- PatissotDoyen
J'ai oublié d'évoquer la lecture d'une introduction à la théorie des espaces de Banach, l'une des raisons pour lesquelles il y a encore des livres de maths sur mes étagères.
- InvitéMAFidèle du forum
Tout pareil...Anagramme a écrit:Je ne les apprenais pas par cœur mais je les notais dans un petit cahier. Un bon jour j'ai commencé à le faire et je me suis vite aperçue que j'allais finir par recopier mot à mot tout le livre.Patissot a écrit:Dostoievski[b]les Carnets du sous-sol,
- MarieLNeoprof expérimenté
J'ai lu, par hasard, Huis-clos en troisième et un peu moins d'un an plus tard, pendant les vacances de Noël, j'ai plongé en apnée dans Sur la route. Ces deux-là ont été des rencontres extraordinaires mais je ne saurais pas vraiment l'expliquer - à moins que je n'aie pas trop envie de l'analyser...
Avant cela, j'avais dévoré Notre-dame des fleurs de Genet en trichant à la bibliothèque pour emprunter du côté adultes.
D'aussi loin que je me souvienne, les livres avaient plus d'importance que la réalité, je crois qu'ils sont nombreux à avoir infléchi ma vie, ma personnalité, ma façon d'envisager le monde. Mais pour ces trois titres-là, ce fut évident et conscient dès la lecture, dès les premières pages sans doute. Et ce sont aussi ces livres-là qui, pour la première fois, m'ont donné envie d'aller découvrir le monde et les références de leurs auteurs.
Avant cela, j'avais dévoré Notre-dame des fleurs de Genet en trichant à la bibliothèque pour emprunter du côté adultes.
D'aussi loin que je me souvienne, les livres avaient plus d'importance que la réalité, je crois qu'ils sont nombreux à avoir infléchi ma vie, ma personnalité, ma façon d'envisager le monde. Mais pour ces trois titres-là, ce fut évident et conscient dès la lecture, dès les premières pages sans doute. Et ce sont aussi ces livres-là qui, pour la première fois, m'ont donné envie d'aller découvrir le monde et les références de leurs auteurs.
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Je suis ce que je suis et je suis l'être même, je suis ma volonté en moi-même exaucée - A. Kalda
- Marie LaetitiaBon génie
Hum... La liste est longue.
Petite, Princesse Sarah de F. Burnett. Une petite fille qui réussissait le prodige de résister à tout ce qui lui arrivait par une maturité et une force extraordinaire. Cela m'a - bizarrement aidé à "grandir" dans mes relations aux autres (ah les querelles de gamins)...
Puis Mme Brisby et le secret de Nimh, de R. o'Brien. J'ai été fascinée par la possibilité que... que des rats puissent savoir...
Plus tard: Jane Eyre. Un peu pour les mêmes raisons que Princesse Sarah. Une fascination pour le personnage et sa rigueur, son courage. J'ai pleuré comme une madeleine sur ce livre, ça a été épouvantable.
Pêcheur d'Islande, de P. Loti, pour le malheur qui vous rattrape en plein bonheur.
La majorité des livres de P. Buck: Le pavillon des femmes, Pivoine, L'impératrice de Chine. Mais surtout Vent d'est, vent d'ouest. Le choc entre Orient et Occident m'a fasciné.
La Princesse de Clèves. Un régal absolu.
La découverte que le théâtre pouvait être drôle avec La Guerre de Troie n'aura pas lieu. Ou terriblement percutant avec Dialogues de carmélites de Bernanos.
Thérèse Desqueyroux. Quand la famille et ses conventions sont une prison...
Et puis Balzac, notamment Les Chouans et Jane Chlore. Pour avoir relu le deuxième il y a quelques années, je n'ai pas autant aimé... :|
J'en oublie sans doute...
Petite, Princesse Sarah de F. Burnett. Une petite fille qui réussissait le prodige de résister à tout ce qui lui arrivait par une maturité et une force extraordinaire. Cela m'a - bizarrement aidé à "grandir" dans mes relations aux autres (ah les querelles de gamins)...
Puis Mme Brisby et le secret de Nimh, de R. o'Brien. J'ai été fascinée par la possibilité que... que des rats puissent savoir...
Plus tard: Jane Eyre. Un peu pour les mêmes raisons que Princesse Sarah. Une fascination pour le personnage et sa rigueur, son courage. J'ai pleuré comme une madeleine sur ce livre, ça a été épouvantable.
Pêcheur d'Islande, de P. Loti, pour le malheur qui vous rattrape en plein bonheur.
