- grandesvacancesNeoprof expérimenté
Philomèle a écrit:Beau sujet ! En très bref, ce soir :
- le dictionnaire. Mes souvenirs ne sont pas très précis mais j'ai le souvenir de longues errances dans un dictionnaire abrégé illustré (nom ?) vers le CE1, puis le micro-Robert, puis le Larousse illustré qui était chez mes grands-parents, puis le Robert en deux volumes (surtout celui des noms communs) de mes parents. Ensuite les dictionnaires étymologiques, lorsque j'ai appris leur existence, à la fin de l'adolescence. Je confesse que le TLFI est addictif, pas seulement pour des raisons professionnelles.
- Oui-oui chauffeur de taxi (on ne rit pas), lu alors que j'étais au CP, vers janvier-février. Sans doute le premier "livre" que j'ai lu complètement seule, de façon solitaire.
Mêmes premières lectures pour ce qui me concerne ! Pour moi le dictionnaire c'était le Petit Larousse, avec ses pages roses si exotiques ! :lecteur:
Après Enid Blyton j'ai découvert la comtesse de Ségur (née Rostopchine) et bim ! j'étais perdue : esclave de la littérature jusqu'à ce que mort s'en suive.
- KakHabitué du forum
Bon je me lance...
Merci de ne pas citer , si je trouve que ce message lève trop mon anonymat, je le supprimerai...
Ce n'est pas forcément un livre (je ne me souviens plus du support) . En moyenne section de maternelle, la maîtresse nous a raconté ou lu l'histoire d'Icare; il fallait ensuite dessiner cette histoire. Je me souviens d'avoir été fascinée par ce mythe et par mon propre dessin (des taches rouges et orangées à l'éponge); ce fut la première fois où je me suis sentie bien à l'école. Je suis persuadée que c'est cela qui a décidé de mon goût pour l'antiquité.
Ensuite, il y a les livres qui m'ont donné le goût de la lecture:
- "le plus petit chien du monde" de??? avec le refrain" Melassa la salade "où j'ai compris que la lecture pouvaient apporter plein de sentiments contradictoires
- la comtesse de Ségur et plus particulièrement "la soeur de Gribouille" le seul livre qui m'ait vraiment fait pleurer
- les Petitou
Ceux qui m'ont donné le goût de la littérature au collège:
- René de Chateaubriand
- Le grand Meaulnes
puis Les vagues de Virginia Woolf
les enfants terribles de Cocteau
le chateau de Kafka
A l'adolescence, j'ai lu La faute de l'abbé Mouret dont la sensualité m'a marquée.
[édité]
Je viens de lire un livre qui si je l'avais lu plus jeune aurait également eu beaucoup d'influence sur moi, comme la lecture de Kafka en a eu: les saisons de Maurice Pons.
Moi aussi j'ai passé de longues heures dans le Larousse et le quid.
Le Nouveau Testament dans un tout autre registre, m'a aidé à devenir ce que je suis.
Ah, j'oubliais la série la vie des hommes au temps de qui a renforcé mon goût pour l'antiquité vers mes 10-12 ans...
Merci de ne pas citer , si je trouve que ce message lève trop mon anonymat, je le supprimerai...
Ce n'est pas forcément un livre (je ne me souviens plus du support) . En moyenne section de maternelle, la maîtresse nous a raconté ou lu l'histoire d'Icare; il fallait ensuite dessiner cette histoire. Je me souviens d'avoir été fascinée par ce mythe et par mon propre dessin (des taches rouges et orangées à l'éponge); ce fut la première fois où je me suis sentie bien à l'école. Je suis persuadée que c'est cela qui a décidé de mon goût pour l'antiquité.
Ensuite, il y a les livres qui m'ont donné le goût de la lecture:
- "le plus petit chien du monde" de??? avec le refrain" Melassa la salade "où j'ai compris que la lecture pouvaient apporter plein de sentiments contradictoires
- la comtesse de Ségur et plus particulièrement "la soeur de Gribouille" le seul livre qui m'ait vraiment fait pleurer
- les Petitou
Ceux qui m'ont donné le goût de la littérature au collège:
- René de Chateaubriand
- Le grand Meaulnes
puis Les vagues de Virginia Woolf
les enfants terribles de Cocteau
le chateau de Kafka
A l'adolescence, j'ai lu La faute de l'abbé Mouret dont la sensualité m'a marquée.
