- kiwiGuide spirituel
C'est quand même dingue ça. En quoi dire que le permis de conduire est aujourd'hui devenu indispensable pour se dégoter un travail est "donneur de leçon"? En quoi dire qu'on peut avoir besoin du permis de conduire quand on est enseignant est "donneur de leçon"?xphrog a écrit:je me demande combien de personnes ayant le permis l'ont payé elles-même d'ailleurs avant de devenir "donneur de leçons". J'ai regulièrement les remarques de mon -ex qui n'a pas déboursé un centime pour le sien, n'a jamais acheté une voiture, et a décidé d'amener ma fille dans un endroit peu accessible en transport en commun... bref. :lol:
En tout cas, la lecture de ce fil me rappelle qu'il faut que je renouvèle mon abonnement de travail. 71€ / mois en principe remboursable à moitié. Pas si cher que ça
Le prix du permis est exorbitant. Et plus que de soutenir les auto-écoles, c'est surtout la faute de l'Etat : pas assez d'inspecteurs, pas assez de places, des consignes pour l'obtention atrocement strictes et dégueulasses (dit celle dont le conjoint a passé son permis 4 fois sur 2ans, et a été recalé à chaque fois pour des broutilles, genre taper le trottoir en faisant un créneau), et surtout, du fric qui rentre à chaque passage. Oui, ce système qui oblige à avoir le permis pour se faire embaucher est honteux, vu le prix. On peut s'en désoler en effet. Mais cela ne solutionne pas le problème.
- yphrogEsprit éclairé
Du calme Kiwi, je pensais d'un cas particulier de donneur de leçon, une personne qui a bien profité de la vente de ma voiture pour financer notre déménagement outre-Atlantique. C'est tout. La situation de ceux qui arrivent en France avec un permis qui n'est reconnu que pendant un an est bien différent de ceux qui peuvent tranquillement mettre des sous de côté tout en étant subventionné par les parents/l'état pour la nourriture / logement. Au moins, il me semble, car j'ai été dans le premier cas et non pas dans le deuxième.
En tout cas, dans les deux cas, c'est une escroquerie.
En tout cas, dans les deux cas, c'est une escroquerie.
- abricotedapiExpert spécialisé
Pour apporter ma petite contribution, c'est ma première année d'enseignement et je n'ai pas le permis.
J'ai toujours vécu en ville, je n'ai jamais eu besoin de conduire et je trouve la voiture assez dangereuse. Je pensais naïvement que tout établissement scolaire est desservi par des transports en commun et que je pourrais donc m'en sortir (j'habite dans une grande ville, à côté de la gare, avec plein de lignes de bus, de car et de tram).
Sauf que je suis en poste en pleine campagne, à 30 minutes de chez moi... sans transport en commun. Les bus scolaires ne font le trajet que dans un sens, qui est à l'opposé du mien. Je me retrouve donc coincée.
Heureusement j'ai trouvé des collègues qui me transportent matin et soir (juste pour 10 min, ensuite je prends un train pour chez moi), mais ça reste peu pratique (si l'un d'eux tombe malade par exemple).
Du coup me voilà au code 3 fois par semaine, c'est long, c'est fatigant, je redoute la conduite, mais pas le choix ! J'ai la chance cette année de pouvoir me débrouiller grâce à mes collègues, mais j'ai bien compris que je n'aurais peut-être pas autant de chance l'an prochain.
J'ai toujours vécu en ville, je n'ai jamais eu besoin de conduire et je trouve la voiture assez dangereuse. Je pensais naïvement que tout établissement scolaire est desservi par des transports en commun et que je pourrais donc m'en sortir (j'habite dans une grande ville, à côté de la gare, avec plein de lignes de bus, de car et de tram).
Sauf que je suis en poste en pleine campagne, à 30 minutes de chez moi... sans transport en commun. Les bus scolaires ne font le trajet que dans un sens, qui est à l'opposé du mien. Je me retrouve donc coincée.
Heureusement j'ai trouvé des collègues qui me transportent matin et soir (juste pour 10 min, ensuite je prends un train pour chez moi), mais ça reste peu pratique (si l'un d'eux tombe malade par exemple).
