- V.MarchaisEmpereur
nlm76 a écrit:Sur quoi donc peux-tu appuyer l'idée que ce fût une licence ???V.Marchais a écrit:Je continue de trouver, en tant que lecteur lambda, qu'en dehors de tout contexte particulier qui justifiât ce type de licence, ce type de reprise est pénible. Et que du point de vue de la traduction, cela détruit la seule figure voulue par l'auteur : le parallélisme.
Licence n'est sans doute pas le terme adéquat. Il vaut sans doute mieux parler d'un emploi inattendu. Je ne sais pas quel est le contexte, mais là, ça me fait le même effet que quand un élève, plein de bonne volonté, pensant bien faire, remplace "pas" par "point" dans toute sa rédaction, fort plate par ailleurs. Ce n'est pas que ce soit incorrect, mais vraiment, ça ne passe pas, parce que rien, dans la façon d'écrire, ne le justifie. Et du coup, ça passe pour ce que c'est : une maladresse.
- JPhMMDemi-dieu
Cripure a écrit:Ce ne sont pas des règles, ce sont de mauvais usages et des confusions. Regardez Rabelais : il ne se trompe pas, lui : tiers livre, quart livre, quint livre. Celui qui imprime chapitre premier, puis chapitre II est juste quelqu'un qui ne fait pas attention. Normal, quoiJPhMM a écrit:Oui bien sûr.
Mais pourquoi le premier est-il ordinal, et les suivants non ?
Merci.Sacapus a écrit:En réalité il y a encore une différence quand on arrive à la page 80 ou à la page 200.
Comme ce sont en toute rigueur des ordinaux et non des cardinaux, Grevisse dit qu'il faut écrire "page quatre-vingt" et "page deux cent". Sans S, contrairement à ce qu'on fait quand on écrit quatre-vingts pages ou deux cents pages.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- SacapusHabitué du forum
V.Marchais a écrit:nlm76 a écrit:Sur quoi donc peux-tu appuyer l'idée que ce fût une licence ???V.Marchais a écrit:Je continue de trouver, en tant que lecteur lambda, qu'en dehors de tout contexte particulier qui justifiât ce type de licence, ce type de reprise est pénible. Et que du point de vue de la traduction, cela détruit la seule figure voulue par l'auteur : le parallélisme.
Bonjour.
Comment justifiez-vous l'imparfait dans votre relative au subjonctif "qui justifiât" ou dans la complétive "que ce fût une license", alors que toutes les principales sont au présent ?
- V.MarchaisEmpereur
Pour rejeter encore plus dans l'irréel l'idée évoquée.
- ArmideNeoprof expérimenté
V.Marchais a écrit:Je continue de trouver, en tant que lecteur lambda, qu'en dehors de tout contexte particulier qui justifiât ce type de licence, ce type de reprise est pénible. Et que du point de vue de la traduction, cela détruit la seule figure voulue par l'auteur : le parallélisme.
Tout à fait d'accord !
La traduction d'Iphigénie me semble de loin la plus heureuse.
- Marie LaetitiaBon génie
J'ai un doute, tout d'un coup...
Est-ce que la formulation
"Quels fruits sont préférés?"
vous semble correcte?
Est-ce que la formulation
"Quels fruits sont préférés?"
vous semble correcte?
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- F.LemoineÉrudit
C'est un peu étrange, cette phrase interrogative. Il me semble manquer le complément d'agent (préférés par qui ?), et la reprise du sujet par le pronom ("quels fruits sont-ils préférés par.... ?).
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"La vie est mêlée de traverses. Il est bon de s'y tenir sans cesse préparé." (Molière, Les Fourberies de Scapin).
- AmaliahEmpereur
Bonjour, je vérifie la morphologie de "feu" antéposé. Je lis sur le site du CNRTL que jusqu'en 1901 "feu la reine" ne s'accordait pas, mais que depuis 1901 "feu" s'accorde : "feue la reine" (ce qui me fait bizarre). Mais un des exemples donnés "feu ma mère" date de 1932 (Ac.). Comment savoir?
- OudemiaBon génie
J'ai toujours pratiqué (après m'être d'abord renseignée sur l'usage) "feu la reine" et "la feue reine", "feu ma mère" ou "ma feue mère" !Amaliah a écrit:Bonjour, je vérifie la morphologie de "feu" antéposé. Je lis sur le site du CNRTL que jusqu'en 1901 "feu la reine" ne s'accordait pas, mais que depuis 1901 "feu" s'accorde : "feue la reine" (ce qui me fait bizarre). Mais un des exemples donnés "feu ma mère" date de 1932 (Ac.). Comment savoir?
