- yphrogEsprit éclairé
le permis coûte à peu près 20€ aux EU, je crois, en tout cas moins que 100€. Mais après 9-11 (ou plutôt la premier guerre du Golphe, en fait) je me suis rendu compte que le petrol était explosif. Je préfère l'éviter.
- florestanGrand sage
Je réponds à Philann. Bon, c'est la deuxième fois que je me fais allumer, ma formulation était très maladroite. On peut parler de choix si les situations sont comparables et c'est très difficile de le définir. J'ai de la chance. J'ai acheté avant que l'immobilier explose, j'ai des revenus suffisants et vis avec une personne qui a aussi un salaire correct (merci l'agreg). J'ai toujours eu des muts accessibles en transports en commun. Le choix veut dire pour moi, en ayant bien conscience de toutes les chances dont (ai bénéficié et qui m'ont donné la possibilité d'effectuer ce dit choix est donc , choisir de ne pas avoir de voiture et habiter à Paris avec des enfants en renonçant donc à plus d'espace , au jardin, à des chambres individuelles pour les gamins.J'ai totalement conscience d'avoir DES PROBLEMES DE RICHE j'ai essayé de m'expliquer déjà dans ma réponse à MK. Si tu savais les discours culpabilisateurs que je me suis cognée enceinte et avec les enfants tout petits. J'étais considérée comme folle d'élever des enfants dans ces conditions par ma famille, pas mal de collègues et eu droit a des discours sur les avantages innombrables de la maison individuelle, du jardin, de l'espace, plus les critiques sur mes prétendus besoins culturels incompatibles avec une vie familiale selon beaucoup. Et donc pour moi ça a été un choix, j'aurais pu faire autrement et J'AI DE LA CHANCE D'AVOIR EU CETTE LIBERTE.
Je crains que me lifepassionante.com fasse pas mal dériver le sujet et espère que cette fois j'ai été plus claire et que ma position n'est pas trop choquante.
Je crains que me lifepassionante.com fasse pas mal dériver le sujet et espère que cette fois j'ai été plus claire et que ma position n'est pas trop choquante.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Donc tu n'as effectivement pas conscience de ce que peut être aujourd'hui la vie en province, notamment depuis la flambée de l'immobilier. Moi je vis dans une petite ville, avec un salaire pourtant relativement confortable (mais ma femme, elle, est PE) et nous vivons aussi entassés dans un petit appartement, sans aucune chance d'accéder un jour à une maison. C'est peut-être aussi pour ça qu'il y a eu de l'incompréhension entre nous.florestan a écrit:
(ai bénéficié et qui m'ont donné la possibilité d'effectuer ce dit choix est donc , choisir de ne pas avoir de voiture et habiter à Paris avec des enfants en renonçant donc à plus d'espace , au jardin, à des chambres individuelles pour les gamins.J'ai totalement conscience d'avoir DES PROBLEMES DE RICHE j'ai essayé de m'expliquer déjà dans ma réponse à MK. Si tu savais les discours culpabilisateurs que je me suis cognée enceinte et avec les enfants tout petits. J'étais considérée comme folle d'élever des enfants dans ces conditions par ma famille, pas mal de collègues et eu droit a des discours sur les avantages innombrables de la maison individuelle, du jardin, de l'espace, plus les critiques sur mes prétendus besoins culturels incompatibles avec une vie familiale selon beaucoup. Et donc pour moi ça a été un choix, j'aurais pu faire autrement et J'AI DE LA CHANCE D'AVOIR EU CETTE LIBERTE.
Je crains que me lifepassionante.com fasse pas mal dériver le sujet et espère que cette fois j'ai été plus claire et que ma position n'est pas trop choquante.
- florestanGrand sage
Je n'en ai sans doute pas conscience oui. Je ne peux pas estimer les situations de chacun et encore moins oser émettre un jugement. Trop de facteurs entrent en jeu. Mais l'immobilier, c'est monstrueux. Je suis plus vieille que toi de dix ans et les choses ont radicalement changé . Certains choix :requin sont devenus impossibles (comme le mien certainement).
