- user7337Fidèle du forum
Il est pas titularisé, ça fait quand même une différence. Même si je reconnais qu'il y a quand même un truc qui cloche là dedans.Jacq a écrit:Oui, suis d'accord, avec ce qu'indiquait aussi E-Wanderer, avec tout de même une nuance : ces candidats éliminés sont parfois ensuite employés comme vacataires ou contractuels. Donc, où est la logique ?
- e-WandererGrand sage
C'est un vrai problème : quand on échoue 5 fois de suite au CAPES dans les conditions de recrutement actuelles, c'est qu'il y a tout de même un sérieux problème de niveau ! Or le ministère emploie quand même ces personnes en toute connaissance de cause, année après année : c'est d'un cynisme absolu.
Une de mes anciennes étudiantes, à qui je mettais 2/20 dès l'année de L1 pour lui faire clairement comprendre qu'elle serait plus à sa place ailleurs, a réussi à obtenir ses diplômes à force de capitalisations, compensations, sessions de rattrapage, semestres pourris par les différents blocages etc. Elle échoue au CAPES avec une régularité de métronome… et pourtant elle enseigne depuis des années ! Évidemment ça se passe très mal et les établissements font tout pour se débarrasser d'elle, mais comme il y a une pénurie importante, elle trouve toujours un nouveau collège qui a besoin d'un vacataire, même en cours d'année ou de trimestre. Je suis donc doublement scandalisé : d'une part parce qu'on met devant les gosses des "dangers publics" qui font des dégâts considérables et restent en place aussi longtemps que les parents ne gueulent pas trop fort, et d'autre part parce que, malgré tous leurs défauts, ces vacataires ont droit à un minimum de respect. On ne peut pas humainement dire à ces personnes, année après année, qu'elles n'ont pas le niveau pour enseigner et les employer quand même : c'est une contradiction inacceptable qui doit être extrêmement difficile à encaisser ! Quelle image peut-on avoir de soi-même dans une telle situation ? Sans même parler de l'incertitude du lendemain, du salaire (encore plus) minable etc.
Il faut que l'Etat prenne ses responsabilités : soit on titularise des gens qui n'ont pas le niveau et on l'assume (et à ce moment-là, on peut carrément supprimer les concours car ils ne servent plus à rien), soit on ne les emploie pas et on trouve d'autres solutions (jouer sur les effectifs des classes, les calendriers, le volume horaire des enseignements, demander aux titulaires de faire de heures sup, payer davantage les profs pour rendre le métier plus attractif…). Je ne dis pas que ces solutions soient toutes idéales, souhaitables ou faciles à mettre en œuvre mais elles ont au moins le mérite de la cohérence.
Une de mes anciennes étudiantes, à qui je mettais 2/20 dès l'année de L1 pour lui faire clairement comprendre qu'elle serait plus à sa place ailleurs, a réussi à obtenir ses diplômes à force de capitalisations, compensations, sessions de rattrapage, semestres pourris par les différents blocages etc. Elle échoue au CAPES avec une régularité de métronome… et pourtant elle enseigne depuis des années ! Évidemment ça se passe très mal et les établissements font tout pour se débarrasser d'elle, mais comme il y a une pénurie importante, elle trouve toujours un nouveau collège qui a besoin d'un vacataire, même en cours d'année ou de trimestre. Je suis donc doublement scandalisé : d'une part parce qu'on met devant les gosses des "dangers publics" qui font des dégâts considérables et restent en place aussi longtemps que les parents ne gueulent pas trop fort, et d'autre part parce que, malgré tous leurs défauts, ces vacataires ont droit à un minimum de respect. On ne peut pas humainement dire à ces personnes, année après année, qu'elles n'ont pas le niveau pour enseigner et les employer quand même : c'est une contradiction inacceptable qui doit être extrêmement difficile à encaisser ! Quelle image peut-on avoir de soi-même dans une telle situation ? Sans même parler de l'incertitude du lendemain, du salaire (encore plus) minable etc.