L'arrêté de 1901 a bon dos, je ne vois pas de citation le respectant dans l'article du CNTL , ça sent la résistance. De toute façon cet adjectif est désuet, c'est ce qui fait son charme, on ne va pas actualiser son utilisation, quand même !
- Spoiler:
- c'est comme les recommandations pour ognon et oignon, et pourtant d'habitude je respecte l'Académie !
- tannatHabitué du forum
Tu peux demander un avis plus tranché ici : http://www.academie-francaise.fr/contact, si tu en as et le temps et le courage...
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« Nous naissons tous fous. Quelques-uns le demeurent. » Samuel Beckett
« C'est un malheur que les hommes ne puissent d'ordinaire posséder aucun talent sans avoir quelque envie d'abaisser les autres.» Vauvenargues
- User5899Demi-dieu
Feu ma mère.Amaliah a écrit:Bonjour, je vérifie la morphologie de "feu" antéposé. Je lis sur le site du CNRTL que jusqu'en 1901 "feu la reine" ne s'accordait pas, mais que depuis 1901 "feu" s'accorde : "feue la reine" (ce qui me fait bizarre). Mais un des exemples donnés "feu ma mère" date de 1932 (Ac.). Comment savoir?
Ma feue mère.
- Hervé HervéFidèle du forum
Le bon usage § 547 b: "Feu varie quand il est placé entre le déterminant et le nom. Il ne varie pas quand il précède le déterminant".
Suivent de nombreux exemples et il conclut : "La règle actuelle a eu du mal a s'établir, et l'usage a été longtemps indécis (il l'est encore nous l'avons vu)".
Suivent de nombreux exemples et il conclut : "La règle actuelle a eu du mal a s'établir, et l'usage a été longtemps indécis (il l'est encore nous l'avons vu)".
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« Et je demande aux économistes politiques, aux moralistes, s’ils ont déjà calculé le nombre d’individus qu’il est nécessaire de condamner à la misère, à un travail disproportionné, au découragement, à l’infantilisation, à une ignorance crapuleuse, à une détresse invincible, à la pénurie absolue, pour produire un riche ? » (Almeida Garrett cité parJosé Saramago).
- AmaliahEmpereur
Merci pour vos réponses.
Je viens aujourd'hui vous soumettre un mot de vocabulaire que je trouve dans le texte de la chasse aux pommes de Rousseau : "Un jour que j'étais seul dans la maison, je montai sur la may pour regarder dans le jardin des Hespérides ce précieux fruit dont je ne pouvais approcher."
Je viens aujourd'hui vous soumettre un mot de vocabulaire que je trouve dans le texte de la chasse aux pommes de Rousseau : "Un jour que j'étais seul dans la maison, je montai sur la may pour regarder dans le jardin des Hespérides ce précieux fruit dont je ne pouvais approcher."
- NLM76Grand Maître
Pour ma part, j'eusse écrit "la mai". Mais le CNRTL écrit "maie". Une maie est une espèce de buffet-coffre. Chez moi, il y a aussi des "maies debout", qui sont des armoires à une seule porte dans lesquels on range, sur des étagères, de la nourriture ou du linge de cuisine.
_________________
Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- AmaliahEmpereur
J'ai toujours lu "may", je n'ai pas pensé que cette orthographe pouvait être erronée... C'est donc pour cette raison que je ne le trouvais dans aucun dictionnaire en ligne! Merci nlm76!
- OudemiaBon génie
J'ai toujours écrit maie et su ce que c'était (il y en avait une chez nous, venant de mon arrière-grand-mère nivernaise).
Où as-tu vu cette orthographe bizarre, Amaliah ?
Littré cite ce même passage en écrivant maie et signale qu'on trouve aussi mée, que j'ai déjà vu, sans me souvenir où, et aussi met et mait.
Où as-tu vu cette orthographe bizarre, Amaliah ?
Littré cite ce même passage en écrivant maie et signale qu'on trouve aussi mée, que j'ai déjà vu, sans me souvenir où, et aussi met et mait.
- AmaliahEmpereur
J'ai une vieille photocopie avec cette orthographe et quand on cherche le texte sur Internet, on le trouve souvent ainsi aussi.
Je l'écrirai "maie" maintenant.
Je l'écrirai "maie" maintenant.
