- V.MarchaisEmpereur
Kiwi, si tu es seule à le faire dans ton coin, c'est normal que ça ne marche pas. Les élèves ne se bougent pas pour quelques points au barème.
Qu'en dit ton collègue de Lettres ?
Ton histoire de phrase, majuscule, point, c'est exactement ce que j'impose en ce moment de concert avec ma collègue d'HG.
Nous avons fait la leçon sur le verbe et travaillé sur la notion de phrase complète, avec un verbe qui dit un truc, forcément. Immédiatement, j'ai insisté sur majuscule et point, et j'ai bien précisé : "Pas de point, pas de point" (admirez l'humour au passage), même si la réponse est correcte. Au premier contrôle sur le verbe, il y avait tout une partie avec des verbes à employer dans des phrases. En même temps, ma collègue (qui sort la même vanne pourrie aux élèves : "Pas de point...") a fait le premier contrôle d'EC : il fallait associer un mot et sa définition, mais pas en joignant des points sur le sujet, mais en faisant des phrases complètes avec un verbe imposé (est, se compose de...). Pas de point, pas de point. On en a traumatisé quelques-uns, et puis ils se sont mis à faire plus attention. Il y a encore des erreurs, des élèves qui utilisent trop la virgule et pas assez le point ou qui s'emmêlent les pinceaux dans la syntaxe, mais déjà, en octobre, plus de négligence caractérisée.
J'ai fait le chapitre sur le nom et on a ajouté dans les exigences les majuscules aux noms propres.
Je commence le travail sur les marques de personne qui seront dès lors sanctionnées aussi en HG et en SVT, à hauteur de 5 points maximum (mais 5 points, c'est pas rien). Pour appliquer les accords, les élèves doivent appliquer les mêmes consignes en Français, en HG et en SVT : relier le verbe et son sujet, entourer la terminaison. S'ils ont un doute, ils ont le droit de demander si c'est bien ci ou ça le sujet du verbe. Mais ils doivent faire l'accord.
C'est plus laborieux en orthographe. Mais en syntaxe, le fait d'avancer de concert, ça change vraiment tout. Si une règle ne sert qu'en Français ou en HG, les élèves s'en fichent. Si on les harcèle avec dans toutes les matières, ils finissent par l'intégrer. Et c'est ça qu'on vise : une intégration qui est une forme d'automatisation.
Qu'en dit ton collègue de Lettres ?
Ton histoire de phrase, majuscule, point, c'est exactement ce que j'impose en ce moment de concert avec ma collègue d'HG.
Nous avons fait la leçon sur le verbe et travaillé sur la notion de phrase complète, avec un verbe qui dit un truc, forcément. Immédiatement, j'ai insisté sur majuscule et point, et j'ai bien précisé : "Pas de point, pas de point" (admirez l'humour au passage), même si la réponse est correcte. Au premier contrôle sur le verbe, il y avait tout une partie avec des verbes à employer dans des phrases. En même temps, ma collègue (qui sort la même vanne pourrie aux élèves : "Pas de point...") a fait le premier contrôle d'EC : il fallait associer un mot et sa définition, mais pas en joignant des points sur le sujet, mais en faisant des phrases complètes avec un verbe imposé (est, se compose de...). Pas de point, pas de point. On en a traumatisé quelques-uns, et puis ils se sont mis à faire plus attention. Il y a encore des erreurs, des élèves qui utilisent trop la virgule et pas assez le point ou qui s'emmêlent les pinceaux dans la syntaxe, mais déjà, en octobre, plus de négligence caractérisée.
J'ai fait le chapitre sur le nom et on a ajouté dans les exigences les majuscules aux noms propres.
Je commence le travail sur les marques de personne qui seront dès lors sanctionnées aussi en HG et en SVT, à hauteur de 5 points maximum (mais 5 points, c'est pas rien). Pour appliquer les accords, les élèves doivent appliquer les mêmes consignes en Français, en HG et en SVT : relier le verbe et son sujet, entourer la terminaison. S'ils ont un doute, ils ont le droit de demander si c'est bien ci ou ça le sujet du verbe. Mais ils doivent faire l'accord.