Du coup me voilà au code 3 fois par semaine, c'est long, c'est fatigant, je redoute la conduite, mais pas le choix ! J'ai la chance cette année de pouvoir me débrouiller grâce à mes collègues, mais j'ai bien compris que je n'aurais peut-être pas autant de chance l'an prochain.
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- Spoiler:
- 2024-2025 : en poste fixe !!
2023-2024 (TZR) AFA : 2 classes de 6e (PP 6e)
2022-2023 (TZR) AFA : 1 classe de 5e, 2 classes de 4e, 1 classe de 3e (PP 5e)
2021-2022 (TZR) 2 remplacements : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e / 3 classes de 6e
2020-2021 (TZR) AFA 2 collèges dont le RAD : 2 classes de 5e, 1 classe de 4e (PP 5e) + 1 classe de 6e
2019-2020 (TZR) AFA RAD : 2 classes de 6e, 2 classes de 5e (PP 6e)
2018-2019 (TZR) AFA : 4 classes de 6e
2014-2018 : quatre ans en poste fixe (8 classes de 6e, 4 classes de 4e, 3 classes de 5e, 2 classes de 3e et 4 x PP 6e)
2013-2014 (stagiaire) : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e
- sansaraModérateur
Copine !abricotedapi a écrit:Du coup me voilà au code 3 fois par semaine, c'est long, c'est fatigant, je redoute la conduite, mais pas le choix ! J'ai la chance cette année de pouvoir me débrouiller grâce à mes collègues, mais j'ai bien compris que je n'aurais peut-être pas autant de chance l'an prochain.
J'ai commencé les sessions de code hier, et je crois bien qu'il va falloir que j'y aille tous les soirs si je veux l'avoir avant Noël. Moi je me débrouille avec métro + bus (mais ça me prend 1h et attendre le bus, surtout avec l'hiver qui arrive, n'est pas l'activité la plus agréable que je connaisse, même si j'en profite pour corriger des copies), mais l'an prochain, si je suis en rase campagne, je ne pourrai pas prendre les transports en commun...
Donc comme toi, pas le choix, même si je n'ai aucune envie de conduire.
- MalagaModérateur
Pour tous ceux et celles qui n'ont pas envie d'apprendre à conduire, qui ont peur de conduire... L'appétit vient parfois en mangeant. J'ai commencé la conduite accompagnée à 17 ans car mes parents m'ont un peu mis la pression ("le permis, c'est indispensable..."). Je n'aimais pas vraiment conduire au départ, surtout avec ma mère qui me stressait plus qu'autre chose ou avec certains moniteurs d'auto-école (qui sont plus ou moins pédagogue). J'ai découvert le plaisir de conduire en étant seule au volant, sans personne pour me stresser. Dix ans après, j'adore conduire et je me sens à l'aise à peu près partout.sansara a écrit:Copine !abricotedapi a écrit:Du coup me voilà au code 3 fois par semaine, c'est long, c'est fatigant, je redoute la conduite, mais pas le choix ! J'ai la chance cette année de pouvoir me débrouiller grâce à mes collègues, mais j'ai bien compris que je n'aurais peut-être pas autant de chance l'an prochain.
J'ai commencé les sessions de code hier, et je crois bien qu'il va falloir que j'y aille tous les soirs si je veux l'avoir avant Noël. Moi je me débrouille avec métro + bus (mais ça me prend 1h et attendre le bus, surtout avec l'hiver qui arrive, n'est pas l'activité la plus agréable que je connaisse, même si j'en profite pour corriger des copies), mais l'an prochain, si je suis en rase campagne, je ne pourrai pas prendre les transports en commun...
Donc comme toi, pas le choix, même si je n'ai aucune envie de conduire.
