Liste EAF

Eh bien, ils s'en sortent mieux quand on leur donne un texte qu'ils n'ont pas "étudié" en classe, parce qu'au lieu de recracher du pré digéré, ils essayent de comprendre le texte qu'on leur propose. C'est le bac, nom d'un chien, pas l'entrée en 6e!
Et ceux qui choisissent le CC à l'écrit planchent sur un texte qu'ils n'ont pas vu en classe (sauf coup de bol…ou pas )

Kelem a écrit:Nouveauté cette année : deux lectures analytiques séparées par un "OU". Le candidat aurait donc le choix ?   

Oui, ça arrive. Une collègue l'a fait et je dois avoir ça dans une des listes récupérées ce matin...

Pour ma part, j'ai une liste sans texte complémentaire... il y a des documents iconographiques, des vidéos qui sont mentionnées, mais seulement 4 à 5 textes (antiques); Les docs ne sont pas joints et je ne sais pas quels extraits ont été lus... Dois-je préciser (j'en ai honte d'ailleurs), que je n'ai pas lu grand chose en textes antiques????
J'ai la liste d'une classe où 3 profs se sont succédé: pas de document complémentaires du tout pour certaines séquences... ça va être simple!

Certains jurys avaient des trucs sympas aussi du genre (pour un GT): un extrait de Candide, une lettre des Lettres persanes... pas de référence précise, pas de texte joint...

Dans les descriptifs sur lesquels je vais interroger, encore et toujours les mêmes textes : Candide, Dom Juan, toujours les mêmes poèmes des Fleurs du Mal, les mêmes textes du XVIIIème, les mêmes textes de la Pléiade. ça m’assomme d'avance.

totoro a écrit:

Kelem a écrit:Nouveauté cette année : deux lectures analytiques séparées par un "OU". Le candidat aurait donc le choix ?   

Oui, ça arrive. Une collègue l'a fait et je dois avoir ça dans une des listes récupérées ce matin...

Pour ma part, j'ai une liste sans texte complémentaire... il y a des documents iconographiques, des vidéos qui sont mentionnées, mais seulement 4 à 5 textes (antiques); Les docs ne sont pas joints et je ne sais pas quels extraits ont été lus... Dois-je préciser (j'en ai honte d'ailleurs), que je n'ai pas lu grand chose en textes antiques????
J'ai la liste d'une classe où 3 profs se sont succédé: pas de document complémentaires du tout pour certaines séquences... ça va être simple!

Certains jurys avaient des trucs sympas aussi du genre (pour un GT): un extrait de Candide, une lettre des Lettres persanes... pas de référence précise, pas de texte joint...

Aucun texte complémentaire pour l'ensemble des séquences ? Des lectures cursives, peut-être ?

J'ai :
-2 lectures cursives + 4 lectures cursives "partielles" (Fables, Maximes...)
-5 textes antiques complémentaires identifiables (enfin, identifiables, c'est vite dit, puisque je n'ai ni les extraits des textes, ni les délimitations qui me permettraient de les trouver)
-des "travail autour d'un corpus de textes", sans avoir les corpus en question...

EDIT: les "4 lectures cursives partielles" sont pour une seule et même séquence au fait...

totoro a écrit:J'ai :
-2 lectures cursives + 4 lectures cursives "partielles" (Fables, Maximes...)
-5 textes antiques complémentaires identifiables (enfin, identifiables, c'est vite dit, puisque je n'ai ni les extraits des textes, ni les délimitations qui me permettraient de les trouver)
-des "travail autour d'un corpus de textes", sans avoir les corpus en question...

Tu peux peut-être joindre l'établissement pour avoir des précisions, non ?

ysabel a écrit:pfff... cette liste est pleine de trucs que je ne connais pas :

extrait du roman de Sylvie Germain, Tobie des Marais
en cursive : Batouala de René Maran et F. Cheng, Le dit de Tianyi
2 films que je n'ai jamais vu : Entre nos mains et Une bouteille à la mer
et en OI, Balzac et la petite tailleuse chinoise

pour le théâtre il est indiqué : choix de mises en scène...

je vais galérer pour interroger les 26 élèves...