La majorité des livres de P. Buck: Le pavillon des femmes, Pivoine, L'impératrice de Chine. Mais surtout Vent d'est, vent d'ouest. Le choc entre Orient et Occident m'a fasciné.
La Princesse de Clèves. Un régal absolu.
La découverte que le théâtre pouvait être drôle avec La Guerre de Troie n'aura pas lieu. Ou terriblement percutant avec Dialogues de carmélites de Bernanos.
Thérèse Desqueyroux. Quand la famille et ses conventions sont une prison...
Et puis Balzac, notamment Les Chouans et Jane Chlore. Pour avoir relu le deuxième il y a quelques années, je n'ai pas autant aimé... :|
J'en oublie sans doute...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- leyadeEsprit sacré
Gryphe a écrit:Les livres qui ont changé votre vie ?
La Bible, what else ?
Parce que c'est l’assurance d'être aimé au-delà de tout ce qu'on pourrait imaginer, parce que c'est l'assurance que la vie sera toujours plus forte que la mort, parce que que c'est la conviction que la vie vaut la peine d'être vécue et que ça vaut la peine de se battre à notre tour pour la rendre belle à ceux qui nous entourent.
Oui, euh, bon, on ne rigole pas. :lol:
C'est très beau, ce que tu as écris.
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Maggi is my way, Melfor is my church and Picon is my soutien. Oui bon je sais pas dire soutien en anglais.
LSU AP ENT HDA PAI PAP PPMS PPRE ULIS TICE PAF
- SimgajulNeoprof expérimenté
Jane Eyre / Les hauts de hurlevent / les souffrances du jeune Werther et surtout le rouge et le noir, les livres qui m'ont marqué pendant mon adolescence ils incarnent la folie des grands sentiments.
Dernièrement, j'ai été bouleversée par La route de Cormac Mccarthy que j'ai trouvé d'une intensité angoissante.
Dernièrement, j'ai été bouleversée par La route de Cormac Mccarthy que j'ai trouvé d'une intensité angoissante.
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When you doubt your power, you give power to your doubt.
- yogiSage
Rimbaud depuis mes 11 ans.
Ses mots résonnent toujours en moi; il me fait dire que les mots ne servent à rien,à part écrire de la poésie...
Ses mots résonnent toujours en moi; il me fait dire que les mots ne servent à rien,à part écrire de la poésie...
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"Jboirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin!"
- ArverneGrand sage
Si je n'en avais qu'un à citer, et déjà cité par 2 fois ici, c'est Cyrano de Bergerac de Rostand. Le premier livre à m'avoir fait pleurer. Si actuel en un certain sens. Grandiose, bouleversant. Je ne saurais dire pourquoi il m'a tant touché, pourquoi je me suis reconnue dans ce personnage, une sorte d'idéal, sans doute.
- albertine02Expert spécialisé
La Recherche et tout particulièrement les Jeunes Filles; j'avais 19 ans et j'ai eu l'impression de réapprendre à lire.
Belle du Seigneur, 5 ou 6 ans plus tard : un émerveillement absolu, je me suis enfermée chez moi avec des boules quies pour le lire;
Les Illuminations, à un tel point que j'ai du mal à poser des mots sur ce que j'ai ressenti; il en va de même pour les Nourritures Terrestres.
Et dans un genre différent, pour des raisons différentes, les Misérables.
Belle du Seigneur, 5 ou 6 ans plus tard : un émerveillement absolu, je me suis enfermée chez moi avec des boules quies pour le lire;
Les Illuminations, à un tel point que j'ai du mal à poser des mots sur ce que j'ai ressenti; il en va de même pour les Nourritures Terrestres.
Et dans un genre différent, pour des raisons différentes, les Misérables.
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Kafka sur le rivage de Murakami. C'est le premier vrai livre que j'ai pu lire après 6 mois de traitement qui m'empêchaient de lire autre chose que trois lignes à la suite. Ce livre m'a été offert par une amie. Un miracle qui correspondait aux questions que je me posais à ce moment-là sur la vie, la mort, etc. J'étais tellement hypnotisée par ce roman que j'avais envie à l'hôpital de demander aux dames de la radiothérapie de faire passer les patients suivants Lire ce livre dans le jardin du cloître de l’hôpital Saint Louis a été une expérience merveilleuse qui m'a fait oublier le reste.
C'est maladroitement dit et j'ai un peu honte en comparaison avec la poésie de l'écriture de Murakami et de son univers.
C'est maladroitement dit et j'ai un peu honte en comparaison avec la poésie de l'écriture de Murakami et de son univers.