C'est plus laborieux en orthographe. Mais en syntaxe, le fait d'avancer de concert, ça change vraiment tout. Si une règle ne sert qu'en Français ou en HG, les élèves s'en fichent. Si on les harcèle avec dans toutes les matières, ils finissent par l'intégrer. Et c'est ça qu'on vise : une intégration qui est une forme d'automatisation.
- Isis39Enchanteur
Qu'est-ce ?V.Marchais a écrit:Kiwi, si tu es seule à le faire dans ton coin, c'est normal que ça ne marche pas. Les élèves ne se bougent pas pour quelques points au barème.
Qu'en dit ton collègue de Lettres ?
Ton histoire de phrase, majuscule, point, c'est exactement ce que j'impose en ce moment de concert avec ma collègue d'HG.
Nous avons fait la leçon sur le verbe et travaillé sur la notion de phrase complète, avec un verbe qui dit un truc, forcément. Immédiatement, j'ai insisté sur majuscule et point, et j'ai bien précisé : "Pas de point, pas de point" (admirez l'humour au passage), même si la réponse est correcte. Au premier contrôle sur le verbe, il y avait tout une partie avec des verbes à employer dans des phrases. En même temps, ma collègue (qui sort la même vanne pourrie aux élèves : "Pas de point...") a fait le premier contrôle d'EC : il fallait associer un mot et sa définition, mais pas en joignant des points sur le sujet, mais en faisant des phrases complètes avec un verbe imposé (est, se compose de...). Pas de point, pas de point. On en a traumatisé quelques-uns, et puis ils se sont mis à faire plus attention. Il y a encore des erreurs, des élèves qui utilisent trop la virgule et pas assez le point ou qui s'emmêlent les pinceaux dans la syntaxe, mais déjà, en octobre, plus de négligence caractérisée.
J'ai fait le chapitre sur le nom et on a ajouté dans les exigences les majuscules aux noms propres.
Je commence le travail sur les marques de personne qui seront dès lors sanctionnées aussi en HG et en SVT, à hauteur de 5 points maximum (mais 5 points, c'est pas rien). Pour appliquer les accords, les élèves doivent appliquer les mêmes consignes en Français, en HG et en SVT : relier le verbe et son sujet, entourer la terminaison. S'ils ont un doute, ils ont le droit de demander si c'est bien ci ou ça le sujet du verbe. Mais ils doivent faire l'accord.
C'est plus laborieux en orthographe. Mais en syntaxe, le fait d'avancer de concert, ça change vraiment tout. Si une règle ne sert qu'en Français ou en HG, les élèves s'en fichent. Si on les harcèle avec dans toutes les matières, ils finissent par l'intégrer. Et c'est ça qu'on vise : une intégration qui est une forme d'automatisation.
- Douglas ColvinNeoprof expérimenté
Déjà tu parles das le 1er post de l'enseignement, puis ensuite de l'avis M. Toutlemonde.Instructeurpublic a écrit:Je crains que ce soit un fait. Pour "monsieur tout le monde", une révolution (la nôtre au premier chef) c'est le peuple affamé qui prend, en conscience, son destin en mains et renverse le pouvoir. Va-t'en expliquer la crise parlementaire, la loi Lechapelier et la fusion des élites après ça...Marie Laetitia a écrit:Boarf... je n'y crois guère à cette cause.Instructeurpublic a écrit:Juste sur ce point : il est compliqué d'enseigner la révolution française car l'enseigner pour ce qu'elle est c'est lutter contre l'idéologie dominante. Le vent contraire est en effet assez conséquent car l'oligarchie n'a pas du tout intérêt à ce que le peuple sache que la grande révolution n'est qu'une simple passation de pouvoir. C'est donc plus compliqué qu'une affaire de leçon à apprendre car nous buvons du folklore révolutionnaire quasiment depuis le biberon.
C'est déjà pas très cohérent. De plus, dans l'avis de M. Toutlemonde, bcp d'aspects de l'histoire sont vus avec des erreurs, des clichés.. ce n'est pas propre à la RF.