- PrimuraNiveau 9
Quelle est l'orthographe correcte (je pense connaitre la réponse, mais c'est pour vérifier) :
Tu as trouvé un mot où on voit la lettre "U".
ou
Tu as trouvé un mot où on voie la lettre "U".
?
Merci d'avance
Tu as trouvé un mot où on voit la lettre "U".
ou
Tu as trouvé un mot où on voie la lettre "U".
?
Merci d'avance
- OudemiaBon génie
Veux-tu dire "As-tu trouvé un mot qui contient ?" ou "As-tu trouvé un mot qui contienne ?"
- Salammb0Expert
Bah les deux sont corrects, mais le subjonctif rend l'éventualité plus éventuelle encore, non ?
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"Avant les Dieux, les ténèbres étaient seules, et un souffle flottait, lourd et indistinct comme la conscience d’un homme dans un rêve. Il se contracta, créant le Désir et la Nue, et du Désir et de la Nue sortit la Matière primitive. C’était une eau bourbeuse, noire, glacée, profonde."
- Spoiler:
- PrimuraNiveau 9
Je précise que ce sont des phrases affirmatives et pas interrogatives. Donc pas d'éventualité :o
C'est vrai que ce n'était pas clair. ^^'
C'est vrai que ce n'était pas clair. ^^'
- OudemiaBon génie
Ah, je m'étais emmêlée avec le point d'interrogation
Dans ce cas, phrase déclarative affirmative, c'est l'indicatif sans hésitation et sans autre possibilité.
Dans ce cas, phrase déclarative affirmative, c'est l'indicatif sans hésitation et sans autre possibilité.
- Salammb0Expert
Primura a écrit:Je précise que ce sont des phrases affirmatives et pas interrogatives. Donc pas d'éventualité :o
Une phrase affirmative peut être porteuse d'une interrogation indirecte.
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"Avant les Dieux, les ténèbres étaient seules, et un souffle flottait, lourd et indistinct comme la conscience d’un homme dans un rêve. Il se contracta, créant le Désir et la Nue, et du Désir et de la Nue sortit la Matière primitive. C’était une eau bourbeuse, noire, glacée, profonde."
- Spoiler:
- PrimuraNiveau 9
D'accord merci beaucoupOudemia a écrit:Ah, je m'étais emmêlée avec le point d'interrogation
Dans ce cas, phrase déclarative affirmative, c'est l'indicatif sans hésitation et sans autre possibilité.
Quand on dit qu'à l'ESPE les... "formateurs" sont vraiment nuls, ça se confirme de jour en jour, c'est presque magique.
Oui mais pas là.Salammb0 a écrit:Primura a écrit:Je précise que ce sont des phrases affirmatives et pas interrogatives. Donc pas d'éventualité :o
Une phrase affirmative peut être porteuse d'une interrogation indirecte.
- SeiferÉrudit
Hum, je me trouve un peu bête là.
"Je voudrais être certain d'une chose : c'est que vous m'aimez."
"Je vous en ai donné la preuve, ce me semble."
Quelle est la fonction de "en" ? Si on manipule la phrase, on peut dire "Je vous ai donné la preuve que je vous aime". Auquel cas c'est une complétive, ça ne m'avance en rien.
J'aurais bien dit COS, mais dans ce cas-là, "vous" a quelle fonction ?
J'ai essayé de bouger ça dans tous les sens, je suis fatigué, je n'ai pas la gmf à ma portée, ça me gonfle, donc si quelqu'un pouvait m'aider ce serait sympa.
Merci.
"Je voudrais être certain d'une chose : c'est que vous m'aimez."
"Je vous en ai donné la preuve, ce me semble."
Quelle est la fonction de "en" ? Si on manipule la phrase, on peut dire "Je vous ai donné la preuve que je vous aime". Auquel cas c'est une complétive, ça ne m'avance en rien.
J'aurais bien dit COS, mais dans ce cas-là, "vous" a quelle fonction ?
J'ai essayé de bouger ça dans tous les sens, je suis fatigué, je n'ai pas la gmf à ma portée, ça me gonfle, donc si quelqu'un pouvait m'aider ce serait sympa.
Merci.
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De tout cimetière naît un champ de fleurs.
- V.MarchaisEmpereur
Complément du nom preuve.
Les conjonctives ne sont pas toujours des complétives, c'est pourquoi j'ai toujours détesté ce terme, qui mélange natures et fonctions, et déroute parfois l'analyse.
Les conjonctives ne sont pas toujours des complétives, c'est pourquoi j'ai toujours détesté ce terme, qui mélange natures et fonctions, et déroute parfois l'analyse.
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