- OrlandaFidèle du forum
Je vais être pénible, mais je trouve la formulation très maladroite: "vous ont fait Flash"? Ami, tu es prof de lettres, mince!
- IlianaGrand sage
D'autant qu'un topic de ce genre (au moins) a déjà été ouvert, dans mon souvenir.
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Minuit passé déjà. Le feu s'est éteint et je sens le sommeil qui gagne du terrain.
Je vais m'endormir contre vous, respirer doucement, parce que je sais où nous allons désormais.
Fauve - Révérence
- etatmondeNiveau 2
Eh bien, pour moi c'est un sujet délicat... Il s'agit d’œuvres qui demeurent très lues et pourtant sont en décalage par rapport aux programmes officiels...
Les classiques des souterrains si je puis dire...
Aujourd'hui, j'espère avoir suffisamment de courage pour affronter les œuvres majestueuses que représentent les classiques intemporels et y trouver de l'intérêt !
Sinon la littérature vers laquelle je tends ça serait plutôt celle-là : ATD 1/4 Monde
Les classiques des souterrains si je puis dire...
Aujourd'hui, j'espère avoir suffisamment de courage pour affronter les œuvres majestueuses que représentent les classiques intemporels et y trouver de l'intérêt !
Sinon la littérature vers laquelle je tends ça serait plutôt celle-là : ATD 1/4 Monde
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Société des Apatrides
- klaus2Habitué du forum
...Moi qui comptais, voici longtemps, sur votre belle langue et pur style français ici supposés répandus pour améliorer les miens !!
Mais quoi, mon allemand n'est pas parfait non plus ! Quant à l'allemand actuel des médias, massacré par les anglicismes, quelle pitié. Et exiger des élèves qu'ils mettent le verbe à la fin dans la proposition commençant par weil (parce que), alors que 60% des Allemands le mettent n'importe où...
Mais quoi, mon allemand n'est pas parfait non plus ! Quant à l'allemand actuel des médias, massacré par les anglicismes, quelle pitié. Et exiger des élèves qu'ils mettent le verbe à la fin dans la proposition commençant par weil (parce que), alors que 60% des Allemands le mettent n'importe où...
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Eine andere Sprache zu können, ist wie eine zweite Seele zu besitzen.“ – Karl der Große. "Parler une autre langue, c'est comme posséder une seconde âme" (Charlemagne)
- KilmenyEmpereur
etatmonde a écrit:Bonjour,
En répondant à ce topic, pourriez-vous indiquer les raisons de ces intérêts ?
Sont-ils aujourd'hui acceptables dans le cadre de l'EN, sinon pourquoi ?
Merci.
Soit je ne comprends pas le titre soit je ne comprends pas le terme d'acceptable, soit quelque chose doit être sous-entendu ou mal formulé.
Veux-tu dire "quels livres non classiques avez-vous adorés et est-il possible d'étudier en classe ces livres non classiques" ? (est-ce que cela sous-entend "peut-on étudier Harry Potter ou Twilight en classe"?
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Un petit clic pour les animaux : http://www.clicanimaux.com/catalog/accueil.php?sites_id=1
- etatmondeNiveau 2
Iliana a écrit:D'autant qu'un topic de ce genre (au moins) a déjà été ouvert, dans mon souvenir.
Pourriez-vous m'indiquer ce topic, que je puisse m'y insérer, svp...
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Société des Apatrides
- *Ombre*Grand sage
- etatmondeNiveau 2
Kilmeny a écrit:etatmonde a écrit:Bonjour,
En répondant à ce topic, pourriez-vous indiquer les raisons de ces intérêts ?
Sont-ils aujourd'hui acceptables dans le cadre de l'EN, sinon pourquoi ?
Merci.
Soit je ne comprends pas le titre soit je ne comprends pas le terme d'acceptable, soit quelque chose doit être sous-entendu ou mal formulé.
Veux-tu dire "quels livres non classiques avez-vous adorés et est-il possible d'étudier en classe ces livres non classiques" ? (est-ce que cela sous-entend "peut-on étudier Harry Potter ou Twilight en classe"?
