujourd'hui qu'un élève qui a 8 avec Mr Bidule est "en difficulté" alors que quand il avait 12 avec Mr Chose, il ne l'était pas, et que sur plusieurs années, ça veuille dire quelque chose, me sidère.
Je ne comprends surtout pas où tu as lu ça, mais bon...lilypims a écrit:The educator (et d'autres) semble incapable de le comprendre.
Je reconnais l'exclusion, je me méfie simplement de deux choses: d'abord l'exclusion comme solution en elle même. ça ne fonctionne qu'avec une vraie confiance de la part de l'élève. Je sais que certains de mes collègues vont exclure et que l'élève de lui même comprendra qu'il est allé trop loin, s'excusera au besoin, et reviendra les yeux baissés en classe.
Dans la plupart des autres cas, le retour de l'élève, à l'heure suivante, se passe mal, puisque rien n'a été réglé. Bon, partant de là, deux choses: d'abord, je l'ai dit, priver un élève de ses heures d'enseignements, c'est un peu comme tuer une vache sacrée. C'est hyper encadré (en gros décision de chef d'établissement), principalement par crainte de représailles de la part des parents, et parce qu'on sait qu'un tribunal administratif ne tranchera pas forcément en notre faveur... On devrait aussi se poser la question des autres élèves, aussi se poser la questions des moyens pour remédier à la situation, mais ça tout le monde s'en fout visiblement. Donc la dedans, mon boulot, c'est juste de rappeler la loi. Je ne commande personne, je dis juste que je compatis, mais que si on joue aux cons, avec cet élèves là et ces parents là, on va être emmerdés (et ça m'arrangerais de ne pas l'être).
Alors c'est parfois utile, je l'ai écrit plus haut dans le thread, parfois des collègues viennent me voir en me présentant le plan de bataille, en fonction de l'élève et du collègue, j'adhère ou non (parfois dans le dos du chef), et parfois ça marche. Mais on sait que c'est borderline et que si on se loupe on ouvre la porte pour se faire ridiculiser par les parents et la hiérarchie (et à terme les élèves).
Ce sont des chimères dans l'écosystème actuel: le salaire est partout égal, les missions partout égale, bref, tout sauf les emmerdes, du coup, recruter localement dans un système ou tu n'as rien à proposer... Il y a l'argent, d'une part, il y a aussi le challenge, un environnement de travail attractif, des collègues stimulants. Privatise l'enseignement et tu verras ce genre de trucs apparaitre (par exemples les équipes attractives, ça existe déjà, sauf qu'on peut rien faire pour s'en rapprocher...).Réponse : si dans mon étalissement nous avions un recrutement local et par le chef d'établissement nous n'aurions personne ou presque...
Ce sont des chimères.
- MelanieSLBDoyen
the educator a écrit:
Ce sont des chimères dans l'écosystème actuel: le salaire est partout égal, les missions partout égale, bref, tout sauf les emmerdes, du coup, recruter localement dans un système ou tu n'as rien à proposer... Il y a l'argent, d'une part, il y a aussi le challenge, un environnement de travail attractif, des collègues stimulants. Privatise l'enseignement et tu verras ce genre de trucs apparaitre (par exemples les équipes attractives, ça existe déjà, sauf qu'on peut rien faire pour s'en rapprocher...).Réponse : si dans mon étalissement nous avions un recrutement local et par le chef d'établissement nous n'aurions personne ou presque...
Ce sont des chimères.
:lol!: :lol!: :lol!:
C'est bien pour ça que les systèmes britanniques et américains vont aussi bien et fonctionnement génialement bien.
_________________
La réforme du collège en clair : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- the educatorFidèle du forum
Pire ou moins bien que le notre?C'est bien pour ça que les systèmes britanniques et américains vont aussi bien et fonctionnement génialement bien.
- Simone BouéNiveau 9
Moins bien que le notre. Il suffit de regarder qui accède aux études supérieures pour s'en convaincre.
Pour les exclusions, évidemment qu'elles sont à manier avec précautions. Évidemment qu'on ne met pas à la porte un élève parce qu'il ne nous revient pas. Mais concrètement, quand je lis :
" que l'élève de lui même comprendra qu'il est allé trop loin, s'excusera au besoin, et reviendra les yeux baissés en classe. " je ne sais pas dans quel monde vous vivez. Un élève qui revient en classe les yeux baissés c'est qu'il a compris qu'il a mal fait quelque chose, or l'exclusion survient parce que l'élève n'a pas intégré les notions de règles de vie de classe.