[édité]
Je viens de lire un livre qui si je l'avais lu plus jeune aurait également eu beaucoup d'influence sur moi, comme la lecture de Kafka en a eu: les saisons de Maurice Pons.
Moi aussi j'ai passé de longues heures dans le Larousse et le quid.
Le Nouveau Testament dans un tout autre registre, m'a aidé à devenir ce que je suis.
Ah, j'oubliais la série la vie des hommes au temps de qui a renforcé mon goût pour l'antiquité vers mes 10-12 ans...
- coindeparadisGuide spirituel
J'ai aussi ma période série, Les Thibault, La Chronique des Pasquier, Les romans de Moravia (je faisais de l'italien). Il y avait quelque chose de rassurant, de confortable, face au monde extérieur qui me semblait chaotique.
Sinon, enfant j'étais fascinée par les Tout l'univers.
Sinon, enfant j'étais fascinée par les Tout l'univers.
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Ne t'excuse jamais d'être ce que tu es. Gandhi
- JPhMMDemi-dieu
Rho... j'étais précisément revenu sur le topic pour l'écrire.coindeparadis a écrit:Sinon, enfant j'étais fascinée par les Tout l'univers.
Enfant, j'ai lu les 21 tomes, les uns après les autres, plusieurs fois.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- InviteeFVénérable
Belle du seigneur.
Je lisais tout juste les premières pages quand j'ai rencontré mon mari, ado, et dans la frénésie du style de Cohen, je retrouvais mon propre émoi sur lequel je ne parvenais pas à mettre de mot. Je dévorais le roman en frissonnant de la tête aux pieds. Chaque page faisait écho à ce qui me bouleversait. C'était délicieux
Je l'ai rangé quelques semaines plus tard sans le finir. C'est à ce jour le seul roman que j'ai choisi de ne pas terminer. Je l'ai fait comme par superstition, ne l'étant pourtant pas d'ordinaire, et avec le recul aujourd'hui cela m'amuse beaucoup.
Je lisais tout juste les premières pages quand j'ai rencontré mon mari, ado, et dans la frénésie du style de Cohen, je retrouvais mon propre émoi sur lequel je ne parvenais pas à mettre de mot. Je dévorais le roman en frissonnant de la tête aux pieds. Chaque page faisait écho à ce qui me bouleversait. C'était délicieux
Je l'ai rangé quelques semaines plus tard sans le finir. C'est à ce jour le seul roman que j'ai choisi de ne pas terminer. Je l'ai fait comme par superstition, ne l'étant pourtant pas d'ordinaire, et avec le recul aujourd'hui cela m'amuse beaucoup.
- florestanGrand sage
Voli vola a écrit:Belle du seigneur.
Je lisais tout juste les premières pages quand j'ai rencontré mon mari, ado, et dans la frénésie du style de Cohen, je retrouvais mon propre émoi sur lequel je ne parvenais pas à mettre de mot. Je dévorais le roman en frissonnant de la tête aux pieds. Chaque page faisait écho à ce qui me bouleversait. C'était délicieux
Je l'ai rangé quelques semaines plus tard sans le finir. C'est à ce jour le seul roman que j'ai choisi de ne pas terminer. Je l'ai fait comme par superstition, ne l'étant pourtant pas d'ordinaire, et avec le recul aujourd'hui cela m'amuse beaucoup.
Belle du Seigneur, c'est quand même très spécial. J'ai adoré ce livre, le style d'Albert Cohen me plonge dans un ravissement incroyable mais le fond est totalement noir et désespéré. C'est un anti livre pour midinettes.
- InviteeFVénérable
Oui, absolument. Je ne saurais pas expliquer pourquoi avec exactitude, mais c'était ce style, les phrases à rallonge, plus que les choses de l'âme qui y étaient dépeintes, qui me semblait être un miroir de mon propre trouble. Peut-être parce que, comme a écrit Beigbeder (que j'abhorre par ailleurs), quand on est amoureux, on se prend toujours pour Albert Cohen, à en écrire des pages et des pages sur l'objet de son désir tout en délaissant la ponctuation.florestan a écrit:Voli vola a écrit:Belle du seigneur.
