- atriumNeoprof expérimenté
C'est curieux tout de même: plus on parle de continuité de la maternelle à l'université, plus les conditions de tous se dégradent.
J'ai aussi beaucoup de mal à accepter le massacre du métier d'instituteur que j'avais choisi.
J'ai aussi beaucoup de mal à accepter le massacre du métier d'instituteur que j'avais choisi.
- pitchounetteExpert
Mais pourquoi s'inquiéter?? tout le monde dit "que tout va bien dans notre métier. Que les enseignants sont payés à ne rien faire, ont de bonnes conditions"atrium a écrit:C'est curieux tout de même: plus on parle de continuité de la maternelle à l'université, plus les conditions de tous se dégradent.
J'ai aussi beaucoup de mal à accepter le massacre du métier d'instituteur que j'avais choisi.
mode raleuse terminée
- orelydeNiveau 9
pitchounette a écrit:Tu as aussi décris ce que je ressensScarabee15 a écrit:
L'essentiel je crois est une question de sens. Il faut avoir vécu des années avec des élèves de bac pro qui sont à la limite de l'alphabétisation, des examens révisés chaque année pour donner le bac à des gamins qui ne font plus rien, être en face de hordes hurlantes qui ne viennent là que pour casser du prof, venir chaque matin avec le sentiment d'avoir été floué(e) en exerçant la profession de gardien de zoo au lieu d'enseigner... Alors là oui, aller enseigner à des petits, agir là où cela peut faire la différence pour la suite, cela donne du sens à un métier qui n'en avait plus.
Je noircis (à peine) le trait, tout n'est pas comme ça mais je voulais vous décrire ce que ressentent certains collègues. Et en particulier celle dont je parlais.
+1...
- User5899Demi-dieu
Ca fait bien longtemps que nos pédagogies innovantes de la lecture ont fait tomber la maison, savez-vousatrium a écrit:Il est plus facile de faire tomber une maison en s'attaquant d'abord à la base.
- atriumNeoprof expérimenté
Cripure a écrit:Ca fait bien longtemps que nos pédagogies innovantes de la lecture ont fait tomber la maison, savez-vousatrium a écrit:Il est plus facile de faire tomber une maison en s'attaquant d'abord à la base.
Oh, je sais. Reste à passer un coup de bulldozer.
- CeladonDemi-dieu
C'est ce que déplore aussi Le Point :Caspar Goodwood a écrit:Ma soeur souhaiterait devenir PE, elle habite au fin fond de la campagne. Il y a quelques années elle aurait pu préparer le concours en candidat libre avec le CNED mais ce n'est plus possible aujourd'hui, il faut d'abord qu'elle obtienne un master. Elle a une maîtrise FLE mais ça ne suffit plus, je trouve ça vraiment dommage.
Pour les PLP, je rejoins mes collègues et admire votre courage.
http://www.lepoint.fr/societe/education-nationale-l-echec-du-recrutement-des-enseignants-01-05-2014-1818211_23.phpIl s'agissait de l'une des mesures-phares du projet de refondation de l'école de l'ancien ministre de l'Éducation Vincent Peillon : la création de 21 000 postes d'enseignant titulaire durant le quinquennat. Pour cela, Vincent Peillon, avant son remplacement Rue de Grenelle par Benoît Hamon en mars, avait donc décidé d'intercaler une session de recrutement exceptionnelle entre les deux prévues chaque année. Il n'en fallait pas moins pour remplacer les départs à la retraite et pourvoir les milliers de postes promis par le président, et maintenus par le nouveau Premier ministre, Manuel Valls. Mais les résultats du concours externe du capes viennent de tomber, et les promesses se heurtent à la réalité du terrain.[...]
La réforme de 2010, qui a élevé le niveau requis pour devenir professeur à bac + 5, se heurte ici à la réalité du niveau des étudiants (plus généralement bac + 3) et aux maigres salaires qui leur sont proposés.[...]
Dans une lettre envoyée à Benoît Hamon le 29 avril, le SNUipp-FSU s'inquiète d'un phénomène qui s'amplifie puisque "la session 2013 avait déjà été marquée par une perte de 343 postes". D'après lui, "le risque est grand de voir, à la rentrée, des postes sans enseignant ou de voir les académies recourir à des vacataires contractuels, sans formation". Face à une situation qu'il juge préoccupante, le syndicat interpelle le nouveau ministre de l'Éducation, auquel il "demande de prendre les mesures nécessaires pour qu'aucun poste ouvert au concours ne soit perdu". En clair, il demande le report des postes non pourvus à la prochaine session "normale" de concours 2014.
