- User5899Demi-dieu
On a parfois l'impression à lire ces remarques au fil du fil que c'est un boulot extraordinaire d'interroger à l'oral de l'EAF. Je trouve que c'est pénible, long, ennuyeux, mais bon, certainement pas long à préparer pour l'examinateur (certains doivent y passer plus de temps que certains candidats ).
- Simone BouéNiveau 9
+1 avec vous, Cripure. Je préfère 1000 fois corriger des copies que d'interroger. Les borborygmes des élèves sont d'un ennui absolu.
- thrasybuleDevin
Idem pour moi, au moins je peux corriger mes copies quand je veux et je ne suis pas assigné à résidence.Simone Boué a écrit:+1 avec vous, Cripure. Je préfère 1000 fois corriger des copies que d'interroger. Les borborygmes des élèves sont d'un ennui absolu.
- LilypimsGrand sage
Écusette de Noireuil a écrit:Magnus c'est superbe aussi. J'interroge dessus et je l'avais déjà fait en classe.
Moi ce qui m'agace parfois c'est que les collègues n'interrogent pas du tout sur tout ce qui sort du canonique, alors que je mets plein de photocopies et même des docs en plus sur l’œuvre. Une fois sur un Lagarce que j'avais photocopié en entier (aïe, les droits d'auteurs + le développement durable...) et que les élèves avaient vu au théâtre: rien!! même chose une autre année sur des poèmes baroques
Sinon pour le moment rien à signaler, mes listes sont conformes et pas trop mal organisées dans l'ensemble.
Je ne me vois pas interroger sur une oeuvre que je n'ai pas lue. Cette année, j'ai sept listes ; sur chacune d'entre elles, il y a une ou deux oeuvres que je ne connais ni ne possède. Je vais en lire, bien sûr, mais mes cours en collège continuent, j'ai des surveillances de bac, je suis aussi convoquée pour l'écrit. Je ne peux pas tout faire. Ce n'est pas forcément de la mauvaise volonté.
Cette fois, j'ai de la chance : j'échappe à Amélie Nothomb.
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- lilichengEsprit éclairé
C est marrant en lisant certains posts j en viens à anticiper les futures réactions de Cripure :lol:
140 candidats c est tout simplement monstrueux
140 candidats c est tout simplement monstrueux
- stenchMonarque
nlm76 a écrit:Si je puis me permettre: demandez-leur quel est l'intérêt du texte.lilicheng a écrit:Cripure a écrit:
Ah, c'est moi, ça
M'enfin, qu'est-ce que vous voulez mettre comme problématique pour une OI ? On l'a lue, étudiée, voilà ! Qu'est-ce qu'il faut de plus ? C'est casse-pieds, à la fin, ces histoires de problématiques ! On lit des textes pour eux-mêmes, parce qu'ils sont bien, épicétou !
Parfois, c'est une façon délicate et attentionnée de remercier une classe qui n'a rien fichu.
Voyez vous ce qui me gêne c est que dans l'oe roman il y a 2 OI qui ont chacune 3 LA. La problématique me permettrait de cibler MES problématiques et de ne pas mettre les élèves en difficulté (des STMG).
Ils répondent à ça de façon structurée?
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"Nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend." Yannis Youlountas
"Ils veulent dessiner l'apartheid, on dessinera le maquis."
- lilichengEsprit éclairé
Lilypims a écrit:Écusette de Noireuil a écrit:Magnus c'est superbe aussi. J'interroge dessus et je l'avais déjà fait en classe.
Moi ce qui m'agace parfois c'est que les collègues n'interrogent pas du tout sur tout ce qui sort du canonique, alors que je mets plein de photocopies et même des docs en plus sur l’œuvre. Une fois sur un Lagarce que j'avais photocopié en entier (aïe, les droits d'auteurs + le développement durable...) et que les élèves avaient vu au théâtre: rien!! même chose une autre année sur des poèmes baroques
Sinon pour le moment rien à signaler, mes listes sont conformes et pas trop mal organisées dans l'ensemble.
Je ne me vois pas interroger sur une oeuvre que je n'ai pas lue. Cette année, j'ai sept listes ; sur chacune d'entre elles, il y a une ou deux oeuvres que je ne connais ni ne possède. Je vais en lire, bien sûr, mais mes cours en collège continuent, j'ai des surveillances de bac, je suis aussi convoquée pour l'écrit. Je ne peux pas tout faire. Ce n'est pas forcément de la mauvaise volonté.