- MalagaModérateur
En région parisienne, l'immobilier reste tout de même fortement corrélée à l'accessibilité. Je vis à plus d'une heure de Paris dans une maison de 100m2. Avec le même budget, j'aurais pu me payer un appartement de 25 à 30m2 grand maximum à Paris. Nous avons fait le choix de vivre plus loin de Paris et donc de devoir utiliser notre voiture. Une de mes amies a fait le choix contraire: elle a acheté un tout petit appartement à Paris et n'a pas de voiture.Marcel Khrouchtchev a écrit:Donc tu n'as effectivement pas conscience de ce que peut être aujourd'hui la vie en province, notamment depuis la flambée de l'immobilier. Moi je vis dans une petite ville, avec un salaire pourtant relativement confortable (mais ma femme, elle, est PE) et nous vivons aussi entassés dans un petit appartement, sans aucune chance d'accéder un jour à une maison. C'est peut-être aussi pour ça qu'il y a eu de l'incompréhension entre nous.florestan a écrit:
(ai bénéficié et qui m'ont donné la possibilité d'effectuer ce dit choix est donc , choisir de ne pas avoir de voiture et habiter à Paris avec des enfants en renonçant donc à plus d'espace , au jardin, à des chambres individuelles pour les gamins.J'ai totalement conscience d'avoir DES PROBLEMES DE RICHE j'ai essayé de m'expliquer déjà dans ma réponse à MK. Si tu savais les discours culpabilisateurs que je me suis cognée enceinte et avec les enfants tout petits. J'étais considérée comme folle d'élever des enfants dans ces conditions par ma famille, pas mal de collègues et eu droit a des discours sur les avantages innombrables de la maison individuelle, du jardin, de l'espace, plus les critiques sur mes prétendus besoins culturels incompatibles avec une vie familiale selon beaucoup. Et donc pour moi ça a été un choix, j'aurais pu faire autrement et J'AI DE LA CHANCE D'AVOIR EU CETTE LIBERTE.
Je crains que me lifepassionante.com fasse pas mal dériver le sujet et espère que cette fois j'ai été plus claire et que ma position n'est pas trop choquante.
C'est dans ce sens-là que je comprends les propos de Florestan.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- florestanGrand sage
Merci Malaga. Il est vrai aussi que quand on a une famille, c'est devenu maintenant impos -sible à moins d'être un héritier d'acheter de quoi se loger à Paris. Nous avons acheté il y a treize ans à la Goutte d'Or. Quatre vingt mètres carrés (je retire le je m'entasse, c'est tout à fait relatif). 200 003 mille euros, crédit sur quinze ans.
Maintenant pour ce prix
Maintenant pour ce prix
- InvitéPasNiveau 9
Je le sais bien (ça me rappelle Le quai de Ouistreham) mais je ne trouve ça ni normal, ni juste. Pour gagner des sous il faudrait être déjà en mesure de gérer le gouffre financier que représente une voiture.supersoso a écrit:Et puis très clairement en province, tout au moins, l'employeur se dit que celui qui a le permis pourra être là à l'heure, pourra éventuellement rester plus tard le soir etc. Ce ne sera pas le cas de celui qui sera tributaire de l'unique bus passant par la commune en question !kiwi a écrit:Certes, mais cela ne solutionne pas le problème de ce chômeur qui n'a toujours pas de boulot, alors que s'il avait le permis, peut-être qu'il en aurait un. Et il n'est pas absurde d'avoir le permis dans le monde du travail. Un grand nombre d'emplois nécessitent de conduire. Logique dans ce cas que le permis B soit un prérequis pour une embauche. Mais la question, pour revenir au sujet est : le métier d'enseignant fait-il partie de cette catégorie aujourd'hui?Passacaille a écrit:
Tu confirmes donc qu'on (on=notre société) s'est bel et bien tiré une balle dans le pied.