Benoît Hamon s'est voulu rassurant, estimant logique qu'il y ait moins de candidats, et moins d'admis, s'agissant déjà de la deuxième session de recrutement de l'année. Le ministre de l'Éducation insiste même sur les progrès de certaines académies, notamment celle de Créteil, où 1 000 enseignants seront recrutés cette année, et celle de Guyane, où 112 postes ont été pourvus. Il rappelle également qu'il n'est "pas question de brader la qualité des recrutements", car, pour un concours, il est "normal qu'il n'y ait pas autant de lauréats que de candidats". Nous voilà rassurés.
- coindeparadisGuide spirituel
Hier au JT , avec l'annonce des postes non pourvus au CAPES de maths et au CRPE, un portrait pas très positif des conditions de travail des profs, étayé par un formateur d'ESPE de Créteil (qui l'eût cru) ! Les vocations ne vont pas se réveiller grâce à France 2 !
_________________
Ne t'excuse jamais d'être ce que tu es. Gandhi
- ProvençalLeGauloisExpert
Caspar Goodwood a écrit:Ma soeur souhaiterait devenir PE, elle habite au fin fond de la campagne. Il y a quelques années elle aurait pu préparer le concours en candidat libre avec le CNED mais ce n'est plus possible aujourd'hui, il faut d'abord qu'elle obtienne un master. Elle a une maîtrise FLE mais ça ne suffit plus, je trouve ça vraiment dommage.
Pour les PLP, je rejoins mes collègues et admire votre courage.
coindeparadis a écrit:Ta sœur peut s'inscrire au troisième concours, c'est ce que j'avais fait cette année. Il y a peu de postes mais beaucoup d'inscrits ne se présentent finalement pas à l'écrit.
Il me semblait qu'avec l'énième réforme du concours et dès la session 2014, on pouvait passer le concours externe avec un niveau M1 (maîtrise) à condition de valider un M2 à l'EPSE pendant l'année de stage.
- CasparProphète
Je ne sais pas, à voir. Il est vrai que toutes ces réformes successives donnent le tournis et j'ai renoncé à suivre.
- atriumNeoprof expérimenté
Caspar Goodwood a écrit:Je ne sais pas, à voir. Il est vrai que toutes ces réformes successives donnent le tournis et j'ai renoncé à suivre.
Ce flou et ces changements constants doivent aussi ajouter aux difficultés de recrutement. Les étudiants n'ont aucune lisibilité à moyen terme.
- coindeparadisGuide spirituel
Oui ProvencalLegaulois, M1 pour 2014, mais M2 pour 2015. Comme le gouvernement a tout compris, il vise le M2 pour tous en 2015, y compris pour les PLP des secteurs professionnels .
_________________
Ne t'excuse jamais d'être ce que tu es. Gandhi
- ProvençalLeGauloisExpert
C'est clair, j'ai passé plusieurs fois les écrits du CRPE, je me suis souvent ramassée à l'oral, j'ai donc laissé tomber, et je n'ai pas passé deux fois les mêmes épreuves, les exigences changent tout le temps (c2i2e/cles qui ont découragé de nombreux candidats et qui ont disparu des conditions nécessaires désormais, etc), même en s'y intéressant, on n'y comprend plus grand chose.
Ils vont encore re-re-re changer les conditions l'année prochaine ? Ils s'ennuient ou quoi ?
coindeparadis a écrit:
Oui ProvencalLegaulois, M1 pour 2014, mais M2 pour 2015. Comme le gouvernement a tout compris, il vise le M2 pour tous en 2015, y compris pour les PLP des secteurs professionnels cheers .
Ils vont encore re-re-re changer les conditions l'année prochaine ? Ils s'ennuient ou quoi ?
- e-WandererGrand sage
Et à chaque fois, il faut qu'on refasse les maquettes d'enseignement dans les universités (évidemment dans l'urgence la plus absolue, comme si on n'avait que ça à faire…), qu'on organise des réunions pour expliquer aux étudiants ce qu'on a compris des directives ministérielles, qu'on réécrive les documents de présentation, qu'on corrige les informations sur le site internet de la fac etc.