Je lisais tout juste les premières pages quand j'ai rencontré mon mari, ado, et dans la frénésie du style de Cohen, je retrouvais mon propre émoi sur lequel je ne parvenais pas à mettre de mots. Je dévorais le roman en frissonnant de la tête aux pieds. Chaque page faisait écho à ce qui me bouleversait. C'était délicieux
Je l'ai rangé quelques semaines plus tard sans le finir. C'est à ce jour le seul roman que j'ai choisi de ne pas terminer. Je l'ai fait comme par superstition, ne l'étant pourtant pas d'ordinaire, et avec le recul aujourd'hui cela m'amuse beaucoup.
Belle du Seigneur, c'est quand même très spécial. J'ai adoré ce livre, le style d'Albert Cohen me plonge dans un ravissement incroyable mais le fond est totalement noir et désespéré. C'est un anti livre pour midinettes.
- NadejdaGrand sage
JPhMM a écrit:Rho... j'étais précisément revenu sur le topic pour l'écrire.coindeparadis a écrit:Sinon, enfant j'étais fascinée par les Tout l'univers.
Enfant, j'ai lu les 21 tomes, les uns après les autres, plusieurs fois.
Ah mais oui
- Marie LaetitiaBon génie
JPhMM a écrit:Rho... j'étais précisément revenu sur le topic pour l'écrire.coindeparadis a écrit:Sinon, enfant j'étais fascinée par les Tout l'univers.
Enfant, j'ai lu les 21 tomes, les uns après les autres, plusieurs fois.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- adelaideaugustaFidèle du forum
Voli vola a écrit:Oui, absolument. Je ne saurais pas expliquer pourquoi avec exactitude, mais c'était ce style, les phrases à rallonge, plus que les choses de l'âme qui y étaient dépeintes, qui me semblait être un miroir de mon propre trouble. Peut-être parce que, comme a écrit Beigbeder (que j'abhorre par ailleurs), quand on est amoureux, on se prend toujours pour Albert Cohen, à en écrire des pages et des pages sur l'objet de son désir tout en délaissant la ponctuation.florestan a écrit:Voli vola a écrit:Belle du seigneur.
Je lisais tout juste les premières pages quand j'ai rencontré mon mari, ado, et dans la frénésie du style de Cohen, je retrouvais mon propre émoi sur lequel je ne parvenais pas à mettre de mots. Je dévorais le roman en frissonnant de la tête aux pieds. Chaque page faisait écho à ce qui me bouleversait. C'était délicieux
Je l'ai rangé quelques semaines plus tard sans le finir. C'est à ce jour le seul roman que j'ai choisi de ne pas terminer. Je l'ai fait comme par superstition, ne l'étant pourtant pas d'ordinaire, et avec le recul aujourd'hui cela m'amuse beaucoup.
Belle du Seigneur, c'est quand même très spécial. J'ai adoré ce livre, le style d'Albert Cohen me plonge dans un ravissement incroyable mais le fond est totalement noir et désespéré. C'est un anti livre pour midinettes.
J'en ai relu quelques pages, et je l'ai trouvé très démodé, alors que je l'avais beaucoup aimé.
Je me souviens d'une phrase qui revient plusieurs fois : "Elle, promise à la mort, et qui ne le savait pas".
Effectivement, l'atmosphère serait qualifiée de "glauque", non ?
_________________
"Instruire une nation, c'est la civiliser.Y éteindre les connaissances, c'est la ramener à l'état primitif de la barbarie." (Diderot)
"Un mensonge peut faire le tour du monde pendant que la vérité se met en route". (Mark Twain)
"Quand les mots perdent leur sens, les hommes perdent leur liberté".(Confucius)
- KalistoNiveau 5
j'ai beau cherché, il n'y en a aucun
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"La victoire sur soi est la plus grande des victoires."
