- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
En philo c'est très courant de ne pas pouvoir obtenir la région parisienne, que ce soit en stage ou plus tard.
- ProvenceEnchanteur
Un de mes amis, prof de maths, n'a pas réussi à obtenir la région parisienne... Ça arrive.Thom a écrit:Quand on regarde les barres des années précédentes, je me fais pas de soucis pour l'année de néo tit pour avoir Créteil ou Versailles, ce sont quasiment les seules académies à 21 points lol
- palomitaNeoprof expérimenté
Et une de mes amies , prof de français, originaire de région parisienne et ayant fait son stage dans l'académie de Créteil s'est retrouvée , à sa grande surprise , dans l'académie de Lille ... alors qu'on lui avait assuré qu'elle resterait en R.P et qu'elle avait le barème correspondant .
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"La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit"
Oscar wilde.
- MalagaModérateur
Effectivement, quand on regarde les barres d'entrée, la région parisienne n'est pas très accessible en philo.Marcel Khrouchtchev a écrit:En philo c'est très courant de ne pas pouvoir obtenir la région parisienne, que ce soit en stage ou plus tard.
En revanche, pour les maths ou le français, depuis 2008, ce sont des académies accessibles facilement.
http://www.snes.edu/Barres-des-mouvements-Inter.html
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- DaphnéDemi-dieu
Tout dépend comment elle avait formulé ses voeux.........palomita a écrit:Et une de mes amies , prof de français, originaire de région parisienne et ayant fait son stage dans l'académie de Créteil s'est retrouvée , à sa grande surprise , dans l'académie de Lille ... alors qu'on lui avait assuré qu'elle resterait en R.P et qu'elle avait le barème correspondant .
Et là on voit de tout !
- palomitaNeoprof expérimenté
En fait, elle est passée à l'extension malgré des voeux formulés avec l'aide et l'aval de son syndicat .
Mais je me demande si ce n'est pas son âge qui a joué en sa défaveur : elle était la plus jeune de sa promotion , donc, à égalité de barème, c'est l'âge qui l'emporte .
Mais je me demande si ce n'est pas son âge qui a joué en sa défaveur : elle était la plus jeune de sa promotion , donc, à égalité de barème, c'est l'âge qui l'emporte .
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"La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit"
Oscar wilde.
- philannDoyen
Les tuteurs que j'avais comme collègues l'an dernier avaient beaucoup de mal à faire passer le message à leurs stagiaires, que les mut' c'est compliqué! Qu'il faut se faire expliquer la chose, se faire aider, aller voir un syndicat etc...Daphné a écrit:
Tout dépend comment elle avait formulé ses voeux.........
Et là on voit de tout !
Et évidemment, les résultats ont été à la hauteur de l'investissement, pour certains moyens, pour d'autres catastrophiques !!!
J'ai toujours un peu de mal à comprendre qu'après tant d'efforts: concours, année de stage etc... on puisse jouer sa vie sur un coup de dés. On peut avec peu de points atterrir dans un endroit peu souhaité, il faut bien des profs partout... mais quand même, on peut essayer de limiter la casse... :|
HEU LÀ pour le coup...je suis complètement hors-sujet! pardon !!
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2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- AtargatisNiveau 7
Je n'ai pas le permis et pour le moment je n'ai pas eu de souci. J'ai même été affectée près de chez moi.
- palomitaNeoprof expérimenté
Tant mieux , surtout si tu es en poste fixe .
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"La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit"
Oscar wilde.
- DinaaaExpert spécialisé
C'est amusant, les gens qui choisissent de ne pas avoir d'enfant pourraient dire exactement la même chose (pression sociale, incompréhension des proches, recherche d'un traumatisme, marginalisation) : c'est bien la preuve que la relation à sa voiture est une forme de pression sociale très forte. "Les gens ne supportent pas qu'on ne vivent pas comme eux", disais-tu ailleurs, je crois : c'est exactement ça !Elyas a écrit:Nuages et Lady ont tout dit. Dès que quelqu'un vit sans avoir besoin du permis ET de la voiture, il devient suspect et limite il est considéré comme un dégénéré dangereux pour la société. Il subit une énorme pression sociale, la société étant convaincue qu'il a nécessairement tort et qu'il se ment.