Une bouteille à la mer est un film adapté d'un roman pour la jeunesse, si je ne dis pas de bêtise.
C'est pour quelle série?

Lilypims a écrit:

totoro a écrit:J'ai :
-2 lectures cursives + 4 lectures cursives "partielles" (Fables, Maximes...)
-5 textes antiques complémentaires identifiables (enfin, identifiables, c'est vite dit, puisque je n'ai ni les extraits des textes, ni les délimitations qui me permettraient de les trouver)
-des "travail autour d'un corpus de textes", sans avoir les corpus en question...

EDIT: les "4 lectures cursives partielles" sont pour une seule et même séquence au fait...

Tu peux peut-être joindre l'établissement pour avoir des précisions, non ?

Je n'ai pas envie, je préparerais des questions TRES générales sur l'objet d'étude et c'est marre. Si on commence à devoir appeler les collègues parce que les listes sont faites n'importe comment... Je n'ai pas vraiment le temps de m'amuser à ça, j'ai encore cours au collège...

Provence a écrit:

ysabel a écrit:pfff... cette liste est pleine de trucs que je ne connais pas :

extrait du roman de Sylvie Germain, Tobie des Marais
en cursive : Batouala de René Maran et F. Cheng, Le dit de Tianyi
2 films que je n'ai jamais vu : Entre nos mains et Une bouteille à la mer
et en OI, Balzac et la petite tailleuse chinoise

pour le théâtre il est indiqué : choix de mises en scène...

je vais galérer pour interroger les 26 élèves...

Une bouteille à la mer est un film adapté d'un roman pour la jeunesse, si je ne dis pas de bêtise.
C'est pour quelle série?

Mais ce sont des oeuvres de quelle époque ?

J'ai l'impression qu'on propose au bac de la "littérature de jeunesse". À force de vouloir "innover", plus de littérature commune ! Les grands auteurs sont, pour certains collègues, ringards!

Bizutage : 5 descriptifs récupérés. J'ai jeté un oeil rapide, ça reste globalement des classiques, je n'ai pas repéré trop de trucs exotiques, mais je vais zyeuter ça de plus près.

J'ai aussi des descriptifs assez étrange. Et on voit aussi que certains élèves n'ont pas eu de prof pendant 6 mois et n'ont donc que deux lecture analytiques.
Pour Sylvie Germain, c'est loin d'être de la littérature jeunesse, tout comme Cheng que je connais moins.
Comme ton/ta collègue étudie [i]Tobie des Marais[/i], Ysabel ? (pour info : c'est une réécriture du livre de Tobie. Je te copie-colle des infos glanées sur internet :

Sylvie Germain, Tobie des marais
Résumé et pistes de réflexion


Résumé :