Ce n'est pas parce qu'on est chômeur qu'on devrait accepter ou qu'on accepte de soumettre aux absurdités du monde du travail. C'est pas parce qu'on refuse les candidatures qu'on doit s'efforcer de posséder le permis. Par contre c'est une bonne raison de pousser une gueulante.
- ElyasEsprit sacré
Nuages et Lady ont tout dit. Dès que quelqu'un vit sans avoir besoin du permis ET de la voiture, il devient suspect et limite il est considéré comme un dégénéré dangereux pour la société. Il subit une énorme pression sociale, la société étant convaincue qu'il a nécessairement tort et qu'il se ment.
Je n'ai qu'une chose à dire : foutez-nous la paix ! Je n'ai jamais fait de prosélytisme sur mon choix de vivre sans voiture, je le vis très bien. Par contre, j'en subis du prosélytisme dans le sens inverse.
Je vis sans voiture non pour des raisons écolos (même si quand quelqu'un me saoule, c'est l'argument que je balance) ou en raison d'un traumatisme. C'est plus que je n'en ai jamais ressenti le besoin et que je n'aime pas ça. L'aspect financier de vivre sans voiture me plaît aussi beaucoup, ainsi que de ne pas avoir les emm***es liées à la voiture (la panne, les embouteillages, la recherche d'une place de parking, faire les courses dans les grandes zones commerciales périurbaines...).
Et je ne suis jamais en retard au boulot. Par contre, oui, c'est un choix de vie que le mien. Je ne me vois pas vivre autrement et je ne tente pas de convaincre les autres que j'ai fait le bon choix. C'est le mien, c'est tout. Et je revendique le droit à ce qu'on me foute la paix dès que les gens découvrent que je n'ai pas le permis. Or, c'est bizarre, les gens ne semblent pas supporter que je puisse vivre ainsi (ah les repas de famille où la conversation "Elyas, ton permis ?" tombait ou les remarques de collègues : "Mais t'as des enfants ! Tu peux pas vivre sans voiture !"...).
Elyas.
Je n'ai qu'une chose à dire : foutez-nous la paix ! Je n'ai jamais fait de prosélytisme sur mon choix de vivre sans voiture, je le vis très bien. Par contre, j'en subis du prosélytisme dans le sens inverse.
Je vis sans voiture non pour des raisons écolos (même si quand quelqu'un me saoule, c'est l'argument que je balance) ou en raison d'un traumatisme. C'est plus que je n'en ai jamais ressenti le besoin et que je n'aime pas ça. L'aspect financier de vivre sans voiture me plaît aussi beaucoup, ainsi que de ne pas avoir les emm***es liées à la voiture (la panne, les embouteillages, la recherche d'une place de parking, faire les courses dans les grandes zones commerciales périurbaines...).
Et je ne suis jamais en retard au boulot. Par contre, oui, c'est un choix de vie que le mien. Je ne me vois pas vivre autrement et je ne tente pas de convaincre les autres que j'ai fait le bon choix. C'est le mien, c'est tout. Et je revendique le droit à ce qu'on me foute la paix dès que les gens découvrent que je n'ai pas le permis. Or, c'est bizarre, les gens ne semblent pas supporter que je puisse vivre ainsi (ah les repas de famille où la conversation "Elyas, ton permis ?" tombait ou les remarques de collègues : "Mais t'as des enfants ! Tu peux pas vivre sans voiture !"...).
Elyas.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Je comprends parfaitement ta position Elyas. Moi aussi j'ai fait le choix de vivre sans voiture, ce qui peut déstabiliser. Mais j'ai le permis, je pense quand même qu'il est important de pouvoir se laisser la possibilité de changer de choix ou de faire face à une urgence. J'ai le permis sans conduire, c'est tout à fait possible.