- InviteeFVénérable
Je n'ose pas le relire par peur d'en casser le merveilleux souvenir incomplet et parfaitement idéalisé. Nul doute que, moins lyrique aujourd'hui, je trouverais ça pompeux, lourd, etc.adelaideaugusta a écrit:Voli vola a écrit:Oui, absolument. Je ne saurais pas expliquer pourquoi avec exactitude, mais c'était ce style, les phrases à rallonge, plus que les choses de l'âme qui y étaient dépeintes, qui me semblait être un miroir de mon propre trouble. Peut-être parce que, comme a écrit Beigbeder (que j'abhorre par ailleurs), quand on est amoureux, on se prend toujours pour Albert Cohen, à en écrire des pages et des pages sur l'objet de son désir tout en délaissant la ponctuation.florestan a écrit:
Belle du Seigneur, c'est quand même très spécial. J'ai adoré ce livre, le style d'Albert Cohen me plonge dans un ravissement incroyable mais le fond est totalement noir et désespéré. C'est un anti livre pour midinettes.
J'en ai relu quelques pages, et je l'ai trouvé très démodé, alors que je l'avais beaucoup aimé.
Je me souviens d'une phrase qui revient plusieurs fois : "Elle, promise à la mort, et qui ne le savait pas".
Effectivement, l'atmosphère serait qualifiée de "glauque", non ?
- IsidoriaDoyen
Un livre qui me revient soudain: Seul dans Berlin.
Témoignage qu'un petit, tout petit geste de résistance peut être salvateur.
Témoignage qu'un petit, tout petit geste de résistance peut être salvateur.
- albertine02Expert spécialisé
Voli vola a écrit:Je n'ose pas le relire par peur d'en casser le merveilleux souvenir incomplet et parfaitement idéalisé. Nul doute que, moins lyrique aujourd'hui, je trouverais ça pompeux, lourd, etc.adelaideaugusta a écrit:Voli vola a écrit:
Oui, absolument. Je ne saurais pas expliquer pourquoi avec exactitude, mais c'était ce style, les phrases à rallonge, plus que les choses de l'âme qui y étaient dépeintes, qui me semblait être un miroir de mon propre trouble. Peut-être parce que, comme a écrit Beigbeder (que j'abhorre par ailleurs), quand on est amoureux, on se prend toujours pour Albert Cohen, à en écrire des pages et des pages sur l'objet de son désir tout en délaissant la ponctuation.
J'en ai relu quelques pages, et je l'ai trouvé très démodé, alors que je l'avais beaucoup aimé.
Je me souviens d'une phrase qui revient plusieurs fois : "Elle, promise à la mort, et qui ne le savait pas".
Effectivement, l'atmosphère serait qualifiée de "glauque", non ?
pareil….ces livres que j'ai tellement aimés sont intouchables; je n'ose pas les relire pour ne pas déflorer mon souvenir de lecture.
- CasparProphète
Très risqué la relecture en effet, j'ai adoré Le Petit Chose au collège, mais une nouvelle lecture aujourd'hui serait probablement bien décevante. (Je ne veux pas renouveler une mauvaise expérience, Fantômette fait tout sauter m'a beaucoup déçu à 40 ans.
- CowabungaHabitué du forum
Je vais faire une distinction : il y a des livres qui ont donné un sens particulier à ma vie, et d'autres, des "claques" de lecture qui ont changé mon rapport à la littérature, et donc ma vie, puisque je suis prof de français...
Pour la vie en général :
- La Bible : d'une part, elle m'a fait réfléchir sur de nombreux points ; d'autre part, mes connaissances bibliques, plutôt poussées, changent l'attitude des autres à mon égard ;
- Marie-Aude Murail, qui m'a séduite avec les aventures d'Emilien Pardini, et qui m'a fait rêver de la Sorbonne et de l'étruscologie : elle a contribué à mon choix des lettres classiques ;
- Blondel, L'Action, mais je n'arrive même pas à expliquer pourquoi.
Les claques :
- Auster, Mr. Vertigo ;
- Balzac, Le Père Goriot ;
- Gracq, Un balcon en forêt ;
- Supervielle, La fable du monde ;
- Molière, Amphitryon ;
- Yourcenar, Les Mémoires d'Hadrien ;
- Proust.