De plus quand je lis de nouveau : "Dans la plupart des autres cas, le retour de l'élève, à l'heure suivante, se passe mal, puisque rien n'a été réglé. Bon, partant de là, deux choses: d'abord, je l'ai dit, priver un élève de ses heures d'enseignements, c'est un peu comme tuer une vache sacrée." et priver 28 autres gamins d'heures d'enseignements parce qu'un seul élève fiche le bordel et entraîne les autres dans son sillage, ça ne s'appelle pas tuer le troupeau sacré, peut-être?
Ou encore "On devrait aussi se poser la question des autres élèves, aussi se poser la questions des moyens pour remédier à la situation, mais ça tout le monde s'en fout visiblement." : les autres élèves c'est justement ce qui nous préoccupe, ce sont eux qui subissent. Les moyens, concrètement pour éviter l'exclusion alors qu'un élève ne respecte pas les règles maintes et maintes fois répétées ? Et bien, ce n'est plus au prof de les trouver parce que nous aurons tout fait pour qu'il reste en classe. Mais à un moment, quand le prof sent qu'il ne peut plus rien, que le gamin joue avec les nerfs dans le but juste de jouer et que les punitions, les appels aux parents n'ont eu aucun effet (tout cela parfois dans un court laps de temps) et bien, j'exclue et transfère à quelqu'un qui saura sans doute mieux que moi comme faire. Quant à proposer un plan d'attaque, un plan et bien, il me semble que là, non plus ce n'est pas à moi de faire mais à l'équipe entière : collègues, CPE, AED.
Quand vous dites "Mon boulot c'est juste de rappeler à la loi", je trouve ça d'une pure mauvaise foi, c'est comme si un policier disait :"mon boulot c'est juste de rappeler à la loi" alors que ses missions sont d'éduquer, de prévenir, de rappeler et de sanctionner.
Pour les exclusions, évidemment qu'elles sont à manier avec précautions. Évidemment qu'on ne met pas à la porte un élève parce qu'il ne nous revient pas. Mais concrètement, quand je lis :
" que l'élève de lui même comprendra qu'il est allé trop loin, s'excusera au besoin, et reviendra les yeux baissés en classe. " je ne sais pas dans quel monde vous vivez. Un élève qui revient en classe les yeux baissés c'est qu'il a compris qu'il a mal fait quelque chose, or l'exclusion survient parce que l'élève n'a pas intégré les notions de règles de vie de classe.
De plus quand je lis de nouveau : "Dans la plupart des autres cas, le retour de l'élève, à l'heure suivante, se passe mal, puisque rien n'a été réglé. Bon, partant de là, deux choses: d'abord, je l'ai dit, priver un élève de ses heures d'enseignements, c'est un peu comme tuer une vache sacrée." et priver 28 autres gamins d'heures d'enseignements parce qu'un seul élève fiche le bordel et entraîne les autres dans son sillage, ça ne s'appelle pas tuer le troupeau sacré, peut-être?
Ou encore "On devrait aussi se poser la question des autres élèves, aussi se poser la questions des moyens pour remédier à la situation, mais ça tout le monde s'en fout visiblement." : les autres élèves c'est justement ce qui nous préoccupe, ce sont eux qui subissent. Les moyens, concrètement pour éviter l'exclusion alors qu'un élève ne respecte pas les règles maintes et maintes fois répétées ? Et bien, ce n'est plus au prof de les trouver parce que nous aurons tout fait pour qu'il reste en classe. Mais à un moment, quand le prof sent qu'il ne peut plus rien, que le gamin joue avec les nerfs dans le but juste de jouer et que les punitions, les appels aux parents n'ont eu aucun effet (tout cela parfois dans un court laps de temps) et bien, j'exclue et transfère à quelqu'un qui saura sans doute mieux que moi comme faire. Quant à proposer un plan d'attaque, un plan et bien, il me semble que là, non plus ce n'est pas à moi de faire mais à l'équipe entière : collègues, CPE, AED.
Quand vous dites "Mon boulot c'est juste de rappeler à la loi", je trouve ça d'une pure mauvaise foi, c'est comme si un policier disait :"mon boulot c'est juste de rappeler à la loi" alors que ses missions sont d'éduquer, de prévenir, de rappeler et de sanctionner.