En fait, ma question (et je m'en excuse d'avance...) c'est : Quels sont les critères pour définir le classicisme d'une oeuvre sans prendre en compte la notion de temps (de mouvement ou d'époque) dans cette définition ? Merci de reformuler si ça vous semble maladroit...
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Société des Apatrides
- etatmondeNiveau 2
Merci *Ombre*
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Société des Apatrides
- henrietteMédiateur
Fil fusionné avec le topic équivalent déjà existant.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- *Ombre*Grand sage
etatmonde a écrit: Quels sont les critères pour définir le classicisme d'une oeuvre sans prendre en compte la notion de temps (de mouvement ou d'époque) dans cette définition ?
Je ne pense pas que l'on puisse définir une liste de critères. Les "classiques" (ouvrages "de première classe", dignes de figurer dans les salles de classes) sont décrétés tels par l'usage et le temps, non de façon autoritaire (malgré le développement des bobos prétentieux, il n'existe pas d'élite bourdieusienne décrétant ex nihilo un corpus qui ferait référence), mais par consensus universel autour de leurs qualités. On dépasse ici les considération étroitement patrimoniales. Les classiques, c'est Hugo, Zola, Voltaire, Molière, mais aussi Homère, Shakespeare, Brecht, Kazantsakis... Ce sont des oeuvres qui, pour des raisons différentes, ont une force telle qu'elles ont su parler à tous à travers les siècles. Chacune dans sa singularité. D'où l'impossibilité de définir des critères de reconnaissance de chef d'oeuvre.
À nous, passeurs de culture commune, il revient donc de faire montre de prudence quand nous choisissons des oeuvres pour nos élèves, de chercher ce qui fait référence, ce qui manquera à nos élèves s'ils ne le connaissent pas. Certes, le théâtre de Cyril Tourneur est très beau et saisissant, mais ce sont les oeuvres de Shakespeare qui sont fondamentales et qui permettront éventuellement de découvrir Tourneur un jour. Ne pas connaître Tourneur est chose banale. Ne pas connaître Shakespeare est une carence préjudiciable. Une de mes collègues m'avait dit, au début de ma carrière : "Il faut aimer ce que l'on enseigne, non enseigner ce que l'on aime". Avec le recul, je considère qu'il s'agissait de paroles très sages. Le problème avec la littérature contemporaine, c'est que, le temps n'ayant pas accompli son oeuvre, nous n'avons justement que nos goûts pour nous guider, ce qui n'est pas toujours aussi éclairé que nous aimerions le penser.
Quels critères reste-t-il pour reconnaître les classiques :
- Ils sont reconnus comme tels par un nombre significatif de personnes ;
- Le temps a permis de distinguer cette faveur des simples modes.
Je crains en fait qu'on ne soit proche de la tautologie.
Pour nos élèves, nous pouvons simplement nous demander ce qui leur manquera si nous ne leur faisons pas découvrir. Pour reprendre l'exemple sus-cité : Shakespeare, oui, Tourneur, non (et moi qui écris cela, j'aime Tpurneur, cela n'a rien à voir).
- MarimekkoNiveau 6
Je souscris à 200% à ta manière de voir les choses, *ombre*.
Mais comment expliquer que dans le même temps, Gaudé, De kerangal, Barjavel, soient propulsés au rang d'incontournable, au même titre que Hugo, Zola, Flaubert ?
J'ai toujours été surprise par la rapidité avec laquelle De Kerangal se retrouve dans le sujets de bac et de brevet (ainsi que dans certains descriptifs...)
Mais comment expliquer que dans le même temps, Gaudé, De kerangal, Barjavel, soient propulsés au rang d'incontournable, au même titre que Hugo, Zola, Flaubert ?
J'ai toujours été surprise par la rapidité avec laquelle De Kerangal se retrouve dans le sujets de bac et de brevet (ainsi que dans certains descriptifs...)
- SaltaojosHabitué du forum
Je découvre ce fil, qui me remotive à fond pour Guerre et Paix (jamais lu).