Il faut que l'Etat prenne ses responsabilités : soit on titularise des gens qui n'ont pas le niveau et on l'assume (et à ce moment-là, on peut carrément supprimer les concours car ils ne servent plus à rien), soit on ne les emploie pas et on trouve d'autres solutions (jouer sur les effectifs des classes, les calendriers, le volume horaire des enseignements, demander aux titulaires de faire de heures sup, payer davantage les profs pour rendre le métier plus attractif…). Je ne dis pas que ces solutions soient toutes idéales, souhaitables ou faciles à mettre en œuvre mais elles ont au moins le mérite de la cohérence.
- VioletEmpereur
Dans les jurys, il y a 3 personnes.
Et oui, il peut y avoir des gens titulaires d'un master 2 qui ne sont pas aptes à être devant des élèves.
Je le répète, les candidats qui ont un zéro éliminatoire font l'objet d'un rapport détaillé...
Et oui, il peut y avoir des gens titulaires d'un master 2 qui ne sont pas aptes à être devant des élèves.
Je le répète, les candidats qui ont un zéro éliminatoire font l'objet d'un rapport détaillé...
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
e-Wanderer a écrit:C'est un vrai problème : quand on échoue 5 fois de suite au CAPES dans les conditions de recrutement actuelles, c'est qu'il y a tout de même un sérieux problème de niveau ! Or le ministère emploie quand même ces personnes en toute connaissance de cause, année après année : c'est d'un cynisme absolu.
Une de mes anciennes étudiantes, à qui je mettais 2/20 dès l'année de L1 pour lui faire clairement comprendre qu'elle serait plus à sa place ailleurs, a réussi à obtenir ses diplômes à force de capitalisations, compensations, sessions de rattrapage, semestres pourris par les différents blocages etc. Elle échoue au CAPES avec une régularité de métronome… et pourtant elle enseigne depuis des années ! Évidemment ça se passe très mal et les établissements font tout pour se débarrasser d'elle, mais comme il y a une pénurie importante, elle trouve toujours un nouveau collège qui a besoin d'un vacataire, même en cours d'année ou de trimestre. Je suis donc doublement scandalisé : d'une part parce qu'on met devant les gosses des "dangers publics" qui font des dégâts considérables et restent en place aussi longtemps que les parents ne gueulent pas trop fort, et d'autre part parce que, malgré tous leurs défauts, ces vacataires ont droit à un minimum de respect. On ne peut pas humainement dire à ces personnes, année après année, qu'elles n'ont pas le niveau pour enseigner et les employer quand même : c'est une contradiction inacceptable qui doit être extrêmement difficile à encaisser ! Quelle image peut-on avoir de soi-même dans une telle situation ? Sans même parler de l'incertitude du lendemain, du salaire (encore plus) minable etc.
Il faut que l'Etat prenne ses responsabilités : soit on titularise des gens qui n'ont pas le niveau et on l'assume (et à ce moment-là, on peut carrément supprimer les concours car ils ne servent plus à rien), soit on ne les emploie pas et on trouve d'autres solutions (jouer sur les effectifs des classes, les calendriers, le volume horaire des enseignements, demander aux titulaires de faire de heures sup, payer davantage les profs pour rendre le métier plus attractif…). Je ne dis pas que ces solutions soient toutes idéales, souhaitables ou faciles à mettre en œuvre mais elles ont au moins le mérite de la cohérence.
Je connais un cas similaire, elle a échoué huit fois au CAPES externe mais eu le concours en interne ; c'est probablement ce qui va se passer aussi pour elle...
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Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
- LefterisEsprit sacré
e-Wanderer a écrit:On ne peut pas humainement dire à ces personnes, année après année, qu'elles n'ont pas le niveau pour enseigner et les employer quand même : c'est une contradiction inacceptable qui doit être extrêmement difficile à encaisser ! Quelle image peut-on avoir de soi-même dans une telle situation ? Sans même parler de l'incertitude du lendemain, du salaire (encore plus) minable etc.