Pour la vie en général :
- La Bible : d'une part, elle m'a fait réfléchir sur de nombreux points ; d'autre part, mes connaissances bibliques, plutôt poussées, changent l'attitude des autres à mon égard ;
- Marie-Aude Murail, qui m'a séduite avec les aventures d'Emilien Pardini, et qui m'a fait rêver de la Sorbonne et de l'étruscologie : elle a contribué à mon choix des lettres classiques ;
- Blondel, L'Action, mais je n'arrive même pas à expliquer pourquoi.
Les claques :
- Auster, Mr. Vertigo ;
- Balzac, Le Père Goriot ;
- Gracq, Un balcon en forêt ;
- Supervielle, La fable du monde ;
- Molière, Amphitryon ;
- Yourcenar, Les Mémoires d'Hadrien ;
- Proust.
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"La parole est mon domaine, la parole est mon royaume" Paul Ricoeur
- adelaideaugustaFidèle du forum
Isidoria a écrit:Un livre qui me revient soudain: Seul dans Berlin.
Témoignage qu'un petit, tout petit geste de résistance peut être salvateur.
Du même auteur, au pseudo Hans Fallada, "Loup parmi les loups", passionnant, car il relate la dépression de 1929 où il fallait une brouette de billets de banque pour acheter la moindre chose.
J'ai relu Guerre et Paix avec le même bonheur que la première fois.
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"Instruire une nation, c'est la civiliser.Y éteindre les connaissances, c'est la ramener à l'état primitif de la barbarie." (Diderot)
"Un mensonge peut faire le tour du monde pendant que la vérité se met en route". (Mark Twain)
"Quand les mots perdent leur sens, les hommes perdent leur liberté".(Confucius)
- ParatgeNeoprof expérimenté
Ishi : Testament du dernier Indien sauvage de l'Amérique du Nord par Theodora Kroeber.
Un livre qui m'a bouleversé, je ne m'en suis toujours pas remis, et qui m'a fait me lancer dans l'anthropologie.
Un livre qui m'a bouleversé, je ne m'en suis toujours pas remis, et qui m'a fait me lancer dans l'anthropologie.
- SaloumHabitué du forum
A l'origine il y a Le Petit Prince (avant même de savoir lire, je l'écoutais raconté sur une cassette), qui m'a tellement émue qu'aujourd'hui encore, lorsque je l'étudie une énième fois avec mes 6è, l'émotion me serre la gorge.
Ensuite vient Le Seigneur des Anneaux qui m'a passionnée et transportée. La réalité est devenue transparente, lointaine, à côté de ce que je vivais à travers ce livre. Lorsque je l'ai eu fini, j'étais désespérée. (Mais je n'ai jamais retrouvé un roman d'héroïc fantasy de cette qualité, tous ceux que j'ai lu après m'ont déçue).
Première grosse claque littéraire : Rimbaud (je connais le "Bateau Ivre" par cœur) : ses mots m'ont hanté longtemps et me fascinent toujours, je ne sais pas bien dire pourquoi (Ils évoquent un ailleurs qu'on entrevoit mais qui échappe toujours, quelque chose d'au-delà de l'humain qui attire et effraie).
Baudelaire fut une grande découverte aussi, mais plus intellectuelle.
L'Education sentimentale de Flaubert, pour la splendeur désabusée de ce "livre sur rien".
Et mes deux claques universitaires : Moravagine, de Cendrars (un roman fou, anarchique) et Voyage au bout de la nuit (œuvre dérangeante mais d'une poésie qui pour moi n'a jamais été égalée).
Plus récemment, j'ai lu Les Vagues de Woolf, un livre qui m'a remuée comme peu d'autres depuis longtemps.
Ensuite vient Le Seigneur des Anneaux qui m'a passionnée et transportée. La réalité est devenue transparente, lointaine, à côté de ce que je vivais à travers ce livre. Lorsque je l'ai eu fini, j'étais désespérée. (Mais je n'ai jamais retrouvé un roman d'héroïc fantasy de cette qualité, tous ceux que j'ai lu après m'ont déçue).
Première grosse claque littéraire : Rimbaud (je connais le "Bateau Ivre" par cœur) : ses mots m'ont hanté longtemps et me fascinent toujours, je ne sais pas bien dire pourquoi (Ils évoquent un ailleurs qu'on entrevoit mais qui échappe toujours, quelque chose d'au-delà de l'humain qui attire et effraie).