Et je pense qu'aucun prof sérieux n'enseigne la RF avec la vision que tu évoques.
- V.MarchaisEmpereur
Isis, les marques de personne, ce sont les terminaisons verbales caractéristiques d'une personne, à tous les temps ou presque. Par exemple, -s à la 1ère et la 2e personne, -t à la troisième, -(e)nt au pluriel : Je lis, je lisais, je lus, mais il lit, il lisait, il lut, il lirait, ils lisent, ils lisaient, ils lurent, ils liraient, ils liront... Certains élèves, avant cette leçon synthétique, n'avaient jamais fait le lien entre les différentes conjugaisons et leurs régularités. Parler de marques de personne permet de donner des repères généraux.
Ça ne suffit pas à maîtriser toutes les complications de la conjugaison française, mais quand ça s'est intégré (ça et les confusion -é/-er, voire -é/-er/-ais...), ça va déjà infiniment mieux.
Ça ne suffit pas à maîtriser toutes les complications de la conjugaison française, mais quand ça s'est intégré (ça et les confusion -é/-er, voire -é/-er/-ais...), ça va déjà infiniment mieux.
- Douglas ColvinNeoprof expérimenté
Pour le français, j'enlève la moitié de la point pour la question si les auxiliaires sont mal conjugués au présent.
Ont les appelle ; Sont royaume ; Ils sont venus...
Et pas de phrase = 0. Et ça fait vite son effet le 0.
Après y a toujours des irréductibles !!
Ont les appelle ; Sont royaume ; Ils sont venus...
Et pas de phrase = 0. Et ça fait vite son effet le 0.
Après y a toujours des irréductibles !!
- Isis39Enchanteur
Merci pour l'info. Je ne me souviens pas si cela se nommait ainsi à mon époque.
- kiwiGuide spirituel
Je ne suis pas tout à fait la seule à accorder des points au barème ou à sanctionner par un retrait de points. Une collègue d'HG fonctionne comme moi, j'en suis sûre. Après, les autres matières : aucune idée. Mais je ne crois pas, sauf pour les torchons peut-être.V.Marchais a écrit:Kiwi, si tu es seule à le faire dans ton coin, c'est normal que ça ne marche pas. Les élèves ne se bougent pas pour quelques points au barème.
Qu'en dit ton collègue de Lettres ?
Ton histoire de phrase, majuscule, point, c'est exactement ce que j'impose en ce moment de concert avec ma collègue d'HG.
Nous avons fait la leçon sur le verbe et travaillé sur la notion de phrase complète, avec un verbe qui dit un truc, forcément. Immédiatement, j'ai insisté sur majuscule et point, et j'ai bien précisé : "Pas de point, pas de point" (admirez l'humour au passage), même si la réponse est correcte. Au premier contrôle sur le verbe, il y avait tout une partie avec des verbes à employer dans des phrases. En même temps, ma collègue (qui sort la même vanne pourrie aux élèves : "Pas de point...") a fait le premier contrôle d'EC : il fallait associer un mot et sa définition, mais pas en joignant des points sur le sujet, mais en faisant des phrases complètes avec un verbe imposé (est, se compose de...). Pas de point, pas de point. On en a traumatisé quelques-uns, et puis ils se sont mis à faire plus attention. Il y a encore des erreurs, des élèves qui utilisent trop la virgule et pas assez le point ou qui s'emmêlent les pinceaux dans la syntaxe, mais déjà, en octobre, plus de négligence caractérisée.
J'ai fait le chapitre sur le nom et on a ajouté dans les exigences les majuscules aux noms propres.
Je commence le travail sur les marques de personne qui seront dès lors sanctionnées aussi en HG et en SVT, à hauteur de 5 points maximum (mais 5 points, c'est pas rien). Pour appliquer les accords, les élèves doivent appliquer les mêmes consignes en Français, en HG et en SVT : relier le verbe et son sujet, entourer la terminaison. S'ils ont un doute, ils ont le droit de demander si c'est bien ci ou ça le sujet du verbe. Mais ils doivent faire l'accord.