C'est le bon sens même , mais les décisions partent plutôt d'une logique comptable et des situations d'urgence.
C'est probablement la solution de demain . On va manquer cruellement d'enseignants, et il faudra prendre ce qui se présente. Plus, je crois qu'il faudra valider des équivalences à la pelle pour que des gens du privé, au chômage , puissent enseigner dans des matières voisines, qu'un anglophone puisse enseigner l'anglais sans diplômes , etc. Je prends cet exemple parmi d'autres , vu les difficultés que nous avons eues à trouver un vacataire, avec les parents d'élèves dans tous leurs états après plus d'un mois sans enseignant (un a "craqué de suite, il a fallu reprendre le recherches..) , mais idem dans l'établissement voisin avec les maths, etc.Il faut que l'Etat prenne ses responsabilités : soit on titularise des gens qui n'ont pas le niveau et on l'assume (et à ce moment-là, on peut carrément supprimer les concours car ils ne servent plus à rien),
Rendre le métier plus attractif semble déjà une hypothèse d'école.soit on ne les emploie pas et on trouve d'autres solutions (jouer sur les effectifs des classes, les calendriers, le volume horaire des enseignements, demander aux titulaires de faire de heures sup, payer davantage les profs pour rendre le métier plus attractif…). Je ne dis pas que ces solutions soient toutes idéales, souhaitables ou faciles à mettre en œuvre mais elles ont au moins le mérite de la cohérence.
Restent les trois autres solutions, qui sont assez liées : jouer sur le volume des classes contribue à rendre le métier invivable, donc à rebuter les candidats ; et les HS trouvent leur limite, d'autant que les volumes horaires baissent . Quand je vois déjà des certifiés en lettres, avec 4 voire 5 classes, à la limite de rupture...
Cercle vraiment vicieux .
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Thalia de GMédiateur
Et il est utopique d'espérer que nos gouvernants cherchent à rétablir un cercle vertueux en améliorant les conditions de travail et en revalorisant les traitements pour que le métier redevienne attractif et attire plus de jeunes (ou moins jeunes).Lefteris a écrit:Rendre le métier plus attractif semble déjà une hypothèse d'école.e-Wanderer a écrit:soit on ne les emploie pas et on trouve d'autres solutions (jouer sur les effectifs des classes, les calendriers, le volume horaire des enseignements, demander aux titulaires de faire de heures sup, payer davantage les profs pour rendre le métier plus attractif…). Je ne dis pas que ces solutions soient toutes idéales, souhaitables ou faciles à mettre en œuvre mais elles ont au moins le mérite de la cohérence.
Restent les trois autres solutions, qui sont assez liées : jouer sur le volume des classes contribue à rendre le métier invivable, donc à rebuter les candidats ; et les HS trouvent leur limite, d'autant que les volumes horaires baissent . Quand je vois déjà des certifiés en lettres, avec 4 voire 5 classes, à la limite de rupture...
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- LefterisEsprit sacré
Thalia de G a écrit:Et il est utopique d'espérer que nos gouvernants cherchent à rétablir un cercle vertueux en améliorant les conditions de travail et en revalorisant les traitements pour que le métier redevienne attractif et attire plus de jeunes (ou moins jeunes).Lefteris a écrit:Rendre le métier plus attractif semble déjà une hypothèse d'école.e-Wanderer a écrit:soit on ne les emploie pas et on trouve d'autres solutions (jouer sur les effectifs des classes, les calendriers, le volume horaire des enseignements, demander aux titulaires de faire de heures sup, payer davantage les profs pour rendre le métier plus attractif…). Je ne dis pas que ces solutions soient toutes idéales, souhaitables ou faciles à mettre en œuvre mais elles ont au moins le mérite de la cohérence.
Restent les trois autres solutions, qui sont assez liées : jouer sur le volume des classes contribue à rendre le métier invivable, donc à rebuter les candidats ; et les HS trouvent leur limite, d'autant que les volumes horaires baissent . Quand je vois déjà des certifiés en lettres, avec 4 voire 5 classes, à la limite de rupture...