Le roman de Sylvie Germain est librement inspiré du Livre de Tobie dans l'Ancien Testament. L'auteur avait été frappée et attirée par la dimension romanesque de cet épisode biblique.
L'intrigue se passe de nos jours, et met en scène toute une famille sur plusieurs générations. La construction du roman n'est pas linéaire ni chronologique, et effectue des va-et-vient entre différents lieux et époques.
Le roman s'ouvre sur une scène frappante, une scène d'apocalypse dans le cadre bien identifié et rassurant de la campagne poitevine. Un garçonnet de 5 ans pédale comme un forcené sur son tricycle, sous un orage épouvantable. Aux deux automobilistes qui réussissent à l'attraper, il crie à travers ses larmes que son père l'a envoyé au diable. Les pages suivantes donnent l'explication : la jument Obsidienne a ramené dans la cour de la maison familiale le corps décapité de la mère. Le père, Théodore, rendu fou de douleur et voulant protéger l'enfant, l'envoie « au diable », puis tombe, foudroyé par une attaque cardiaque qui le laissera paralysé. C'est alors Déborah, la grand-mère de Théodore, qui va les prendre en charge malgré son grand âge.
Une longue analepse raconte alors le destin de Déborah, sa fuite de Pologne avec sa mère et son frère, l'immigration râtée aux Etats-Unis, où ses yeux gonflés de larmes laissent croire à un trachome, puis la longue chaîne de morts sans sépulture qui vont jalonner sa vie, et dont elle sera le tombeau : son mari, mort dans la boue des tranchées, sa fille, exécutée d'une balle dans la nuque dans une forêt polonaise avec son fiancé... Lorsque Déborah à son tour s'éteint, Tobie n'a plus personne sur qui compter.
Il rencontre alors Raphaël, personnage énigmatique, qui va l'accompagner à Bordeaux où il doit recouvrer une dette pour son père. En chemin vers lui-même, grâce à Raphaël, il délivrera Sarra, fille du célèbre peintre Ragouël, de la malédiction qui la frappe : les 7 garçons qui ont essayé de l'embrasser sont morts dans les heures qui ont suivi.
Par la force de l'amour et de l'espoir et grâce à Raphaël, Tobie terminera son voyage initiatique par la découverte de la tête de sa mère : le père et le fils pourront alors donner une vraie sépulture à Anna, et comprendre les leçons du passé, pour s'ouvrir à demain. La dernière scène de l'œuvre est une « danse des adieux », ridicule et bouleversante, entre le père et le fils.


Pistes de réflexion :

la structure du roman
incipit et excipit : un père et son fils, de l'apocalypse à la danse
le personnage de Raphaël, le personnage de Déborah
destin des personnages, imaginaire biblique, Histoire, à partir de cette citation de S. Germain : « J'écris parce que le monde est fable autant qu'Histoire, poème autant que cri, merveille autant que désastre. »
merveilles et désastres : une vision des hommes et du monde
le rôle de la nature dans le roman : le « chant de la terre »
itinéraire géographique, itinéraire intérieur
richesse de l'intertextualité dans le roman
réécriture du Livre de Tobie : fidélité, inventions, écarts

J'ai un descriptif écrit à la main, étonnante impression de saut dans le temps.

Sinon une jolie variété puisque j'interroge 140 candidats, avec 14 descriptifs différents!

je découvre quelques titres nouveaux.

Tu ne fais que de l'oral snow ?

Simone Boué a écrit:J'ai aussi des descriptifs assez étrange. Et on voit aussi que certains élèves n'ont pas eu de prof pendant 6 mois et n'ont donc que deux lecture analytiques.
Pour Sylvie Germain, c'est loin d'être de la littérature jeunesse, tout comme Cheng que je connais moins.
Comme ton/ta collègue étudie Tobie des Marais, Ysabel ? (pour info : c'est une réécriture du livre de Tobie. Je te copie-colle des infos glanées sur internet :

Sylvie Germain, Tobie des marais
Résumé et pistes de réflexion
                                                                                                                                                               

Résumé :