Ce sera peut-être le cas pour vous et je vous le souhaite.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- NadejdaGrand sage
Même expérienceMalaga a écrit:Pour tous ceux et celles qui n'ont pas envie d'apprendre à conduire, qui ont peur de conduire... L'appétit vient parfois en mangeant. J'ai commencé la conduite accompagnée à 17 ans car mes parents m'ont un peu mis la pression ("le permis, c'est indispensable..."). Je n'aimais pas vraiment conduire au départ, surtout avec ma mère qui me stressait plus qu'autre chose ou avec certains moniteurs d'auto-école (qui sont plus ou moins pédagogue). J'ai découvert le plaisir de conduire en étant seule au volant, sans personne pour me stresser. Dix ans après, j'adore conduire et je me sens à l'aise à peu près partout.sansara a écrit:Copine !abricotedapi a écrit:Du coup me voilà au code 3 fois par semaine, c'est long, c'est fatigant, je redoute la conduite, mais pas le choix ! J'ai la chance cette année de pouvoir me débrouiller grâce à mes collègues, mais j'ai bien compris que je n'aurais peut-être pas autant de chance l'an prochain.
J'ai commencé les sessions de code hier, et je crois bien qu'il va falloir que j'y aille tous les soirs si je veux l'avoir avant Noël. Moi je me débrouille avec métro + bus (mais ça me prend 1h et attendre le bus, surtout avec l'hiver qui arrive, n'est pas l'activité la plus agréable que je connaisse, même si j'en profite pour corriger des copies), mais l'an prochain, si je suis en rase campagne, je ne pourrai pas prendre les transports en commun...
Donc comme toi, pas le choix, même si je n'ai aucune envie de conduire.
Ce sera peut-être le cas pour vous et je vous le souhaite.
Prendre une leçon de conduite me terrifiait. Maintenant j'adore conduire...
- ChocolatGuide spirituel
Bon courage à celles et ceux qui sont en train de préparer l'obtention du permis de conduire !
Mais s'il est considéré comme étant indispensable, il faudrait que cette préparation puisse être intégrée au parcours de formation et qu'elle soit co-financée, car je viens de réaliser que son coût exagéré peut mettre en difficulté les personnes qui n'ont pas les moyens de le financer.
Mais s'il est considéré comme étant indispensable, il faudrait que cette préparation puisse être intégrée au parcours de formation et qu'elle soit co-financée, car je viens de réaliser que son coût exagéré peut mettre en difficulté les personnes qui n'ont pas les moyens de le financer.
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- kiwiGuide spirituel
Le mieux pour le code est d'y aller 3 fois par semaine. Le mieux aussi est d'avoir un moniteur qui explique, pas seulement des sessions sur ordinateur ou TV. Ma monitrice tenait une toute petite auto-école. Tous les soirs, elle nous passait les sessions, puis ensuite elle expliquait pourquoi c'était ça et pas autre chose. C'était vraiment bien fait. j'ai eu mon code du 1er coup après 2mois de sessions intensives + potassage du livre de code.sansara a écrit:Copine !abricotedapi a écrit:Du coup me voilà au code 3 fois par semaine, c'est long, c'est fatigant, je redoute la conduite, mais pas le choix ! J'ai la chance cette année de pouvoir me débrouiller grâce à mes collègues, mais j'ai bien compris que je n'aurais peut-être pas autant de chance l'an prochain.
J'ai commencé les sessions de code hier, et je crois bien qu'il va falloir que j'y aille tous les soirs si je veux l'avoir avant Noël. Moi je me débrouille avec métro + bus (mais ça me prend 1h et attendre le bus, surtout avec l'hiver qui arrive, n'est pas l'activité la plus agréable que je connaisse, même si j'en profite pour corriger des copies), mais l'an prochain, si je suis en rase campagne, je ne pourrai pas prendre les transports en commun...
Donc comme toi, pas le choix, même si je n'ai aucune envie de conduire.
Pour la conduite ensuite, 2 séances par semaine c'est bien. Mais pas moins car sinon on oublie. Les progrès sont fulgurants les 1ères séances. Puis, il y a une phase de stagnation et enfin, une phase de perfectionnement.