Baudelaire fut une grande découverte aussi, mais plus intellectuelle.
L'Education sentimentale de Flaubert, pour la splendeur désabusée de ce "livre sur rien".
Et mes deux claques universitaires : Moravagine, de Cendrars (un roman fou, anarchique) et Voyage au bout de la nuit (œuvre dérangeante mais d'une poésie qui pour moi n'a jamais été égalée).
Plus récemment, j'ai lu Les Vagues de Woolf, un livre qui m'a remuée comme peu d'autres depuis longtemps.
- adelaideaugustaFidèle du forum
Saloum a écrit:A l'origine il y a Le Petit Prince (avant même de savoir lire, je l'écoutais raconté sur une cassette), qui m'a tellement émue qu'aujourd'hui encore, lorsque je l'étudie une énième fois avec mes 6è, l'émotion me serre la gorge.
Ensuite vient Le Seigneur des Anneaux qui m'a passionnée et transportée. La réalité est devenue transparente, lointaine, à côté de ce que je vivais à travers ce livre. Lorsque je l'ai eu fini, j'étais désespérée. (Mais je n'ai jamais retrouvé un roman d'héroïc fantasy de cette qualité, tous ceux que j'ai lu après m'ont déçue).
Première grosse claque littéraire : Rimbaud (je connais le "Bateau Ivre" par cœur) : ses mots m'ont hanté longtemps et me fascinent toujours, je ne sais pas bien dire pourquoi (Ils évoquent un ailleurs qu'on entrevoit mais qui échappe toujours, quelque chose d'au-delà de l'humain qui attire et effraie).
Baudelaire fut une grande découverte aussi, mais plus intellectuelle.
L'Education sentimentale de Flaubert, pour la splendeur désabusée de ce "livre sur rien".
Et mes deux claques universitaires : Moravagine, de Cendrars (un roman fou, anarchique) et Voyage au bout de la nuit (œuvre dérangeante mais d'une poésie qui pour moi n'a jamais été égalée).
Plus récemment, j'ai lu Les Vagues de Woolf, un livre qui m'a remuée comme peu d'autres depuis longtemps.
Moi aussi ! Peut-être pourras-tu me dire ce que c'est qu'un Béhémot ??
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"Instruire une nation, c'est la civiliser.Y éteindre les connaissances, c'est la ramener à l'état primitif de la barbarie." (Diderot)
"Un mensonge peut faire le tour du monde pendant que la vérité se met en route". (Mark Twain)
"Quand les mots perdent leur sens, les hommes perdent leur liberté".(Confucius)
- SaloumHabitué du forum
@Adélaïdeaugusta : de mémoire, c'est un monstre (un démon ?) gigantesque qui apparaît dans la Bible je crois. Mais je vais vérifier de ce pas.
- SaloumHabitué du forum
Trouvé sur Wikipédia :
"Métaphoriquement, le nom désigne toute bête de grande taille et/ou puissante. Un rorqual est donc parfois qualifié de béhémoth marin, ce qui est un contresens au vu de l'origine du nom.
Le Béhémoth est présenté dans le Livre de Job comme la Bête, la force animale que l'homme ne peut domestiquer. Dans la religion juive, il est le symbole du démon et du mal. Son apparence est imprécise, les uns en font un taureau énorme, les autres un hippopotame1 ou un rhinocéros. Dans un livre apocryphe d'Énoch, Béhémoth est un mâle, et sa compagne est le Léviathan, Dieu s'étant repenti de les avoir créés. Selon une tradition rabbinique, Béhémoth et Léviathan sont réservés pour le festin des justes qui aura lieu à la fin du monde.
L'origine mythique du Béhémoth, comme celle du Léviathan, autre monstre de la création originelle, pourrait se trouver dans les légendes babyloniennes où ils représentent les deux monstres marins primordiaux du chaos originel, respectivement nommé Apsû et Tiamat. Le Béhémoth perdra, au seuil de l'ère chrétienne, ses attributs marins et deviendra un monstre terrestre. Dans Baruch syriaque (XXIX, 4), il est dit que les deux monstres, apparus au cinquième jour de la Création, seront servis en nourriture aux justes au grand banquet après la fin des temps. La même idée se retrouve dans le IVe Livre d’Esdras (VI, 47)."