C'est plus laborieux en orthographe. Mais en syntaxe, le fait d'avancer de concert, ça change vraiment tout. Si une règle ne sert qu'en Français ou en HG, les élèves s'en fichent. Si on les harcèle avec dans toutes les matières, ils finissent par l'intégrer. Et c'est ça qu'on vise : une intégration qui est une forme d'automatisation.
Sinon pour ce qui est de la syntaxe : j'exige une phrase avec un verbe conjugué pour répondre aux questions. Si ce n'est pas fait, je ne mets que la moitié des points si la réponse est bonne. Et en plus, je ne mets pas les points au barème pour soin et orthographe. Double peine donc. Cela marche par contre pour la grande majorité. Quand ils ont perdu 2 ou 3 points à force de ne pas faire de phrase, la fois d'après, ils s'en souviennent. Je sais que ma collègue d'HG fonctionne aussi comme ça. Je dis, je répète de se relire, de vérifier qu'il y a une majuscule blablabla. Mais à part en 6ème, ça ne marche pas plus que ça.
Accorder plus de points au barème à l'orthographe et la syntaxe? Je ne sais pas si je pourrais le justifier. Évidemment qu'une mauvaise expression est extrêmement préjudiciable, mais mon but premier, c'est quand même de vérifier si dans ma matière, le cours est maîtrisé, si les élèves savent aussi mettre en œuvre les savoir-faire. Je passe déjà pour un prof extrêmement sévère sur ce point. Et quid des dys quelque chose?
Mes collègues de lettres sont comme tout le monde : catastrophés par le niveau en langue des élèves. C'est clairement de pire en pire. Je sais qu'évidemment, ils prennent tous en compte l'orthographe et la syntaxe dans leurs notations, même en rédaction, dans un contrôle de lecture ou que sais-je. A hauteur de combien? Je l'ignore.
Mais tu as raison : pour être efficace, il faudrait que l'expression française soit une préoccupation centrale dans toutes les matières ; que l'on revienne à plus d'écrit partout et que ça soit des injonctions de la part des IPR. Nous en HG c'est clair et net : on en est revenu des "on s'en fout des fautes" "on n'est pas là pour relever les fautes" etc. Maintenant, faudrait qu'on coordonne nos actions.
- Douglas ColvinNeoprof expérimenté
Pour la perte de points liée au français, j'essaie de faire apparaître sur la copie le total de points perdus.
Quand certains reçoivent un 8/20 avec 6 points perdus, l'effet est garanti.
Quand certains reçoivent un 8/20 avec 6 points perdus, l'effet est garanti.
- kiwiGuide spirituel
Ah c'est une bonne idée : je vais appliquer! On verra bien!Douglas Colvin a écrit:Pour la perte de points liée au français, j'essaie de faire apparaître sur la copie le total de points perdus.
Quand certains reçoivent un 8/20 avec 6 points perdus, l'effet est garanti.
- Douglas ColvinNeoprof expérimenté
Après, certains s'en fichent complètement !!
- Fesseur ProGuide spirituel
Ca fait partie ( à mon sens ) de notre travail de noter et corriger l'orthographe et la grammaire dans nos copies.
Comme dans toutes les matières j'espère.
Comme dans toutes les matières j'espère.
_________________
Pourvu que ça dure...
- *Fifi*Modérateur
Tu fais ça dans quel niveau ?V.Marchais a écrit:Kiwi, si tu es seule à le faire dans ton coin, c'est normal que ça ne marche pas. Les élèves ne se bougent pas pour quelques points au barème.
Qu'en dit ton collègue de Lettres ?
Ton histoire de phrase, majuscule, point, c'est exactement ce que j'impose en ce moment de concert avec ma collègue d'HG.