Comme Malaga, je détestais conduire. J'ai fait la conduite accompagnée avec mon père, bon conducteur, mais pas très pédagogue... J'ai pleuré plus d'une fois lorsqu'on essayait de se stationner, lorsque je conduisais... Ma mère quand elle était passagère me stressait plus qu'autre chose. J'ai eu mon permis du 1er coup. Mais je n'ai pas conduit pendant 5ans, sauf occasionnellement sur des routes que je connaissais. La grosse angoisse quand j'ai été affectée comme stagiaire en rase campagne. J'ai donc dû prendre une voiture. Sur le trajet domicile/collège, ça allait. Par contre : impossible pour moi les week-ends de sortir avec ma voiture ailleurs, où je ne connaissais pas. Je faisais des crises d'angoisse rien qu'à l'idée d'aller sur le parking du Carrefour, parce que je n'y avais jamais mis les pieds. Un an après, j'étais en RP... L'horreur. Mais j'ai bien été obligée de me mettre à conduire dans ce milieu hostile : sur plusieurs établissements, bien desservis mais séparément. C'est à dire que pour aller de des uns aux autres, grosse galère. Surtout, je me suis acheté un GPS ce qui m'a beaucoup tranquilisée quant aux trajets à effectuer.
Maintenant, cela ne me fait plus rien de conduire. Je ne vais pas dire que j'aime ça hein, mais ça va. Même pour circuler ET stationner dans Versailles!!! Je dois admettre cependant qu'il y a UN endroit en France où je ne suis pas prête de mettre les pieds en voiture : c'est Paris. Je conduis dans Versailles, c'est pareil pourtant. Mais là, je ne peux pas. Le plus près que j'ai fait, c'était Nanterre...
- yphrogEsprit éclairé
Excuse-moi kiwi, j'espère que tu me pardonneras.
Pour résumer, non, il n'est bien évidemment pas indispensable pour un enseignant d'avoir le permis, même si c'est certainement un confort appréciable (si cher). Même un enseignant dans le secteur publique (secondaire) de l'éducation nationale (qui n'a pas le monopole de coeur) peut souvent (mais pas toujours, j'entends bien) se débrouiller sans (surtout si on a agi pour influencer son sort en étant dans un grande ville, étant agrégé(e), etc..). Il ne coûte pas plus de payer 3 mois de loyer près du bahut que de payer les tarifs à but dissuasif pour avoir le permis. Ensuite, on épargne sur l'assurance, sur le prix de maintenance de voiture, les taxes dissuassifs sur les voitures, sur l'essence, etc.
Puisque j'ai passé 13 ans sans voiture et 15 avec, je peux témoigner que les deux ont leurs avantages. On est bien plus en contact avec d'autres personnes sans la voiture. J'ai rencontré pas mal de gens cette année qui bossent dans le petit commun où je suis affecté; j'entends des gens plutôt que la radio quand je me déplace et j'ai plus souvent l'occasion de discuter avec. En plus, il est en effet possible de travailler ou même prendre son déjeuner en allant, et un mini-sieste en rentrant le soir... (pourvu que je ne rate pas mon gare :lol:) J'ai également l'impression de connaître mieux ma ville (où être plus en contacte avec ma ville) qu'auparavant.
N'empêche que j'en ai un peu marre de ne plus avoir un permis valable. D'un côté l'état encourage les gens d'être écolo avec les divers taxes, de l'autre les gens et le rectorat te disent que c'est pas très sérieux/responsable/adulte de suivre les conseils de l'état comme un bon petit écolo... :bebe:
Bref, je réagis parce qu'il y a bien de métiers pour lequel la voiture est indispensable (négoc, vente, livraison, policier, gendarme, etc.). Ce serait bien qu'il en reste où l'on est quelque peu à l'abri de la pétrolarchie.
Pour résumer, non, il n'est bien évidemment pas indispensable pour un enseignant d'avoir le permis, même si c'est certainement un confort appréciable (si cher). Même un enseignant dans le secteur publique (secondaire) de l'éducation nationale (qui n'a pas le monopole de coeur) peut souvent (mais pas toujours, j'entends bien) se débrouiller sans (surtout si on a agi pour influencer son sort en étant dans un grande ville, étant agrégé(e), etc..). Il ne coûte pas plus de payer 3 mois de loyer près du bahut que de payer les tarifs à but dissuasif pour avoir le permis. Ensuite, on épargne sur l'assurance, sur le prix de maintenance de voiture, les taxes dissuassifs sur les voitures, sur l'essence, etc.
