- oxaNiveau 9
Ça râle tout le temps chez nous en salle des profs... la déprime suinte des murs.
Surcharge de travail, livret de compétences, cahier de texte en ligne, saisie des notes au fur et à mesure...
Tout le monde se plaint tout le temps en catimini.
Cette année, il faut faire des "projets par classe", et l'HDA sur tous les niveaux!!
Et puis quand il faut l'ouvrir, qu'il y a grève (comme aujourd'hui contre l'allongement de la durée de cotisation et le projet de loi Ayrault) il n'y plus personne et on entend des inepties telles que "y'en a marre des journées de grève qui ne servent à rien" "c'est l'état qui fait des économies!!" ou encore "M'en fou, moi je suis pas concerné, c'est aux jeunes de faire grève!!"
Râlent parce-qu’ils n'en peuvent plus et participent activement à la mise en place des projets par classe et au projet d'établissement.
Râlent contre la réunionite aiguë et sont tous là quand c'est pas dans leur ORS (Obligations de service). A faire des courbettes et lécher des culs, à accepter de se faire traiter comme des merde par une administration méprisante. Désolé, je dérape mais j'en ai marre des profs moutons, des râleurs qui ne défendent jamais leurs droits et leur statuts.
Complètement conditionnés par les médias :journal: n'osent pas demander une augmentation du point d'indice "parce qu’en temps de crise, on est pas si mal que ça". Acceptent donc après les heures sup qu'on leur imposent (dans tous les sens du terme) au lieu de défendre un salaire décent.
Toujours les mêmes qui montent au créneau (le délégué syndical ). Les collègues viennent constamment me voir au moindre problème (EDT, tension avec l'administration...); pas une récré ou un repas tranquille sans jérémiades.
Mais personne pour lire le panneau syndical, pour se syndiquer, pour signer une pétition... ne veulent pas non plus assumer leurs propos en heure syndicale. Personne pour m'accompagner pour donner le compte rendu. Se plaignent que leur syndicat ne les représente plus et travaille main dans la main avec le gouvernement (je ne donne pas de nom), mais ne vont même pas voir ailleurs (là je pourrais en donner :lol!: ).
Mais ça pour râler, ça râle.
Se laisser mépriser, c'est être méprisable.
Qu'on annualise et qu'on raccourcisse les vacances d'été en les zonant :succes:
Je ne sais pas ce qu'il en est chez vous, mais dans mon collège personne ne bougera. Tous des moutons!!
S'il vous plaît, dites moi que chez vous, l'ambiance n'est pas à la résignation morbide.
Dites moi que je ne suis pas seul à attendre le grand jour...
(pas celui de la retraite qui s'éloigne mais celui où les profs se rebelleront contre les absurdités du système!!)
PS: Je ne suis pas tendre avec mes collègues, je sais bien - et je vais peut être me faire lapider collectivement sur un forum de prof, mais ça m'aura fait du bien de le dire.
Surcharge de travail, livret de compétences, cahier de texte en ligne, saisie des notes au fur et à mesure...
Tout le monde se plaint tout le temps en catimini.
Cette année, il faut faire des "projets par classe", et l'HDA sur tous les niveaux!!
Et puis quand il faut l'ouvrir, qu'il y a grève (comme aujourd'hui contre l'allongement de la durée de cotisation et le projet de loi Ayrault) il n'y plus personne et on entend des inepties telles que "y'en a marre des journées de grève qui ne servent à rien" "c'est l'état qui fait des économies!!" ou encore "M'en fou, moi je suis pas concerné, c'est aux jeunes de faire grève!!"
Râlent parce-qu’ils n'en peuvent plus et participent activement à la mise en place des projets par classe et au projet d'établissement.
Râlent contre la réunionite aiguë et sont tous là quand c'est pas dans leur ORS (Obligations de service). A faire des courbettes et lécher des culs, à accepter de se faire traiter comme des merde par une administration méprisante. Désolé, je dérape mais j'en ai marre des profs moutons, des râleurs qui ne défendent jamais leurs droits et leur statuts.
Complètement conditionnés par les médias :journal: n'osent pas demander une augmentation du point d'indice "parce qu’en temps de crise, on est pas si mal que ça". Acceptent donc après les heures sup qu'on leur imposent (dans tous les sens du terme) au lieu de défendre un salaire décent.
Toujours les mêmes qui montent au créneau (le délégué syndical ). Les collègues viennent constamment me voir au moindre problème (EDT, tension avec l'administration...); pas une récré ou un repas tranquille sans jérémiades.