Nous avons fait la leçon sur le verbe et travaillé sur la notion de phrase complète, avec un verbe qui dit un truc, forcément. Immédiatement, j'ai insisté sur majuscule et point, et j'ai bien précisé : "Pas de point, pas de point" (admirez l'humour au passage), même si la réponse est correcte. Au premier contrôle sur le verbe, il y avait tout une partie avec des verbes à employer dans des phrases. En même temps, ma collègue (qui sort la même vanne pourrie aux élèves : "Pas de point...") a fait le premier contrôle d'EC : il fallait associer un mot et sa définition, mais pas en joignant des points sur le sujet, mais en faisant des phrases complètes avec un verbe imposé (est, se compose de...). Pas de point, pas de point. On en a traumatisé quelques-uns, et puis ils se sont mis à faire plus attention. Il y a encore des erreurs, des élèves qui utilisent trop la virgule et pas assez le point ou qui s'emmêlent les pinceaux dans la syntaxe, mais déjà, en octobre, plus de négligence caractérisée.
J'ai fait le chapitre sur le nom et on a ajouté dans les exigences les majuscules aux noms propres.
Je commence le travail sur les marques de personne qui seront dès lors sanctionnées aussi en HG et en SVT, à hauteur de 5 points maximum (mais 5 points, c'est pas rien). Pour appliquer les accords, les élèves doivent appliquer les mêmes consignes en Français, en HG et en SVT : relier le verbe et son sujet, entourer la terminaison. S'ils ont un doute, ils ont le droit de demander si c'est bien ci ou ça le sujet du verbe. Mais ils doivent faire l'accord.
C'est plus laborieux en orthographe. Mais en syntaxe, le fait d'avancer de concert, ça change vraiment tout. Si une règle ne sert qu'en Français ou en HG, les élèves s'en fichent. Si on les harcèle avec dans toutes les matières, ils finissent par l'intégrer. Et c'est ça qu'on vise : une intégration qui est une forme d'automatisation.
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Pour accéder à la banque de données en HG, merci de lire le règlement ici :
https://www.neoprofs.org/t36320-bdd-hg-reglement
- V.MarchaisEmpereur
Cette année, sur deux classes de 6e.
L'an passé, sur deux classes de 4e.
L'an passé, sur deux classes de 4e.
- InstructeurpublicFidèle du forum
Tu n'as pas compris. Je discutais de la difficulté d'enseigner la Révolution. A aucun moment je ne dis que les profs font ceci ou cela. Tous prof d'HG qui se respecte veut faire comprendre les rapports noblesse/bourgeoisie et leur rôle capital dans la révolution. C'est d'ailleurs un prof de lettre qui a amené le sujet. Donc Douglas, sauf ton envie irrépressible de me rentrer dedans, je ne vois pas où est le problème ?Douglas Colvin a écrit:Déjà tu parles das le 1er post de l'enseignement, puis ensuite de l'avis M. Toutlemonde.Instructeurpublic a écrit:Je crains que ce soit un fait. Pour "monsieur tout le monde", une révolution (la nôtre au premier chef) c'est le peuple affamé qui prend, en conscience, son destin en mains et renverse le pouvoir. Va-t'en expliquer la crise parlementaire, la loi Lechapelier et la fusion des élites après ça...Marie Laetitia a écrit:Boarf... je n'y crois guère à cette cause.
C'est déjà pas très cohérent. De plus, dans l'avis de M. Toutlemonde, bcp d'aspects de l'histoire sont vus avec des erreurs, des clichés.. ce n'est pas propre à la RF.
Et je pense qu'aucun prof sérieux n'enseigne la RF avec la vision que tu évoques.