Rien qu'avec leur C2I2E et leur certification de langue vivante, quel temps on a pu perdre ! La maison des langues nous affirmait une chose et l'IUFM le contraire et même le rectorat était incapable de répondre à nos questions.
Sans parler des aberrations que nous pondent les technocrates du ministère : ça ne les dérange pas de demander au jury de CAPES de corriger des copies d'écrit alors que les collègues sont en plein dans les interrogations orales de la session de l'année précédente, ou d'inscrire au concours des candidats qui se désisteront en cours de route parce qu'ils auront été reçus dans l'intervalle dans le cadre d'une session héritée du système précédent…
Rien qu'avec leur C2I2E et leur certification de langue vivante, quel temps on a pu perdre ! La maison des langues nous affirmait une chose et l'IUFM le contraire et même le rectorat était incapable de répondre à nos questions.
Sans parler des aberrations que nous pondent les technocrates du ministère : ça ne les dérange pas de demander au jury de CAPES de corriger des copies d'écrit alors que les collègues sont en plein dans les interrogations orales de la session de l'année précédente, ou d'inscrire au concours des candidats qui se désisteront en cours de route parce qu'ils auront été reçus dans l'intervalle dans le cadre d'une session héritée du système précédent…
- BoubouleDoyen
e-Wanderer a écrit:Et à chaque fois, il faut qu'on refasse les maquettes d'enseignement dans les universités (évidemment dans l'urgence la plus absolue, comme si on n'avait que ça à faire…), qu'on organise des réunions pour expliquer aux étudiants ce qu'on a compris des directives ministérielles, qu'on réécrive les documents de présentation, qu'on corrige les informations sur le site internet de la fac etc.
Rien qu'avec leur C2I2E et leur certification de langue vivante, quel temps on a pu perdre ! La maison des langues nous affirmait une chose et l'IUFM le contraire et même le rectorat était incapable de répondre à nos questions.
Sans parler des aberrations que nous pondent les technocrates du ministère : ça ne les dérange pas de demander au jury de CAPES de corriger des copies d'écrit alors que les collègues sont en plein dans les interrogations orales de la session de l'année précédente, ou d'inscrire au concours des candidats qui se désisteront en cours de route parce qu'ils auront été reçus dans l'intervalle dans le cadre d'une session héritée du système précédent…
Je trouve que c'est pareil d'un bout à l'autre de la chaîne, les enseignants passent leur temps à essayer de s'adapter aux injonctions administratives, au lieu d'en disposer pour réfléchir à leur enseignement.
- RuthvenGuide spirituel
coindeparadis a écrit:Oui ProvencalLegaulois, M1 pour 2014, mais M2 pour 2015. Comme le gouvernement a tout compris, il vise le M2 pour tous en 2015, y compris pour les PLP des secteurs professionnels .
Ah bon ? C'est une rumeur ou il y a des textes ? J'en étais à la version concours en fin de M1, stage et formation en M2.
- supersosoSage
Caspar Goodwood a écrit:Ma soeur souhaiterait devenir PE, elle habite au fin fond de la campagne. Il y a quelques années elle aurait pu préparer le concours en candidat libre avec le CNED mais ce n'est plus possible aujourd'hui, il faut d'abord qu'elle obtienne un master. Elle a une maîtrise FLE mais ça ne suffit plus, je trouve ça vraiment dommage.
Pour les PLP, je rejoins mes collègues et admire votre courage.
Moi je comprends qu'elle peut s'inscrire :
Vous devez justifier à la date de publication des résultats d'admissibilité:
- d'une inscription en première année d'études (M1) en vue de l'obtention d'un master ou d'un titre ou diplôme reconnu équivalent par le ministre chargé de l'éducation,
- ou des conditions pour vous inscrire en dernière année d'études en vue de l'obtention d'un master ou d'un titre ou diplôme reconnu équivalent par le ministre chargé de l'éducation,
- ou d'une inscription en dernière année d'études en vue de l'obtention d'un master ou d'un titre ou diplôme jugé équivalent par le ministre chargé de l'éducation,
- ou d'un master (M2) ou d'un titre ou diplôme reconnu équivalent par le ministre chargé de l'éducation (titre ou diplôme classé au niveau I du répertoire national des certifications professionnelles ou sanctionnant un cycle d'études post secondaires d'au moins cinq années)
Etant donné qu'elle a une maîtrise (M1), elle a les conditions pour s'inscrire en M2 (ce qui serait son année de stage). Qu'elle vérifie mais il y a de fortes chances pour qu'elle puisse le passer. Par contre, qu'elle n'hésite pas à faire un stage dans une école près de chez elle. Les conditions d'enseignement se sont tellement dégradées et les injonctions sont tellement absurdes qu'il vaut peut-être mieux se rendre compte où on met les pieds avant.