Cette fois, j'ai de la chance : j'échappe à Amélie Nothomb.
+1 on a pas forcément le temps (et l'envie parfois osons le dire) de lire des trucs "non canoniques" ,déjà que les "canoniques".....
- ysabelDevin
Lilypims a écrit:Écusette de Noireuil a écrit:Magnus c'est superbe aussi. J'interroge dessus et je l'avais déjà fait en classe.
Moi ce qui m'agace parfois c'est que les collègues n'interrogent pas du tout sur tout ce qui sort du canonique, alors que je mets plein de photocopies et même des docs en plus sur l’œuvre. Une fois sur un Lagarce que j'avais photocopié en entier (aïe, les droits d'auteurs + le développement durable...) et que les élèves avaient vu au théâtre: rien!! même chose une autre année sur des poèmes baroques
Sinon pour le moment rien à signaler, mes listes sont conformes et pas trop mal organisées dans l'ensemble.
Je ne me vois pas interroger sur une oeuvre que je n'ai pas lue. Cette année, j'ai sept listes ; sur chacune d'entre elles, il y a une ou deux oeuvres que je ne connais ni ne possède. Je vais en lire, bien sûr, mais mes cours en collège continuent, j'ai des surveillances de bac, je suis aussi convoquée pour l'écrit. Je ne peux pas tout faire. Ce n'est pas forcément de la mauvaise volonté.
Cette fois, j'ai de la chance : j'échappe à Amélie Nothomb.
Je dirai la même chose : comment puis-je interroger sur des films ou des livres que je ne connais pas du tout ? Et le temps nous manque sérieusement (et puis pas forcément envie d'acheter des trucs pour faire passer le bac)
Je viens de finir Balzac et la petite tailleuse chinoise. C'est gentillet... mais étudier cela en OI ça m'échappe vraiment... en cursive je peux comprendre.
Tiens je viens de prêter Lorsque j'étais une oeuvre d'art de Schmitt à une collègue qui l'a en OI dans sa liste...
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- trompettemarineMonarque
Simone Boué a écrit:+1 avec vous, Cripure. Je préfère 1000 fois corriger des copies que d'interroger. Les borborygmes des élèves sont d'un ennui absolu.
En plus, c'est mieux payé.
- LilypimsGrand sage
trompettemarine a écrit:Simone Boué a écrit:+1 avec vous, Cripure. Je préfère 1000 fois corriger des copies que d'interroger. Les borborygmes des élèves sont d'un ennui absolu.
En plus, c'est mieux payé.
Mais vous ne le trouvez pas désespérant, tout ce charabia étalé sur des pages et des pages ?
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- CarabasVénérable
En cours particuliers, je vois beaucoup d’œuvres extrêmement brèves comme OI sur les listes.
Ex : Le Diable au corps de Radiguet ou la Nouvelle histoire de Mouchette, de Bernanos, ou encore le Duchesse de Langeais (bon, les 2 dernières sont dans la même liste).
Je me demandais si vous remarquiez cette tendance, y compris dans les filières générales.
Ex : Le Diable au corps de Radiguet ou la Nouvelle histoire de Mouchette, de Bernanos, ou encore le Duchesse de Langeais (bon, les 2 dernières sont dans la même liste).
Je me demandais si vous remarquiez cette tendance, y compris dans les filières générales.
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Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- InvitéInvité
Parfois. Mais il faut comprendre que cela permet peut-être, dans certains cas, d'être certain que les élèves aient lu le livre.
Et puis, 3h par semaine pour faire passer un programme assez lourd, c'est peu.
Et puis, 3h par semaine pour faire passer un programme assez lourd, c'est peu.
- totoroMonarque
Faire lire un roman est devenu une gageure. Mais j'ai du mal à trouver des oeuvres courtes qui soient intéressantes... (Cette année, j'ai fait Les Liaisons, l'année prochaine, j'envisage le Rouge et le Noir, comme romans courts, je peux mieux faire...)
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- totoroMonarque
Écusette de Noireuil a écrit:Magnus c'est superbe aussi. J'interroge dessus et je l'avais déjà fait en classe.