- InstructeurpublicFidèle du forum
Je suis d'accord avec les principes que tu évoques mais ce qui précisément m'interpelles, c'est que des éléments essentiels de compréhension (comme par hasard les points les plus gênants) soient ravalés au rang de "connaissances universitaires". Tout peut être expliqué simplement mais après ce sont des choix (des choix politiques, certes).Marie Laetitia a écrit:Ce qui est certain c'est que l'on enseigne pas la Révolution avec le même degré de complexité à l'université en M1 ou M2 qu'en collège. Toutefois il est parfaitement possible de faire comprendre à des collégiens les problèmes sociaux et financiers qui ont conduit à la Révolution. Il faut élaguer, dans un souci de clarté, se tenir à jour pour éviter les vieilles lunes historiographiques (la Révolution en est minée) mais c'est réellement possible.Instructeurpublic a écrit:Je crains que ce soit un fait. Pour "monsieur tout le monde", une révolution (la nôtre au premier chef) c'est le peuple affamé qui prend, en conscience, son destin en mains et renverse le pouvoir. Va-t'en expliquer la crise parlementaire, la loi Lechapelier et la fusion des élites après ça...Marie Laetitia a écrit:Boarf... je n'y crois guère à cette cause.
- Marie LaetitiaBon génie
Je n'ai que le droit d'ajouter des points, comme au brevet, pas d'en enlever. Je n'aime pas du tout le principe. On perd à mal s'exprimer, à écrire n'importe comment.Isis39 a écrit:Comment des ipr peuvent-ils interdire de noter l'expression puisqu'elle est évaluée au brevet ?Marie Laetitia a écrit:Je trouve ces désaccords intolérables. Mais je ne vais pas me priver de faire savoir à l'IA quand j'en aurai l'occasion les différences entre académies, même si, depuis m'être fait remonter les bretelles, je me tiens bien sagement.kiwi a écrit:Comme quoi tous les corps d'inspection ne sont pas d'accord car la maîtrise de la langue est considérée comme fondamentale chez nous. Et tous les moyens sont bons (y compris de noter le français) pour parvenir à leur faire faire une phrase syntaxiquement correcte, ponctuée, avec l'accord des pluriels, des verbes etc.
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Simone BouéNiveau 9
Dites-moi, pour l'orthographe & la syntaxe, avec des lycéens, on fait comment ?Pourtant avec les collègues on essaie hein. Mais entre ceux qui disent :"ben non j'ai rien vu" et ceux qui s'en fichent...
Un exemple de copie :
"je t'écris aujoud'hui pour te faire peu de mes déout pour le pay recroit vraiment que c'est comme à la télé. [...] Il l'est insultait et maintenant c'est eux qui font tresse dans leur tête. Avant ma mère me disait les blancs lui disait..."
(Ne citez pas, j'éditerai)
Je précise : élève francophone, en 2nde GT, venant d'un collège extrêmement défavorisé, étant dans un lycée, lui-même défavorisé. Et il a eu son brevet.
Un exemple de copie :
"je t'écris aujoud'hui pour te faire peu de mes déout pour le pay recroit vraiment que c'est comme à la télé. [...] Il l'est insultait et maintenant c'est eux qui font tresse dans leur tête. Avant ma mère me disait les blancs lui disait..."
(Ne citez pas, j'éditerai)
Je précise : élève francophone, en 2nde GT, venant d'un collège extrêmement défavorisé, étant dans un lycée, lui-même défavorisé. Et il a eu son brevet.
- Dr RaynalHabitué du forum
Je m'adresse à toutes celles et a tous ceux qui ne se retrouvent pas dans les manuels papiers existants, dans leur démarche copié/collé sur les desiderata des conseilleurs du ministère et leur façon d'aborder les disciplines.Audrey a écrit:Si tu t'adresses à Véronique, je crois qu'elle ne t'a pas attendu pour faire son propre manuel… ;-)
Je m'adresse à toutes celles et a tous ceux qui préfèrent prendre le parti de l'excellence plutôt que d'accepter la déshérence, qui veulent voir ce qui pourrait être au lieu d'accepter l'actuel.
Je suis très heureux de savoir qu'il existe en HG des manuels électroniques libres et gratuit créés par des profs. Je n'en connaissais qu'en Français (hormis les miens en SVT). J'aimerai bien avoir les liens nécessaires pour les lister sur mon site.
