- eridannNiveau 2
Je me demande où ils vont chercher autant d'ineptiesIsis39 a écrit:Paratge a écrit:Et avec la féminisation qui continue, ça ne va pas s'arranger.zaborowski a écrit:Chez nous c'est triste à pleurer, c'est chacun dans son coin qui souffre et il n'y a absolument aucune solidarité de quoique ce soit . Si quelqu'un est en difficulté qu'il se démerde.
Nous avons des représentants syndicaux blasés et dogmatiques.
J'ai lu quelques part que la SDP (salle des prof) etait un concentré de premier de la classe les doigts sur la couture et que notre métier devenait un métier d'exécutant. C'est exactement ça chez nous.
- ErgoDevin
Les syndiqués ? Il y en a donc encore dans les établissements scolaires ?
La déformation fonctionne toujours très bien, même dans les établissements difficiles où des choses peuvent se passer sans réaction.
La déformation fonctionne toujours très bien, même dans les établissements difficiles où des choses peuvent se passer sans réaction.
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- lapetitemuExpert
Eh bien, malheureusement, oxa, comme chez toi, et chez d'autres, peu de solidarité dans mon bahut, peu de profs syndiqués (pourtant, on est beaucoup de jeunes, 25-35 ans en gros, les anciens sont minoritaires), pas assez de noms pour le CA, etc, etc...
Je déprime aussi.
C'est vraiment bête, parce que j'ai de très bons amis parmi mes collègues, mais cette donnée-là (manque de solidarité et de mobilisation) fait partie de celles qui me donnent envie de muter (+ ma chef...).
Je déprime aussi.
C'est vraiment bête, parce que j'ai de très bons amis parmi mes collègues, mais cette donnée-là (manque de solidarité et de mobilisation) fait partie de celles qui me donnent envie de muter (+ ma chef...).
- Isis39Enchanteur
Pour ceux qui déplorent l'inaction dans la salle des profs : que voudriez-vous qu'il se passe réellement ? (c'est une vraie question)
- stanleymilgramNiveau 9
Que l'on revienne à la transmission des savoirs en laissant le clinquant des gadgets pédagogistes excessifs .
Que l'on cesse de programmer des sorties et des activités pseudo ludo-éducatives hebdomadaires ...
Je suis de plus en plus aigri et écœuré .
Je voudrais un consensus sur "un socle commun" de convictions...
Que l'on cesse de programmer des sorties et des activités pseudo ludo-éducatives hebdomadaires ...
Je suis de plus en plus aigri et écœuré .
Je voudrais un consensus sur "un socle commun" de convictions...
- Isis39Enchanteur
C'est à dire ?stanleymilgram a écrit:Que l'on revienne à la transmission des savoirs en laissant le clinquant des gadgets pédagogistes excessifs .
Que l'on cesse de programmer des sorties et des activités pseudo ludo-éducatives hebdomadaires ...
Je suis de plus en plus aigri et écœuré .
Je voudrais un consensus sur "un socle commun" de convictions...
- Marie LaetitiaBon génie
Un âge jeune? Késako? Pardon...Voli vola a écrit: Je ne fais pas de généralisation abusive, mais dans les établissements où implication, dynamisme, refus de se laisser abattre il y avait :
- il y avait une vraie solidarité en salle des profs face aux difficultés quotidiennes avec les élèves qui faisait que la communication était bonne voire très bonne, régulière
- l'âge moyen des professeurs était très jeune
- beaucoup étaient syndiqués
De la solidarité il y en a chez nous, ou plutôt un certain consensus sur ce qui est acceptable et ce qui ne l'est pas. Quand il faut aller râler chez les chefs, il y en a aussi. La moyenne d'âge est peu élevée mais effectivement, je ne crois pas que l'âge ait grand chose à voir là-dedans, c'est plus une histoire de conviction et de résistance à l'usure. Un de nos moteurs est une collègue qui est là depuis presque 20 ans, par exemple.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- oxaNiveau 9
- Refus de saisir les notesIsis39 a écrit:Que voudriez-vous qu'il se passe réellement ? (c'est une vraie question)
- Refus de remplir les bulletins
- Blocage des examens
- Boycott du LPC
- Absence massive aux réunions
- Refus de participer aux projets à la con
- Refus de cautionner les passages à 4/20 de moyenne générale (ou boycott des conseils de classes)
- Refus des heures supplémentaires imposées et du chantage à l'emploi du temps
- Refus de prendre des classes surchargées (au delà de 28 en collège)
- Refus de voir un collège se faire rabrouer comme un gosse
- Refus des remplacements de courtes durée
- Refus de cautionner des projets d'établissements poudre aux yeux
- Refus de faire des voyages scolaires et des sorties culturelles
- Refus du changement de rythmes scolaires (tout le monde s'en plaint!)