- MagpieExpert
Je ressens la même chose quand je parle de mes livres préférés Celui-là en fait partie même s'il n'a pas "changé ma vie", j'aime aussi l'offrir !Ingeborg B. a écrit:Kafka sur le rivage de Murakami. C'est le premier vrai livre que j'ai pu lire après 6 mois de traitement qui m'empêchaient de lire autre chose que trois lignes à la suite. Ce livre m'a été offert par une amie. Un miracle qui correspondait aux questions que je me posais à ce moment-là sur la vie, la mort, etc. J'étais tellement hypnotisée par ce roman que j'avais envie à l'hôpital de demander aux dames de la radiothérapie de faire passer les patients suivants Lire ce livre dans le jardin du cloître de l’hôpital Saint Louis a été une expérience merveilleuse qui m'a fait oublier le reste.
C'est maladroitement dit et j'ai un peu honte en comparaison avec la poésie de l'écriture de Murakami et de son univers.
- CeladonDemi-dieu
"L'entreprise scolaire n'a-t-elle pas obéi jusqu'à ce jour à une préoccupation dominante : améliorer les techniques de dressage afin que l'animal soit rentable ?"
Qui a bien pu écrire ça et me séduire alors ?
Aujourd'hui, il en faudrait un peu plus et autrement...
Qui a bien pu écrire ça et me séduire alors ?
Aujourd'hui, il en faudrait un peu plus et autrement...
- yogiSage
Magpie a écrit:Je ressens la même chose quand je parle de mes livres préférés Celui-là en fait partie même s'il n'a pas "changé ma vie", j'aime aussi l'offrir !Ingeborg B. a écrit:Kafka sur le rivage de Murakami. C'est le premier vrai livre que j'ai pu lire après 6 mois de traitement qui m'empêchaient de lire autre chose que trois lignes à la suite. Ce livre m'a été offert par une amie. Un miracle qui correspondait aux questions que je me posais à ce moment-là sur la vie, la mort, etc. J'étais tellement hypnotisée par ce roman que j'avais envie à l'hôpital de demander aux dames de la radiothérapie de faire passer les patients suivants Lire ce livre dans le jardin du cloître de l’hôpital Saint Louis a été une expérience merveilleuse qui m'a fait oublier le reste.
C'est maladroitement dit et j'ai un peu honte en comparaison avec la poésie de l'écriture de Murakami et de son univers.
J'adore ce livre-a real page turner.
C'est mon mari qui me l'a offert.A l'époque on sortait ensemble depuis quelques semaines. Quand j'ai lu ce livre,je me suis dit qu'il fallait que je garde cet homme! Murakami,lui et moi,une belle histoire d'amour
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"Jboirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin!"
- florestanGrand sage
Les Buddenbrooks et Doktor Faustus de Thomas Mann
Tous les livres d'Ernesto Sabato
Moi aussi Murakami surtout La ballade de l'impossible et La fin des temps.
Julien Gracq : Le Rivage des Syrtes.
Le Maître et Marguerite de Boulgakov
Tous les livres d'Ernesto Sabato
Moi aussi Murakami surtout La ballade de l'impossible et La fin des temps.
Julien Gracq : Le Rivage des Syrtes.
Le Maître et Marguerite de Boulgakov
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Cette amie avait aussi choisi ce livre avec soin. C'était le symbole d'un soutien indéfectible et d'une amitié de diamant Les personnes qui offrent Murakami sont donc des êtres précieuxyogi a écrit:Magpie a écrit:Je ressens la même chose quand je parle de mes livres préférés Celui-là en fait partie même s'il n'a pas "changé ma vie", j'aime aussi l'offrir !Ingeborg B. a écrit:Kafka sur le rivage de Murakami. C'est le premier vrai livre que j'ai pu lire après 6 mois de traitement qui m'empêchaient de lire autre chose que trois lignes à la suite. Ce livre m'a été offert par une amie. Un miracle qui correspondait aux questions que je me posais à ce moment-là sur la vie, la mort, etc. J'étais tellement hypnotisée par ce roman que j'avais envie à l'hôpital de demander aux dames de la radiothérapie de faire passer les patients suivants Lire ce livre dans le jardin du cloître de l’hôpital Saint Louis a été une expérience merveilleuse qui m'a fait oublier le reste.
C'est maladroitement dit et j'ai un peu honte en comparaison avec la poésie de l'écriture de Murakami et de son univers.
J'adore ce livre-a real page turner.