Je n'ai qu'une chose à dire : foutez-nous la paix ! Je n'ai jamais fait de prosélytisme sur mon choix de vivre sans voiture, je le vis très bien. Par contre, j'en subis du prosélytisme dans le sens inverse.
Je vis sans voiture non pour des raisons écolos (même si quand quelqu'un me saoule, c'est l'argument que je balance) ou en raison d'un traumatisme. C'est plus que je n'en ai jamais ressenti le besoin et que je n'aime pas ça. L'aspect financier de vivre sans voiture me plaît aussi beaucoup, ainsi que de ne pas avoir les emm***es liées à la voiture (la panne, les embouteillages, la recherche d'une place de parking, faire les courses dans les grandes zones commerciales périurbaines...).
Et je ne suis jamais en retard au boulot. Par contre, oui, c'est un choix de vie que le mien. Je ne me vois pas vivre autrement et je ne tente pas de convaincre les autres que j'ai fait le bon choix. C'est le mien, c'est tout. Et je revendique le droit à ce qu'on me foute la paix dès que les gens découvrent que je n'ai pas le permis. Or, c'est bizarre, les gens ne semblent pas supporter que je puisse vivre ainsi (ah les repas de famille où la conversation "Elyas, ton permis ?" tombait ou les remarques de collègues : "Mais t'as des enfants ! Tu peux pas vivre sans voiture !"...).
Elyas.
- ChocolatGuide spirituel
Non, co-voiturage ne signifie pas co-conduite; qq'un qui préfère conduire prend sa voiture et on partage les frais.kiwi a écrit:
Oui, dans l'EN, le permis B n'est pas requis pour passer le concours. Pour les concours d'OPJ non plus. Pourtant, c'est une obligation de posséder le permis B ; il ne viendrait à l'esprit de personne de considérer qu'un agent de police nationale n'ait pas le permis car c'est nécessaire dans sa pratique quotidienne.
Et ton "doit pouvoir avoir" est très éclairant. En théorie oui. En pratique, est-ce que ça se passe comme ça? Cas de figure très simple : tu es affecté dans un établissement A accessible difficilement en transport en commun. Tu es aussi affecté dans un établissement B, distant de 15 bornes car en zone rurale, non accessible depuis l'établissement A. Tu fais comment? Pas de transports en commun (est-ce la faute de l'EN?), tu peux vivre à côté de l'un des établissements, mais pas de l'autre. Le co-voiturage? Certainement. Mais n'est-ce pas un peu contradictoire avec la volonté de ne pas conduire?
Pour ce qu'il en est de la différence entre la théorie et la pratique - c'est comme pour tout, chacun accepte ce qui lui paraît acceptable et assume les conséquence pratiques de ses choix concrets.
Bref, c'est à chacun de se battre s'il veut faire appliquer ce qui lui paraît important.
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- sansaraModérateur
Et quand on ne veut ni passer son permis, ni avoir d'enfants, on passe pour une vraie dégénérée... Ou on a droit aux phrases péremptoires du style "Tu changeras d'avis dans 5 ans, tu ne pourras pas toujours vivre sans".Dinaaa a écrit:
C'est amusant, les gens qui choisissent de ne pas avoir d'enfant pourraient dire exactement la même chose (pression sociale, incompréhension des proches, recherche d'un traumatisme, marginalisation) : c'est bien la preuve que la relation à sa voiture est une forme de pression sociale très forte. "Les gens ne supportent pas qu'on ne vivent pas comme eux", disais-tu ailleurs, je crois : c'est exactement ça !
- GrypheMédiateur
Franchement, je savais qu'on avait des points communs, mais j'en découvre de nouveaux tous les jours. :lol:sansara a écrit:Et quand on ne veut ni passer son permis, ni avoir d'enfants, on passe pour une vraie dégénérée... Ou on a droit aux phrases péremptoires du style "Tu changeras d'avis dans 5 ans, tu ne pourras pas toujours vivre sans".