Puisque j'ai passé 13 ans sans voiture et 15 avec, je peux témoigner que les deux ont leurs avantages. On est bien plus en contact avec d'autres personnes sans la voiture. J'ai rencontré pas mal de gens cette année qui bossent dans le petit commun où je suis affecté; j'entends des gens plutôt que la radio quand je me déplace et j'ai plus souvent l'occasion de discuter avec. En plus, il est en effet possible de travailler ou même prendre son déjeuner en allant, et un mini-sieste en rentrant le soir... (pourvu que je ne rate pas mon gare :lol:) J'ai également l'impression de connaître mieux ma ville (où être plus en contacte avec ma ville) qu'auparavant.
N'empêche que j'en ai un peu marre de ne plus avoir un permis valable. D'un côté l'état encourage les gens d'être écolo avec les divers taxes, de l'autre les gens et le rectorat te disent que c'est pas très sérieux/responsable/adulte de suivre les conseils de l'état comme un bon petit écolo... :bebe:
Bref, je réagis parce qu'il y a bien de métiers pour lequel la voiture est indispensable (négoc, vente, livraison, policier, gendarme, etc.). Ce serait bien qu'il en reste où l'on est quelque peu à l'abri de la pétrolarchie.
- DionysosFidèle du forum
Voilà une façon plus mesurée de dire les choses.xphrog a écrit:Excuse-moi kiwi, j'espère que tu me pardonneras.
Pour résumer, non, il n'est bien évidemment pas indispensable pour un enseignant d'avoir le permis, même si c'est certainement un confort appréciable (si cher). Même un enseignant dans le secteur publique (secondaire) de l'éducation nationale (qui n'a pas le monopole de coeur) peut souvent (mais pas toujours, j'entends bien) se débrouiller sans (surtout si on a agi pour influencer son sort en étant dans un grande ville, étant agrégé(e), etc..). Il ne coûte pas plus de payer 3 mois de loyer près du bahut que de payer les tarifs à but dissuasif pour avoir le permis. Ensuite, on épargne sur l'assurance, sur le prix de maintenance de voiture, les taxes dissuassifs sur les voitures, sur l'essence, etc.
Puisque j'ai passé 13 ans sans voiture et 15 avec, je peux témoigner que les deux ont leurs avantages. On est bien plus en contact avec d'autres personnes sans la voiture. J'ai rencontré pas mal de gens cette année qui bossent dans le petit commun où je suis affecté; j'entends des gens plutôt que la radio quand je me déplace et j'ai plus souvent l'occasion de discuter avec. En plus, il est en effet possible de travailler ou même prendre son déjeuner en allant, et un mini-sieste en rentrant le soir... (pourvu que je ne rate pas mon gare :lol:) J'ai également l'impression de connaître mieux ma ville (où être plus en contacte avec ma ville) qu'auparavant.
N'empêche que j'en ai un peu marre de ne plus avoir un permis valable. D'un côté l'état encourage les gens d'être écolo avec les divers taxes, de l'autre les gens et le rectorat te disent que c'est pas très sérieux/responsable/adulte de suivre les conseils de l'état comme un bon petit écolo... :bebe:
Bref, je réagis parce qu'il y a bien de métiers pour lequel la voiture est indispensable (négoc, vente, livraison, policier, gendarme, etc.). Ce serait bien qu'il en reste où l'on est quelque peu à l'abri de la pétrolarchie.
Quand à l'attitude qui consiste à dire "moi je n'ai pas le permis donc il faut que l'Etat me trouve à moi un poste accessible en transport en commun", sans se soucier de savoir que cela risque d'amener un TZR ou un contractuel qui ne verra jamais ses frais d'essence remboursés sur le poste en question au fond de la pampa, je la trouve... bref.
On passe un concours national, on sait qu'on peut être muté à des endroits inaccessible, on se démerde. Et oui, le plus malin est d'avoir le permis,même si on peut temporairement se passer de voiture.
Quant à moi j'ai la chance de pouvoir me passer de voiture pour aller travailler, mais pour le reste : peu de commerce en centre ville, ou alors à des prix élevés, peu d'activités culturelles, une salle de spectacle vachement bien mais un trajet glauque pour y aller, promenades dans la campagne et autre sans transport en commun... Non, je ne me sens pas avoir le "choix" si je veux pouvoir vivre ma vie comme je l'entends que d'avoir une voiture. Et encore, une 107, je ne sais pas si on peut appeler ca une voiture ;-)
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"We're all in the gutter, but some of us are looking at the stars". O.Wilde.