- Refus de l'allongement de durée de cotisation et d'une retraite en déambulateur
- Refus d'être traité comme un pion disponible et corvéable et sans vie privée
- Refus de délaisser ses propres enfants pour ceux des autres.
- Refus de se laisser culpabiliser quand il y a un problème avec une classe ("C'est vous qui savez pas faire!!")
...
Il en faut encore?
Quand comprends nous, que le seul pouvoir, c'est nous qui l'avons??!! Collectivement!!
Eux, ce ne sont que des marionnettes. (J'en ai vu des chefaillons odieux qui devant réaction collective s'excusaient en disant "nous sommes aussi des être humains!!") Z'ont qu' a réfléchir ces cons. Je les déteste viscéralement, ces sous fifre du pouvoir qui appliquent les décisions sans réfléchir et participent activement à la destruction de l'école de la république, la vraie, républicaine, celle qui jouait réellement le rôle d'ascenseur social et donnait ses chances à tous. Z'ont pas le nez plus long que le bout de leur établissement et le contentement des parents consommateurs.
Enseigner, et ne pas faire de la garderie sociale!!
- DinosauraHabitué du forum
La coïncidence de ce post avec mon état d'esprit est saisissant... J'allais d'ailleurs poster un sujet similaire. Ce midi, lors de la cantine, j'ai encore essayé de parler politique (pas politicienne) et syndicalisme aux collègues, qui manifestement débarquent, découvrent tout, ne font pas les liens avec leurs conditions de travail locales et les enjeux nationaux et européens (bien décrits par Lefteris). Mon collègue d'histoire arrivé cette année (et néotit) découvre les positions - et même l'existence - des syndicats, de la loi Jospin de 1989, des différentes orientations au sein de la communauté enseignante. J'ai essayé de parler de la productivité que l'on essaie de nous imposer en diminuant les horaires disciplinaires, et donc de facto d'augmenter le nombre de classes, d'élèves, de copies..., mais rien, pas de réponses, pas de réactions. Je précise que je suis dans un collège de jeunes, d'éducation prioritaire (donc en première ligne de la dérégulation amorcée). Et non seulement pas de réponses à tous les problèmes que j'évoque, mais pire je passe pour l'empêcheuse de tourner en rond qui dérange mes collègues pendant leur heure de pause, et plus encore mes collègues taxent les syndicats de "corporatistes", qui, s'ils défendent un nombre conséquent d'heures disciplinaires, se la jouent perso et ne pensent bien évidemment pas à l'intérêt des élèves (là, j'ai fulminé intérieurement au plus haut point !), qu'il faudrait faire une heure de concertation dans l'emploi du temps (non mais je rêve !!!!!), alors que justement j'ai dit que si l'on imposait le travail d'équipe ça me filerait vraiment des boutons et me ferait sans doute quitter le navire (ça, la casse du statut, et l'inertie voire l'assentiment des collègues pour ces évolutions vers un travail d'exécutants-animateurs-gardiens éducatifs...).
Bref, depuis ce midi j'étais remontée et déprimée, et je tombe sur ce post...
Bref, depuis ce midi j'étais remontée et déprimée, et je tombe sur ce post...
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"Le plus esclave est celui qui ignore ses chaînes."
- Asha KrakenNeoprof expérimenté
+ 1000... Faut arrêter ou être plus explicite parce que là je comprends que ma paire de X vous autorise à me traiter de lavette résignée.oxa a écrit:Ok, merci de la précision. Je comprends mieux.Voli vola a écrit: Humour / 2nd degré (un peu maladroit :lol: ) pour rebondir sur le terme "couture"Mais faut arrêter l'humourVoli vola a écrit: ...ou vraie misogynie ?
- yogiSage
Oxa,je ressentais aussi la meme chose. Je disais aux collègues: "Au lieu de se plaindre sans rien faire,osons dire NON,non au socle,non au livret,non à HDA,refusons en bloc de faire des choses inutiles qui ne font pas sens pour nous!"...