C'est mon mari qui me l'a offert.A l'époque on sortait ensemble depuis quelques semaines. Quand j'ai lu ce livre,je me suis dit qu'il fallait que je garde cet homme! Murakami,lui et moi,une belle histoire d'amour
- InfinimentHabitué du forum
Enfant, Les Malheurs de Sophie. J'ai dévoré tous les ouvrages de la comtesse de Ségur, mais aucun ne m'a séduit autant que celui-là. La fraîcheur et le charme désuet de l'écriture, la délicieuse vivacité de Sophie, ses bêtises ravissantes d'inventivité, m'ont laissé un souvenir impérissable.
Bérénice, pour la beauté des vers. "Dans un mois, dans un an...", "Que le jour recommence et que le jour finisse" et tant d'autres ne m'ont jamais quitté.
Le Lys dans la vallée et Madame Bovary m'ont, chacun à sa manière, irrémédiablement déformé. Où l'on devient, par les livres, un handicapé du sentiment...
Lamartine restera à jamais mon poète favori. Larmoyant, certes, mais grandiose. Le Lac, L'Isolement, et tant d'autres trouvent en moi un écho toujours renouvelé.
Toute l'œuvre de Giono est chère à mon cœur. Regain, Jean le bleu, Un de Baumugnes... tous, en somme. Nulle part ailleurs je n'ai trouvé une telle virtuosité dans l'évocation de la nature, une aussi forte simplicité.
Parmi mes chers anciens, Virgile garde une place à part. Pour l'Énéide, bien sûr, mais surtout pour les Bucoliques et les Géorgiques. À peu près pour les mêmes raisons que Giono ; la beauté, la simplicité, la musicalité de ses vers ne cessent de m'émouvoir.
Bérénice, pour la beauté des vers. "Dans un mois, dans un an...", "Que le jour recommence et que le jour finisse" et tant d'autres ne m'ont jamais quitté.
Le Lys dans la vallée et Madame Bovary m'ont, chacun à sa manière, irrémédiablement déformé. Où l'on devient, par les livres, un handicapé du sentiment...
Lamartine restera à jamais mon poète favori. Larmoyant, certes, mais grandiose. Le Lac, L'Isolement, et tant d'autres trouvent en moi un écho toujours renouvelé.
Toute l'œuvre de Giono est chère à mon cœur. Regain, Jean le bleu, Un de Baumugnes... tous, en somme. Nulle part ailleurs je n'ai trouvé une telle virtuosité dans l'évocation de la nature, une aussi forte simplicité.
Parmi mes chers anciens, Virgile garde une place à part. Pour l'Énéide, bien sûr, mais surtout pour les Bucoliques et les Géorgiques. À peu près pour les mêmes raisons que Giono ; la beauté, la simplicité, la musicalité de ses vers ne cessent de m'émouvoir.
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Ah ! la belle chose, que de savoir quelque chose !
- Reine MargotDemi-dieu
Infiniment a écrit:
Le Lys dans la vallée et Madame Bovary m'ont, chacun à sa manière, irrémédiablement déformé. Où l'on devient, par les livres, un handicapé du sentiment...
.
Pareil.
Et avec ceux-là, les Confessions de Rousseau, où on a l'impression de mieux se comprendre soi-même...
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Cha33Fidèle du forum
Capitale de la douleur d'Eluard pour des raisons trop personnelles pour être évoquées.
Lolita de Nabokov parce qu'il est déroutant et admirablement bien écrit.
Du côté de chez Swann (comme pour beaucoup ici) pour sa force d'évocation.
De la brièveté de la vie de Sénèque pour apprendre à jouir pleinement de notre vie.
Lolita de Nabokov parce qu'il est déroutant et admirablement bien écrit.
Du côté de chez Swann (comme pour beaucoup ici) pour sa force d'évocation.
De la brièveté de la vie de Sénèque pour apprendre à jouir pleinement de notre vie.
- yogiSage
Reine Margot a écrit:Infiniment a écrit:
Le Lys dans la vallée et Madame Bovary m'ont, chacun à sa manière, irrémédiablement déformé. Où l'on devient, par les livres, un handicapé du sentiment...
.
Pareil.
Et avec ceux-là, les Confessions de Rousseau, où on a l'impression de mieux se comprendre soi-même...
Voui,j'ai eu également cet effet avec Candide de Voltaire.
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"Jboirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin!"
- NitaEmpereur
Je n'ai pas l'impression qu'un livre ait changé ma vie. Je ne suis pas entièrement sûre de comprendre ce que ça veut dire, d'ailleurs.
Mais je sais que vivre sans livre, pour moi, ce ne serait pas vivre.
Et je trouve vos interventions très émouvantes.
Mais je sais que vivre sans livre, pour moi, ce ne serait pas vivre.
Et je trouve vos interventions très émouvantes.
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A clean house is a sign of a broken computer.