- gnafron2004Grand sage
j'ai été stagiaire au fin fond des ardennes, aucune possibilité de se loger sur place, et les formations à 60 et 80 km de l'établissement (une le mercredi et une le jeudi à l'époque). Bref, impossible de faire sans voiture, ou alors il aurait fallu passer deux nuits par semaine à l'hôtel, et le reste sous une tente dans la cour du collège…Alors, je n'aime pas conduire, mais il faut bien avouer que c'est pratique, quand même...
- NestyaEsprit sacré
Un autre point à ne pas négliger quand on est une femme seule, c'est la sécurité qu'apporte la voiture. Parce que rentrer chez soi, le soir tard après une réunion parents profs, ça peut être effrayant dans certains coins. Souvent les gares sont fréquentées mais si on a un bout de route à faire seule ou un arrêt de bus désert, ça fiche les jetons!
_________________
"Attendre et espérer."
Alexandre Dumas
- InvitéInvité
Tout à fait d'accord avec toi.Nestya a écrit:Un autre point à ne pas négliger quand on est une femme seule, c'est la sécurité qu'apporte la voiture. Parce que rentrer chez soi, le soir tard après une réunion parents profs, ça peut être effrayant dans certains coins. Souvent les gares sont fréquentées mais si on a un bout de route à faire seule ou un arrêt de bus désert, ça fiche les jetons!
Je crois qu'il est possible d'être un prof sans voiture, mais que ce ne sera pas confortable à un moment ou à un autre de sa carrière. Et les réunions de parents qui se terminent à des heures impossibles en sont déjà un exemple.
Ceci dit, je voulais dire que j'ai dans mon entourage, quelqu'un qui n'a ni permis ni voiture....et qui regrette, non le fait de ne pas avoir une voiture (ça, on peut en louer une, à l'occasion), mais bien le fait de n'avoir jamais passé son permis. Et c'est ce que je voulais dire: on n'est pas obligé d'avoir une voiture quand on est prof, mais avoir le permis peut dépanner occasionnellement car les locations de voiture sont très abordables.
Maintenant, pas la peine de se fâcher pour des peccadilles pareilles...Il y a plus grave.
- sansaraModérateur
Pour ceux que ça intéresse : je me suis inscrite jeudi dernier à l'auto-école. J'en suis à 7-8 fautes en moyenne pour le code (après avoir commencé, samedi, à 17 fautes). Je suis pas si nulle !
- abricotedapiExpert spécialisé
Bien Sansara Moi aussi j'en suis à 7-8 fautes, mais depuis plusieurs semaines... il paraît que c'est une période de stagnation normale. Je dois dire que ça me démoralise un peu, mais bon, ça finira bien par descendre.
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- Spoiler:
- 2024-2025 : en poste fixe !!
2023-2024 (TZR) AFA : 2 classes de 6e (PP 6e)
2022-2023 (TZR) AFA : 1 classe de 5e, 2 classes de 4e, 1 classe de 3e (PP 5e)
2021-2022 (TZR) 2 remplacements : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e / 3 classes de 6e
2020-2021 (TZR) AFA 2 collèges dont le RAD : 2 classes de 5e, 1 classe de 4e (PP 5e) + 1 classe de 6e
2019-2020 (TZR) AFA RAD : 2 classes de 6e, 2 classes de 5e (PP 6e)
2018-2019 (TZR) AFA : 4 classes de 6e
2014-2018 : quatre ans en poste fixe (8 classes de 6e, 4 classes de 4e, 3 classes de 5e, 2 classes de 3e et 4 x PP 6e)
2013-2014 (stagiaire) : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e
- gnafron2004Grand sage
je n'ose pas imaginer combien de fautes je ferais si je le repassais, là…après 15 ans...
- gnafron2004Grand sage
wouah ! c'était mon millième message !!!
- sansaraModérateur
gnafron2004 a écrit:wouah ! c'était mon millième message !!!