Le roman de Sylvie Germain est librement inspiré du Livre de Tobie dans l'Ancien Testament. L'auteur avait été frappée et attirée par la dimension romanesque de cet épisode biblique.
L'intrigue se passe de nos jours, et met en scène toute une famille sur plusieurs générations. La construction du roman n'est pas linéaire ni chronologique, et effectue des va-et-vient entre différents lieux et époques.
Le roman s'ouvre sur une scène frappante, une scène d'apocalypse dans le cadre bien identifié et rassurant de la campagne poitevine. Un garçonnet de 5 ans pédale comme un forcené sur son tricycle, sous un orage épouvantable. Aux deux automobilistes qui réussissent à l'attraper, il crie à travers ses larmes que son père l'a envoyé au diable. Les pages suivantes donnent l'explication : la jument Obsidienne a ramené dans la cour de la maison familiale le corps décapité de la mère. Le père, Théodore, rendu fou de douleur et voulant protéger l'enfant, l'envoie « au diable », puis tombe, foudroyé par une attaque cardiaque qui le laissera paralysé. C'est alors Déborah, la grand-mère de Théodore, qui va les prendre en charge malgré son grand âge.
Une longue analepse raconte alors le destin de Déborah, sa fuite de Pologne avec sa mère et son frère, l'immigration râtée aux Etats-Unis, où ses yeux gonflés de larmes laissent croire à un trachome, puis la longue chaîne de morts sans sépulture qui vont jalonner sa vie, et dont elle sera le tombeau : son mari, mort dans la boue des tranchées, sa fille, exécutée d'une balle dans la nuque dans une forêt polonaise avec son fiancé... Lorsque Déborah à son tour s'éteint, Tobie n'a plus personne sur qui compter.
Il rencontre alors Raphaël, personnage énigmatique, qui va l'accompagner à Bordeaux où il doit recouvrer une dette pour son père. En chemin vers lui-même, grâce à Raphaël, il délivrera Sarra, fille du célèbre peintre Ragouël, de la malédiction qui la frappe : les 7 garçons qui ont essayé de l'embrasser sont morts dans les heures qui ont suivi.
Par la force de l'amour et de l'espoir et grâce à Raphaël, Tobie terminera son voyage initiatique par la découverte de la tête de sa mère : le père et le fils pourront alors donner une vraie sépulture à Anna, et comprendre les leçons du passé, pour s'ouvrir à demain. La dernière scène de l'œuvre est une « danse des adieux », ridicule et bouleversante, entre le père et le fils.
                                                                                                                                                               

Pistes de réflexion :

la structure du roman
incipit et excipit : un père et son fils, de l'apocalypse à la danse
le personnage de Raphaël, le personnage de Déborah
destin des personnages, imaginaire biblique, Histoire, à partir de cette citation de S. Germain : « J'écris parce que le monde est fable autant qu'Histoire, poème autant que cri, merveille autant que désastre. »
merveilles et désastres : une vision des hommes et du monde
le rôle de la nature dans le roman : le « chant de la terre »
itinéraire géographique, itinéraire intérieur
richesse de l'intertextualité dans le roman
réécriture du Livre de Tobie : fidélité, inventions, écarts

  

J'aime beaucoup Sylvie Germain, Cripure! Ne dormez pas! :lol: 

Ciara a écrit:

ysabel a écrit:Je viens de récupérer mes listes pour le bac. Dans l'une il y a un roman en œuvre intégrale avec des études d'ensemble mais pas une seule L.A.   
Remarquez, je pourrais interroger les élèves sur n'importe quel extrait en fait puisque c'est une OI.

Vous avez déjà eu le cas ?

De quel roman s'agit-il ?
Pour ma part, je n'interrogerais pas des élèves de 1ère technologique dessus (je n'avais pas souhaité interroger hors-liste quand j'avais fait passer des 1ères technologiques il y a deux ans).
Pour les filières générales et plus encore les bacs littéraires, oui.

C'est la Controverse de Valladolid pour des ST2S

Provence a écrit:

ysabel a écrit:pfff... cette liste est pleine de trucs que je ne connais pas :

extrait du roman de Sylvie Germain, Tobie des Marais
en cursive : Batouala de René Maran et F. Cheng, Le dit de Tianyi
2 films que je n'ai jamais vu : Entre nos mains et Une bouteille à la mer
et en OI, Balzac et la petite tailleuse chinoise

pour le théâtre il est indiqué : choix de mises en scène...

je vais galérer pour interroger les 26 élèves...

Une bouteille à la mer est un film adapté d'un roman pour la jeunesse, si je ne dis pas de bêtise.
C'est pour quelle série?

mais bon, je ne connais ni le roman ni le film... et aucune envie d'acheter ou de visionner.