Moi je respecte totalement ton choix et peux le comprendre, mais tu peux aussi essayer de comprendre que cela puisse inquiéter autour de toi, tant l'unanimité sociale est forte sur ce point, je suis sûr que dans ton entourage c'est en toute bonne foi qu'ils s'inquiètent pour toi (même si je sais pour ma part qu'on peut très bien vivre sans voiture et avec des enfants, même en province).
Moi je respecte totalement ton choix et peux le comprendre, mais tu peux aussi essayer de comprendre que cela puisse inquiéter autour de toi, tant l'unanimité sociale est forte sur ce point, je suis sûr que dans ton entourage c'est en toute bonne foi qu'ils s'inquiètent pour toi (même si je sais pour ma part qu'on peut très bien vivre sans voiture et avec des enfants, même en province).
- thrasybuleDevin
Je partage pleinement ce point de vue, ainsi que celui de Nuages et de Lady.Elyas a écrit:Nuages et Lady ont tout dit. Dès que quelqu'un vit sans avoir besoin du permis ET de la voiture, il devient suspect et limite il est considéré comme un dégénéré dangereux pour la société. Il subit une énorme pression sociale, la société étant convaincue qu'il a nécessairement tort et qu'il se ment.
Je n'ai qu'une chose à dire : foutez-nous la paix ! Je n'ai jamais fait de prosélytisme sur mon choix de vivre sans voiture, je le vis très bien. Par contre, j'en subis du prosélytisme dans le sens inverse.
Je vis sans voiture non pour des raisons écolos (même si quand quelqu'un me saoule, c'est l'argument que je balance) ou en raison d'un traumatisme. C'est plus que je n'en ai jamais ressenti le besoin et que je n'aime pas ça. L'aspect financier de vivre sans voiture me plaît aussi beaucoup, ainsi que de ne pas avoir les emm***es liées à la voiture (la panne, les embouteillages, la recherche d'une place de parking, faire les courses dans les grandes zones commerciales périurbaines...).
Et je ne suis jamais en retard au boulot. Par contre, oui, c'est un choix de vie que le mien. Je ne me vois pas vivre autrement et je ne tente pas de convaincre les autres que j'ai fait le bon choix. C'est le mien, c'est tout. Et je revendique le droit à ce qu'on me foute la paix dès que les gens découvrent que je n'ai pas le permis. Or, c'est bizarre, les gens ne semblent pas supporter que je puisse vivre ainsi (ah les repas de famille où la conversation "Elyas, ton permis ?" tombait ou les remarques de collègues : "Mais t'as des enfants ! Tu peux pas vivre sans voiture !"...).
Elyas.
- ElyasEsprit sacré
Certaines personnes s'inquiètent, c'est vrai. Cependant, j'ai 35 ans et elles ont vu que c'était possible. Elles ne s'inquiètent plus. Non, c'est au travail ou lors de soirée que ce genre de remarques est souvent lancé. Des gens ne supportent tout simplement pas qu'on ne puisse pas vivre comme eux. Mais ça, c'est humainMarcel Khrouchtchev a écrit:Je comprends parfaitement ta position Elyas. Moi aussi j'ai fait le choix de vivre sans voiture, ce qui peut déstabiliser. Mais j'ai le permis, je pense quand même qu'il est important de pouvoir se laisser la possibilité de changer de choix ou de faire face à une urgence. J'ai le permis sans conduire, c'est tout à fait possible.
Moi je respecte totalement ton choix et peux le comprendre, mais tu peux aussi essayer de comprendre que cela puisse inquiéter autour de toi, tant l'unanimité sociale est forte sur ce point, je suis sûr que dans ton entourage c'est en toute bonne foi qu'ils s'inquiètent pour toi (même si je sais pour ma part qu'on peut très bien vivre sans voiture et avec des enfants, même en province).
C'est juste que relire les mêmes insupportables leçons de morale ici, ça m'agace assez, surtout le coup du "et les enfants !"
