Comment faites-vous pour aider vos élèves à réinvestir leurs connaissances en orthographe dans leurs rédactions?

Merci, c'est excellent !

Laura Ingalls a écrit:
Je pense quand même comme Zaubette et Double casquette que certains élèves ont tendance à penser qu'ils savent tout écrire et qu' il y a donc un risque de découragement au départ si leur texte est systématiquement "non validé".

Vous avez raison, et justement cette méthode supprime la frustration chez les élèves , quel que soit leur "niveau".
Je vous re-conseille de lire les explications sur le site.
Il ne faut pas considérer le texte "validé" ou non comme un texte "corrigé", car on est plus dans le système précédent.
"Validé" signifie correspondant à ce qui est demandé, et sans faute. En d'autres termes: J'ai bien fait attention là où il fallait.
N'oubliez pas qu'il ne s'agit pas de rédiger un texte de type récit complet chaque jour; les productions sont très simples en début de progression annuelle (voir le site), et ne comportent qu'une difficulté majeure à chaque fois. Par exemple pour l'imparfait, lorsqu'on commence par "Quand j'étais petit", on a déjà travaillé sur la méthodologie en orthographe d'usage, la séparation des phrases...
Il n'y a que quelques textes "non validés" en début d'année, c'est tout, et cela permet de repérer les élèves qui ont le plus besoin d'aide.
Pour la pratiquer depuis plusieurs années, le gros avantage de cette méthode est la "non-frustration"...

Laura Ingalls a écrit:Et la poésie? la magie des mots? L'imagination? Toutes ces surprises magnifiques que peuvent apporter le texte d'un élève que parfois on ne pensait pas capable d'écrire de telles choses?

Je préfère que ça reste à l'oral tant que l'écrit n'est pas maîtrisé.

Laura Ingalls a écrit:C'est en production d'écrit que je découvre le plus mes élèves, et c'est sûrement l'activité qui me fait sourire le plus au cours de l'année scolaire. Réduire un texte d'élève à ses erreurs, c'est comme se limiter aux apparences quand on fait la connaissance de quelqu'un. On loupe parfois ainsi de jolies rencontres.

Je suis désolée mais, comme je ne suis pas pédopsy, la facette de la personnalité de mes élèves qui est au centre de mes préoccupations, c'est leur capacité individuelle à comprendre, mémoriser, transférer, utiliser les "contraintes" de la langue écrite.

Ce qui ne m'empêche pas de faire très souvent de bien jolies rencontres.

Je trouve cette démarche très intéressante, proche de ce que je tente de faire sur certains points, plus éloignée sur d'autres, je crois que je l'avais déjà écrit lors de votre précédent passage chez nous...
Mais je me demandais si ce type d'apprentissage (outre qu'il prend du temps... Ce n'est pas un problème en soi mais on en manque tellement actuellement ) permettait aux élèves de réinvestir leurs compétences acquises dans d'autres contextes... C'est paradoxal je suppose de poser cette question alors que justement votre but semble être de faire écrire "de vrais textes" aux élèves, au lieu de leur apprendre les règles du français de façon décontextualisée, mais est-ce que les élèves arrivent à utiliser correctement la grammaire et la conjugaison en dehors des rédactions aux consignes strictes ? Par exemple est-ce qu'ils arrivent à rédiger correctement les réponses aux problèmes en mathématiques ? A conjuguer correctement les verbes s'ils écrivent des mots "hors contexte scolaire" ?

J'aurais peur que certains élèves finissent par "être surs" d'écrire correctement dans le contexte de la classe, à force d'entrainement, et de façon presque instinctive finalement, mais que le fait qu'ils n'aient pas de leçons de grammaire/orthographe/conjugaison "pures" ne les empêche d'analyser suffisamment pourquoi ce qu'ils écrivent est juste ou faux, et que finalement cela les bloque plus tard.