- User5899Demi-dieu
Quand j'ai commencé ma carrière, j'ai fait le choix de vivre à 35 km de mon lycée, alors qu'il n'y a qu'un mauvais car entre les deux villes. J'ai dû demander l'autorisation au rectorat, car en 90, un fonctionnaire devait loger sur le lieu de son affectation... Mais pour les frais liés à la voiture, tout est déductible du revenu par le biais des frais réels, et ça compense. Ma contribution écologique consiste à me rendre en train à Marseille au lieu de prendre la voiture (et j'y suis financièrement gagnant, d'ailleurs). S'il y avait un train pour le boulot, je le prendrais, mais je ne supporte pas le car. Dans mon département, j'attends que les pouvoirs publics veuillent bien développer les transports en commun...philann a écrit:l'EN n'en a elle rien à faire. L'une de mes amies s'est retrouvée neotit' sur l'ac. de Versailles dans un collège à l'extrême sud de l'Essonne, sans RER mais surtout sans gare!!! Et elle n'avait pas le permis...peu importe pour l'EN. Elle a du "faire le choix" d'aller vivre dans ce trou perdu pendant 1 an, le temps de passer le permis...pour pouvoir vivre à nouveau dans Paris et accessoirement avec son copain.
Evidemment l'EN ne paye ni le déménagement , ni le permis (qu'il n'exige pas mais oblige parfois à avoir), ni même la voiture (j'en ai moi-même acheté une pour aller bosser, je peux te dire que le principe de "tu payes pour bosser au lieu d'être grassement rémunéré, je l'ai vu de près Welcome in EN !! )
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Parfois, il faut aussi batailler contre l'administration de son bahut. J'avais en arrivant dans le lycée où j'ai bossé 7 ans un proviseur adjoint qui ne comprenait qu'on ne s'installe pas dans la ville où on bosse. Je vivais à 30km et venais en train. Eh bien exprès il me faisait commencer le matin à 8h, avec tous ceux qui venaient par le même train (on était 4-5) et nous attendait ostensiblement tous les matins en espérant que nous arriverions en retard. Ce qui n'est jamais arrivé! Et même un hiver qui a été particulièrement rude, nous étions les seuls profs, ceux qui venaient en voiture de ladite ville ne pouvaient pas rouler à cause des chutes de neige
- kiwiGuide spirituel
Je reformule alors : quand on ne conduit pas par principe, et qu'on pratique le co-voiturage, cela me fait doucement rire. Beaucoup ne sont pas comme Stench à vivre en cohérence avec leurs principes et donc sont bien contents de trouver la voiture des autres quand ça les arrange. Là, c'est franchement contradictoire, que l'on conduise le véhicule ou non.Chocolat a écrit:Non, co-voiturage ne signifie pas co-conduite; qq'un qui préfère conduire prend sa voiture et on partage les frais.kiwi a écrit:
Oui, dans l'EN, le permis B n'est pas requis pour passer le concours. Pour les concours d'OPJ non plus. Pourtant, c'est une obligation de posséder le permis B ; il ne viendrait à l'esprit de personne de considérer qu'un agent de police nationale n'ait pas le permis car c'est nécessaire dans sa pratique quotidienne.
Et ton "doit pouvoir avoir" est très éclairant. En théorie oui. En pratique, est-ce que ça se passe comme ça? Cas de figure très simple : tu es affecté dans un établissement A accessible difficilement en transport en commun. Tu es aussi affecté dans un établissement B, distant de 15 bornes car en zone rurale, non accessible depuis l'établissement A. Tu fais comment? Pas de transports en commun (est-ce la faute de l'EN?), tu peux vivre à côté de l'un des établissements, mais pas de l'autre. Le co-voiturage? Certainement. Mais n'est-ce pas un peu contradictoire avec la volonté de ne pas conduire?