Cercle vraiment vicieux.
Nos dirigeants laisseront pourrir la situation et en feront porter le poids, via leurs médias, sur ceux qui restent. L'EN mourra de sa belle mort.
Rien ne dit que dans une génération, elle existera encore. On peut tout à fait envisager un organisme semi -privé chargé d'une mission de service public, contrôlé par l'Etat, embauchant des contractuels (personne n'étant enseignant très longtemps) , le contrat étant établi localement dans les régions et communes, selon des objectifs et donc programmes locaux, et avec des budgets serrés. Ils prodigueront un savoir minimal dans le but de la fameuse "employabilité", le descendant du scole commun en quelque sorte.
A côté de ça, quelques établissements totalement privés très relevés mais chers subsisteront, voie même quelques établissements d'Etat pour l'élite.
Quoi ? On me dit que je devrais écrire de la fiction ...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
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- wanaxFidèle du forum
Tout cela aura été obtenu au nom de l'égalité ( refus de la sélection, refus de l'autorité, abandon de la hiérarchie entre disciplines, entre autres... )Lefteris a écrit:
Nos dirigeants laisseront pourrir la situation et en feront porter le poids, via leurs médias, sur ceux qui restent. L'EN mourra de sa belle mort.
Rien ne dit que dans une génération, elle existera encore. On peut tout à fait envisager un organisme semi -privé chargé d'une mission de service public, contrôlé par l'Etat, embauchant des contractuels (personne n'étant enseignant très longtemps) , le contrat étant établi localement dans les régions et communes, selon des objectifs et donc programmes locaux, et avec des budgets serrés. Ils prodigueront un savoir minimal dans le but de la fameuse "employabilité", le descendant du scole commun en quelque sorte.
A côté de ça, quelques établissements totalement privés très relevés mais chers subsisteront, voie même quelques établissements d'Etat pour l'élite.
Quoi ? On me dit que je devrais écrire de la fiction ...
Avec emploi de la langue de Blois ( je me fais rire, c'est l'essentiel... ) : intérêt des enfants, évaluations par compétence, savoirs nouveaux, tout un vocabulaire abscons et mensonger.
C'est franchement très drôle : on dirait une adaptation de La Ferme des Animaux.
- virgereNeoprof expérimenté
Violet a écrit:Dans les jurys, il y a 3 personnes.
Et oui, il peut y avoir des gens titulaires d'un master 2 qui ne sont pas aptes à être devant des élèves.
Je le répète, les candidats qui ont un zéro éliminatoire font l'objet d'un rapport détaillé...
Ou pas...
Une copine à moi a passé le CRPE l'an passé et a eu 0 à un oral. Je ne sais pas ce que sa prestation valait, mais il est clair que ce 0 l'a empêchée d'être admise (elle l'aurait été si sa note n'avait pas été éliminatoire, les autres jurys ne l'ayant pas jugée inapte)
Fort marrie, elle a demandé à voir le rapport détaillé expliquant sa note. Elle l'attend encore.
- VioletEmpereur
Là ce n'est pas normal... Le rapport est obligatoire.
- virgereNeoprof expérimenté
Certes...
Mais il y a eu l'an passé une vague de 0 dans l'académie de Versailles dont - a priori - très peu ont été expliqués (ou plutôt pour lesquels de nombreux candidats n'ont pas pu avoir accès à un rapport détaillé).
Sinon je suis d'accord, un 0 n'est pas anodin, d'où la nécessité du rapport d'ailleurs !
Mais il y a eu l'an passé une vague de 0 dans l'académie de Versailles dont - a priori - très peu ont été expliqués (ou plutôt pour lesquels de nombreux candidats n'ont pas pu avoir accès à un rapport détaillé).
Sinon je suis d'accord, un 0 n'est pas anodin, d'où la nécessité du rapport d'ailleurs !