Dans les œuvres qui m'ont chamboulée :
- très jeune : Harry Potter (seuls 4 tomes édités à l'époque) m'a fait découvrir "l'envie de savoir la suite" et les nuits passées à lire, puis Daniel Pennac (La Fée Carabine, Cabot-Caboche) pour la découverte de l'humour et pour mes premières larmes de lectrice ;
- ado : les tragédies de Racine, dévorées les unes après les autres tout à fait par hasard, et un peu plus tard Les Liaisons dangereuses, alors au programme du bac, dévorées aussi alors que je m'étais lancée dans cette lecture "par obligation".
Ensuite, j'ai été bouleversée par Les Frères Karamazov, et par Salammbô.
Donc à part mes premiers "chocs" littéraires (assez attendus dans les années 1990-2000), plutôt des classiques
Dans les œuvres qui m'ont chamboulée :
- très jeune : Harry Potter (seuls 4 tomes édités à l'époque) m'a fait découvrir "l'envie de savoir la suite" et les nuits passées à lire, puis Daniel Pennac (La Fée Carabine, Cabot-Caboche) pour la découverte de l'humour et pour mes premières larmes de lectrice ;
- ado : les tragédies de Racine, dévorées les unes après les autres tout à fait par hasard, et un peu plus tard Les Liaisons dangereuses, alors au programme du bac, dévorées aussi alors que je m'étais lancée dans cette lecture "par obligation".
Ensuite, j'ai été bouleversée par Les Frères Karamazov, et par Salammbô.
Donc à part mes premiers "chocs" littéraires (assez attendus dans les années 1990-2000), plutôt des classiques
- nicole 86Expert spécialisé
LE livre qui a changé ma vie : Les Petites Filles Modèles parce que c'est le premier vrai livre, celui de mes 6 ans et parce que le milieu familial insistait sur l'idée de modèle. J'ai réalisé beaucoup, beaucoup plus tard qu'il était possible de contester ce modèle.
Les Noces de Camus proposé par une compagne de classe qui venait de là-bas. J'ai compris qu'il existait une lumière plus crue, des odeurs plus pimentées, qu'il existait un monde moins policé que celui qui était le mien. La différence m'a éclaté à la figure mais je n'ai trouvé personne pour l'entendre. J'ai compris que ce monde là ne serait jamais le mien.
Le Porche du mystère de la deuxième vertu pour la beauté de la langue et parce que le mot "espérance" entrait dans mon univers.
Les Psaumes parce qu'ils avaient et gardent le parfum des lectures interdites.
Il y en aurait beaucoup d'autres : les romanciers russes lus à la lampe de poche au dortoir, Villon, les plaquettes de poésie ...
Edit : A Chacun Sa Vérité la traduction de Ciascuno a suo modo étudié en prépa mais surtout pour le plaisir de lire en bilingue, pour le thème et les rebondissements. Ensuite est venue l'interprétation par la délicieuse Suzanne Flon.
Les Noces de Camus proposé par une compagne de classe qui venait de là-bas. J'ai compris qu'il existait une lumière plus crue, des odeurs plus pimentées, qu'il existait un monde moins policé que celui qui était le mien. La différence m'a éclaté à la figure mais je n'ai trouvé personne pour l'entendre. J'ai compris que ce monde là ne serait jamais le mien.
Le Porche du mystère de la deuxième vertu pour la beauté de la langue et parce que le mot "espérance" entrait dans mon univers.
Les Psaumes parce qu'ils avaient et gardent le parfum des lectures interdites.
Il y en aurait beaucoup d'autres : les romanciers russes lus à la lampe de poche au dortoir, Villon, les plaquettes de poésie ...
Edit : A Chacun Sa Vérité la traduction de Ciascuno a suo modo étudié en prépa mais surtout pour le plaisir de lire en bilingue, pour le thème et les rebondissements. Ensuite est venue l'interprétation par la délicieuse Suzanne Flon.
- Monsieur_TeslaNiveau 10
Tartuffe ou l'imposteur et Les précieuses ridicules
Le socle commun de connaissances, de compétences et de culture
Le socle commun de connaissances, de compétences et de culture
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Ce que j'entends je l'oublie.
Ce que le lis je le retiens.
Ce que je fais, je le comprends !
Tchuang Tseu
- *Ombre*Grand sage
Marimekko a écrit:Je souscris à 200% à ta manière de voir les choses, *ombre*.