Et surtout pour des raisons pratiques, je ne pense pas qu'on puisse compter sur le co-voiturage pour se rendre sur son lieu de travail inaccessible. Cela oblige à dépendre des autres, et les autres, on ne peut pas toujours être certain qu'ils aident à chaque fois. Là, on est complètement coincé. Et des cas comme j'ai présentés plus haut, à savoir travailler sur deux établissements distants et pas forcément très accessibles, c'est monnaie courante, en province rurale, comme en IDF.
Beaucoup de non conducteurs qui témoignent ont eu de la chance. Ils obtiennent un poste fixe dans une zone correctement desservie, ou sont TZR dans un coin accessible en transport en commun et n'ont encore jamais été confronté au problème. Mais lorsque la situation se pose... Est-ce que les stagiaires ou des titulaires changeant d'académie n'ayant pas le permis, sont prêts à jouer à la loterie? A gagner et aussi à perdre?
- ChocolatGuide spirituel
Il me semble avoir écrit très clairement que je n'avais plus envie de conduire.kiwi a écrit:
Je reformule alors : quand on ne conduit pas par principe, et qu'on pratique le co-voiturage, cela me fait doucement rire. Beaucoup ne sont pas comme Stench à vivre en cohérence avec leurs principes et donc sont bien contents de trouver la voiture des autres quand ça les arrange. Là, c'est franchement contradictoire, que l'on conduise le véhicule ou non.
Et surtout pour des raisons pratiques, je ne pense pas qu'on puisse compter sur le co-voiturage pour se rendre sur son lieu de travail inaccessible. Cela oblige à dépendre des autres, et les autres, on ne peut pas toujours être certain qu'ils aident à chaque fois. Là, on est complètement coincé. Et des cas comme j'ai présentés plus haut, à savoir travailler sur deux établissements distants et pas forcément très accessibles, c'est monnaie courante, en province rurale, comme en IDF.
Beaucoup de non conducteurs qui témoignent ont eu de la chance. Ils obtiennent un poste fixe dans une zone correctement desservie, ou sont TZR dans un coin accessible en transport en commun et n'ont encore jamais été confronté au problème. Mais lorsque la situation se pose... Est-ce que les stagiaires ou des titulaires changeant d'académie n'ayant pas le permis, sont prêts à jouer à la loterie? A gagner et aussi à perdre?
Alors je reformule : quelqu'un qui revendique haut et fort que la voiture, c'est pas bien pour x raisons, et qui donc ne conduit pas, et se retrouve dans la mouise à cause de son affectation, n'est-ce pas un peu contradictoire de pratiquer pour lui le co-voiturage? Je sais bien qu'on peut partager les frais, mais est-ce toujours bien le cas? Et puis les frais, comment les comptabiliser? Autant on peut partager les frais d'essence assez logiquement ; autant l'assurance, l'entretien et l'usure de la bagnole... C'est plus compliqué. De ce fait dans la pratique, les conducteurs qui rendent service ne demandent rien, sauf peut-être sur des longs trajets ponctuels.
Compter sur le co-voiturage quand on n'a pas le permis, cela me gêne beaucoup.
Je ne vois pas d'où tu sors le "par principe", me concernant.
Par ailleurs, tu n'arrêtes pas de parler de "chance", ou du fait d'être "coincé" sans conduire, etc. en parlant à la place des autres.
Ce qu'il faut essayer de comprendre, c'est que ne pas conduire et/ou ne pas avoir de voiture peut être un choix assumé, ce qui fait que ce que toi, tu vois comme des contraintes, n'en sont pas pour les gens qui ne pensent pas comme toi et qui ont choisi un autre mode de fonctionnement au quotidien.
Il y a évidemment des gens qui subissent le fait de ne pas pouvoir conduire et d'avoir une voiture, j'en suis bien consciente, mais gardons-nous réduire toutes les situations à ce cas de figure.