- C'est pas fauxEsprit éclairé
Je n'ai pas lu les six pages, mais en voyant le titre, je repense à la propagande éhontée de Peillon pour claironner que sa politique de recrutement était sanctionnée par une victoire écrasante sur le scepticisme.
- JohnMédiateur
Propagande reprise sans nuance par la plupart des médias à l'époque :/C'est pas faux a écrit:Je n'ai pas lu les six pages, mais en voyant le titre, je repense à la propagande éhontée de Peillon pour claironner que sa politique de recrutement était sanctionnée par une victoire écrasante sur le scepticisme.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
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- arguinNiveau 8
L'EN pourrait aussi recruter des personnes surdiplômées au chômage des pays du Sud : en Afrique, par exempleLefteris a écrit:Thalia de G a écrit:
Et il est utopique d'espérer que nos gouvernants cherchent à rétablir un cercle vertueux en améliorant les conditions de travail et en revalorisant les traitements pour que le métier redevienne attractif et attire plus de jeunes (ou moins jeunes).
Nos dirigeants laisseront pourrir la situation et en feront porter le poids, via leurs médias, sur ceux qui restent. L'EN mourra de sa belle mort.
Rien ne dit que dans une génération, elle existera encore. On peut tout à fait envisager un organisme semi -privé chargé d'une mission de service public, contrôlé par l'Etat, embauchant des contractuels (personne n'étant enseignant très longtemps) , le contrat étant établi localement dans les régions et communes, selon des objectifs et donc programmes locaux, et avec des budgets serrés. Ils prodigueront un savoir minimal dans le but de la fameuse "employabilité", le descendant du socle commun en quelque sorte.
A côté de ça, quelques établissements totalement privés très relevés mais chers subsisteront, voie même quelques établissements d'Etat pour l'élite.
Quoi ? On me dit que je devrais écrire de la fiction ...
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1117636-la-tunisie-3-ans-apres-le-chomage-des-jeunes-diplomes-reste-un-probleme.html
- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
Je ne sais pas ce qu'il s'est passé exactement cette session (ou ces sessions). Perso j'ai eu l'expérience de corriger l'histoire géo l'an dernier au CRPE. L'épreuve a depuis été purement et simplement supprimée.
Eh bien certaines copies font vraiment peur. Pas tellement en termes de contenu, la plupart des candidats ayant fait des efforts, mais juste en termes de maîtrise basique de la langue. Il y avait des fotes partout!
A la pause (on était enfermé dans la Maison des Examens d'Arcueil pour ceux qui connaissent) je croisais souvent un collègue de maths qui corrigeait dans une pièce à côté et il n'en croyait pas non plus ses yeux.
Au point où on en est arrivé, je préfère qu'on ait une pénurie temporaire d'instits et qu'on ne donne le CRPE qu'à ceux qui ont vraiment un niveau licence.
Eh bien certaines copies font vraiment peur. Pas tellement en termes de contenu, la plupart des candidats ayant fait des efforts, mais juste en termes de maîtrise basique de la langue. Il y avait des fotes partout!
A la pause (on était enfermé dans la Maison des Examens d'Arcueil pour ceux qui connaissent) je croisais souvent un collègue de maths qui corrigeait dans une pièce à côté et il n'en croyait pas non plus ses yeux.
Au point où on en est arrivé, je préfère qu'on ait une pénurie temporaire d'instits et qu'on ne donne le CRPE qu'à ceux qui ont vraiment un niveau licence.
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CdB
@AbbeCordillere
- atriumNeoprof expérimenté
Le problème, c'est que certains de ceux qui ont eu un 0 éliminatoire seront tout de même en classe à la rentrée prochaine.
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It's okay to be a responsible member of society if only you know what you're going to be held responsible for.
John Brunner, The Jagged Orbit
- RoninMonarque
Collier de Barbe a écrit:Je ne sais pas ce qu'il s'est passé exactement cette session (ou ces sessions). Perso j'ai eu l'expérience de corriger l'histoire géo l'an dernier au CRPE. L'épreuve a depuis été purement et simplement supprimée.