- Simone BouéNiveau 9
Quant à la privatisation qui apporte du challenge, je me permets de vous dire d'aller faire un tour dans les établissements privés sous contrat où vous verrez que c'est surtout la cooptation, le clientélisme et l'argent qui sont les maîtres; certainement pas l'émulation et l'environnement attractif.
- InvitéInvité
Je ne te permettrais pas de mettre toutes les écoles privées dans le même sac Simone. Il faut arrêter de tout généraliser. Je suppose que pour faire ce genre de conclusion, tu as du enseigner dans beaucoup d'écoles privées !
- Thalia de GMédiateur
the educator a écrit:Je ne comprends surtout pas où tu as lu ça, mais bon...
Je reconnais l'exclusion, je me méfie simplement de deux choses: d'abord l'exclusion comme solution en elle même. ça ne fonctionne qu'avec une vraie confiance de la part de l'élève. Je sais que certains de mes collègues vont exclure et que l'élève de lui même comprendra qu'il est allé trop loin, s'excusera au besoin, et reviendra les yeux baissés en classe.
Incroyable comme tu sembles être sourd à ce que nous pouvons dire.the educator a écrit:Dans la plupart des autres cas, le retour de l'élève, à l'heure suivante, se passe mal, puisque rien n'a été réglé. Bon, partant de là, deux choses: d'abord, je l'ai dit, priver un élève de ses heures d'enseignements, c'est un peu comme tuer une vache sacrée. C'est hyper encadré (en gros décision de chef d'établissement), principalement par crainte de représailles de la part des parents, et parce qu'on sait qu'un tribunal administratif ne tranchera pas forcément en notre faveur... On devrait aussi se poser la question des autres élèves, aussi se poser la questions des moyens pour remédier à la situation, mais ça tout le monde s'en fout visiblement. Donc la dedans, mon boulot, c'est juste de rappeler la loi. Je ne commande personne, je dis juste que je compatis, mais que si on joue aux cons, avec cet élèves là et ces parents là, on va être emmerdés (et ça m'arrangerais de ne pas l'être).
Alors c'est parfois utile, je l'ai écrit plus haut dans le thread, parfois des collègues viennent me voir en me présentant le plan de bataille, en fonction de l'élève et du collègue, j'adhère ou non (parfois dans le dos du chef), et parfois ça marche. Mais on sait que c'est borderline et que si on se loupe on ouvre la porte pour se faire ridiculiser par les parents et la hiérarchie (et à terme les élèves).
Si bien que je quitte ce fil, ça n'avance pas.
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- the educatorFidèle du forum
Nan mais le privé sous contrat, c'est la même merde, on est d'accord.
ça ne remet en cause ni les problématiques que tu décris justement, ni le peu d'alternative dont on dispose.
Ben chez moi ça arrive régulièrement.
" que l'élève de lui même comprendra qu'il est allé trop loin, s'excusera au besoin, et reviendra les yeux baissés en classe. " je ne sais pas dans quel monde vous vivez. Un élève qui revient en classe les yeux baissés c'est qu'il a compris qu'il a mal fait quelque chose, or l'exclusion survient parce que l'élève n'a pas intégré les notions de règles de vie de classe.
C'est ton opinion. Moi je parle juste de réalité juridique. La réalité c'est que faire de l'exclusion à répétition, quand bien même ce serait efficace (ça l'est parfois), c'est prêter le flanc.et priver 28 autres gamins d'heures d'enseignements parce qu'un seul élève fiche le bordel et entraîne les autres dans son sillage, ça ne s'appelle pas tuer le troupeau sacré, peut-être?
ça ne remet en cause ni les problématiques que tu décris justement, ni le peu d'alternative dont on dispose.
Eh bien la question, c'est à qui? Comment? et pour quelles problématiques.Mais à un moment, quand le prof sent qu'il ne peut plus rien, que le gamin joue avec les nerfs dans le but juste de jouer et que les punitions, les appels aux parents n'ont eu aucun effet (tout cela parfois dans un court laps de temps) et bien, j'exclue et transfère à quelqu'un qui saura sans doute mieux que moi comme faire.