...Personne n'agit.Pas un m'a donnée une réponse.Tout le monde a fermé sa bouche et a continué sa ptite journée médiocre!
...Personne n'agit.Pas un m'a donnée une réponse.Tout le monde a fermé sa bouche et a continué sa ptite journée médiocre!
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"Jboirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin!"
- Isis39Enchanteur
Il y a de tout là-dedans...oxa a écrit:- Refus de saisir les notesIsis39 a écrit:Que voudriez-vous qu'il se passe réellement ? (c'est une vraie question)
- Refus de remplir les bulletins
- Blocage des examens
- Boycott du LPC
- Absence massive aux réunions
- Refus de participer aux projets à la con
- Refus de cautionner les passages à 4/20 de moyenne générale (ou boycott des conseils de classes)
- Refus des heures supplémentaires imposées et du chantage à l'emploi du temps
- Refus de prendre des classes surchargées (au delà de 28 en collège)
- Refus de voir un collège se faire rabrouer comme un gosse
- Refus des remplacements de courtes durée
- Refus de cautionner des projets d'établissements poudre aux yeux
- Refus de faire des voyages scolaires et des sorties culturelles
- Refus du changement de rythmes scolaires (tout le monde s'en plaint!)
- Refus de l'allongement de durée de cotisation et d'une retraite en déambulateur
- Refus d'être traité comme un pion disponible et corvéable et sans vie privée
- Refus de délaisser ses propres enfants pour ceux des autres.
- Refus de se laisser culpabiliser quand il y a un problème avec une classe ("C'est vous qui savez pas faire!!")
...
[/b]
Pour certains, il suffit de refuser et c'est tout (remplacements, faire des voyages...)
Par contre : refus de prendre des classes surchargées : vous ne faites pas cours et ensuite ? Vous pensez qu'on va miraculeusement dédoubler toutes les classes chargées de France ? Généralement quand on se bat, on nous donne en ayant pris à un autre établissement....
Refus de l'allongement de durée de cotisation : j'ai fait un paquet de jours de grève et rien !
Refus de remplir les bulletins et de saisir les notes : pourquoi ?
- MarieLNeoprof expérimenté
Ici, c'est comme chez Oxa malheureusement. Quelques rares exceptions ne suffisent pas à infléchir la tendance.
- la solidarité n'est plus que de façade, même en cas de vrai coup dur il se trouve à présent des collègues pour laisser clairement entendre que la victime l'a bien un peu cherché...
- les jeunes, et relativement jeunes, collègues trouvent qu'ils n'ont "pas vraiment" à se plaindre, que c'est pire ailleurs. Voire réclament des HS et clament sans complexe qu'ils n'ont "pas les moyens" de perdre ne serait-ce qu'une journée de traitement pour participer à une grève.
- ceux qui assistent aux (rares) heures d'info syndicale sont résignés, complétement démoralisés.
Et pour compléter l'intervention de Lefteris : nous connaissons, en effet, depuis cette année la lettre de mission personnalisée (jusque là elles n'en avaient que le nom et restaient standard pour tout le monde) et l'opacité sur la part variable (malgré les grandes promesses au moment d'entrer dans le dispositif) - et, depuis deux ans, les réunions quasi quotidiennes et une pression énorme (bien relayée par certains collègues) pour monter des projets à tout prix.
Alors, oui, tout le monde râle à un moment ou à un autre, et à juste titre, mais il n'y a plus aucune combativité d'équipe.
C'était vrai il y a encore quelques années, mais aujourd'hui - dans un établissement de plus en plus difficile et qui subit de plein fouet les expérimentations Eclair :Voli vola a écrit:Oxa, j'ai constaté la même chose dans les établissements tranquilles du Sud où j'ai exercé comme contractuelle.
En revanche, dans les établissements très difficiles voire classés que j'ai connus dans le Sud comme dans le Nord, (bahuts où tout le monde a été affecté par extension, en gros, disons-le clairement), c'était l'inverse.
Je ne fais pas de généralisation abusive, mais dans les établissements où implication, dynamisme, refus de se laisser abattre il y avait :
- il y avait une vraie solidarité en salle des profs face aux difficultés quotidiennes avec les élèves qui faisait que la communication était bonne voire très bonne, régulière
- l'âge moyen des professeurs était très jeune
- beaucoup étaient syndiqués
J'ignore si l'un des trois critères est prédominant ou si c'est la combinaison des trois qui fait que ou si la raison est ailleurs et je ne me pose pas en juge, mais selon moi cela ne peut pas être un hasard non plus...
Quoi qu'il en soit, courage !
- la solidarité n'est plus que de façade, même en cas de vrai coup dur il se trouve à présent des collègues pour laisser clairement entendre que la victime l'a bien un peu cherché...
- les jeunes, et relativement jeunes, collègues trouvent qu'ils n'ont "pas vraiment" à se plaindre, que c'est pire ailleurs. Voire réclament des HS et clament sans complexe qu'ils n'ont "pas les moyens" de perdre ne serait-ce qu'une journée de traitement pour participer à une grève.
- ceux qui assistent aux (rares) heures d'info syndicale sont résignés, complétement démoralisés.
Et pour compléter l'intervention de Lefteris : nous connaissons, en effet, depuis cette année la lettre de mission personnalisée (jusque là elles n'en avaient que le nom et restaient standard pour tout le monde) et l'opacité sur la part variable (malgré les grandes promesses au moment d'entrer dans le dispositif) - et, depuis deux ans, les réunions quasi quotidiennes et une pression énorme (bien relayée par certains collègues) pour monter des projets à tout prix.
Alors, oui, tout le monde râle à un moment ou à un autre, et à juste titre, mais il n'y a plus aucune combativité d'équipe.
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Je suis ce que je suis et je suis l'être même, je suis ma volonté en moi-même exaucée - A. Kalda
- Isis39Enchanteur
Qu'est-ce que c'est que ça ???Axel a écrit:Ici, c'est comme chez Oxa malheureusement. Quelques rares exceptions ne suffisent pas à infléchir la tendance.C'était vrai il y a encore quelques années, mais aujourd'hui - dans un établissement de plus en plus difficile et qui subit de plein fouet les expérimentations Eclair :Voli vola a écrit:Oxa, j'ai constaté la même chose dans les établissements tranquilles du Sud où j'ai exercé comme contractuelle.
En revanche, dans les établissements très difficiles voire classés que j'ai connus dans le Sud comme dans le Nord, (bahuts où tout le monde a été affecté par extension, en gros, disons-le clairement), c'était l'inverse.
Je ne fais pas de généralisation abusive, mais dans les établissements où implication, dynamisme, refus de se laisser abattre il y avait :
- il y avait une vraie solidarité en salle des profs face aux difficultés quotidiennes avec les élèves qui faisait que la communication était bonne voire très bonne, régulière
- l'âge moyen des professeurs était très jeune
- beaucoup étaient syndiqués
J'ignore si l'un des trois critères est prédominant ou si c'est la combinaison des trois qui fait que ou si la raison est ailleurs et je ne me pose pas en juge, mais selon moi cela ne peut pas être un hasard non plus...
Quoi qu'il en soit, courage !
- la solidarité n'est plus que de façade, même en cas de vrai coup dur il se trouve à présent des collègues pour laisser clairement entendre que la victime l'a bien un peu cherché...
- les jeunes, et relativement jeunes, collègues trouvent qu'ils n'ont "pas vraiment" à se plaindre, que c'est pire ailleurs. Voire réclament des HS et clament sans complexe qu'ils n'ont "pas les moyens" de perdre ne serait-ce qu'une journée de traitement pour participer à une grève.
- ceux qui assistent aux (rares) heures d'info syndicale sont résignés, complétement démoralisés.
Et pour compléter l'intervention de Lefteris : nous connaissons, en effet, depuis cette année la lettre de mission personnalisée (jusque là elles n'en avaient que le nom et restaient standard pour tout le monde) et l'opacité sur la part variable (malgré les grandes promesses au moment d'entrer dans le dispositif) - et, depuis deux ans, les réunions quasi quotidiennes et une pression énorme (bien relayée par certains collègues) pour monter des projets à tout prix.
Alors, oui, tout le monde râle à un moment ou à un autre, et à juste titre, mais il n'y a plus aucune combativité d'équipe.
- lapetitemuExpert
Si ça peut vous remonter le moral, il existe encore des établissements où ça bouge. Dans un collège à côté de chez moi, nuits d'occupation au collège, grève à la rentrée, pour refuser des HSA. (D'ailleurs, ça a payé).
Nous, pour une petite heure syndicale, à mon sens amplement justifiée du fait des HSA qu'on nous a imposées + du cas particulier de certains collègues partagés sur trois ou quatre établissements, il a fallu parler en sdp tous les jours pour que les collègues se sentent concernés.
Il faut dire aussi que notre chef n'encourage pas les démarches militantes - litote... - et que, comme on est peu nombreux, il n'en faut pas beaucoup pour démobiliser les troupes.
Nous, pour une petite heure syndicale, à mon sens amplement justifiée du fait des HSA qu'on nous a imposées + du cas particulier de certains collègues partagés sur trois ou quatre établissements, il a fallu parler en sdp tous les jours pour que les collègues se sentent concernés.
Il faut dire aussi que notre chef n'encourage pas les démarches militantes - litote... - et que, comme on est peu nombreux, il n'en faut pas beaucoup pour démobiliser les troupes.
- User5899Demi-dieu
Chez nous, ils envoient tonton Cripure régler ce qui peut l'être localement. Par exemple rappeler tranquillement que la saisie régulière des notes sur Pronotes n'est pas obligatoire. Sinon, c'est quand même très résigné, et je ne suis pas sûr d'avoir envie de faire l'éducation politique de personnes adultes qui ont bien l'âge de se prendre un peu en main.
- oxaNiveau 9
Je sais je m'emballe Je suis un utopiste.Isis39 a écrit:Il y a de tout là-dedans...
C'est déjà pas mal. Encore faut-il savoir dire "NON".Isis39 a écrit:
Pour certains, il suffit de refuser et c'est tout (remplacements, faire des voyages...)
Quand j'ai débuté en collège, j'avais des classes à 25 en moyenne. Aujourd'hui, j'ai des classes à 33 élèvesIsis39 a écrit:
Par contre : refus de prendre des classes surchargées : vous ne faites pas cours et ensuite ? Vous pensez qu'on va miraculeusement dédoubler toutes les classes chargées de France ? Généralement quand on se bat, on nous donne en ayant pris à un autre établissement....
Il y a des choses que je ne fais plus...
D'après les textes, le maximum en collège, c'est 30. On grignote, on grignote...
Faut en faire plus!! Et plus longtemps.Isis39 a écrit:
Refus de l'allongement de durée de cotisation : j'ai fait un paquet de jours de grève et rien !
Parceque:Isis39 a écrit:
Refus de remplir les bulletins et de saisir les notes : pourquoi ?
1/ Ca fait chier et bloque le système, que les parents s'en mêleront...
2/ Ca sert plus à grand chose puisque tout le monde passe... quand c'est pas les CDE qui font pression ou modifient les notes pour les orientations...
De toutes façons, après le collège unique, le lycée unique...
N'importe quel lobotomisé arrive au bac. C'est mieux pour les statistiques du chômage.
- Isis39Enchanteur
Faire plus de grèves ?? J'en ai fait des paquets de grèves depuis que je travaille. Et franchement.....
- Li-LiNeoprof expérimenté
Alors moi aussi je me reconnais là-dedans, je suis une des seules syndiquées dans mon etb, et je n'entends que des horreurs sur les syndicats. Tous se jettent à fond dans les projets IDD et compagnie, je ne suis pas contre de la collaboration mais il faut que ce soit constructif.
Je me reconnais aussi dans le collègues stagiaires ou contractuels débordé, je suis T2 et quatre niveaux de collège cette année, et bien c'est sûr que tant pis pour l'avancée l'an prochain, je fonce dans le tas.
De plus, aucune solidarité, on sent très bien que certains collègues attendent que l'on trébuche pour tomber sur nous, voila une mentalité qui me dégoûte et qui me déprime
Heureusement que dans les bahuts où je suis les gamins sont supers!!
Je me reconnais aussi dans le collègues stagiaires ou contractuels débordé, je suis T2 et quatre niveaux de collège cette année, et bien c'est sûr que tant pis pour l'avancée l'an prochain, je fonce dans le tas.
De plus, aucune solidarité, on sent très bien que certains collègues attendent que l'on trébuche pour tomber sur nous, voila une mentalité qui me dégoûte et qui me déprime
Heureusement que dans les bahuts où je suis les gamins sont supers!!
- B-BeckerNiveau 7
Ben, oui, explique... La mentalité "révolutionnaire" n'est pas particulièrement développée en France. Politiquement, ils sont marginaux. Je pense que nous avons besoin d'une véritable éducation à la révolutionoxa a écrit:Il en faut encore?
Tu disais dans ton post initial "attendre que ce jour arrive". Je pense qu'il faudra plus qu'un coup de gueule sur un forum, à rêver de la révolution sagement assis le cul sur la chaise de la cantine...
- Li-LiNeoprof expérimenté
+1, sauf que Tonton ne sera pas toujours là.Cripure a écrit:Chez nous, ils envoient tonton Cripure régler ce qui peut l'être localement. Par exemple rappeler tranquillement que la saisie régulière des notes sur Pronotes n'est pas obligatoire. Sinon, c'est quand même très résigné, et je ne suis pas sûr d'avoir envie de faire l'éducation politique de personnes adultes qui ont bien l'âge de se prendre un peu en main.
- Karine B.Guide spirituel
40 dans mon lycéeErgo a écrit:Les syndiqués ? Il y en a donc encore dans les établissements scolaires ?
La déformation fonctionne toujours très bien, même dans les établissements difficiles où des choses peuvent se passer sans réaction.
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Le SNES, what else ?
Stagiaire agrégée à la rentrée 2015
Blog Maison Avant / Après Mise à jour en août 2013
- Isis39Enchanteur
ET tu veux obtenir quoi comme ça ? Une meilleure retraite ?oxa a écrit:
Refus de remplir les bulletins et de saisir les notes : pourquoi ? Parceque:
1/ Ca fait chier et bloque le système, que les parents s'en mêleront...
2/ Ca sert plus à grand chose puisque tout le monde passe... quand c'est pas les CDE qui font pression ou modifient les notes pour les orientations...
- MarieLNeoprof expérimenté
Un collègue qui s'engage, par écrit, à atteindre tel et tel objectif, en listant les moyens mis en œuvre et les compétences évaluées. Et qui obtient, en échange, une rémunération supplémentaire et un titre ronflant.Isis39 a écrit:Qu'est-ce que c'est que ça ???Axel a écrit:
Et pour compléter l'intervention de Lefteris : nous connaissons, en effet, depuis cette année la lettre de mission personnalisée (jusque là elles n'en avaient que le nom et restaient standard pour tout le monde) et l'opacité sur la part variable (malgré les grandes promesses au moment d'entrer dans le dispositif) - et, depuis deux ans, les réunions quasi quotidiennes et une pression énorme (bien relayée par certains collègues) pour monter des projets à tout prix.
Alors, oui, tout le monde râle à un moment ou à un autre, et à juste titre, mais il n'y a plus aucune combativité d'équipe.
Jusque là, les lettres étaient toutes sur le même modèle et permettaient le recrutement - comme sur les postes à profil.
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Je suis ce que je suis et je suis l'être même, je suis ma volonté en moi-même exaucée - A. Kalda
- oxaNiveau 9
1/ je ne mange jamais à la cantine, trop cher pour ce que c'est et en plus privatisée.B-Becker a écrit:
Tu disais dans ton post initial "attendre que ce jour arrive". Je pense qu'il faudra plus qu'un coup de gueule sur un forum, à rêver de la révolution sagement assis le cul sur la chaise de la cantine...
2/ Je suis délégué syndical et ne reste pas le cul sur ma chaise. Je passe les infos, j'affiche sur le panneau syndical, je monte au créneau pour les collègues (pas toujours défendables d'ailleurs). Je suis de toutes les manifs, à l'origine de toutes les pétitions...
Votre remarque est -non seulement gratuite- mais blessante.
- yogiSage
C'est pour les établissements ECLAIR.Axel a écrit:Un collègue qui s'engage, par écrit, à atteindre tel et tel objectif, en listant les moyens mis en œuvre et les compétences évaluées. Et qui obtient, en échange, une rémunération supplémentaire et un titre ronflant.Isis39 a écrit:Qu'est-ce que c'est que ça ???Axel a écrit:
Et pour compléter l'intervention de Lefteris : nous connaissons, en effet, depuis cette année la lettre de mission personnalisée (jusque là elles n'en avaient que le nom et restaient standard pour tout le monde) et l'opacité sur la part variable (malgré les grandes promesses au moment d'entrer dans le dispositif) - et, depuis deux ans, les réunions quasi quotidiennes et une pression énorme (bien relayée par certains collègues) pour monter des projets à tout prix.
Alors, oui, tout le monde râle à un moment ou à un autre, et à juste titre, mais il n'y a plus aucune combativité d'équipe.
Jusque là, les lettres étaient toutes sur le même modèle et permettaient le recrutement - comme sur les postes à profil.
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