"Métaphoriquement, le nom désigne toute bête de grande taille et/ou puissante. Un rorqual est donc parfois qualifié de béhémoth marin, ce qui est un contresens au vu de l'origine du nom.
Le Béhémoth est présenté dans le Livre de Job comme la Bête, la force animale que l'homme ne peut domestiquer. Dans la religion juive, il est le symbole du démon et du mal. Son apparence est imprécise, les uns en font un taureau énorme, les autres un hippopotame1 ou un rhinocéros. Dans un livre apocryphe d'Énoch, Béhémoth est un mâle, et sa compagne est le Léviathan, Dieu s'étant repenti de les avoir créés. Selon une tradition rabbinique, Béhémoth et Léviathan sont réservés pour le festin des justes qui aura lieu à la fin du monde.
L'origine mythique du Béhémoth, comme celle du Léviathan, autre monstre de la création originelle, pourrait se trouver dans les légendes babyloniennes où ils représentent les deux monstres marins primordiaux du chaos originel, respectivement nommé Apsû et Tiamat. Le Béhémoth perdra, au seuil de l'ère chrétienne, ses attributs marins et deviendra un monstre terrestre. Dans Baruch syriaque (XXIX, 4), il est dit que les deux monstres, apparus au cinquième jour de la Création, seront servis en nourriture aux justes au grand banquet après la fin des temps. La même idée se retrouve dans le IVe Livre d’Esdras (VI, 47)."
- adelaideaugustaFidèle du forum
Merci, Saloum.
Rimbaud parle aussi de la compagne du Béhémoth:
"J'ai vu fermenter les marais énormes, nasses
Où pourrit dans les joncs tout un Léviathan,
Des écroulements d'eau au milieu des bonasses,
Et les lointains vers les gouffres cataractant."
Rimbaud parle aussi de la compagne du Béhémoth:
"J'ai vu fermenter les marais énormes, nasses
Où pourrit dans les joncs tout un Léviathan,
Des écroulements d'eau au milieu des bonasses,
Et les lointains vers les gouffres cataractant."
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"Instruire une nation, c'est la civiliser.Y éteindre les connaissances, c'est la ramener à l'état primitif de la barbarie." (Diderot)
"Un mensonge peut faire le tour du monde pendant que la vérité se met en route". (Mark Twain)
"Quand les mots perdent leur sens, les hommes perdent leur liberté".(Confucius)
- JPhMMDemi-dieu
http://www.universalis.fr/encyclopedie/behemoth/adelaideaugusta a écrit:Moi aussi ! Peut-être pourras-tu me dire ce que c'est qu'un Béhémot ??
http://www.paranormal-encyclopedie.com/wiki/Articles/B%E9h%E9moth
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- CincinnataHabitué du forum
Je me lance :
- L'assommoir (Zozo) : mon 1er classique en 6ème, qui ma heurté de plein fouet.
- Vipère au poing (H. Bazin) : Pour l'identification avec le héros.
- Les tragédies (Phèdre de Racine et Horace de Corneille), en lire une suffit à me donner des sensations fortes ! Le caractère intransigeant courageux et sublime des héros m'a toujours exaltée.
- Martin Eden (Jack London) J'étais fascinée par la découverte de la littérature par le personnage qui réduit ses nuits et vend sees maigres biens pour lire et écrire sur sa petite table tachée d'encre.
- Narcisse et Golmund (Hermann Hesse) jusqu'à la fin de mes jours je pense que je le relirai. Ce livre aborde tous les points essentiels de la/ma vie et réunit le spirituel/le charnel, le masculin/le féminin, les sciences/les arts, l'intellect/les plaisirs corporels, et l'amitié. J'aimerais d'ailleurs apprendre l'allemand pour le lire dans sa langue originelle
- Un Grain de Sagesse (Arnaud Desjardins) : une introduction à la spiritualité. Je me souviens uniquement de la notion de "gentillesse" tellement vidée de sens et méprisée aujourd'hui. Ce livre a vraiment changé ma vision des rapports avec autrui et m'a fait réaliser à quel point j'étais intransigeante et à quel point être vraiment "gentil" et sincèrement généreux était ardu.