Je ne sais pas si je suis très claire et j'espère que ce que je vous écris ne vous paraîtra pas stupide  )

C'est pourquoi il vaut mieux faire les deux. C'est complémentaire.

phi a écrit:Je trouve la démarche d'apprendreenécrivant intéressante, proche de ce que je tente de faire sur certains points, plus éloignée sur d'autres, je crois que je l'avais déjà écrit lors de votre précédent passage chez nous...
Mais je me demandais si ce type d'apprentissage (outre qu'il prend du temps... Ce n'est pas un problème en soi mais on en manque tellement actuellement ) permettait aux élèves de réinvestir leurs compétences acquises dans d'autres contextes... C'est paradoxal je suppose de poser cette question alors que justement votre but semble être de faire écrire "de vrais textes" aux élèves, au lieu de leur apprendre les règles du français de façon décontextualisée, mais est-ce que les élèves arrivent à utiliser correctement la grammaire et la conjugaison en dehors des rédactions aux consignes strictes ? Par exemple est-ce qu'ils arrivent à rédiger correctement les réponses aux problèmes en mathématiques ? A conjuguer correctement les verbes s'ils écrivent des mots "hors contexte scolaire" ?

J'aurais peur que certains élèves finissent par "être surs" d'écrire correctement dans le contexte de la classe, à force d'entrainement, et de façon presque instinctive finalement, mais que le fait qu'ils n'aient pas de leçons de grammaire/orthographe/conjugaison "pures" ne les empêche d'analyser suffisamment pourquoi ce qu'ils écrivent est juste ou faux, et que finalement cela les bloque plus tard.

Je ne sais pas si je suis très claire et j'espère que ce que je vous écris ne vous paraîtra pas stupide (s'il vous plaît, ne me répondez pas simplement de rerererelire votre site  )

Je me pose un peu la même question. Pourquoi ne pas faire d'analyse grammaticale?
Je pense comprendre votre démarche, mais je me demande pourquoi vous vous interdisez les leçons de grammaire ou d'orthographe traditionnelles qui me semblent aussi utiles pour connaitre le français. Des leçons et des exercices pour s'entrainer à nommer les classes grammaticales, à souligner le verbe, où l'on cherche son infinitif etc. (peut-être n'ai-je rien compris à votre philosophie en posant cette question...)

Très concrètement, avec votre système empirique, les élèves ne savent pas qu'il y a 3 groupes de verbes par exemple. Ainsi, pour conjuguer "fleurir" ils vont se baser sur leur intuition ou ils vont rechercher dans le Bescherelle comment conjuguer. Alors que s'ils savaient que ce verbe appartient au 2ème groupe, ils auraient plus de clés pour bien écrire... N'est-ce pas les priver de quelque chose?

Pour Phi:
Vous êtes claire...

Il y a un flou dans ce qu'on appelle communément "leçon". Trace écrite ? Leçon à apprendre à la maison pour appliquer ensuite? Transposition théorique de ce que l'on rencontre dans la pratique ?
Dans une séquence comme celle de l'imparfait par exemple, il y a une trace écrite élaborée avec les élèves. Elle se traduit par un affichage en classe et une trace sur le cahier. Elle est le plus simple possible. Il est important que les élèves sachent l'an suivant ce que c'est que l'imparfait. Mais cette "leçon" n'est finalisée qu'après la séquence de 6 ou 7 production d'écrits individuelles.
En ce qui concerne le temps, c'est vrai que nous en manquons. Mais cette démarche n'est pas compatible avec des dictées et des exercices structuraux (dans lesquels les élèves les plus fragiles vont se retrouver en échec, et les plus forts vont réussir, sans forcément transférer ces connaissances plus tard) . Donc si l'on retire ces moments, l'orthographe, la grammaire et la conjugaison en prennent beaucoup moins.
Je sais vous allez dire que je vous redis de rerererelire le site  , mais le temps imparti au français par semaine est défini à cet endroit:
http://www.apprendreenecrivant.eu/spip.php?article63

Il y a aussi deux rubriques : avantages et inconvénients, qui expliquent entre autres qu'on ne peut pas donner de l'aide à la demande en production d'écrit, et pas dans la rédaction des phrases réponses de problèmes. Mais le fait d'acquérir des réflexes méthodologiques les aident beaucoup. Par exemple: dans une phrase réponse d'un problème, tous les mots nécessaires sont généralement écrits dans la question...