Mais comment expliquer que dans le même temps, Gaudé, De kerangal, Barjavel, soient propulsés au rang d'incontournable, au même titre que Hugo, Zola, Flaubert ?
J'ai toujours été surprise par la rapidité avec laquelle De Kerangal se retrouve dans le sujets de bac et de brevet (ainsi que dans certains descriptifs...)
Je ne peux qu'émettre des hypothèses. Je crois que de nombreux décideurs de l'EN, mais aussi de nombreux professeurs, ont l'illusion que les auteurs contemporains seront plus séduisants, plus "proches des élèves", selon l'expression consacrée. Or rien n'est moins sûr. Seule la langue est parfois plus proche de celle des élèves, ce qui rend évidemment la lecture moins ardue, mais le revers de la médaille, c'est souvent une pauvreté qui rend difficile tout travail intéressant sur l'oeuvre : que dire sur un texte qui n'appelle aucun dévoilement ? Rien, si ce n'est de la paraphrase ou de la technique pour elle-même. Je trouve que, justement, les sujets de brevet auxquels tu fais référence illustrent parfaitement ces deux dérives à la fois. C'est, pour les élèves et les professeurs, d'un ennui infini. À l'inverse, les grandes oeuvres ont une force qui motive à dépasser les difficultés qu'elles présentent. Elles sont grandes parce qu'elles ont su mettre en mots d'une manière unique l'expérience humaine, les tourments de l'âme, nos blessures et nos élans, nos désirs et nos désarrois. Et c'est bien face à des textes résistants que l'analyse littéraire trouve son sens, car elle conduit à une interprétation qui n'était pas possible en première lecture. Plus largement, elle permet de réfléchir à notre expérience d'homme et la manière de la dire. Bien conduits par le pédagogue, les élèves ne sont pas insensibles à cette démarche. En d'autres termes, contre la modernité éphémère des auteurs à la mode, les classiques ont pour eux une inaltérable modernité, que l'on oublie trop souvent, capable de parler aussi bien à l'élève d'aujourd'hui qu'à celui que nous étions ou qu'aux enfants d'autrefois.
Bref, je crois qu'on se fourvoie en cédant à une illusion de facilité avec ces auteurs à la mode.
- JPhMMDemi-dieu
Monsieur_Tesla a écrit:Le socle commun de connaissances, de compétences et de culture
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- JPhMMDemi-dieu
Lettres à un jeune poète, aussi.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- ditaNeoprof expérimenté
Ce topic, c'est marrant, parce que si ma question était posée à des non profs, 50nuances de Grey serait plébiscité.
Pour les auteurs contemporains qui n'ont as une écriture digne de les expliquer richement aves les élèves, je suis d'accord. Avez-vous remarqué, cependant, que Nothomb et Ernaux ont fait leur entrée dans les catalogues ?
Que pensez vous de Michon et de Claudel, qui sont tout de même d'une autre facture qu'une Kerangal, par exemple ?
Sinon, pour la question, j'ai lu plusieurs fois La Recherche, La Comédie humaine, les Rougon-Macquart et quantité d'autres classiques, avec délices.
Mais s'il y a des œuvres qui ont changé ma vie, ce ne sont pas ceux là.
Pour les auteurs contemporains qui n'ont as une écriture digne de les expliquer richement aves les élèves, je suis d'accord. Avez-vous remarqué, cependant, que Nothomb et Ernaux ont fait leur entrée dans les catalogues ?
Que pensez vous de Michon et de Claudel, qui sont tout de même d'une autre facture qu'une Kerangal, par exemple ?
Sinon, pour la question, j'ai lu plusieurs fois La Recherche, La Comédie humaine, les Rougon-Macquart et quantité d'autres classiques, avec délices.
Mais s'il y a des œuvres qui ont changé ma vie, ce ne sont pas ceux là.
- nicole 86Expert spécialisé
dita a écrit:Ce topic, c'est marrant, parce que si ma question était posée à des non profs, 50nuances de Grey serait plébiscité.
Pour les auteurs contemporains qui n'ont as une écriture digne de les expliquer richement aves les élèves, je suis d'accord. Avez-vous remarqué, cependant, que Nothomb et Ernaux ont fait leur entrée dans les catalogues ?