- J'ai découvert cette année Les Carnets du sous-sol (Dostoïevski), mais je pense le relire encore plusieurs fois. Le passage sur l'impossibilité me hante : "Ce n'est pas parce que c'est un mur de pierre et que je suis trop faible que je dois me soumettre !"
- Je viens aussi de découvrir la Médée d'Euripide. Jusqu'ici l'école m'avait vaguement présenté Médée comme une mégère folle qui massacre ses enfants... A ma grande surprise je lui ai trouvé le sublime et l'intransigeance des héros (à côté du pauvre Jason qui est bien insipide). On lui reproche de tuer ses enfants, mais on oublie qu'Horace tue sa sœur...
(Et puis il y a bien sûr Baudelaire et Platon. La première fois que j'ai entendu parler d'âme et d'idée j'ai trouvé Platon "génial" au sens propre et il ne m'a plus quittée ). Désolée, c'est un peu long.
- L'assommoir (Zozo) : mon 1er classique en 6ème, qui ma heurté de plein fouet.
- Vipère au poing (H. Bazin) : Pour l'identification avec le héros.
- Les tragédies (Phèdre de Racine et Horace de Corneille), en lire une suffit à me donner des sensations fortes ! Le caractère intransigeant courageux et sublime des héros m'a toujours exaltée.
- Martin Eden (Jack London) J'étais fascinée par la découverte de la littérature par le personnage qui réduit ses nuits et vend sees maigres biens pour lire et écrire sur sa petite table tachée d'encre.
- Narcisse et Golmund (Hermann Hesse) jusqu'à la fin de mes jours je pense que je le relirai. Ce livre aborde tous les points essentiels de la/ma vie et réunit le spirituel/le charnel, le masculin/le féminin, les sciences/les arts, l'intellect/les plaisirs corporels, et l'amitié. J'aimerais d'ailleurs apprendre l'allemand pour le lire dans sa langue originelle
- Un Grain de Sagesse (Arnaud Desjardins) : une introduction à la spiritualité. Je me souviens uniquement de la notion de "gentillesse" tellement vidée de sens et méprisée aujourd'hui. Ce livre a vraiment changé ma vision des rapports avec autrui et m'a fait réaliser à quel point j'étais intransigeante et à quel point être vraiment "gentil" et sincèrement généreux était ardu.
- J'ai découvert cette année Les Carnets du sous-sol (Dostoïevski), mais je pense le relire encore plusieurs fois. Le passage sur l'impossibilité me hante : "Ce n'est pas parce que c'est un mur de pierre et que je suis trop faible que je dois me soumettre !"
- Je viens aussi de découvrir la Médée d'Euripide. Jusqu'ici l'école m'avait vaguement présenté Médée comme une mégère folle qui massacre ses enfants... A ma grande surprise je lui ai trouvé le sublime et l'intransigeance des héros (à côté du pauvre Jason qui est bien insipide). On lui reproche de tuer ses enfants, mais on oublie qu'Horace tue sa sœur...
(Et puis il y a bien sûr Baudelaire et Platon. La première fois que j'ai entendu parler d'âme et d'idée j'ai trouvé Platon "génial" au sens propre et il ne m'a plus quittée ). Désolée, c'est un peu long.
- coindeparadisGuide spirituel
J'ai trouvé le Banquet très "romanesque" lorsque je l'ai eu en terminale.
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Ne t'excuse jamais d'être ce que tu es. Gandhi
- Les livres qui vous font envie... mais décidément votre Pile-À-Lire est bien trop grande.
- Stagiaires : vous toucherez une indemnité de 1000€ (sauf si vous faites votre stage dans la ville de votre Espe)
- Vous pensez que les robots vont vous piquer votre boulot ? Vous avez raison
- [Anglais] La question des manuels : les utilisez-vous? Vous appuyez-vous sur celui de votre établissement?
- Quels livres ou collections de livres n'avez-vous pas encore la folie d'acquérir malgré une envie presque irrationnelle de le faire ?
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