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Tu as parfaitement résumé dans la phrase en gras je crois. Moi je n'ai jamais dit à mes collègues que je n'avais pas de voiture.Elyas a écrit:Certaines personnes s'inquiètent, c'est vrai. Cependant, j'ai 35 ans et elles ont vu que c'était possible. Elles ne s'inquiètent plus. Non, c'est au travail ou lors de soirée que ce genre de remarques est souvent lancé. Des gens ne supportent tout simplement pas qu'on ne puisse pas vivre comme eux. Mais ça, c'est humainMarcel Khrouchtchev a écrit:Je comprends parfaitement ta position Elyas. Moi aussi j'ai fait le choix de vivre sans voiture, ce qui peut déstabiliser. Mais j'ai le permis, je pense quand même qu'il est important de pouvoir se laisser la possibilité de changer de choix ou de faire face à une urgence. J'ai le permis sans conduire, c'est tout à fait possible.
Moi je respecte totalement ton choix et peux le comprendre, mais tu peux aussi essayer de comprendre que cela puisse inquiéter autour de toi, tant l'unanimité sociale est forte sur ce point, je suis sûr que dans ton entourage c'est en toute bonne foi qu'ils s'inquiètent pour toi (même si je sais pour ma part qu'on peut très bien vivre sans voiture et avec des enfants, même en province).
C'est juste que relire les mêmes insupportables leçons de morale ici, ça m'agace assez, surtout le coup du "et les enfants !"
- kiwiGuide spirituel
Mais ce n'est pas la question d'être considéré comme un dégénéré. Où as-tu lu ici que les "sans voiture" étaient considérés comme des débiles dangereux?Elyas a écrit:Nuages et Lady ont tout dit. Dès que quelqu'un vit sans avoir besoin du permis ET de la voiture, il devient suspect et limite il est considéré comme un dégénéré dangereux pour la société. Il subit une énorme pression sociale, la société étant convaincue qu'il a nécessairement tort et qu'il se ment.
La pression, elle n'est pas sociale ; elle vient du marché du travail. Et pour nous, les profs, du système d'affectations. Le fait est que sans permis, tu risques de te retrouver dans la mouise, si tu es affecté en zone rurale, en zone urbaine enclavée, sur plusieurs établissements distants de plusieurs km nécessitant de multiples transports t'empêchant d'être à l'heure. On est affectables partout sur le territoire français, en centre-ville comme dans les trous paumés. C'est ça la réalité. Là, le choix de vie ne rentre plus en ligne de compte si tu ne peux pas te rendre dans ton établissement, et si le rectorat n'est pas arrangeant.
Pour la région parisienne, on sait tous que la majorité des établissements accessibles depuis Paris sont ceux qui sont les plus demandés (Hauts de Seine pour l'académie de Versailles). Si l'on veut trouver un établissement sur une ligne de train depuis Paris, il faut aller plus loin, donc se rallonger en temps de transport, et effectivement, demander des établissements délaissés par la majorité des collègues, soit dans des ZEP sensibles. Certains parlaient de concessions à faire plus haut. C'est vrai. Sauf qu'enseigner en ZEP, c'est plus qu'une concession selon moi. En outre, il va falloir faire du temps de trajet. Comme quelqu'un le disait plus haut, on peut finir très tard, 20h ou 21h après un conseil de classe, un CA, un conseil de discipline... Et il y a des lignes où clairement, il ne fait pas bon être une nana, seule, à partir de ces heures-là. Je ne sais pas pour toi Elyas, mais moi j'ai souvent flippé de me retrouver seule dans le train sur la ligne PSL-Argenteuil-Mantes. Donc décemment non. On ne peut pas conseiller à quelqu'un sans permis de ne pas le passer s'il en a les moyens, prétextant qu'il trouvera bien une ZEP proche d'une ligne de chemin de fer. Avoir le permis, c'est se laisser le choix d'utiliser au quotidien les transports en commun ou sa voiture. C'est surtout ne pas se retrouver coincé si le rectorat a l'idée de vous affecter loin, dans un établissement peu accessible voire pas du tout accessible en transports en commun. Si l'on a peur de conduire, il faut prendre son temps, ne pas se rajouter une pression supplémentaire en voulant l'obtenir en 6mois. C'est pas grave si ça prend un peu de temps car la démarche sera engagée. Ensuite de toutes façons, il ne serait pas obligatoire de conduire si on ne le souhaite pas, si on n'aime pas ça. Mais au moins, en cas de gros pépin, on pourra le faire.