- the educatorFidèle du forum
Je vais jeter un autre pavé: avec les mêmes classes, les mêmes gamins, j'ai des collègues qui n'excluent jamais (et lorsque ça arrive, hop, retour en classe tête baissée) et qui semblent bosser avec eux, et l'heure d'après, 3 élèves sortis de classes, les mêmes que la veille. Comment l'expliquer, d'une part, et quelle solution pour le collègue qui ne s'en sort pas? Et moi en tant que CPE, que puis je y faire? C'est une question ouverte, le genre de question que je me pose régulièrement.
- JacqGuide spirituel
amour a écrit:
Ce que m'inspire finalement ce post, c'est que des enseignants en reconversion pourraient probablement, avec bien entendu une formation aux tâches administratives et d'encadrement, faire d'excellents CPE.
Si tu parles de moi, si parce que je relève que nous aussi les prof nous avons parfois des défauts, si pour cela tu penses que je peux devenir CPE parce que je dis que parfois ils ont des raisons de douter de nous, si c'est seulement pour cela, alors tu te trompes lourdement.
- amourExpert
the educator a écrit:Je vais jeter un autre pavé: avec les mêmes classes, les mêmes gamins, j'ai des collègues qui n'excluent jamais (et lorsque ça arrive, hop, retour en classe tête baissée) et qui semblent bosser avec eux, et l'heure d'après, 3 élèves sortis de classes, les mêmes que la veille. Comment l'expliquer, d'une part, et quelle solution pour le collègue qui ne s'en sort pas? Et moi en tant que CPE, que puis je y faire? C'est une question ouverte, le genre de question que je me pose régulièrement.
Encore une fois the Educator, on perçoit bien que ton seul souci c'est d'avoir la paix, et non d'aider les élèves ou les collègues.
Exemple: Je n'exclue jamais, mes élèves semblent bosser et sont très calmes, mais en fait ils ont la trouille, alors que la collègue d'à coté se fait certes un peu chahuter, mes ses élèves lui parlent en anglais, se sentent bien avec elle et apprécient son cours, elle doit cependant régulièrement exclure quelques perturbateurs. Qui est en difficulté?
- Singing in The RainHabitué du forum
the educator a écrit:Je vais jeter un autre pavé: avec les mêmes classes, les mêmes gamins, j'ai des collègues qui n'excluent jamais (et lorsque ça arrive, hop, retour en classe tête baissée) et qui semblent bosser avec eux, et l'heure d'après, 3 élèves sortis de classes, les mêmes que la veille. Comment l'expliquer, d'une part, et quelle solution pour le collègue qui ne s'en sort pas? Et moi en tant que CPE, que puis je y faire? C'est une question ouverte, le genre de question que je me pose régulièrement.
On peut aussi raisonner d'une autre façon :
- et si les élèves n'avaient tout simplement pas le même comportement selon les matières ? dans les matières où ils ont des lacunes et des mauvaises notes, souvent, certains sont plus agités....
- et si certains profs ne voulaient pas faire de vague et enduraient certaines choses inacceptables juste pour ne pas montrer qu'eux aussi rencontrent des soucis....
Si un prof exclut trop souvent les mêmes perturbateurs, ne vaudrait-il pas mieux discuter avec le collègue pour voir le comportement précis des perturbateurs et mettre en place des mesures de sanctions pour ces élèves ? Et si les perturbations continuent, il ne faut pas baisser les bras trop vite et se dire "c'est le prof qui est nul".... mais plutôt accentuer l'intervention collective (cpe, direction, collègues). L'union fait la force.
- amourExpert
Jacq a écrit:amour a écrit:
Ce que m'inspire finalement ce post, c'est que des enseignants en reconversion pourraient probablement, avec bien entendu une formation aux tâches administratives et d'encadrement, faire d'excellents CPE.
Si tu parles de moi, si parce que je relève que nous aussi les prof nous avons parfois des défauts, si pour cela tu penses que je peux devenir CPE parce que je dis que parfois ils ont des raisons de douter de nous, si c'est seulement pour cela, alors tu te trompes lourdement.
Je ne parle absolument pas de toi, Jacq, j'ignorais même que tu souhaitais te reconvertir! (le souhaites-tu d'ailleurs? Sans doute, car sinon, pourquoi supposer que je parlais de toi?).
Bien sûr que les enseignants ont des défauts, mais les CPE qui "doutent" des profs comme tu dis le font parfois sur des points qui dépassent largement leurs compétences.