- ElyasEsprit sacré
Corriger, oui. Evaluer, oui. Noter, hummmm... pas plus de 10% du barème sinon on sorst du cadre et on parle de la grammaire et de l'orthographe quand on dit corriger. Quand la phrase ne veut rien dire, ce n'est pas la maîtrise de la langue qu'on note mais la réponse en HG qui étant incompréhensible est donc fausse. Il ne faut pas se retrouver avec des copies peinturlurées de rouge avec des -8 voire pire et à cause de ça se retrouver avec l'élève qui ne re écrira plus après. Je trouve que le travail d'équipe que Véronique accomplit avec sa collègue est l'une des pistes à suivre.Fesseur Pro a écrit:Ca fait partie ( à mon sens ) de notre travail de noter et corriger l'orthographe et la grammaire dans nos copies.
Comme dans toutes les matières j'espère.
Mais mon argumentaire n'est valable que pour le collège. Pour le lycée, on est à un autre niveau.
- V.MarchaisEmpereur
C'est ce que j'ai essayé de faire, même sur papier.Dr Raynal a écrit:Je m'adresse à toutes celles et a tous ceux qui ne se retrouvent pas dans les manuels papiers existants, dans leur démarche copié/collé sur les desiderata des conseilleurs du ministère et leur façon d'aborder les disciplines.Audrey a écrit:Si tu t'adresses à Véronique, je crois qu'elle ne t'a pas attendu pour faire son propre manuel… ;-)
Je m'adresse à toutes celles et a tous ceux qui préfèrent prendre le parti de l'excellence plutôt que d'accepter la déshérence, qui veulent voir ce qui pourrait être au lieu d'accepter l'actuel.
Ce n'est pas à moi de dire si j'ai réussi.
- Douglas ColvinNeoprof expérimenté
Euh...Instructeurpublic a écrit:Donc Douglas, sauf ton envie irrépressible de me rentrer dedans
Pour éviter que tu sentes harcelé, je ne réagirai plus à tes messages.
- yogiSage
+1000Fesseur Pro a écrit:Ca fait partie ( à mon sens ) de notre travail de noter et corriger l'orthographe et la grammaire dans nos copies.
Comme dans toutes les matières j'espère.
Ma remarque sur les cahiers incompréhensibles concernait toutes les matières au fait.
Les IPR de toutes les disciplines nous font faire du grand n'importe quoi.On nous dit de ne plus faire de cours de grammaire en anglais.
Ok sauf que je suis adepte des petits points de grammaire clairs et ,une année,toute une classe m'a dit :"On comprend enfin ce qu'on fait en anglais,c'est la première fois que le cahier est clair et cohérent." Par rapport aux années précédentes,ces 3ième avaient effectivement énormément progressé.
J'utilise ce qui fonctionne pour moi et les gamins.Je refuse de faire des cours sans structures,qui partent dans tous les sens avec des séquences incohérentes:on nous pousse à faire du débile alors que l'intelligent fonctionne mieux!
_________________
"Jboirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin!"
- User5899Demi-dieu
Oh, Malaga, ce n'est pas sous mon clavier que vous lirez des satisfecit sur l'enseignement du français : entre les programmes ineptes qu'on se trimballe et l'absence de formation grammaticale de nombreux jeunes collègues (voir les posts dédiés sur néo), le contraire serait étonnant.Malaga a écrit:Et pourtant, la féodalité est étudiée par tous les élèves de 5e de France (et de Navarre) et je suis certaine que mes collègues d'HG, comme moi, ne cessent de répéter que noble ne veut pas dire riche, que les nobles et les bourgeois ne sont pas les mêmes, qu'on peut appartenir au tiers-état et être riche, qu'on peut être noble et désargentée... Malheureusement, dans mon collège, une proportion importante d'élèves n'apprend pas ses cours, se contente de les lire vaguement avant le contrôle et ne comprend pas que l'histoire (comme l'ensemble des autres matières) s'apprend de manière précise.Cripure a écrit:Toujours mesurés, les gens... :roll:C'est une insulte pure et simple, cette phrase en gras.kiwi a écrit:Ne serait-ce pas légèrement exagéré? Ou bien, ne sais-tu pas chercher dans un lexique? Non parce que ça va 5 minutes les énormités hein.