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- ChocolatGuide spirituel
Et contre les affectations qui se font en dehors de tout bon sens...Marcel Khrouchtchev a écrit:Parfois, il faut aussi batailler contre l'administration de son bahut. J'avais en arrivant dans le lycée où j'ai bossé 7 ans un proviseur adjoint qui ne comprenait qu'on ne s'installe pas dans la ville où on bosse. Je vivais à 30km et venais en train. Eh bien exprès il me faisait commencer le matin à 8h, avec tous ceux qui venaient par le même train (on était 4-5) et nous attendait ostensiblement tous les matins en espérant que nous arriverions en retard. Ce qui n'est jamais arrivé! Et même un hiver qui a été particulièrement rude, nous étions les seuls profs, ceux qui venaient en voiture de ladite ville ne pouvaient pas rouler à cause des chutes de neige
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- ElyasEsprit sacré
Merci, Chocolat. Souvent, les gens, quand ils entendent un choix différent du leur, se projettent dedans et sont rebutés, ce qui est normal, ce n'est pas leur choix. Et kiwi, tu oublies un élément important, ceux qui témoignent vivre et travailler sans voiture parlent tous des contraintes que cela impose.
Pour ma part, j'ai fait 5 ans de zep avec 4h de transports en commun par jour, j'ai muté dans la ville où je vis et j'ai acheté près d'une gare après 5 ans de recherche pour trouver la bonne maison adaptée à mon choix de vie. Je ne me suis jamais plaint. Une année, un collègue vivait à 300 mètre de chez moi, il m'a proposé le covoiturage. Je n'y gagnais pas en terme de temps ni en assurance d'arriver en avance mais j'ai vite compris que ça faisait du bien au collègue qui pouvait parler au lieu de rester seul dans sa voiture. Quand il a muté, j'ai repris mon quotidien de rer-iste, soulagé de pouvoir rêver et réfléchir pendant mes voyages quotidiens, vivant pleinement ce que disait Du Bellay chaque jour.
Pour ma part, j'ai fait 5 ans de zep avec 4h de transports en commun par jour, j'ai muté dans la ville où je vis et j'ai acheté près d'une gare après 5 ans de recherche pour trouver la bonne maison adaptée à mon choix de vie. Je ne me suis jamais plaint. Une année, un collègue vivait à 300 mètre de chez moi, il m'a proposé le covoiturage. Je n'y gagnais pas en terme de temps ni en assurance d'arriver en avance mais j'ai vite compris que ça faisait du bien au collègue qui pouvait parler au lieu de rester seul dans sa voiture. Quand il a muté, j'ai repris mon quotidien de rer-iste, soulagé de pouvoir rêver et réfléchir pendant mes voyages quotidiens, vivant pleinement ce que disait Du Bellay chaque jour.
- *Lady of Shalott*Fidèle du forum
Tu peux ajouter aussi ne pas avoir de télésansara a écrit:Et quand on ne veut ni passer son permis, ni avoir d'enfants, on passe pour une vraie dégénérée... Ou on a droit aux phrases péremptoires du style "Tu changeras d'avis dans 5 ans, tu ne pourras pas toujours vivre sans".Dinaaa a écrit:
C'est amusant, les gens qui choisissent de ne pas avoir d'enfant pourraient dire exactement la même chose (pression sociale, incompréhension des proches, recherche d'un traumatisme, marginalisation) : c'est bien la preuve que la relation à sa voiture est une forme de pression sociale très forte. "Les gens ne supportent pas qu'on ne vivent pas comme eux", disais-tu ailleurs, je crois : c'est exactement ça !
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"Est-ce que les professeurs vont dans un au-delà spécial quand ils meurent ? fit Cohen. - Je ne crois pas", répondit tristement monsieur Cervelas. Il se demanda un instant s'il existait réellement dans les cieux une grande Heure de Libre. Ça paraissait peu probable. Il y aurait sûrement des corrections à se taper. (T. Pratchett, Les Tribulations d'un mage en Aurient)
- ElaïnaDevin
Nous avons longtemps été comme Elyas : en banlieue, un enfant (le 2e vient d'arriver), pas de voiture, l'un travaillant au bout du RER A et l'autre (ma pomme) à Paris, à la Sorbonne.
Combien de fois avons-nous entendu que nous étions "inconscients" de ne pas avoir de voiture ?