N'ai-je pas dû argumenter auprès d'une CPE parfaitement formée et diplômée qui écoutait sans aucun discernement les complaintes des élèves qui trouvaient mon cours trop difficile et lui expliquer pourquoi, non, je n'allais pas utiliser des documents français traduits même si elle était persuadée que ce serait plus facile et que non, ma tâche orale, je n'allais pas la transformer en tâche écrite parce que les élèves seraient "plus à l'aise et auraient plus de temps pour préparer à la maison".
Je veux simplement dire que je préférerais, s'il faut rendre compte de ce qui se passe dans une classe au CPE, le faire à un CPE donc, qui sache un peu ce qu'est l'enseignement et qui ai au moins conscience du fait qu'il ne maitrise pas les IO de toutes les disciplines.
- the educatorFidèle du forum
Je me pose aussi bien sur ces questions, bien sur, sur la résilience des collègues, sur les sensibilités également, sur les affinités disciplinaires des gamins aussi (et pour le moment, on ne me laisse pas faire les expériences qui fachent, genre changer un élève de prof en cours d'année, histoire d'isoler les paramètres).Singing in the rain a écrit:...
Pour ta dernière phrase, j'ai eu une discussion avec une collègue professeur principale qui n'en pouvait plus d’être appelée à la rescousse par ses collègues: avec elle, tout se passait bien, elle trouvait sa classe plaisante et me disait avancer avec elle. Elle devait se mettre en porte à faux pour des collègues qui eux, étaient en difficulté. Elle le faisait, par esprit d'équipe, et parce qu'elle pensait (à tord selon moi) que son rôle de PP incluait ce genre d'obligations. Bien sur que les gamins sont en cause, qu'on doit leur remonter les bretelles parce qu'ils sortent du cadre. Bien sur qu'on doit apprendre aux gamins à avoir un respect égal pour les professeurs. Mais est ce que c'est le fond du problème? Est ce que le respect est un dû? Ou alors, comme l'autorité, est ce que c'est quelque chose qui se construit?
Et donc ces perturbateurs j'en fais quoi?alors que la collègue d'à coté se fait certes un peu chahuter, mes ses élèves lui parlent en anglais, se sentent bien avec elle et apprécient son cours, elle doit cependant régulièrement exclure quelques perturbateurs.
- CelebornEsprit sacré
the educator a écrit:Je vais jeter un autre pavé: avec les mêmes classes, les mêmes gamins, j'ai des collègues qui n'excluent jamais (et lorsque ça arrive, hop, retour en classe tête baissée) et qui semblent bosser avec eux, et l'heure d'après, 3 élèves sortis de classes, les mêmes que la veille. Comment l'expliquer, d'une part, et quelle solution pour le collègue qui ne s'en sort pas? Et moi en tant que CPE, que puis je y faire? C'est une question ouverte, le genre de question que je me pose régulièrement.
C'est nettement plus compliqué que ça. Déjà, certes, tout le monde ne fait effectivement pas preuve de la même autorité en classe ; tout le monde n'a pas le fonctionnement ou le même seuil de tolérance. Tout le monde n'a pas le même "feeling" d'une classe à l'autre, voire d'un élève à l'autre. Il est par exemple courant que, dans la même classe, untel ait du mal avec tel élève, et untel avec tel autre, sans pour autant qu'il y ait à en tirer de grandes conclusions : parfois, les relations humaines, c'est assez difficile à expliquer (et, dans certains cas, n'oublions pas que les élèves choisissent délibérément de foutre le bordel uniquement dans certains cours, parfois de manière assez arbitraire). Cela m'est régulièrement arrivé avec l'une de mes collègues (et amie) avec qui j'avais très souvent des classes en commun. Tel élève a besoin d'être recadré chez moi et pas chez elle, et vice versa. Je connais aussi des collègues qui n'excluent jamais et qui sont terriblement bordélisés, au passage : faire des exclusions de cours une sorte d'indice de la qualité du collègue me semble tout à fait fallacieux.
Une fois cela dit, en tant que CPE, je crois que tu ne peux pas y faire grand chose d'autre que de faire preuve de cohésion avec le collègue devant l'élève. C'est la base. Si l'élève sent que le collègue qui est en difficulté n'est pas soutenu, alors ce dernier est mort, dans l'établissement. Donc on remet l'élève à sa place d'élève, on veille à ce qu'il ait fait sa punition où qu'il obtienne sa sanction ; on en donne si le collègue n'a pas été capable de gérer ce point-là. Et ensuite, on dialogue à part avec le collègue, avec bienveillance (c'est le mot à la mode, mais là il se justifie), on lui propose des conseils, des solutions, mais on ne le JUGE pas car il exclut des élèves de cours.