Cripure a écrit:

Provence a écrit:

ysabel a écrit:pfff... cette liste est pleine de trucs que je ne connais pas :

extrait du roman de Sylvie Germain, Tobie des Marais
en cursive : Batouala de René Maran et F. Cheng, Le dit de Tianyi
2 films que je n'ai jamais vu : Entre nos mains et Une bouteille à la mer
et en OI, Balzac et la petite tailleuse chinoise

pour le théâtre il est indiqué : choix de mises en scène...

je vais galérer pour interroger les 26 élèves...

Une bouteille à la mer est un film adapté d'un roman pour la jeunesse, si je ne dis pas de bêtise.
C'est pour quelle série?

Mais ce sont des oeuvres de quelle époque ?

les films sont relativement récents, je crois que le plus ancien date de la fin du XXe Quant aux romans, idem

retraitée a écrit:J'ai l'impression qu'on propose au bac de la "littérature de jeunesse". À force de vouloir "innover", plus de littérature commune ! Les grands auteurs sont, pour certains collègues, ringards!

Tout à fait... en attendant, je n'interrogerai que sur ce que je connais et puis c'est tout.

Simone Boué a écrit:J'ai aussi des descriptifs assez étrange. Et on voit aussi que certains élèves n'ont pas eu de prof pendant 6 mois et n'ont donc que deux lecture analytiques.
Pour Sylvie Germain, c'est loin d'être de la littérature jeunesse, tout comme Cheng que je connais moins.
Comme ton/ta collègue étudie Tobie des Marais, Ysabel ? (pour info : c'est une réécriture du livre de Tobie. Je te copie-colle des infos glanées sur internet :

Sylvie Germain, Tobie des marais
Résumé et pistes de réflexion
                                                                                                                                                               

Résumé :

Le roman de Sylvie Germain est librement inspiré du Livre de Tobie dans l'Ancien Testament. L'auteur avait été frappée et attirée par la dimension romanesque de cet épisode biblique.
L'intrigue se passe de nos jours, et met en scène toute une famille sur plusieurs générations. La construction du roman n'est pas linéaire ni chronologique, et effectue des va-et-vient entre différents lieux et époques.
Le roman s'ouvre sur une scène frappante, une scène d'apocalypse dans le cadre bien identifié et rassurant de la campagne poitevine. Un garçonnet de 5 ans pédale comme un forcené sur son tricycle, sous un orage épouvantable. Aux deux automobilistes qui réussissent à l'attraper, il crie à travers ses larmes que son père l'a envoyé au diable. Les pages suivantes donnent l'explication : la jument Obsidienne a ramené dans la cour de la maison familiale le corps décapité de la mère. Le père, Théodore, rendu fou de douleur et voulant protéger l'enfant, l'envoie « au diable », puis tombe, foudroyé par une attaque cardiaque qui le laissera paralysé. C'est alors Déborah, la grand-mère de Théodore, qui va les prendre en charge malgré son grand âge.
Une longue analepse raconte alors le destin de Déborah, sa fuite de Pologne avec sa mère et son frère, l'immigration râtée aux Etats-Unis, où ses yeux gonflés de larmes laissent croire à un trachome, puis la longue chaîne de morts sans sépulture qui vont jalonner sa vie, et dont elle sera le tombeau : son mari, mort dans la boue des tranchées, sa fille, exécutée d'une balle dans la nuque dans une forêt polonaise avec son fiancé... Lorsque Déborah à son tour s'éteint, Tobie n'a plus personne sur qui compter.
Il rencontre alors Raphaël, personnage énigmatique, qui va l'accompagner à Bordeaux où il doit recouvrer une dette pour son père. En chemin vers lui-même, grâce à Raphaël, il délivrera Sarra, fille du célèbre peintre Ragouël, de la malédiction qui la frappe : les 7 garçons qui ont essayé de l'embrasser sont morts dans les heures qui ont suivi.
Par la force de l'amour et de l'espoir et grâce à Raphaël, Tobie terminera son voyage initiatique par la découverte de la tête de sa mère : le père et le fils pourront alors donner une vraie sépulture à Anna, et comprendre les leçons du passé, pour s'ouvrir à demain. La dernière scène de l'œuvre est une « danse des adieux », ridicule et bouleversante, entre le père et le fils.
                                                                                                                                                               