Comment on faisait ? livraison des courses, beaucoup de marche à pied - nous sommes de gros marcheurs. Il m'est déjà arrivé de rapporter plusieurs paquets de couches + bouffe pour une semaine dans un gros sac à dos... (ou comment j'ai retrouvé la ligne après l'accouchement !). Vélo quand on pouvait (avant l'arrivée de l'Héritier). Taxi (3 fois en 20 mois) pour aller aux urgences pédiatriques.
On n'a acheté une voiture, toute petite, QUE parce que ça me permettra de diviser par trois mon temps de trajet pour aller au boulot. J'adore lire dans les transports (encore que du temps que je devais être à Paris pour 9h, j'étais tellement entassée dans le RER que je ne pouvais pas toujours le faire !), j'en profitais aussi pour corriger des copies - impossible dans mes 3 bus "paniers à salade" actuels. Mais entre 3h de transports par jour et 1h de voiture, le choix est vite fait : je gagne 2h à m'occuper de ma famille.
Combien de fois avons-nous entendu que nous étions "inconscients" de ne pas avoir de voiture ?
Comment on faisait ? livraison des courses, beaucoup de marche à pied - nous sommes de gros marcheurs. Il m'est déjà arrivé de rapporter plusieurs paquets de couches + bouffe pour une semaine dans un gros sac à dos... (ou comment j'ai retrouvé la ligne après l'accouchement !). Vélo quand on pouvait (avant l'arrivée de l'Héritier). Taxi (3 fois en 20 mois) pour aller aux urgences pédiatriques.
On n'a acheté une voiture, toute petite, QUE parce que ça me permettra de diviser par trois mon temps de trajet pour aller au boulot. J'adore lire dans les transports (encore que du temps que je devais être à Paris pour 9h, j'étais tellement entassée dans le RER que je ne pouvais pas toujours le faire !), j'en profitais aussi pour corriger des copies - impossible dans mes 3 bus "paniers à salade" actuels. Mais entre 3h de transports par jour et 1h de voiture, le choix est vite fait : je gagne 2h à m'occuper de ma famille.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Là je suis moins d'accord. Dans les milieux de profs, c'est très "in" de dire bien fort qu'on n'a pas la télé.*Lady of Shalott* a écrit:Tu peux ajouter aussi ne pas avoir de télésansara a écrit:Et quand on ne veut ni passer son permis, ni avoir d'enfants, on passe pour une vraie dégénérée... Ou on a droit aux phrases péremptoires du style "Tu changeras d'avis dans 5 ans, tu ne pourras pas toujours vivre sans".Dinaaa a écrit:
C'est amusant, les gens qui choisissent de ne pas avoir d'enfant pourraient dire exactement la même chose (pression sociale, incompréhension des proches, recherche d'un traumatisme, marginalisation) : c'est bien la preuve que la relation à sa voiture est une forme de pression sociale très forte. "Les gens ne supportent pas qu'on ne vivent pas comme eux", disais-tu ailleurs, je crois : c'est exactement ça !
- DionysosFidèle du forum
Le co-voiturage, c'est pour certains cette option qui consiste à profiter du fait qu'un autre paye une voiture (crédit, assurance, usure) pour, en échange d'une somme modique, monter dedans et se dire "c'est pratique, je suis conforme à MON choix de vie et à MES préceptes et MOI JE n'emm... personne".kiwi a écrit:Oui, dans l'EN, le permis B n'est pas requis pour passer le concours. Pour les concours d'OPJ non plus. Pourtant, c'est une obligation de posséder le permis B ; il ne viendrait à l'esprit de personne de considérer qu'un agent de police nationale n'ait pas le permis car c'est nécessaire dans sa pratique quotidienne.Chocolat a écrit:Il y a des métiers pour lesquels il est clairement précisé : permis de conduire indispensable.
Les textes officiels de l'EN n'exigent pas le permis de conduire pour exercer le métier de prof.
Par conséquent, qq'un qui ne l'a pas ou qui fait le choix de ne pas conduire (pour des raisons qui lui appartiennent et qui ne sont pas discutables) doit pouvoir avoir la possibilité de recourir à une autre solution : l'utilisation des moyens de transport en commun, déménagement, covoiturage, etc.