Eh bien certaines copies font vraiment peur. Pas tellement en termes de contenu, la plupart des candidats ayant fait des efforts, mais juste en termes de maîtrise basique de la langue. Il y avait des fotes partout!
A la pause (on était enfermé dans la Maison des Examens d'Arcueil pour ceux qui connaissent) je croisais souvent un collègue de maths qui corrigeait dans une pièce à côté et il n'en croyait pas non plus ses yeux.
Au point où on en est arrivé, je préfère qu'on ait une pénurie temporaire d'instits et qu'on ne donne le CRPE qu'à ceux qui ont vraiment un niveau licence.
Au lot' z'yva le zélitist réac
- arguinNiveau 8
- InvitéInvité
atrium a écrit:Le problème, c'est que certains de ceux qui ont eu un 0 éliminatoire seront tout de même en classe à la rentrée prochaine.
Peut-être, mais ils ne le resteront pas toute une carrière s'ils ne s'améliorent pas.
- User4312Niveau 10
Et une dictée éliminatoire ? Si c'était une vraie épreuve indépendante, les candidats feraient des efforts, non ?
- virgereNeoprof expérimenté
Ma copine, et d'autres candidats dans la même situation, a été contactée ensuite deux fois.
Une première pour aller sur le terrain boucher les trous.
Une seconde pour ne pas louper les inscriptions à la session exceptionnelle...
Tact et délicatesse
(et je suis d'accord qu'il faut sélectionner, ce qui gêne dans ce que je raconte ce de n'avoir jamais pu obtenir le rapport expliquant le 0. "Le jury est souverain", c'est vrai. Mais il pourrait aussi expliquer une telle note)
Une première pour aller sur le terrain boucher les trous.
Une seconde pour ne pas louper les inscriptions à la session exceptionnelle...
Tact et délicatesse
(et je suis d'accord qu'il faut sélectionner, ce qui gêne dans ce que je raconte ce de n'avoir jamais pu obtenir le rapport expliquant le 0. "Le jury est souverain", c'est vrai. Mais il pourrait aussi expliquer une telle note)
- User21929Expert
virgere a écrit:... ce qui gêne dans ce que je raconte ce de n'avoir jamais pu obtenir le rapport expliquant le 0. "Le jury est souverain", c'est vrai. Mais il pourrait aussi expliquer une telle note)
De mon temps, il y a 20 ans, j'ai passé 3 fois le concours PLP avec le même bon dossier. J'ai eu 0, 0 et 18 ! La différence c'est que les deux premières fois j'étais candidat libre, la troisième j'étais candidat libre inscrit à la préparation au concours à l'IUFM... Sans commentaire.
- JacqGuide spirituel
Collier de Barbe a écrit:Je ne sais pas ce qu'il s'est passé exactement cette session (ou ces sessions). Perso j'ai eu l'expérience de corriger l'histoire géo l'an dernier au CRPE. L'épreuve a depuis été purement et simplement supprimée.
Eh bien certaines copies font vraiment peur. Pas tellement en termes de contenu, la plupart des candidats ayant fait des efforts, mais juste en termes de maîtrise basique de la langue. Il y avait des fotes partout!
A la pause (on était enfermé dans la Maison des Examens d'Arcueil pour ceux qui connaissent) je croisais souvent un collègue de maths qui corrigeait dans une pièce à côté et il n'en croyait pas non plus ses yeux.
Au point où on en est arrivé, je préfère qu'on ait une pénurie temporaire d'instits et qu'on ne donne le CRPE qu'à ceux qui ont vraiment un niveau licence.
Témoignage éclairant.
- the educatorFidèle du forum
Franchement, dans les établissements, quand on en est à recevoir des gens qui viennent du pôle emploi (et qui n'ont parfois jamais fait la démarche de passer le concours), on se dit la même chose: peut être que laisser des bureaux vides serait moins dangereux. Sauf que le bureau vide à un coût, et que c'est souvent simplement moins cher de recruter le "premier venu".