Ensuite, on le sait très bien, certains collègues (rares) n'y arrivent vraiment pas, et ne sont clairement pas faits pour ce métier. Ça, effectivement, ça échappe à ta responsabilité. Mais je crois que beaucoup de collègues s'en sortiraient nettement mieux si l'ensemble des adultes de l'établissement faisaient preuve d'un soutien "public" indéfectible à leur égard plutôt que d'adopter des attitudes et des modes de fonctionnement, qui, in fine, n'aboutissent qu'à les couler en les culpabilisant.
_________________
"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- CelebornEsprit sacré
the educator a écrit:
Et donc ces perturbateurs j'en fais quoi?alors que la collègue d'à coté se fait certes un peu chahuter, mes ses élèves lui parlent en anglais, se sentent bien avec elle et apprécient son cours, elle doit cependant régulièrement exclure quelques perturbateurs.
C'est une vraie question ?
Ben tu les gères dans le cadre du dispositif mis en place dans l'établissement en cas d'exclusions de cours, tiens…
_________________
"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- the educatorFidèle du forum
Sincèrement, la question du jugement m'importe peu.Et ensuite, on dialogue à part avec le collègue, avec bienveillance (c'est le mot à la mode, mais là il se justifie), on lui propose des conseils, des solutions, mais on ne le JUGE pas car il exclut des élèves de cours.
Sauf que le dispositif est prévu pour des exclusions exceptionnelles machin tout ça, pas pour trier dans une classe ceux pour qui le cours est adapté et ceux pour qui il ne l'est pas. Et qu'on ne peut pas légalement le généraliser. Je n'en ai de toute manière ni le personnel, ni les locaux. (ni l'intention). 3 élèves sur 30, c'est 10% de l'effectif. C'est un problème.Ben tu les gères dans le cadre du dispositif mis en place dans l'établissement en cas d'exclusions de cours, tiens…
- JacqGuide spirituel
the educator a écrit:
Ce sont des chimères dans l'écosystème actuel: le salaire est partout égal, les missions partout égale, bref, tout sauf les emmerdes, du coup, recruter localement dans un système ou tu n'as rien à proposer... Il y a l'argent, d'une part, il y a aussi le challenge, un environnement de travail attractif, des collègues stimulants. Privatise l'enseignement et tu verras ce genre de trucs apparaitre (par exemples les équipes attractives, ça existe déjà, sauf qu'on peut rien faire pour s'en rapprocher...).Réponse : si dans mon étalissement nous avions un recrutement local et par le chef d'établissement nous n'aurions personne ou presque...
Ce sont des chimères.
Tu as raison. Mais si nous avions des conditions améliorées, des rémunérations conséquentes dans les zones dites difficiles, elles seraient attractives même pour le système de mutation normal, pas besoin d'ECLAIR.
J'ai des amis qui ont passé des entretriens pour des postes ECLAIR : c'est du vide. En gros tu fais le bon chien chien, tu recraches le bon jargon, les bonnes paroles de l'évangile des pédagogistes, tu expliques que oui les projets de l'établissement sont super ! tout cela au bon moment, et puis cela passe. Et puis même lorsque cela ne passe pas, finalement tu es recruté tout simplement parce qu'il y a pénurie de candidats.
Désolé, moi, faire le bon toutou chien chien de l'inspecteur et d'un CdE ce n'est pas mon truc.
- CelebornEsprit sacré
the educator a écrit:3 élèves sur 30, c'est 10% de l'effectif. C'est un problème.
On est bien d'accord. Il va donc falloir s'entretenir fermement avec eux et les sanctionner à hauteur du problème. Car honnêtement, apporter son matériel (à tout le moins ne pas faire exprès systématiquement de ne pas l'apporter) et ne pas empêcher un cours de fonctionner, c'est à la portée de n'importe quel élève de collège.
_________________
"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- Comment reprendre... et faire en sorte que ça se passe bien ?
- Comment bien faire distinguer aux élèves CDN et CC de lieu ?
- Comment bien faire ses voeux dans le privé ?
- La question de corpus, comment bien aborder la méthodologie avec les élèves ?
- Comment bien écrire même si on est adulte avec un niveau collège ?
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum