- Marie LaetitiaBon génie
Ah non! Plus en HG chez moi, dans l'est. Passé de mode.Caspar Goodwood a écrit:L'élève doit construire lui-même son apprentissage voyons.
C'est ce que j'allais dire, au moins dans les manuels, il y a cours et leçons.Isis39 a écrit:C'est quel manuel d'histoire ? Cela me semble bizarre, il y a toujours un cours et du vocabulaire dans les manuels d'histoire de collège.V.Marchais a écrit:Oui, ML. Ce qui m'agace, en tant que parent, c'est le cahier (de SVT en l'occurrence) illisible, où tu ne distingues pas ce qui a permis de "construire" ( ) le cours (expériences, données, schémas..) et ce qu'il faut en retenir.
Je me souviens de ma tête (les élèves doivent s'en souvenir aussi) quand j'ai demandé à mes 5e de vérifier dans leur manuel d'Histoire la définition de féodalité. Ils m'ont répondu qu'il n'y en avait pas. Je les ai engueulés, je leur ai dit qu'ils étaient branques, que c'était pas possible, comme quand ils me prétendent que louange n'est pas dans le dictionnaire, et je leur ai arraché le manuel des mains. Ben ils avaient raison. Dans leur manuel, il n'y a plus le plus petit bout de cours. Pas la moindre définition. Aucune connaissance à se remettre sous la dent si on a besoin de vérifier un truc. Que des belles images, des docs et des questions. :shock:
Il n'y a plus de cours nulle part. Ni dans les livres, ni dans les cahiers. Comment lesdits cours pourraient-ils se retrouver dans la tête de nos élèves ?
- Isis39Enchanteur
Je viens de vérifier en 5e mais c'est vrai pour tous les niveaux et tous les manuels (Belin, Bordas, Hatier, Nathan, Lelivrescolaire, Magnard).Axel a écrit:Je vérifierai demain quels manuels sont utilisés dans l'établissement.
Tous ont des pages de cours et quantité de vocabulaire !
Alors merci de ne pas véhiculer de fausses informations.
- MarieLNeoprof expérimenté
Euh... merci aussi de ne pas mettre en doute une expérience.
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Je suis ce que je suis et je suis l'être même, je suis ma volonté en moi-même exaucée - A. Kalda
- Marie LaetitiaBon génie
Je veux bien. Mais nous avons quand même le droit de nous en étonner, sachant que les manuels nous les utilisons beaucoup (enfin, pour ma part). Un manuel sans cours, jamais vu, encore (je ne dis pas que ça n'existe pas, je cherche la maison d'édition pour voir l'oiseau rare et l'éviter).Axel a écrit:Euh... merci aussi de ne pas mettre en doute une expérience.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Isis39Enchanteur
Nous recevons tous les spécimens des maisons d'édition donc on les connait.Marie Laetitia a écrit:Je veux bien. Mais nous avons quand même le droit de nous en étonner, sachant que les manuels nous les utilisons beaucoup (enfin, pour ma part). Un manuel sans cours, jamais vu, encore (je ne dis pas que ça n'existe pas, je cherche la maison d'édition pour voir l'oiseau rare et l'éviter).Axel a écrit:Euh... merci aussi de ne pas mettre en doute une expérience.
Je suis moi même auteur pour une de ces maisons et quand on travaille un chapitre il est toujours prévu dans le cahier des charges des pages de cours et du vocabulaire.
- V.MarchaisEmpereur
+1Axel a écrit:Euh... merci aussi de ne pas mettre en doute une expérience.
Je ne peux pas te dire de mémoire quel manuel est utilisé dans mon établissement mais je peux t'assurer qu'on n'y trouvait (peut-être cela a-t-il changé : nous venons d'en changer avec les futur-ex-nouveaux-programmes) aucune définition ni aucune forme de cours.
- Isis39Enchanteur
Cela fait 20 ans que j'enseigne et je n'ai jamais vu ça dans un manuel d'histoire de collège que je reçois tous (et que j'utilise).V.Marchais a écrit:+1Axel a écrit:Euh... merci aussi de ne pas mettre en doute une expérience.
Je ne peux pas te dire de mémoire quel manuel est utilisé dans mon établissement mais je peux t'assurer qu'on n'y trouvait (peut-être cela a-t-il changé : nous venons d'en changer avec les futur-ex-nouveaux-programmes) aucune définition ni aucune forme de cours.
- V.MarchaisEmpereur
Eh bien ne me crois pas si tu ne veux pas me croire. Qu'est-ce que tu veux que je te dise ?
Je sais quelle est mon expérience. Te la prouver, je ne le peux pas.
Mais gare à prouver toi-même tout ce que tu affirmes, on pourrait bien te traiter de menteuse. On ne va quand même pas juste te croire comme ça...
Je sais quelle est mon expérience. Te la prouver, je ne le peux pas.
Mais gare à prouver toi-même tout ce que tu affirmes, on pourrait bien te traiter de menteuse. On ne va quand même pas juste te croire comme ça...
- doctor whoDoyen
Peut-être n'avez-vous pas la même vision de ce qu'est un "cours" dans un manuel ?
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Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- Isis39Enchanteur
Faut-il que je scanne tous les manuels que j'ai à la maison ?V.Marchais a écrit:Eh bien ne me crois pas si tu ne veux pas me croire. Qu'est-ce que tu veux que je te dise ?
Je sais quelle est mon expérience. Te la prouver, je ne le peux pas.
Mais gare à prouver toi-même tout ce que tu affirmes, on pourrait bien te traiter de menteuse. On ne va quand même pas juste te croire comme ça...
Certains manuels ont parfois réduit leur partie "cours" (le Belin 98 si je me souviens bien), mais il y avait toujours un cours, au moins à la fin du chapitre. Et du vocabulaire il y en a toujours puisqu'on traite de notions difficiles et très variées. Simplement parfois ce vocabulaire est renvoyé à la fin du manuel dans une sorte de dictionnaire.
- AnaxagoreGuide spirituel
doctor who a écrit:Peut-être n'avez-vous pas la même vision de ce qu'est un "cours" dans un manuel ?
- Fesseur ProGuide spirituel
Je suis également curieux de connaitre l'éditeur de ce manuel sans cours ni leçons.
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Pourvu que ça dure...
- V.MarchaisEmpereur
Je ne pense pas que ce soit ça. Je parle d'une simple définition d'un concept clé du programme de 5e, celui de féodalité. Je maintiens que les élèves n'ont rien trouvé, que je les ai d'abord jugés incapables (ils sont capables de me dire que tel mot que je leur demande de chercher n'est pas dans le dictionnaire), que j'ai cherché moi-même, puis ma collègue doc (c'était une séance au CDI) et que nous avons fait le constat, avec des yeux ronds, qu'il n'y avait rien.doctor who a écrit:Peut-être n'avez-vous pas la même vision de ce qu'est un "cours" dans un manuel ?
Isis, ne scanne rien, je sais ce que je sais et je ne cherche pas à te convaincre. Je m'en tamponne.
- *Fifi*Modérateur
Le mot "féodalité" n'est pas dans tous les glossaires de fin de livre (ex il est dans le nathan mais pas dans le magnard) mais il y a quand même fief et d'autres. Par ailleurs une page entière est consacrée à la féodalité / organisation féodale / liens entre seigneurs et vassaux. Le titre peut changer, ce qui peut donner l'impression qu'on n'en parle pas, mais c'est au programme et je doute qu'un manuel ne suive pas le programme ...
Mais peut-être que tu avais fait ton cours avant celui d'histoire ?
Je vais cette année travailler avec ma collègue de lettres sur ce thème, et il n'est pas toujours facile de voir les choses en même temps. Ex elle compte faire livre un livre après toussaint, donc je vais commencer en même temps le thème sur le château, les seigneurs et cie. Mais il y aura dans le livre du vocabulaire d'histoire religieuse que je n'aurais pas encore vu, et que je ne verrai qu'après janvier. Notre partie sur le MA est divisée en 4 gros chapitres, que personnellement je traite entre toussaint et février. Donc il est possible que les élèves n'aient pas tout vu avant de voir le cours.
Après, pour ma part, les élèves auront dans le cours et dans le cahier un schéma et une définition de l'organisation féodale !
Mais peut-être que tu avais fait ton cours avant celui d'histoire ?
Je vais cette année travailler avec ma collègue de lettres sur ce thème, et il n'est pas toujours facile de voir les choses en même temps. Ex elle compte faire livre un livre après toussaint, donc je vais commencer en même temps le thème sur le château, les seigneurs et cie. Mais il y aura dans le livre du vocabulaire d'histoire religieuse que je n'aurais pas encore vu, et que je ne verrai qu'après janvier. Notre partie sur le MA est divisée en 4 gros chapitres, que personnellement je traite entre toussaint et février. Donc il est possible que les élèves n'aient pas tout vu avant de voir le cours.
Après, pour ma part, les élèves auront dans le cours et dans le cahier un schéma et une définition de l'organisation féodale !
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Pour accéder à la banque de données en HG, merci de lire le règlement ici :
https://www.neoprofs.org/t36320-bdd-hg-reglement
- DinosauraHabitué du forum
Oh moi aussi tu sais ML ! (d'où mon pseudo d'ailleurs...). Mais tant pis, j'assume mes cours (trop) structurés et (trop) guidés, de toute façon je n'arrive pas à faire autrement. Et mes élèves continueront de dire ;"en histoire, on écrit trop !"Marie Laetitia a écrit:Vous lire, tous, me fait flipper. Quelle image dois-je donner aux parents, avec mes chapitres, bâtis avec des I. 1. 2. II. 1. 2., des "leçons" et du "vocabulaire" à apprendre par coeur Un dinosaure, je crois...Paratge a écrit:Mais c'est ce que disent Meirieu et ses apôtres : c'est moins fatigant de « mettre les élèves en activité » !Dalilah a écrit:Je confirme. Pas plus tard qu'hier, alors que je sortais d'un cours dialogué (bou-ouh-ouh, c'est mal!) épuisant avec mes secondes chiants, un collègue m'a regardée avec des yeux ronds, étonné que je fasse encore "cours". Non, non, lui il les met systématiquement "en activité" pour avoir la paix. "C'est eux qui travaillent, pas moi!". Comme je lui demandais concrètement comment il faisait, il m'a expliqué qu'en gros les gamins sont lâchés: par exemple ils ont un groupement de texte, c'est à eux de formuler une question de corpus et d'y répondre. Il y a toujours un bon qui sait faire et qui"guide"(sic) -traduisez "bosse" pour- les autres. Ils élaborent eux-mêmes en autonomie la fameuse trace écrite. Quid de ceux qui ne savent pas/ ne veulent pas faire? "Ben ils savent que le cours c'est eux qui le construisent, s'ils bossent pas il ont pas de cours". Hum Hum. Remarquez comme il les laisse papoter et faire leur petit bazar en groupes à chaque cours, il évite d'avoir à s'échiner comme moi sur la discipline... C'est vrai que c'est reposant. Mais concrètement, je ne vois pas quelle est sa place à lui face aux élèves et surtout ce qu'il leur apporte en terme de connaissances/ méthode...
Par ailleurs, c'est le rétablissement de l'esclavage : un seul travaille dans chaque groupe, le « bouffon » ou « la bouffonne ».
Quand je regarde les cahiers des enfants en HG ou SVT, je cherche en vain un cours, un truc qui permette de s'y retrouver.
« Trace écrite » ça me fait toujours penser à de la saleté, y a des traces, en effet, « d'instruments scripteurs ».
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"Le plus esclave est celui qui ignore ses chaînes."
- Isis39Enchanteur
Pourtant la notion est au programme (et l'était avant). Dans quel chapitre avez-vous regardé ?V.Marchais a écrit:Je ne pense pas que ce soit ça. Je parle d'une simple définition d'un concept clé du programme de 5e, celui de féodalité. Je maintiens que les élèves n'ont rien trouvé, que je les ai d'abord jugés incapables (ils sont capables de me dire que tel mot que je leur demande de chercher n'est pas dans le dictionnaire), que j'ai cherché moi-même, puis ma collègue doc (c'était une séance au CDI) et que nous avons fait le constat, avec des yeux ronds, qu'il n'y avait rien.doctor who a écrit:Peut-être n'avez-vous pas la même vision de ce qu'est un "cours" dans un manuel ?
Isis, ne scanne rien, je sais ce que je sais et je ne cherche pas à te convaincre. Je m'en tamponne.
Quand on cherche rapidement dans un manuel, on peut rater l'explication de ce concept qu'est la féodalité.
- OsmieSage
Je n'ai pas lu le fil en entier mais je partage certaines de tes remarques.oxa a écrit:Ça râle tout le temps chez nous en salle des profs... la déprime suinte des murs.
Surcharge de travail, livret de compétences, cahier de texte en ligne, saisie des notes au fur et à mesure...
Tout le monde se plaint tout le temps en catimini.
Cette année, il faut faire des "projets par classe", et l'HDA sur tous les niveaux!!
Et puis quand il faut l'ouvrir, qu'il y a grève (comme aujourd'hui contre l'allongement de la durée de cotisation et le projet de loi Ayrault) il n'y plus personne et on entend des inepties telles que "y'en a marre des journées de grève qui ne servent à rien" "c'est l'état qui fait des économies!!" ou encore "M'en fou, moi je suis pas concerné, c'est aux jeunes de faire grève!!"
Râlent parce-qu’ils n'en peuvent plus et participent activement à la mise en place des projets par classe et au projet d'établissement.
Râlent contre la réunionite aiguë et sont tous là quand c'est pas dans leur ORS (Obligations de service). A faire des courbettes et lécher des culs, à accepter de se faire traiter comme des merde par une administration méprisante. Désolé, je dérape mais j'en ai marre des profs moutons, des râleurs qui ne défendent jamais leurs droits et leur statuts.
Complètement conditionnés par les médias :journal: n'osent pas demander une augmentation du point d'indice "parce qu’en temps de crise, on est pas si mal que ça". Acceptent donc après les heures sup qu'on leur imposent (dans tous les sens du terme) au lieu de défendre un salaire décent.
Toujours les mêmes qui montent au créneau (le délégué syndical ). Les collègues viennent constamment me voir au moindre problème (EDT, tension avec l'administration...); pas une récré ou un repas tranquille sans jérémiades.
Mais personne pour lire le panneau syndical, pour se syndiquer, pour signer une pétition... ne veulent pas non plus assumer leurs propos en heure syndicale. Personne pour m'accompagner pour donner le compte rendu. Se plaignent que leur syndicat ne les représente plus et travaille main dans la main avec le gouvernement (je ne donne pas de nom), mais ne vont même pas voir ailleurs (là je pourrais en donner :lol!: ).
Mais ça pour râler, ça râle.
Se laisser mépriser, c'est être méprisable.
Qu'on annualise et qu'on raccourcisse les vacances d'été en les zonant :succes:
Je ne sais pas ce qu'il en est chez vous, mais dans mon collège personne ne bougera. Tous des moutons!!
S'il vous plaît, dites moi que chez vous, l'ambiance n'est pas à la résignation morbide.
Dites moi que je ne suis pas seul à attendre le grand jour...
(pas celui de la retraite qui s'éloigne mais celui où les profs se rebelleront contre les absurdités du système!!)
PS: Je ne suis pas tendre avec mes collègues, je sais bien - et je vais peut être me faire lapider collectivement sur un forum de prof, mais ça m'aura fait du bien de le dire.
Je suis aussi S1 dans mon établissement et la seule syndiquée de ce syndicat sur 40 collègues (SNES) : les collègues me parlent de leurs soucis, j'interviens dès que je le peux.
S'il faut aller voir le CDE, je me retrouve seule, et quand je suis accompagnée par un collègue, c'est en silence, il me laisse parler, alors que 5 minutes auparavant, il n'y avait pas plus loquace.
Les collègues se mobilisent pour des causes ponctuelles qui les concernent de près : on avait par exemple monté une grosse action il y a deux ans en opposition à la DHG. J'avais fait une réunion syndicale et chacun s'était vite organisé pour prendre quelque chose en charge : draps pour les banderoles, écriture des tracts, mobilisation de la presse, des parents d'élèves...c'était une bonne surprise.
Je note beaucoup de lassitude dans la profession : c'est usant d'exercer un métier en proie au mépris social, un métier vidé de son sens.
Nombreux sont les collègues timorés, en effet. Pourquoi ? Je ne sais pas exactement, car au fond, quel est le risque ? Pas de prison, pas de wagonnets poussés au fond d'une mine, pas de torture... Ah oui, la fameuse menace à l'emploi du temps, bof bof bof.
J'ai pris le parti d'agir et de ne plus être consternée par l'attitude des collègues, sinon on ne vit plus (par exemple, l'ancien S1 du collège qui arrête de se syndiquer le jour où il obtient la hors classe et qui s'accapare les HS après avoir harcelé les collègues qui en prenaient...bien pour la crédibilité d'un syndicat, merci le collègue).
Régulièrement, j'en ai ras la casquette aussi, je vide mon sac avec mon compagnon ou avec une bonne copine et passe à autre chose.
- kiwiGuide spirituel
Ne serait-ce pas légèrement exagéré? Ou bien, ne sais-tu pas chercher dans un lexique? Non parce que ça va 5 minutes les énormités hein. J'aimerais beaucoup savoir quelle est l'édition du manuel où il n'y aurait pas la définition de féodalité ou de système féodal.V.Marchais a écrit:Oui, ML. Ce qui m'agace, en tant que parent, c'est le cahier (de SVT en l'occurrence) illisible, où tu ne distingues pas ce qui a permis de "construire" ( ) le cours (expériences, données, schémas..) et ce qu'il faut en retenir.
Je me souviens de ma tête (les élèves doivent s'en souvenir aussi) quand j'ai demandé à mes 5e de vérifier dans leur manuel d'Histoire la définition de féodalité. Ils m'ont répondu qu'il n'y en avait pas. Je les ai engueulés, je leur ai dit qu'ils étaient branques, que c'était pas possible, comme quand ils me prétendent que louange n'est pas dans le dictionnaire, et je leur ai arraché le manuel des mains. Ben ils avaient raison. Dans leur manuel, il n'y a plus le plus petit bout de cours. Pas la moindre définition. Aucune connaissance à se remettre sous la dent si on a besoin de vérifier un truc. Que des belles images, des docs et des questions. :shock:
Il n'y a plus de cours nulle part. Ni dans les livres, ni dans les cahiers. Comment lesdits cours pourraient-ils se retrouver dans la tête de nos élèves ?
Les 4 manuels que j'ai à la maison (Belin, Hatier, Magnard et Nathan) le stipulent tous dans le lexique (ce qui signifie que c'est forcément dans les pages cours du manuel).
Ensuite, moins de cours que dans les manuels des années 20, sans nul doute. Mais de là à dire qu'il n'y a plus de leçon... Tout comme dans les cahiers des élèves, j'adore constater une fois de plus que des collègues pensent qu'on n'écrit plus rien en classe. Bizarre, on a encore écrit 10 lignes aujourd'hui en 5ème : en bleu et encadré + au moins 3 définitions en rouge, histoire que ça soit clair.