Enfin, si un enfant à la maison veut écrire un mot personnel, et qu'il demande à ses parents comment cela s'écrit, plutôt que de l'écrire phonétiquement, quelque part on a gagné...

Zaubette a écrit:
Je me pose un peu la même question. Pourquoi ne pas faire d'analyse grammaticale?
Je pense comprendre votre démarche, mais je me demande pourquoi vous vous interdisez les leçons de grammaire ou d'orthographe traditionnelles qui me semblent aussi utiles pour connaitre le français. Des leçons et des exercices pour s'entrainer à nommer les classes grammaticales, à souligner le verbe, où l'on cherche son infinitif etc. (peut-être n'ai-je rien compris à votre philosophie en posant cette question...)

Très concrètement, avec votre système empirique, les élèves ne savent pas qu'il y a 3 groupes de verbes par exemple. Ainsi, pour conjuguer "fleurir" ils vont se baser sur leur intuition ou ils vont rechercher dans le Bescherelle comment conjuguer. Alors que s'ils savaient que ce verbe appartient au 2ème groupe, ils auraient plus de clés pour bien écrire... N'est-ce pas les priver de quelque chose?

Il y a une analyse grammaticale, mais elle ne vient pas en premier.

Lorsque l'on aborde l'imparfait et le futur, il n'y a pas lieu de compliquer les choses avec les groupes de verbes, car tous les verbes prennent la même terminaison. C'est pourquoi ces temps viennent en premier dans la progression annuelle. Lorsqu'on arrive au présent puis au passé composé, on distingue les différentes familles (plutôt que groupes, car oui les règles de conjugaison ne fonctionnent pas pour le 3e...faire, courir, prendre,vouloir...?Dur de trouver la clé ). Ces familles auront un modèle comme dans un Bescherelle.
Pour le présent, on en note 4 ensemble au bout de quelques textes:

Les verbes qui se terminent par e avec "il", par "t", par "d" (rares), plus il a et il va.
Quand on aborde la séquence présent avec "je", on en rajoute une sur l'affichage : pouvoir et vouloir.
Il reste à choisir la bonne à l'avenir, et surtout demander si l'on n'est pas sûr.

Les entraînements pour trouver le verbe, le sujet, existent dans la demande d'aide elle-même.
-Comment on écrit "mangeais" ?
-Je ne peux pas te répondre, il y a plusieurs possibilités. Dis moi ta phrase ?
-Quand j'étais petit je mangeais...
-Le sujet est je, alors cela s'écrit mangeais (je l'écris au tableau, il pourra servir à d'autres élèves. On le notera dans la trace écrite)

Je ne pense pas qu'il y ait beaucoup d'élèves , y compris dans les "excellents", qui cherchent pour chaque verbe d'un texte le groupe, la personne, le temps...D'autant que pour "je cours", le fait qu'il soit du 3e groupe n'aide pas.

Par contre, lors d'une demande d'aide, on peut renvoyer les élèves vers l'affichage préalablement construit, si il est simple, plutôt que de donner la réponse.

Mais, dis-moi Apprendreenécrivant, tu ne dois plus où savoir donner de la tête quand tes élèves te sollicitent pour savoir comment on écrit tel ou tel mot, non? Comment t'y prends-tu?

arcenciel a écrit:Mais, dis-moi Apprendreenécrivant, tu ne dois plus où savoir donner de la tête quand tes élèves te sollicitent pour savoir comment on écrit tel ou tel mot, non? Comment t'y prends-tu?

Il y a plusieurs techniques, mais c'est vrai , cela a été  le principal frein pour mes collègues qui ont voulu essayer.

Tout d'abord, les premières productions d'écrits de la progression concernent la notion de nom, ("phrase énumérative", de verbes à l'infinitif...etc... donc les élèves savent qu'ils peuvent se servir de noms qu'ils connaissent déjà, trouvés dans le dictionnaire,le carnet de vocabulaire...Cela limite un peu les demandes.