Moi ce qui m'agace parfois c'est que les collègues n'interrogent pas du tout sur tout ce qui sort du canonique, alors que je mets plein de photocopies et même des docs en plus sur l’œuvre. Une fois sur un Lagarce que j'avais photocopié en entier (aïe, les droits d'auteurs + le développement durable...) et que les élèves avaient vu au théâtre: rien!! même chose une autre année sur des poèmes baroques
Sinon pour le moment rien à signaler, mes listes sont conformes et pas trop mal organisées dans l'ensemble.
J'aime bien découvrir de nouvelles œuvres et interroger les élèves sur ces œuvres. Mais c'est vrai que parfois, quand on a beaucoup de titres que l'on ne connait pas, on n'a pas le temps de tout lire avant les oraux.
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- ysabelDevin
Carabas a écrit:En cours particuliers, je vois beaucoup d’œuvres extrêmement brèves comme OI sur les listes.
Ex : Le Diable au corps de Radiguet ou la Nouvelle histoire de Mouchette, de Bernanos, ou encore le Duchesse de Langeais (bon, les 2 dernières sont dans la même liste).
Je me demandais si vous remarquiez cette tendance, y compris dans les filières générales.
Je fait régulièrement Le Diable au corps avec les techno. Il est court et l'histoire les intéresse (même si souvent ils n'ont pas tout compris ). Et puis il y a quand même une écriture...
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« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- GilbertineNeoprof expérimenté
Dans un descriptif très jargonneux et passablement pompeux avec mention par exemple "Etude des conférences d'Antoine Compagnon au Collège de France" (avec des STMG) , je trouve de très nombreuses "lectures analytiques comparatives". Quelqu'un peut m'éclairer sur cette pratique ? Je ne vais interroger que sur un texte pas sur les deux qui ont été confrontés.
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"votre mystère étant resté là où est mort mon silence"
- HypermnestreÉrudit
J'interroge pour la première fois et j'ai à plusieurs reprises, sur mes descriptifs, des lectures analytiques comparatives. Le professeur a stipulé à chaque fois qu'il fallait impérativement interroger sur les deux ou trois textes, sinon le travail perdait tout son sens.
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Lilypims a écrit:Écusette de Noireuil a écrit:Magnus c'est superbe aussi. J'interroge dessus et je l'avais déjà fait en classe.
Moi ce qui m'agace parfois c'est que les collègues n'interrogent pas du tout sur tout ce qui sort du canonique, alors que je mets plein de photocopies et même des docs en plus sur l’œuvre. Une fois sur un Lagarce que j'avais photocopié en entier (aïe, les droits d'auteurs + le développement durable...) et que les élèves avaient vu au théâtre: rien!! même chose une autre année sur des poèmes baroques
Sinon pour le moment rien à signaler, mes listes sont conformes et pas trop mal organisées dans l'ensemble.
Je ne me vois pas interroger sur une oeuvre que je n'ai pas lue. Cette année, j'ai sept listes ; sur chacune d'entre elles, il y a une ou deux oeuvres que je ne connais ni ne possède. Je vais en lire, bien sûr, mais mes cours en collège continuent, j'ai des surveillances de bac, je suis aussi convoquée pour l'écrit. Je ne peux pas tout faire. Ce n'est pas forcément de la mauvaise volonté.
Cette fois, j'ai de la chance : j'échappe à Amélie Nothomb.
Bien sûr que ce n'est pas de la mauvaise volonté en ce qui te concerne, et que tous ceux qui disent ici que nous sommes débordés, etc, ont raison. Il n'empêche que c'est agaçant lorsqu'on a bien travaillé une œuvre avec une classe, que les collègues interrogent 4 fois sur "de l’esclavage des nègres" par exemple, et zéro sur des choses qui sortent ne serait-ce qu'un peu des clous: tout le monde n'est pas curieux, loin de là.Par ailleurs même si moi aussi je lis ou relis (parfois un peu en diagonale, j'avoue) avant d'interroger, il n'y a pas besoin quand même d'être un spécialiste de l’œuvre ou de l'auteur pour juger du niveau d'un lycéen et savoir s'il a ou non fait son boulot! les questions les plus simples sont souvent, hélas, si révélatrices...