Je dis ça indépendamment des choix de vie (quand il y a possibilité de choix), de chacun. Personnellement, j'en ai rien à cirer des gens qui n'utilisent pas de voiture pour se déplacer. Chacun fait ce qu'il veut.
- lalilalaEmpereur
Je ne sais pas si ça a été dit, mais attention, s'il est facile d'avoir Créteil et Versailles quand on est titulaire, c'est moins évident pour le stage apparemment... Quand j'étais stagiaire dans l'académie de Poitiers, j'ai rencontré plein de stagiaires de lettres qui venaient de la région parisienne et qui n'avaient pas pu y rester. Dans l'académie de Poitiers, il y a des coins bien paumés... Bon après, si tu te retrouves dans cette situation, tu pourras toujours contacter un syndicat pour expliquer ton cas et voir s'il n'y a pas moyen de t'affecter dans une ville.
_________________
Nuestra vida es un círculo dantesco.
Mon blog
- InvitéPasNiveau 9
Quand j'ai fait la connaissance de ma belle-mère, elle m'a demandé :
-où j'en étais dans mes études
-si j'avais redoublé (pour savoir si c'était gênant que je "me loupe sur" une des années qui me restaient)
-si j'avais le permis. Quand je lui ai dit que non et que je n'y tenais pas particulièrement, elle s'est renfrognée.
On venait de parler de femme à femme. Cool !
-où j'en étais dans mes études
-si j'avais redoublé (pour savoir si c'était gênant que je "me loupe sur" une des années qui me restaient)
-si j'avais le permis. Quand je lui ai dit que non et que je n'y tenais pas particulièrement, elle s'est renfrognée.
On venait de parler de femme à femme. Cool !
- ThomHabitué du forum
Quand on regarde les barres des années précédentes, je me fais pas de soucis pour l'année de néo tit pour avoir Créteil ou Versailles, ce sont quasiment les seules académies à 21 points lol
- lalilalaEmpereur
Oui, c'est bien ce que je dis, quand on est titulaire, on peut obtenir ces deux académies facilement. Pour le stage, c'est un peu différent d'après ce que j'ai vu.
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- kiwiGuide spirituel
Certes, mais après faut voir où tu atterris dans l'académie. C'est à l'intra que ça se complique.Thom a écrit:Quand on regarde les barres des années précédentes, je me fais pas de soucis pour l'année de néo tit pour avoir Créteil ou Versailles, ce sont quasiment les seules académies à 21 points lol
- ThomHabitué du forum
Ah bah ça j'en doute pas. Il faut étudier la géographie des zones je suppose On verra dans un mois ou deux
- ChocolatGuide spirituel
Il y a des métiers pour lesquels il est clairement précisé : permis de conduire indispensable.
Les textes officiels de l'EN n'exigent pas le permis de conduire pour exercer le métier de prof.
Par conséquent, qq'un qui ne l'a pas ou qui fait le choix de ne pas conduire (pour des raisons qui lui appartiennent et qui ne sont pas discutables) doit pouvoir avoir la possibilité de recourir à une autre solution : l'utilisation des moyens de transport en commun, déménagement, covoiturage, etc.
Les textes officiels de l'EN n'exigent pas le permis de conduire pour exercer le métier de prof.