Ensuite les mots qui peuvent servir à d'autres sont écrits au tableau (sauf pour les dyslexiques, à qui il faut les dicter, c'est très efficace), cela évite de répéter, et cela peut donner des idées.

Dans les écoles "difficiles" , on a parfois des aides extérieures (Rased E en co-intervention, plus de maîtres que de classe...) qui peuvent aider un groupe d'élève à besoin particuliers, mais je sais ce n'est pas le cas pour tout le monde...!

La solution la plus fréquente est diviser la classe en deux, surtout en début d'année, avec un groupe en autonomie 1/2h sur autre chose, puis changement. Je travaille beaucoup comme cela en salle informatique, avec "interdiction de déranger le maître , sauf pour un problème technique" pour ceux qui sont à l'ordinateur. Pour cela j'ai fait un document sur l'utilisation d'OpenOffice en autonomie (expérimentation des possibilités du logiciel, puis production finale: tableaux, dessins, dessins 3D, traitements de texte... à partir du CP).

Enfin, on peut comme dans l'école où je travaille (pour le cycle2), inscrire la production d'écrit "avec aide" quotidienne dans le projet d'école. Ce qui fait qu'une fois ou deux  par semaine le directeur sur son temps de décharge, ou la TR si elle n'a rien, prennent 1/2 classe pour écrire ou autre chose comme des groupes de sciences, de l'informatique.(sur une période de 6 semaines par ex).

Merci! Et tu parles d'un carnet de vocabulaire dans ta réponse, c'est un répertoire ou autre? (j'ai déjà essayé le répertoire en ce1 et bof bof pas convaincue en fait.)

J'ajoute qu'il faut être effectivement très disponible lors de la séance (environ 1/2h, ou deux fois 1/2h), mais par contre il n'y a pas de correction par le maître, de restitution, de correction par l'élève, de re-corrrection par le maître...Et quasiment pas de préparation non plus si l'on se sert de la progression existante.

arcenciel a écrit:Merci! Et tu parles d'un carnet de vocabulaire dans ta réponse, c'est un répertoire ou autre? (j'ai déjà essayé le répertoire en ce1 et bof bof pas convaincue en fait.)

Ce que j'ai trouvé de mieux pour l'instant c'est un carnet simple , dans lequel les mots sont rangés par thème plutôt que dans l'ordre alphabétique.
- mots outils fréquents : aujourd'hui, derrière, etc...
-quelques mammifères par exemple, mais fréquents
-quelques oiseaux, etc...
-des sentiments fréquents
-des adjectifs ...
-des mots de sciences sur un thème
-des verbes sur un thème (par exemple la cuisine, pour écrire les recettes à l'infinitif et à l'impératif)
...
Mais je crois qu'il faut qu'il reste simple pour que les élèves sachent ce qu'ils peuvent y trouver. Sinon ils ne s'en serviront pas.

Oui beaucoup de disponibilité! Je sens que pendant les vacances je vais explorer ton site.
Ma démarche est plutôt classique dirons-nous, les élèves ne viennent me voir qu'après avoir bien relu, vérifié plusieurs points d'écriture listés en affichage ( j'écris ce que je dis mot à mot, vérifier les différents accords, dico à utiliser etc...) pour une première correction. Ensuite ils se corrigent et mettent au propre.

Le problème de diviser la classe en deux pour être plus disponible est résolu de fait dans les classes à cours multiples comme la mienne.

Je trouve cette démarche intéressante et digne d'intérêt. Je vais approfondir la lecture de ton site cet été moi aussi!   
Cependant, je ne suis pas convaincue par l'absence de "leçon", ou disons plutôt par l'absence d'étude de la langue pure et dure. Si j'essaye, je ferai cohabiter les deux systèmes.

Que penses-tu d'exercices préparatoires à l'écriture comme ceux-ci?

j'ai parcouru avec intérêt le site cité ici. J'ai une question extrêmement "matérialiste". Si cette façon d'enseigner donne véritablement le sens de l'enseignement (le but étant d'apprendre aux élèves à écrire), il me parait plus difficile de valider (ou pas) les trop nombreuses petites cases de ce stupide LPC sans évaluations renvoyant à une compétence bien définie.