Que pensez vous de Michon et de Claudel, qui sont tout de même d'une autre facture qu'une Kerangal, par exemple ?
Sinon, pour la question, j'ai lu plusieurs fois La Recherche, La Comédie humaine, les Rougon-Macquart et quantité d'autres classiques, avec délices.
Mais s'il y a des œuvres qui ont changé ma vie, ce ne sont pas ceux là.
Et quelles sont-elles ?
- CathEnchanteur
Le Petit lion dans la tempête, de Georges Cholet.
Celui-là :
parce que ça a été mon premier livre "de bibliothèque", comme on disait, et que ça n'a plus arrêté.
Celui-là :
parce que ça a été mon premier livre "de bibliothèque", comme on disait, et que ça n'a plus arrêté.
- SaltaojosHabitué du forum
Oh Le Petit Lion ! Quand j'ai lu Bérénice de Racine (j'étais ado), j'ai eu en tête Titus le lion et Bérénice la souris pendant toute la lecture !!!
- BabaretteDoyen
etatmonde a écrit:Eh bien, pour moi c'est un sujet délicat... Il s'agit d’œuvres qui demeurent très lues et pourtant sont en décalage par rapport aux programmes officiels...
Les classiques des souterrains si je puis dire...
Aujourd'hui, j'espère avoir suffisamment de courage pour affronter les œuvres majestueuses que représentent les classiques intemporels et y trouver de l'intérêt !
Sinon la littérature vers laquelle je tends ça serait plutôt celle-là : ATD 1/4 Monde
Crains-tu de donner une réponse? Tu as le droit d'aimer ce que tu veux, justement, ça m'intéresse de savoir ce qui a changé la vie de quelqu'un et qui est "hors des clous" (je suis désormais presque bibliothécaire).
Saltaojos a écrit:Je découvre ce fil, qui me remotive à fond pour Guerre et Paix (jamais lu).
Dans les œuvres qui m'ont chamboulée :
- très jeune : Harry Potter (seuls 4 tomes édités à l'époque) m'a fait découvrir "l'envie de savoir la suite" et les nuits passées à lire, puis Daniel Pennac (La Fée Carabine, Cabot-Caboche) pour la découverte de l'humour et pour mes premières larmes de lectrice ;
- ado : les tragédies de Racine, dévorées les unes après les autres tout à fait par hasard, et un peu plus tard Les Liaisons dangereuses, alors au programme du bac, dévorées aussi alors que je m'étais lancée dans cette lecture "par obligation".
Ensuite, j'ai été bouleversée par Les Frères Karamazov, et par Salammbô.
Donc à part mes premiers "chocs" littéraires (assez attendus dans les années 1990-2000), plutôt des classiques
Oh, mais oui ! J'ai oublié Harry Potter. Ce livre a vraiment littéralement changé ma vie, je me suis fait des amis grâce à cette oeuvre. Adolescente, cela m'accompagnait partout et ça a beaucoup influencé ma vie quotidienne. Ce n'est plus vraiment le cas, mais jamais je ne pourrai me séparer de mes livres et j'ai toujours la nostalgie de ces romans.
dita a écrit:Ce topic, c'est marrant, parce que si ma question était posée à des non profs, 50nuances de Grey serait plébiscité.
Pour les auteurs contemporains qui n'ont as une écriture digne de les expliquer richement aves les élèves, je suis d'accord. Avez-vous remarqué, cependant, que Nothomb et Ernaux ont fait leur entrée dans les catalogues ?
Que pensez vous de Michon et de Claudel, qui sont tout de même d'une autre facture qu'une Kerangal, par exemple ?
Sinon, pour la question, j'ai lu plusieurs fois La Recherche, La Comédie humaine, les Rougon-Macquart et quantité d'autres classiques, avec délices.
Mais s'il y a des œuvres qui ont changé ma vie, ce ne sont pas ceux là.
J'ai même eu une citation d'Annie Ernaux comme sujet de CAPES !
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“Google peut vous donner 100 000 réponses, un bibliothécaire vous donne la bonne.” Neil Gaiman.