- elena3Fidèle du forum
Et pas sûr que dans les jurys, tous aient un master ...Franchement , je connais un conseiller pédagogique qui en fait partie, et il ne jure que par Meirieu et les sciences éduc. Je suis certaine qu'il serait capable de mettre un zéro à un ou une candidate, même très compétent, s'il trouve qu'il n'y a pas assez de sciences éduc dans son discours...Violet a écrit:Dans les jurys, il y a 3 personnes.
Et oui, il peut y avoir des gens titulaires d'un master 2 qui ne sont pas aptes à être devant des élèves.
Je le répète, les candidats qui ont un zéro éliminatoire font l'objet d'un rapport détaillé...
- MalacaEsprit éclairé
Pour rebondir sur l'idée du formatage passage par les "écoles" IUFM/ESPE :
"C'est une épreuve orale ... D'un point de vue plus général, et implicitement, le candidat postule à un métier. Il est donc attendu que sa future insertion dans ce métier soit la moins problématique possible. Plus le comportement du candidat sera conforme au comportement typique d'un enseignant, plus les jurés auront tendance à l'accepter et à l'évaluer positivement. Plus ce comportement sera divergent, moins l'évaluation sera satisfaisante. En d'autres termes, il est attendu que le candidat puisse s'insérer, plus tard, dans ce que Wenger (1998) appelle une « communauté de pratiques » et cette épreuve en est l'un des premiers prédicteurs."
Suite de l'analyse proposée pour "se préparer à l'oral du CRPE" , et les "attentes" par rapport à l'oral : http://sujetsconcourspe.blogspot.fr/2013/12/se-preparer-loral-du-crpe.html
Il me semble que cela correspond en quelque sorte aux "entretiens d'embauche" dans le privé, et au moment où le recruteur/jury peut se positionner par rapport à l'adéquation du candidat au poste ... et le zéro reste le seul moyen d'écarter à coup sûr un candidat par ailleurs brillant à l'écrit.
Après comme il faut de toute façon quelqu'un devant les élèves on ratisse large retraités, pôle emploi, reconversions, détachements d'autres administrations et ... recrutement des recalés au concours, qui présentent au moins l'avantage d'avoir un peu potassé le concours et d'avoir un niveau universitaire reconnu.
Mais cela a toujours existé, j'ai connu le recrutement sur listes complémentaires.
"C'est une épreuve orale ... D'un point de vue plus général, et implicitement, le candidat postule à un métier. Il est donc attendu que sa future insertion dans ce métier soit la moins problématique possible. Plus le comportement du candidat sera conforme au comportement typique d'un enseignant, plus les jurés auront tendance à l'accepter et à l'évaluer positivement. Plus ce comportement sera divergent, moins l'évaluation sera satisfaisante. En d'autres termes, il est attendu que le candidat puisse s'insérer, plus tard, dans ce que Wenger (1998) appelle une « communauté de pratiques » et cette épreuve en est l'un des premiers prédicteurs."
Suite de l'analyse proposée pour "se préparer à l'oral du CRPE" , et les "attentes" par rapport à l'oral : http://sujetsconcourspe.blogspot.fr/2013/12/se-preparer-loral-du-crpe.html
Il me semble que cela correspond en quelque sorte aux "entretiens d'embauche" dans le privé, et au moment où le recruteur/jury peut se positionner par rapport à l'adéquation du candidat au poste ... et le zéro reste le seul moyen d'écarter à coup sûr un candidat par ailleurs brillant à l'écrit.
Après comme il faut de toute façon quelqu'un devant les élèves on ratisse large retraités, pôle emploi, reconversions, détachements d'autres administrations et ... recrutement des recalés au concours, qui présentent au moins l'avantage d'avoir un peu potassé le concours et d'avoir un niveau universitaire reconnu.
Mais cela a toujours existé, j'ai connu le recrutement sur listes complémentaires.
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Ajouter de la vie aux années plutôt que des années à la vie ...
"Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve, une réalité." A. de Saint-Exupéry
mes rêves, ma réalité ...
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