- atriumNeoprof expérimenté
Vu que le mouvement est bloqué dans de nombreux départements, je suggérerais plutôt un stage dans 2 ou 3 écoles Zep loin de chez elle, pour mieux simuler les conditions d'entrée dans le métier.
_________________
It's okay to be a responsible member of society if only you know what you're going to be held responsible for.
John Brunner, The Jagged Orbit
- supersosoSage
atrium a écrit:Vu que le mouvement est bloqué dans de nombreux départements, je suggérerais plutôt un stage dans 2 ou 3 écoles Zep loin de chez elle, pour mieux simuler les conditions d'entrée dans le métier.
Oui tu as tout à fait raison
- coindeparadisGuide spirituel
Un conseiller pédagogique, 1 formateur ESPE, 2 inspecteurs, tout cela lors de 3 réunions différentes. Et mise à par la formatrice d'ESPE, tous trouvent cela stupide. Ils ont également annoncé la fin des examens réservés et des concours 3ème voie (dernière année 2015).Ruthven a écrit:coindeparadis a écrit:Oui ProvencalLegaulois, M1 pour 2014, mais M2 pour 2015. Comme le gouvernement a tout compris, il vise le M2 pour tous en 2015, y compris pour les PLP des secteurs professionnels .
Ah bon ? C'est une rumeur ou il y a des textes ? J'en étais à la version concours en fin de M1, stage et formation en M2.
- JacqGuide spirituel
e-Wanderer a écrit:Et à chaque fois, il faut qu'on refasse les maquettes d'enseignement dans les universités (évidemment dans l'urgence la plus absolue, comme si on n'avait que ça à faire…), qu'on organise des réunions pour expliquer aux étudiants ce qu'on a compris des directives ministérielles, qu'on réécrive les documents de présentation, qu'on corrige les informations sur le site internet de la fac etc.
Rien qu'avec leur C2I2E et leur certification de langue vivante, quel temps on a pu perdre ! La maison des langues nous affirmait une chose et l'IUFM le contraire et même le rectorat était incapable de répondre à nos questions.
Sans parler des aberrations que nous pondent les technocrates du ministère : ça ne les dérange pas de demander au jury de CAPES de corriger des copies d'écrit alors que les collègues sont en plein dans les interrogations orales de la session de l'année précédente, ou d'inscrire au concours des candidats qui se désisteront en cours de route parce qu'ils auront été reçus dans l'intervalle dans le cadre d'une session héritée du système précédent…
C2I2, certification de langue vivante, master 2, tout cela est vraiment utile .
Le niveau monte, le niveau monte !
- JacqGuide spirituel
John a écrit:Mais rien ne dit que le Caplp ne va pas également manquer de candidat !pitchounette a écrit:moi j'ai une autre solution : acceptez que des collègues de PLP puissent arrive plus facilement à rejoindre le corps des PE....
oui je suis "reloud" alors je
Dans certaines disciplines le niveau de recrutement baisse lui aussi.
- e-WandererGrand sage
Je pense très sincèrement que cette réformite décourage aussi un bon nombre de candidats : quand on se prépare à un concours dont dépendra sa future carrière, on aime savoir un peu à l'avance à quelle sauce on va être mangé. Là, c'est franchement du bricolage : on engage des réformes qui n'ont pas été pensées dans les détails et on navigue à vue, comme si l'affichage politique était plus important que la réforme elle-même.
C'est au moment de la réforme Chatel que la catastrophe s'est enclenchée : on ne savait rien en pleine rentrée de septembre de l'organisation des stages qui avaient lieu en février, le calendrier était absurde (six semaines de préparation avant les écrits, dont on ne pouvait rien faire d'efficace, et encore quelques semaines détachées de tout et sans objectif concret juste avant le stage ; et ensuite la préparation de l'oral qui tombait en même temps que la rédaction du mémoire pro dont personne ne savait à quoi il correspondait). C'est à ce moment qu'on a assisté à une chute spectaculaire du nombre des inscriptions : la crise des "vocations" était latente mais la mastérisation du CAPES l'a précipitée. Et depuis, on n'arrête pas de bricoler.