- yogiSage
Nita a écrit:Je n'ai pas l'impression qu'un livre ait changé ma vie. Je ne suis pas entièrement sûre de comprendre ce que ça veut dire, d'ailleurs.
Mais je sais que vivre sans livre, pour moi, ce ne serait pas vivre.
Et je trouve vos interventions très émouvantes.
Stop,j'en ai la larme à l'oeil.
Sinon la Justine de Sade m'a fait comprendre /vivre le concept de "catharsis" à 15 piges.
Jamais d'autres lectures m'ont perturbée physiquement,je sentais le mal dans mes tripes,j'avais envie de vomir à chaque page. Je trouve que c'est très fort cette capacité à faire vivre une telle expérience au lecteur.
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"Jboirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin!"
- moboNiveau 10
Le vieil homme et la mer, que j'ai découvert cet été. Je crois n'avoir rien lu d'aussi beau et puissant à la fois.
- majadaNiveau 3
Ca n'a pas changé ma vie mais mes lectures.
Dune : On m'a prêté le premier au début de mes études et du coup j'ai passé les 20 années suivantes à ne lire (presque) que de la SF.
Millénium : Ces livres m'ont réconciliée avec le roman policier (je m'étais arrêtée à Agatha Christie).
Dune : On m'a prêté le premier au début de mes études et du coup j'ai passé les 20 années suivantes à ne lire (presque) que de la SF.
Millénium : Ces livres m'ont réconciliée avec le roman policier (je m'étais arrêtée à Agatha Christie).
- Matthew76Grand sage
Changer la vie, c'est peut-être un peu bcp ... mais largement apprécié comme si je me retrouvais dans l'esprit d'un auteur, ça oui...
Il y aurait forcément "Rituel de Chair" de Masterton ou "Les guerriers de la nuit" de lui aussi... Rentrer dans ces deux histoires, c'était comme si mon esprit ne voulait plus en sortir, tellement ce qui avait été mis en place était captivant... Il y a certains ouvrages de Colin Wilson qui m'ont fait cet effet, certaines des idées développées dans ses romans ne m'ayant pas laissé indifférent, loin de là même... Je pense au "Sacre de la nuit" ou encore à "Black Room".
Il y aurait forcément "Rituel de Chair" de Masterton ou "Les guerriers de la nuit" de lui aussi... Rentrer dans ces deux histoires, c'était comme si mon esprit ne voulait plus en sortir, tellement ce qui avait été mis en place était captivant... Il y a certains ouvrages de Colin Wilson qui m'ont fait cet effet, certaines des idées développées dans ses romans ne m'ayant pas laissé indifférent, loin de là même... Je pense au "Sacre de la nuit" ou encore à "Black Room".
- SeiferÉrudit
Caligula, La Chute de Camus (même son oeuvre en globalité)
Quelqu'un a mentionné Un roi sans divertissement de Giono, j'approuve.
Ubik ou encore le cycle de la fondation.
J'adore Diderot, et à l'inverse je me fais horriblement chier en lisant Rousseau...
Aurélien d'Aragon.
Vian.
Et personne ne l'a mentionné je crois, mais Beckett, pour moi ce type était fabuleux.
Après c'est compliqué de parler d'une oeuvre vraiment marquante. J'ai eu pas mal de lectures agréables, de là à dire qu'elles m'ont marqué....
Quelqu'un a mentionné Un roi sans divertissement de Giono, j'approuve.
Ubik ou encore le cycle de la fondation.
J'adore Diderot, et à l'inverse je me fais horriblement chier en lisant Rousseau...
Aurélien d'Aragon.
Vian.
Et personne ne l'a mentionné je crois, mais Beckett, pour moi ce type était fabuleux.
Après c'est compliqué de parler d'une oeuvre vraiment marquante. J'ai eu pas mal de lectures agréables, de là à dire qu'elles m'ont marqué....
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De tout cimetière naît un champ de fleurs.
- V.MarchaisEmpereur
Oui, voilà, ne pas confondre. Des lectures agréables, il y en a plein. Là, je parle d'oeuvres qui ont profondément marqué. Je prends beaucoup de plaisir à lire quelques Mankel durant l'été, c'est léger, c'est bien construit, mais je les oublie presque aussitôt. Ça ne joue pas dans la même catégorie.
- Les livres qui vous font envie... mais décidément votre Pile-À-Lire est bien trop grande.
- Stagiaires : vous toucherez une indemnité de 1000€ (sauf si vous faites votre stage dans la ville de votre Espe)
- Vous pensez que les robots vont vous piquer votre boulot ? Vous avez raison
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