En tout cas, la féodalité est une notion tout à fait ignorée d'un jeune lycéen. Et ne parlons pas des confusions nobles=riches, riches=nobles, 1789 : révolte des pauvres contre les riches...
Si je fais un parallèle avec le français, nous corrigeons une quantité astronomique de fautes d'orthographe, de grammaire, de conjugaison, de syntaxe et pourtant je sais que mes collègues de français ne cessent d'enseigner cela à nos élèves et fournissent un boulot énorme pour que ces mêmes élèves s'améliorent.
Isis, votre phrase sur mes activités de pyromane semble avoir disparu, mais question incendie, je trouve qu'à l'égard de Véronique, qui n'est quand même pas n'importe qui ici (et ailleurs), vous avez tous fait fort. Et ça m'a rappelé de récentes phrases d'un monsieur qui est finalement parti.
- User5899Demi-dieu
Mais un IPR n'a aucune interdiction à formuler. J'espère que vous mettez votre célèbre esprit de désobéissance en action devant ces propos ineptes.Marie Laetitia a écrit:Ne t'inquiète pas, Véronique, les prérogatives des collègues de Français sont bien préservées dans mon académie les collègues d'HG ont l'interdiction formelle de noter l'expression française... tout en devant apprendre à faire des récits. Injonction paradoxale s'il en est.
- PaddyHabitué du forum
Mon IPR (de sciences) m'a un jour reproché de corriger les fautes d'orthographe des élèves, sur leurs cahiers et sur les contrôles, car c'était stigmatisant. En sciences, on fait de la démarche d'investigation, du constructivisme au taquet, du tra la la, j'en passe et des pires mais surtout, on ne s'occupe pas d'orthographe. Et d'ajouter :"Moi aussi j'en fais des fautes !"
Avec ma note ras le plancher et ma progression à l'ancienneté ancienne, il s'est pris un "Il n'y a pas de quoi en être fier" dans sa face. :darkvador:
Non mais quelle honte...
Avec ma note ras le plancher et ma progression à l'ancienneté ancienne, il s'est pris un "Il n'y a pas de quoi en être fier" dans sa face. :darkvador:
Non mais quelle honte...
- MalagaModérateur
Dans le cas de mes collègues, je sais qu'elles n'ont pas abandonné la partie et qu'elles continuent à faire des leçons de grammaire "à l'ancienne", des dictées... Maintenant, les heures dédiées au français ont tellement baissé qu'on peut dire "qu'à l'impossible, nul n'est tenu".Cripure a écrit:Oh, Malaga, ce n'est pas sous mon clavier que vous lirez des satisfecit sur l'enseignement du français : entre les programmes ineptes qu'on se trimballe et l'absence de formation grammaticale de nombreux jeunes collègues (voir les posts dédiés sur néo), le contraire serait étonnant.Malaga a écrit:Et pourtant, la féodalité est étudiée par tous les élèves de 5e de France (et de Navarre) et je suis certaine que mes collègues d'HG, comme moi, ne cessent de répéter que noble ne veut pas dire riche, que les nobles et les bourgeois ne sont pas les mêmes, qu'on peut appartenir au tiers-état et être riche, qu'on peut être noble et désargentée... Malheureusement, dans mon collège, une proportion importante d'élèves n'apprend pas ses cours, se contente de les lire vaguement avant le contrôle et ne comprend pas que l'histoire (comme l'ensemble des autres matières) s'apprend de manière précise.Cripure a écrit:Toujours mesurés, les gens... :roll:C'est une insulte pure et simple, cette phrase en gras.
En tout cas, la féodalité est une notion tout à fait ignorée d'un jeune lycéen. Et ne parlons pas des confusions nobles=riches, riches=nobles, 1789 : révolte des pauvres contre les riches...
Si je fais un parallèle avec le français, nous corrigeons une quantité astronomique de fautes d'orthographe, de grammaire, de conjugaison, de syntaxe et pourtant je sais que mes collègues de français ne cessent d'enseigner cela à nos élèves et fournissent un boulot énorme pour que ces mêmes élèves s'améliorent.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
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