- Marie LaetitiaBon génie
Je pense que Fifi a eu la bonne analyse: le mot peut ne pas apparaître (ce qui est assez dommage), mais la notion comme le mot sont bien à enseigner. Dans mon Belin il y est en tout cas.V.Marchais a écrit:Je ne pense pas que ce soit ça. Je parle d'une simple définition d'un concept clé du programme de 5e, celui de féodalité. Je maintiens que les élèves n'ont rien trouvé, que je les ai d'abord jugés incapables (ils sont capables de me dire que tel mot que je leur demande de chercher n'est pas dans le dictionnaire), que j'ai cherché moi-même, puis ma collègue doc (c'était une séance au CDI) et que nous avons fait le constat, avec des yeux ronds, qu'il n'y avait rien.doctor who a écrit:Peut-être n'avez-vous pas la même vision de ce qu'est un "cours" dans un manuel ?
Isis, ne scanne rien, je sais ce que je sais et je ne cherche pas à te convaincre. Je m'en tamponne.
Comme Fesseur Pro, je serais curieuse de découvrir ce fameux manuel, toutefois (je n'y peux rien, je suis curieuse de nature :lol: ça doit être lié au métier ou à la matière)
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- linkusNeoprof expérimenté
Calmer-vous gentils collègues. Pour prouver ce que dit untel sur l'absence de cours sur un livre rien de tel que de prendre une photo avec son smartphone. :-)
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J'entends souvent dire qu'avec l'agrégation, c'est travailler moins pour gagner plus. En réalité, avec le CAPES c'est travailler plus pour gagner moins.
Avec un travail acharné, même un raté peut battre un génie. Rock Lee
Je ne suis pas gros, j'ai une ossature lourde!
Vous aimez Bomberman? Venez jouer à Bombermine.
- ArverneGrand sage
Ca fait 13 ans que j'enseigne, j'ai fait du collège et du lycée et j'ai toujours eu tous les spécimens. Je n'ai jamais vu moi non plus de manuels sans cours. Il faut arrêter de dire n'importe quoi. Surtout quand on ne peut pas en apporter la preuve. Marre, à la fin, de ces attaques constantes sur nous et notre matière. Que ça vienne de parents d'élèves qui veulent casser du prof, OK, mais de collègues ....
- Isis39Enchanteur
Ben oui, on veut voir.linkus a écrit:Calmer-vous gentils collègues. Pour prouver ce que dit untel sur l'absence de cours sur un livre rien de tel que de prendre une photo avec son smartphone. :-)
- kiwiGuide spirituel
Je peux scanner les manuels que j'ai à la maison, avec les définitions de féodalité ou système féodal. Je peux aussi scanner lesdites pages de cours, si tu veux... J'ai un peu de temps là. Car moi non plus je ne connais pas de maison d'édition où il n'y a pas de leçon, ni de vocabulaire. Juste des images et des questions. Jamais vu. Comme les profs de lettres, on reçoit TOUS les spécimens sur le marché à chaque changement de programme (ou réédition de manuels). Et dans les anciens programmes, les manuels étaient conçus de la même manière, avec des pages de leçons, de documents, de questions, de résumés, un lexique, des encarts vocabulaire etc. depuis 1996 pour les manuels que je connais.V.Marchais a écrit:Eh bien ne me crois pas si tu ne veux pas me croire. Qu'est-ce que tu veux que je te dise ?
Je sais quelle est mon expérience. Te la prouver, je ne le peux pas.
Mais gare à prouver toi-même tout ce que tu affirmes, on pourrait bien te traiter de menteuse. On ne va quand même pas juste te croire comme ça...