:lecteur:
- SeiferÉrudit
Babarette a écrit:etatmonde a écrit:Eh bien, pour moi c'est un sujet délicat... Il s'agit d’œuvres qui demeurent très lues et pourtant sont en décalage par rapport aux programmes officiels...
Les classiques des souterrains si je puis dire...
Aujourd'hui, j'espère avoir suffisamment de courage pour affronter les œuvres majestueuses que représentent les classiques intemporels et y trouver de l'intérêt !
Sinon la littérature vers laquelle je tends ça serait plutôt celle-là : ATD 1/4 Monde
Crains-tu de donner une réponse? Tu as le droit d'aimer ce que tu veux, justement, ça m'intéresse de savoir ce qui a changé la vie de quelqu'un et qui est "hors des clous" (je suis désormais presque bibliothécaire).Saltaojos a écrit:Je découvre ce fil, qui me remotive à fond pour Guerre et Paix (jamais lu).
Dans les œuvres qui m'ont chamboulée :
- très jeune : Harry Potter (seuls 4 tomes édités à l'époque) m'a fait découvrir "l'envie de savoir la suite" et les nuits passées à lire, puis Daniel Pennac (La Fée Carabine, Cabot-Caboche) pour la découverte de l'humour et pour mes premières larmes de lectrice ;
- ado : les tragédies de Racine, dévorées les unes après les autres tout à fait par hasard, et un peu plus tard Les Liaisons dangereuses, alors au programme du bac, dévorées aussi alors que je m'étais lancée dans cette lecture "par obligation".
Ensuite, j'ai été bouleversée par Les Frères Karamazov, et par Salammbô.
Donc à part mes premiers "chocs" littéraires (assez attendus dans les années 1990-2000), plutôt des classiques
Oh, mais oui ! J'ai oublié Harry Potter. Ce livre a vraiment littéralement changé ma vie, je me suis fait des amis grâce à cette oeuvre. Adolescente, cela m'accompagnait partout et ça a beaucoup influencé ma vie quotidienne. Ce n'est plus vraiment le cas, mais jamais je ne pourrai me séparer de mes livres et j'ai toujours la nostalgie de ces romans.dita a écrit:Ce topic, c'est marrant, parce que si ma question était posée à des non profs, 50nuances de Grey serait plébiscité.
Pour les auteurs contemporains qui n'ont as une écriture digne de les expliquer richement aves les élèves, je suis d'accord. Avez-vous remarqué, cependant, que Nothomb et Ernaux ont fait leur entrée dans les catalogues ?
Que pensez vous de Michon et de Claudel, qui sont tout de même d'une autre facture qu'une Kerangal, par exemple ?
Sinon, pour la question, j'ai lu plusieurs fois La Recherche, La Comédie humaine, les Rougon-Macquart et quantité d'autres classiques, avec délices.
Mais s'il y a des œuvres qui ont changé ma vie, ce ne sont pas ceux là.
J'ai même eu une citation d'Annie Ernaux comme sujet de CAPES !
Ah, nous l'avons eu en même temps alors !
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De tout cimetière naît un champ de fleurs.
- BabaretteDoyen
Faut croire :-)
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“Google peut vous donner 100 000 réponses, un bibliothécaire vous donne la bonne.” Neil Gaiman.
:lecteur:
- LeclochardEmpereur
Ceux qui ont manifesté les plus grandes prises de liberté avec la langue: Gargantua, La Recherche, Voyage au bout de la nuit (l'abject comme matière première).
Survivre à l'effondrement économique (Piero San Giorgio) : Prise de conscience de l'intenable situation. Il m'a conduit à lire beaucoup d'ouvrages sur le sujet, à m'informer, réfléchir et agir.
Il doit y avoir bien d'autres que j'ai oubliés.
Survivre à l'effondrement économique (Piero San Giorgio) : Prise de conscience de l'intenable situation. Il m'a conduit à lire beaucoup d'ouvrages sur le sujet, à m'informer, réfléchir et agir.
Il doit y avoir bien d'autres que j'ai oubliés.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- Les livres qui vous font envie... mais décidément votre Pile-À-Lire est bien trop grande.
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