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- trompettemarineMonarque
Quelquefois aussi, les collègues n'ont les listes que tardivement (je suis en train d'en savoir quelque chose), parce que le nouveau proviseur ou la nouvelle secrétaire ne savent pas comment fonctionne l'EAF (et n'ont pas su quoi faire des descriptifs ou les ont envoyés là où il ne fallait pas...).
Du coup, à la dernière minute, on fait avec les grands classiques...
Mais j'avoue que j'aime bien découvrir de nouvelles œuvres quand ce problème technique ne surgit pas.
Il faut compter enfin avec l'épuisement de la fin d'année... si le collègue doit se coltiner 120 copies à l'écrit en plus de l'oral (ce qui n'est pas mon cas, ouf !, pour cette année) et toutes les surveillances...
Du coup, à la dernière minute, on fait avec les grands classiques...
Mais j'avoue que j'aime bien découvrir de nouvelles œuvres quand ce problème technique ne surgit pas.
Il faut compter enfin avec l'épuisement de la fin d'année... si le collègue doit se coltiner 120 copies à l'écrit en plus de l'oral (ce qui n'est pas mon cas, ouf !, pour cette année) et toutes les surveillances...
- User5899Demi-dieu
Quand on ne sait pas commenter attentivement un texte, on en brasse deuxGilbertine a écrit:Dans un descriptif très jargonneux et passablement pompeux avec mention par exemple "Etude des conférences d'Antoine Compagnon au Collège de France" (avec des STMG) , je trouve de très nombreuses "lectures analytiques comparatives". Quelqu'un peut m'éclairer sur cette pratique ? Je ne vais interroger que sur un texte pas sur les deux qui ont été confrontés.
Sinon, sur le fait de ne pas interroger sur des oeuvres qu'on ne connaît pas, je me demande comment on ferait dans le cas où n'ont été lus que des textes marginaux pendant toute l'année. Un collègue dans les Vosges interroge des élèves d'un lycée du Togo qui sont amenés par avion pour passer l'EAF ( ). Il n'a sur sa liste que des auteurs traditionnels du Togo
- trompettemarineMonarque
Tout jargon devrait être proscrit des descriptifs. Je croyais qu'on n'en était revenu de cette mode.
- ysabelDevin
hypermnestre a écrit:J'interroge pour la première fois et j'ai à plusieurs reprises, sur mes descriptifs, des lectures analytiques comparatives. Le professeur a stipulé à chaque fois qu'il fallait impérativement interroger sur les deux ou trois textes, sinon le travail perdait tout son sens.
De toute manière, tu fais ce que tu veux...
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- User5899Demi-dieu
D'autant qu'interroger sur plusieurs textes à la fois à l'oral ne fait pas partie des possibilités officielles et que le candidat est donc fondé à se plaindre auprès du chef de centre. Il faudrait quand même que les collègues connaissent un peu les textes officiels en faisant leurs descriptifs, les interrogateurs n'ont pas que ça à faire.ysabel a écrit:hypermnestre a écrit:J'interroge pour la première fois et j'ai à plusieurs reprises, sur mes descriptifs, des lectures analytiques comparatives. Le professeur a stipulé à chaque fois qu'il fallait impérativement interroger sur les deux ou trois textes, sinon le travail perdait tout son sens.
De toute manière, tu fais ce que tu veux...
- trompettemarineMonarque
Dire que nos IPR se plaignent du nombre de recours pour l'oral de l'EAF avant même la publication de tout résultat... ça n'est pas fini !
- venus13Niveau 9
lilicheng a écrit:Non. Ici une liste sans problématique....
j'aide plusieurs élèves en cours particuliers et effectivement j'ai aussi des listes sans problématiques :shock:
j'ai remarqué aussi que, pour certains textes, il n'y avait pas de délimitation c'est à dire sont indiqués par exemple "acte II scène 3" (et la scène est très longue) ou "chapitre 2" (là aussi très long) : que faire dans ce cas là : on demande à l'élève ou le prof délimite lui-même le texte ?
autre question svp : j'ai une liste où en lectures complémentaires (indiquées par "activités complémentaires" sur la liste) ne sont mentionnés que des films, tableaux ou images : comment interroger lors de l'entretien (surtout lorsque , soi-même, on n'a pas visionné ou vu la moitié ) ? que faire en entretien svp ?
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