- kiwiGuide spirituel
Si, c'est dans le Magnard à "système féodal", ce qui est synonyme de féodalité.Marie Laetitia a écrit:Je pense que Fifi a eu la bonne analyse: le mot peut ne pas apparaître (ce qui est assez dommage), mais la notion comme le mot sont bien à enseigner. Dans mon Belin il y est en tout cas.V.Marchais a écrit:Je ne pense pas que ce soit ça. Je parle d'une simple définition d'un concept clé du programme de 5e, celui de féodalité. Je maintiens que les élèves n'ont rien trouvé, que je les ai d'abord jugés incapables (ils sont capables de me dire que tel mot que je leur demande de chercher n'est pas dans le dictionnaire), que j'ai cherché moi-même, puis ma collègue doc (c'était une séance au CDI) et que nous avons fait le constat, avec des yeux ronds, qu'il n'y avait rien.doctor who a écrit:Peut-être n'avez-vous pas la même vision de ce qu'est un "cours" dans un manuel ?
Isis, ne scanne rien, je sais ce que je sais et je ne cherche pas à te convaincre. Je m'en tamponne.
Comme Fesseur Pro, je serais curieuse de découvrir ce fameux manuel, toutefois (je n'y peux rien, je suis curieuse de nature :lol: ça doit être lié au métier ou à la matière)
- Isis39Enchanteur
Je lui ai proposé aussi mais elle dit qu'elle s'en tamponne, qu'elle a raison.kiwi a écrit:Je peux scanner les manuels que j'ai à la maison, avec les définitions de féodalité ou système féodal. Je peux aussi scanner lesdites pages de cours, si tu veux... J'ai un peu de temps là. Car moi non plus je ne connais pas de maison d'édition où il n'y a pas de leçon, ni de vocabulaire. Juste des images et des questions. Jamais vu. Comme les profs de lettres, on reçoit TOUS les spécimens sur le marché à chaque changement de programme (ou réédition de manuels). Et dans les anciens programmes, les manuels étaient conçus de la même manière, avec des pages de leçons, de documents, de questions, de résumés, un lexique, des encarts vocabulaire etc. depuis 1996 pour les manuels que je connais.V.Marchais a écrit:Eh bien ne me crois pas si tu ne veux pas me croire. Qu'est-ce que tu veux que je te dise ?
Je sais quelle est mon expérience. Te la prouver, je ne le peux pas.
Mais gare à prouver toi-même tout ce que tu affirmes, on pourrait bien te traiter de menteuse. On ne va quand même pas juste te croire comme ça...
A moins que son collège utilisait un vieux manuel des années 80 car il y a bien eu un manuel sans cours mais c'était avec de vraiment anciens programmes (genre quand j'étais moi même au collège). Donc ses souvenirs remontent à très loin. Car depuis au moins 25 ans, les manuels ont des pages de cours et du vocabulaire.
- OsmieSage
Pour info, dans le Robert collège, on ne trouve ni la définition de l'ost, ni celle de la lune (la durée). C'est un problème car les formulations sont tout de même plus accessibles pour des 6e. Comment vérifie-t-on alors ?V.Marchais a écrit:Oui, ML. Ce qui m'agace, en tant que parent, c'est le cahier (de SVT en l'occurrence) illisible, où tu ne distingues pas ce qui a permis de "construire" ( ) le cours (expériences, données, schémas..) et ce qu'il faut en retenir.
Je me souviens de ma tête (les élèves doivent s'en souvenir aussi) quand j'ai demandé à mes 5e de vérifier dans leur manuel d'Histoire la définition de féodalité. Ils m'ont répondu qu'il n'y en avait pas. Je les ai engueulés, je leur ai dit qu'ils étaient branques, que c'était pas possible, comme quand ils me prétendent que louange n'est pas dans le dictionnaire, et je leur ai arraché le manuel des mains. Ben ils avaient raison. Dans leur manuel, il n'y a plus le plus petit bout de cours. Pas la moindre définition. Aucune connaissance à se remettre sous la dent si on a besoin de vérifier un truc. Que des belles images, des docs et des questions. :shock:
Il n'y a plus de cours nulle part. Ni dans les livres, ni dans les cahiers. Comment lesdits cours pourraient-ils se retrouver dans la tête de nos élèves ?
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