Par conséquent, qq'un qui ne l'a pas ou qui fait le choix de ne pas conduire (pour des raisons qui lui appartiennent et qui ne sont pas discutables) doit pouvoir avoir la possibilité de recourir à une autre solution : l'utilisation des moyens de transport en commun, déménagement, covoiturage, etc.
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- kiwiGuide spirituel
Oui, dans l'EN, le permis B n'est pas requis pour passer le concours. Pour les concours d'OPJ non plus. Pourtant, c'est une obligation de posséder le permis B ; il ne viendrait à l'esprit de personne de considérer qu'un agent de police nationale n'ait pas le permis car c'est nécessaire dans sa pratique quotidienne.Chocolat a écrit:Il y a des métiers pour lesquels il est clairement précisé : permis de conduire indispensable.
Les textes officiels de l'EN n'exigent pas le permis de conduire pour exercer le métier de prof.
Par conséquent, qq'un qui ne l'a pas ou qui fait le choix de ne pas conduire (pour des raisons qui lui appartiennent et qui ne sont pas discutables) doit pouvoir avoir la possibilité de recourir à une autre solution : l'utilisation des moyens de transport en commun, déménagement, covoiturage, etc.
Et ton "doit pouvoir avoir" est très éclairant. En théorie oui. En pratique, est-ce que ça se passe comme ça? Cas de figure très simple : tu es affecté dans un établissement A accessible difficilement en transport en commun. Tu es aussi affecté dans un établissement B, distant de 15 bornes car en zone rurale, non accessible depuis l'établissement A. Tu fais comment? Pas de transports en commun (est-ce la faute de l'EN?), tu peux vivre à côté de l'un des établissements, mais pas de l'autre. Le co-voiturage? Certainement. Mais n'est-ce pas un peu contradictoire avec la volonté de ne pas conduire?
- philannDoyen
Suis tout à fait d'accord avec toi...sincèrement...sauf que l'EN n'en a elle rien à faire. L'une de mes amies s'est retrouvée neotit' sur l'ac. de Versailles dans un collège à l'extrême sud de l'Essonne, sans RER mais surtout sans gare!!! Et elle n'avait pas le permis...peu importe pour l'EN. Elle a du "faire le choix" d'aller vivre dans ce trou perdu pendant 1 an, le temps de passer le permis...pour pouvoir vivre à nouveau dans Paris et accessoirement avec son copain.Chocolat a écrit:Il y a des métiers pour lesquels il est clairement précisé : permis de conduire indispensable.
Les textes officiels de l'EN n'exigent pas le permis de conduire pour exercer le métier de prof.
Par conséquent, qq'un qui ne l'a pas ou qui fait le choix de ne pas conduire (pour des raisons qui lui appartiennent et qui ne sont pas discutables) doit pouvoir avoir la possibilité de recourir à une autre solution : l'utilisation des moyens de transport en commun, déménagement, covoiturage, etc.
Evidemment l'EN ne paye ni le déménagement , ni le permis (qu'il n'exige pas mais oblige parfois à avoir), ni même la voiture (j'en ai moi-même acheté une pour aller bosser, je peux te dire que le principe de "tu payes pour bosser au lieu d'être grassement rémunéré, je l'ai vu de près Welcome in EN !! )
Je suis d'accord avec Kiwi et MK!
J'ai le permis, actuellement plus de voiture, je l'ai refourguée à ma mère (au cas où l'an prochain, j'en aurais à nouveau besoin). Si j'obtenais par miracle l'an prochain un poste fixe près de Paris, facilement joignable par le RER (et non le train)...je revendrais cette voiture avec joie.
Précision sur la ZEP: L'an dernier les CC avaient lieu très tôt (vu que les parents venaient rarement), jamais fini après 20H.
ET AUCUN COLLEGUE N'A JAMAIS PRIS LE RER À GRIGNY APRÈS 19h. Il y a toujours un collègue pour ramener en voiture vers une gare (souvent Juvisy). Le cas échéant c'était la Principale adjointe qui faisait taxi. Mais dans certaines villes, ap. 19h (c'est-à-dire la rentrée du boulot) le RER c'est NO WAY !