Tous mes anciens étudiants m'ont dit qu'ils étaient attachés à l'ancien système, car l'année de préparation complète à niveau bac + 4 était un cadre clair, avec un temps suffisant pour se former sérieusement (les écrits avaient lieu en mars). La pression du concours les amenait à travailler davantage qu'en licence (où certains se laissaient un peu vivre), de façon bien ciblée, et il y avait une distinction tout à fait nette entre l'année de préparation au concours, clairement disciplinaire, et le stage en situation qui venait l'année suivante. Le temps d'attente entre les écrits et les résultats des oraux était raisonnable. Je ne comprends vraiment pas pourquoi on a voulu chambouler ce système qui fonctionnait bien (enfin si… c'est la lubie de la "professionnalisation", soutenue par un lobby puissant, qui est cause de tout ce gâchis).
C'est au moment de la réforme Chatel que la catastrophe s'est enclenchée : on ne savait rien en pleine rentrée de septembre de l'organisation des stages qui avaient lieu en février, le calendrier était absurde (six semaines de préparation avant les écrits, dont on ne pouvait rien faire d'efficace, et encore quelques semaines détachées de tout et sans objectif concret juste avant le stage ; et ensuite la préparation de l'oral qui tombait en même temps que la rédaction du mémoire pro dont personne ne savait à quoi il correspondait). C'est à ce moment qu'on a assisté à une chute spectaculaire du nombre des inscriptions : la crise des "vocations" était latente mais la mastérisation du CAPES l'a précipitée. Et depuis, on n'arrête pas de bricoler.
Tous mes anciens étudiants m'ont dit qu'ils étaient attachés à l'ancien système, car l'année de préparation complète à niveau bac + 4 était un cadre clair, avec un temps suffisant pour se former sérieusement (les écrits avaient lieu en mars). La pression du concours les amenait à travailler davantage qu'en licence (où certains se laissaient un peu vivre), de façon bien ciblée, et il y avait une distinction tout à fait nette entre l'année de préparation au concours, clairement disciplinaire, et le stage en situation qui venait l'année suivante. Le temps d'attente entre les écrits et les résultats des oraux était raisonnable. Je ne comprends vraiment pas pourquoi on a voulu chambouler ce système qui fonctionnait bien (enfin si… c'est la lubie de la "professionnalisation", soutenue par un lobby puissant, qui est cause de tout ce gâchis).
- supersosoSage
Et puis honnêtement, avec le blocage du point d'indice, l'augmentation des cotisations et le fait que les PE n'ont pas d'heures sup, il est difficile de s'engager dans une carrière dont on n'a aucune idée de l'évolution (qui pour le moment est très franchement à la baisse niveau rémunération ET conditions de travail).
- coindeparadisGuide spirituel
La réduction des vacances, la position de la commune plus prégnante avec le réforme des rythmes va participer à la dégradation des conditions de travail...
_________________
Ne t'excuse jamais d'être ce que tu es. Gandhi
- supersosoSage
C'est pour ça que c'est un ensemble. Plus de carrière lisible niveau rémunération et dégradation des conditions de travail. Il y a fort à parier que ceux qui passent encore le concours ne sont pas toujours au fait de ce qui se passe concrètement dans les écoles.
- nadinevanilleNiveau 2
Bonjour,
Je suis nouvelle sur le forum. Tout cela m'affole! Je suis maître formateur depuis quelques années dans le primaire. C'est vrai que l'on demande de plus en plus aux étudiants en oubliant l'essentiel!
Cette année, j'ai demandé mon inscription pour la liste d'aptitudes des professeurs certifiés en espagnol et j'ai bien peur de voir ma demande refusée. Une PE désirant changeant de niveau!
J'attends avec appréhension la date du 16 juin, date de la commission ministérielle.
Nadine
Je suis nouvelle sur le forum. Tout cela m'affole! Je suis maître formateur depuis quelques années dans le primaire. C'est vrai que l'on demande de plus en plus aux étudiants en oubliant l'essentiel!
Cette année, j'ai demandé mon inscription pour la liste d'aptitudes des professeurs certifiés en espagnol et j'ai bien peur de voir ma demande refusée. Une PE désirant changeant de niveau!
J'attends avec appréhension la date du 16 juin, date de la commission ministérielle.
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