- Pupuch76Niveau 8
Je n'ai pas de permis (chance : je suis en IdF). En 3 ans, je me suis retrouvée dans 3 endroits bien différents (94, 95 puis 93, je suis une vraie "nomade", la raison est trop longue à expliquer). Du coup pas le choix, je déménage dans des endroits pas trop loin de mes établissements (évidemment je suis TZR, donc l'année prochaine je suis susceptible de me retrouver assez loin de là où je suis actuellement):Brindacier a écrit:Tout à fait d'accord avec toi.Nestya a écrit:Un autre point à ne pas négliger quand on est une femme seule, c'est la sécurité qu'apporte la voiture. Parce que rentrer chez soi, le soir tard après une réunion parents profs, ça peut être effrayant dans certains coins. Souvent les gares sont fréquentées mais si on a un bout de route à faire seule ou un arrêt de bus désert, ça fiche les jetons!
Je crois qu'il est possible d'être un prof sans voiture, mais que ce ne sera pas confortable à un moment ou à un autre de sa carrière. Et les réunions de parents qui se terminent à des heures impossibles en sont déjà un exemple.
Ceci dit, je voulais dire que j'ai dans mon entourage, quelqu'un qui n'a ni permis ni voiture....et qui regrette, non le fait de ne pas avoir une voiture (ça, on peut en louer une, à l'occasion), mais bien le fait de n'avoir jamais passé son permis. Et c'est ce que je voulais dire: on n'est pas obligé d'avoir une voiture quand on est prof, mais avoir le permis peut dépanner occasionnellement car les locations de voiture sont très abordables.
Maintenant, pas la peine de se fâcher pour des peccadilles pareilles...Il y a plus grave.
- première année 1H/1H30 de transports aller et 2 changements de transports.
- deuxième : 20 min puis 40 min aller, en bus (pari risqué vu ma zone et le fait que je sois en remplacement moyenne durée, mais j'ai eu de la chance)
- troisième : je suis à 30 minutes à pied de mon collège, avec pour alternative 15 min de marche en longeant un bois et une station de RER, avec un RER qui ne marche
Du coup cette année, la fatigue se ressent quand je quitte le collège après les réunions qui se finissent à 20H. Je ressemble aussi à un vrai mulet parce que j'ai toujours plein de matériel à ramener (pour les expériences, les modélisations... tant que je suis TZR et que dans mes collèges il n'y a pas de matériel, je ramène le mien). Mais cela reste supportable.
Bref tout ça pour dire que je préfère quand même me taper ma demi-heure à pied dans la zone pavillonnaire qui ne craint pas trop que mes 15 minutes de marche et la station de RER (ou bus+RER), car je ne me sens pas du tout en sécurité. Pour la petite annecdote, la seule fois où je suis arrivée très tôt au collège (je n'avais donc pas de collègue pour faire le trajet avec) en passant par le bois alors qu'il faisait nuit, j'étais heureuse d'avoir dans mes mains ma grosse tête de thon congelée de 2kg et quelques (pour une dissection avec mes 5e), prête à frapper la première personne qui sortirait du bois en trombe
Pour l'instant, je ne ressens pas le besoin de passer mon permis (notamment parce que j'ai une peur bleue de la voiture suite à plusieurs accidents de voiture alors que j'étais passagère, et que déménager régulièrement ne me pose pas de soucis majeur), mais un jour je pense que cela deviendra nécessaire, surtout si je quitte l'IdF. Donc oui, il est possible d'être prof sans permis.
Mais pour se sentir plus en sécurité, je recommande à tout le monde la tête de thon congelée, à tenir comme une batte de baseball, par les nageoires! :abj:
- SãoPauloNiveau 4
Ne serait-ce que se retrouver dans sa voiture au chaud quand on finit les cours à 17h/ou conseils de classe à 20h, plutôt que dans des transports bondés ou vides si c'est tard, je pense que c'est toujours un avantage d'avoir son permis.
Au moins, on l'a dans la poche.
Au moins, on l'a dans la poche.
- Fesseur ProGuide spirituel
Impressionnant effectivement quand on fait la conduite accompagnée avec ses enfants.gnafron2004 a écrit:je n'ose pas imaginer combien de fautes je ferais si je le repassais, là…après 15 ans...
On a pas mal oublié.
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