- Spoiler:
- Je crois que si j'avais insisté pour prendre le rer mes collègues m'en auraient empêchée, pas dissuadée, empêchée
_________________
2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- palomitaNeoprof expérimenté
Tout à fait possible, mais risqué .
Je n'ai pas le permis ( j'ai essayé de l'avoir plusieurs fois , mais apparemment, je ne suis pas douée et j'ai fini par renoncer, d'autant plus que j'ai des problèmes de vue).
Je vis en province, dans l'agglomération d'une ville moyenne , pas très bien desservie par les transports en commun. Mais , en cas de grève de ces transports, je suis à 30 mn à pied de mon établissement et à 15 mn à vélo .
Le fait d'avoir ou pas le permis joue beaucoup sur la vie quotidienne , il faut s'adapter à une société où tout est fait pour la voiture , c'est la triste réalité .
Donc, pour ceux qui en ont la possibilité, passez votre permis, cela vous évitera bien des déboires ; et cela ne vous oblige en rien à avoir une voiture si vos conditions matérielles du moment vous permettent de l'éviter . Il vaut mieux être prévoyant ...
Je n'ai pas le permis ( j'ai essayé de l'avoir plusieurs fois , mais apparemment, je ne suis pas douée et j'ai fini par renoncer, d'autant plus que j'ai des problèmes de vue).
Je vis en province, dans l'agglomération d'une ville moyenne , pas très bien desservie par les transports en commun. Mais , en cas de grève de ces transports, je suis à 30 mn à pied de mon établissement et à 15 mn à vélo .
Le fait d'avoir ou pas le permis joue beaucoup sur la vie quotidienne , il faut s'adapter à une société où tout est fait pour la voiture , c'est la triste réalité .
Donc, pour ceux qui en ont la possibilité, passez votre permis, cela vous évitera bien des déboires ; et cela ne vous oblige en rien à avoir une voiture si vos conditions matérielles du moment vous permettent de l'éviter . Il vaut mieux être prévoyant ...
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"La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit"
Oscar wilde.
- MalagaModérateur
En histoire-géographie (je ne connais pas la situation pour les autres matières), tous ceux qui ont passé le concours en même temps que moi (en 2007) ont pu rester à Créteil ou à Versailles (pas à Paris en revanche) durant l'année de stage. Maintenant, c'était il y a 6 ans ; les choses ont peut-être changé depuis.lalilala a écrit:Je ne sais pas si ça a été dit, mais attention, s'il est facile d'avoir Créteil et Versailles quand on est titulaire, c'est moins évident pour le stage apparemment... Quand j'étais stagiaire dans l'académie de Poitiers, j'ai rencontré plein de stagiaires de lettres qui venaient de la région parisienne et qui n'avaient pas pu y rester. Dans l'académie de Poitiers, il y a des coins bien paumés... Bon après, si tu te retrouves dans cette situation, tu pourras toujours contacter un syndicat pour expliquer ton cas et voir s'il n'y a pas moyen de t'affecter dans une ville.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- JennyMédiateur
Tous ceux que je connais et qui souhaitaient rester en RP ont été affectés à Paris, Versailles ou Créteil (en histoire-géo aussi). Pour l'académie de Paris, il faut un rapprochement de conjoint et/ou un très bon classement.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
En philo c'est très courant de ne pas pouvoir obtenir la région parisienne, que ce soit en stage ou plus tard.
- Sans permis de conduire, je vais devenir TZR Val d'Oise Zone Ouest
- Enseignant contractuelle à l'académie de Paris sans y habiter
- Ordre de mission et permis de conduire
- autorisation d'absence examen permis de conduire
- Devenir enseignant mathématiques contractuel au collège sans une licence mathématiques ?
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