Et ton "doit pouvoir avoir" est très éclairant. En théorie oui. En pratique, est-ce que ça se passe comme ça? Cas de figure très simple : tu es affecté dans un établissement A accessible difficilement en transport en commun. Tu es aussi affecté dans un établissement B, distant de 15 bornes car en zone rurale, non accessible depuis l'établissement A. Tu fais comment? Pas de transports en commun (est-ce la faute de l'EN?), tu peux vivre à côté de l'un des établissements, mais pas de l'autre. Le co-voiturage? Certainement. Mais n'est-ce pas un peu contradictoire avec la volonté de ne pas conduire?
Ma mère à larguer sa voiture il y a quelques années "parce que ca coûte cher" ou "parce que c'est plus écolo". Du coup dès qu'elle veut partir dans la cambrousse à un concert, aller dans certains quartiers à certaines heures tardives où qu'elle achète du volumineux, elle squatte la voiture de quelqu'un d'autre. Qui lui paie essence, place de parking, assurance et autre.
Alors effectivement, quand on est affecté dans un collège accessible seulement en voiture : on vient en voiture. Ce qui n'empêche pas le co-voiturage, mais permet au moins de partager, sur un pied d'égalité en fait.
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"We're all in the gutter, but some of us are looking at the stars". O.Wilde.
- DionysosFidèle du forum
Parce que chez ceux qui n'ont pas la télé il y a parfois cet odieux côté donneur de leçons du type qui veut se rassurer, montrant qu'il est plus malin que la plèbe qui s'avilit et ne comprend rien à rien. Une attitude que je conchie peu élégamment.*Lady of Shalott* a écrit:Tu peux ajouter aussi ne pas avoir de télésansara a écrit:Et quand on ne veut ni passer son permis, ni avoir d'enfants, on passe pour une vraie dégénérée... Ou on a droit aux phrases péremptoires du style "Tu changeras d'avis dans 5 ans, tu ne pourras pas toujours vivre sans".Dinaaa a écrit:
C'est amusant, les gens qui choisissent de ne pas avoir d'enfant pourraient dire exactement la même chose (pression sociale, incompréhension des proches, recherche d'un traumatisme, marginalisation) : c'est bien la preuve que la relation à sa voiture est une forme de pression sociale très forte. "Les gens ne supportent pas qu'on ne vivent pas comme eux", disais-tu ailleurs, je crois : c'est exactement ça !
"Ah non, je n'en ai pas entendu parler, je n'ai pas la télé tu sais.
-Ah bon ?
-Oui, ca me laisse plus de temps pour lire et me promener, et du coup je fais plus de sorties...
- Ah oui. C'est vrai que moi j'ai la télé, donc ma vie sociale est réduite à néant et je kiffe trop me bouffer un Big Mac en regardant les Ch'tis à Mykonos."
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"We're all in the gutter, but some of us are looking at the stars". O.Wilde.
- ChocolatGuide spirituel
En gros, tout le monde est obligé de vivre à ta manière, point barre !Dionysos a écrit:
Le co-voiturage, c'est pour certains cette option qui consiste à profiter du fait qu'un autre paye une voiture (crédit, assurance, usure) pour, en échange d'une somme modique, monter dedans et se dire "c'est pratique, je suis conforme à MON choix de vie et à MES préceptes et MOI JE n'emm... personne".
Ma mère à larguer sa voiture il y a quelques années "parce que ca coûte cher" ou "parce que c'est plus écolo". Du coup dès qu'elle veut partir dans la cambrousse à un concert, aller dans certains quartiers à certaines heures tardives où qu'elle achète du volumineux, elle squatte la voiture de quelqu'un d'autre. Qui lui paie essence, place de parking, assurance et autre.
Alors effectivement, quand on est affecté dans un collège accessible seulement en voiture : on vient en voiture. Ce qui n'empêche pas le co-voiturage, mais permet au moins de partager, sur un pied d'égalité en fait.
Au secours !
:aax:
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