Zazouyle, tu donnes une évaluation pour chaque petite case du LPC?   

Pas vraiment. Par exemple:
1-Distinguer par le sens les formes verbales homophones de l’imparfait et du passé composé.
2-Écrire sans erreur les infinitifs de verbes du premier groupe après préposition (il me dit d’aller).
3-Écrire sans erreur les formes des verbes étudiés aux temps étudiés, sans confondre, en particulier, les terminaisons (-e, - es, - ent ; - ons et -ont ; - ez, - ais, - ait et -aient ; - ras, - ra).

Je fais ces 3 machins sur la même éval. Mais j'avoue que ça me gave de plus en plus.
Comment fais-tu pour ta part? Un peu au feeling?

Déjà, en cycle 2, il y a moins de cases qu'en cycle 3, je vise certaines compétences précises dans mes évaluations mais pour la grande majorité des items, je remplis d'après ma connaissance de l'élève. Notamment pour tout ce qui est de l'oral et des autres matières que français et maths.

J'aime beaucoup ta fiche Zaubette, je vais la tester avec mes élèves allophones, merci   
Quand j'enseignais l'anglais en France, la recommandation était de tester chaque compétence deux fois au minimum (pour valider deux fois). Si on ne faisait que ça, c'était éventuellement envisageable   

Merci Dandelion.   Tu en trouveras 34 autres sur mon blog, dans la partie "français CE1" en cherchant un peu.

Mais j'aimerais bien savoir ce que pense Tanguy de ce type d'exercice préparatoire, que les élèves peuvent très bien réussir sans erreur, conformément à sa philosophie.

Zaubette a écrit:

Que penses-tu d'exercices préparatoires à l'écriture comme ceux-ci?

Je pense que les élèves accrochent facilement à ce genre d'exercice, alors tant mieux...!
Pour moi il s'agit d'un autre domaine ici, celui du vocabulaire.
(jusque là nous parlions de l'orthographe , grammaire, conjugaison).

En ce qui concerne le LPC, pour info nous avons choisi depuis trois ans le logiciel en ligne LIVREVAL. Pour environ 5€ par classe, il gère le livret scolaire, et surtout complète tout seul le LPC d'après les compétences évaluées. Même mes collègues les plus réticentes ne voudraient plus s'en passer.

zazouyle a écrit:Pas vraiment. Par exemple:
1-Distinguer par le sens les formes verbales homophones de l’imparfait et du passé composé.
2-Écrire sans erreur les infinitifs de verbes du premier groupe après préposition (il me dit d’aller).
3-Écrire sans erreur les formes des verbes étudiés aux temps étudiés, sans confondre, en particulier, les terminaisons (-e, - es, - ent ; - ons et -ont ; - ez, - ais, - ait et -aient ; - ras, - ra).

Je fais ces 3 machins sur la même éval. Mais j'avoue que ça me gave de plus en plus.
Comment fais-tu pour ta part? Un peu au feeling?

Pour ma part je ne remplis aucune case de LPC. Je sais , c'est pas bien!
Très classique notre livret: case grammaire / case orthog etc...

C'est pas gentil de pas remplir le LPC, pense au collègue de CM2 qui doit tout se fader tout seul car le collège les lui réclame à corps et à cri!

Volubilys a écrit:C'est pas gentil de pas remplir le LPC, pense au collègue de CM2 qui doit tout se fader tout seul car le collège les lui réclame à corps et à cri!

Bah on dirait que chez nous le collège ne réclame pas....

La chance!!!! Moi j'ai 23 LPC jamais rempli à remplir et donner au collège avant le 19 juin... (Alors que les profs du collège disent eux-même ne jamais les regarder.)

Volubilys a écrit:La chance!!!! Moi j'ai 23 LPC jamais rempli à remplir et donner au collège avant le 19 juin... (Alors que les profs du collège disent eux-même ne jamais les regarder.)

     pour t'accompagner!