Pistes de réflexion :

la structure du roman
incipit et excipit : un père et son fils, de l'apocalypse à la danse
le personnage de Raphaël, le personnage de Déborah
destin des personnages, imaginaire biblique, Histoire, à partir de cette citation de S. Germain : « J'écris parce que le monde est fable autant qu'Histoire, poème autant que cri, merveille autant que désastre. »
merveilles et désastres : une vision des hommes et du monde
le rôle de la nature dans le roman : le « chant de la terre »
itinéraire géographique, itinéraire intérieur
richesse de l'intertextualité dans le roman
réécriture du Livre de Tobie : fidélité, inventions, écarts

merci. Bon, pour celui-là, ce n'est qu'un extrait...

thrasybule a écrit:J'aime beaucoup Sylvie Germain, Cripure! Ne dormez pas! :lol: 

oui, j'étais allée voir sur amazon. Je pense le commander pour les vacances - ça a l'air sympa.

thrasybule a écrit:J'aime beaucoup Sylvie Germain, Cripure! Ne dormez pas! :lol: 

Oh !


Non mais je n'ai rien contre Sylvie Germain. C'est juste que si je m'étais borné à lire des fiches internet, je n'aurais jamais aimé lire

J'avais mal compris votre catalepsie soudaine!

Hermione0908 a écrit:Tu ne fais que de l'oral snow ?

Oui, je suis convoquée jusqu'au 3 juillet avec harmonisation le 8.

C'est très bien Sylvie Germain mais son meilleur livre est à mon sens Eclats de sel. Elle a aussi écrit des petits livres théoriques, notamment Les Personnages.

Magnus c'est superbe aussi. J'interroge dessus et je l'avais déjà fait en classe.
Moi ce qui m'agace parfois c'est que les collègues n'interrogent pas du tout sur tout ce qui sort du canonique, alors que je mets plein de photocopies et même des docs en plus sur l’œuvre. Une fois sur un Lagarce que j'avais photocopié en entier (aïe, les droits d'auteurs + le développement durable...) et que les élèves avaient vu au théâtre: rien!! même chose une autre année sur des poèmes baroques   
Sinon pour le moment rien à signaler, mes listes sont conformes et pas trop mal organisées dans l'ensemble.

lilicheng a écrit:Non. Ici une liste sans problématique....

La mienne, peut-être.

lilicheng a écrit:

Cripure a écrit:

lilicheng a écrit:Non. Ici une liste sans problématique....

Ah, c'est moi, ça
M'enfin, qu'est-ce que vous voulez mettre comme problématique pour une OI ? On l'a lue, étudiée, voilà ! Qu'est-ce qu'il faut de plus ? C'est casse-pieds, à la fin, ces histoires de problématiques ! On lit des textes pour eux-mêmes, parce qu'ils sont bien, épicétou !

trompettemarine a écrit:j'ai déjà eu le cas d'une liste avec quatre OI pour quatre objets d'étude et aucune délimitation de LA (ou de précision LC/LA) : merci pour le collègue... et surtout pour les élèves !

Parfois, c'est une façon délicate et attentionnée de remercier une classe qui n'a rien fichu.

Voyez vous ce qui me gêne c est que dans l'oe roman il y a 2 OI qui ont chacune  3 LA. La problématique me permettrait de cibler MES problématiques et de ne pas mettre les élèves en difficulté (des STMG).

Si je puis me permettre: demandez-leur quel est l'intérêt du texte.

On a parfois l'impression à lire ces remarques au fil du fil que c'est un boulot extraordinaire d'interroger à l'oral de l'EAF. Je trouve que c'est pénible, long, ennuyeux, mais bon, certainement pas long à préparer pour l'examinateur (certains doivent y passer plus de temps que certains candidats ).