Mais personne pour lire le panneau syndical, pour se syndiquer, pour signer une pétition... ne veulent pas non plus assumer leurs propos en heure syndicale. Personne pour m'accompagner pour donner le compte rendu. Se plaignent que leur syndicat ne les représente plus et travaille main dans la main avec le gouvernement (je ne donne pas de nom), mais ne vont même pas voir ailleurs (là je pourrais en donner :lol!: ).
Mais ça pour râler, ça râle.
Se laisser mépriser, c'est être méprisable.
Qu'on annualise et qu'on raccourcisse les vacances d'été en les zonant :succes:
Je ne sais pas ce qu'il en est chez vous, mais dans mon collège personne ne bougera. Tous des moutons!!
S'il vous plaît, dites moi que chez vous, l'ambiance n'est pas à la résignation morbide.
Dites moi que je ne suis pas seul à attendre le grand jour...
(pas celui de la retraite qui s'éloigne mais celui où les profs se rebelleront contre les absurdités du système!!)
PS: Je ne suis pas tendre avec mes collègues, je sais bien - et je vais peut être me faire lapider collectivement sur un forum de prof, mais ça m'aura fait du bien de le dire.
- stanleymilgramNiveau 9
Chez nous, ça flagorne...
- anthraciteNiveau 9
Désolé Oxa,
chez moi c'est pareil. J'ai d'ailleurs cru un instant que nous étions du même bahut sans le savoir (mais je ne suis pas tant au Sud)
chez moi c'est pareil. J'ai d'ailleurs cru un instant que nous étions du même bahut sans le savoir (mais je ne suis pas tant au Sud)
- PseudoDemi-dieu
Il y a une grève aujourd'hui ???
_________________
"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- User17706Bon génie
Alors je vais me taire!oxa a écrit: S'il vous plaît, dites moi que chez vous, l'ambiance n'est pas à la résignation morbide.
- zaborowskiNiveau 4
Chez nous c'est triste à pleurer, c'est chacun dans son coin qui souffre et il n'y a absolument aucune solidarité de quoique ce soit . Si quelqu'un est en difficulté qu'il se démerde.
Nous avons des représentants syndicaux blasés et dogmatiques.
J'ai lu quelques part que la SDP (salle des prof) etait un concentré de premier de la classe les doigts sur la couture et que notre métier devenait un metier d'exécutant. C'est exactement ça chez nous.
Nous avons des représentants syndicaux blasés et dogmatiques.
J'ai lu quelques part que la SDP (salle des prof) etait un concentré de premier de la classe les doigts sur la couture et que notre métier devenait un metier d'exécutant. C'est exactement ça chez nous.
- ParatgeNeoprof expérimenté
Et avec la féminisation qui continue, ça ne va pas s'arranger.zaborowski a écrit:Chez nous c'est triste à pleurer, c'est chacun dans son coin qui souffre et il n'y a absolument aucune solidarité de quoique ce soit . Si quelqu'un est en difficulté qu'il se démerde.
Nous avons des représentants syndicaux blasés et dogmatiques.
J'ai lu quelques part que la SDP (salle des prof) etait un concentré de premier de la classe les doigts sur la couture et que notre métier devenait un métier d'exécutant. C'est exactement ça chez nous.
- B-BeckerNiveau 7
S'il y a souvent de bonnes intentions, l'enseignement reste majoritairement un métier solitaire.zaborowski a écrit:Chez nous c'est triste à pleurer, c'est chacun dans son coin qui souffre et il n'y a absolument aucune solidarité de quoique ce soit . Si quelqu'un est en difficulté qu'il se démerde.
- PseudoDemi-dieu
Paratge a écrit:Et avec la féminisation qui continue, ça ne va pas s'arranger.zaborowski a écrit:Chez nous c'est triste à pleurer, c'est chacun dans son coin qui souffre et il n'y a absolument aucune solidarité de quoique ce soit . Si quelqu'un est en difficulté qu'il se démerde.
Nous avons des représentants syndicaux blasés et dogmatiques.
J'ai lu quelques part que la SDP (salle des prof) etait un concentré de premier de la classe les doigts sur la couture et que notre métier devenait un métier d'exécutant. C'est exactement ça chez nous.
C'est à dire ?
_________________
"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- albertine02Expert spécialisé
chez nous, c'est exactement pareil....des moutons qui râlent, mais obéissent, car ils ont peur...de tout.
il n'y a strictement aucune solidarité, aucun courage....
Je suis désolée, voilà qui ne te remonte pas trop le moral....
il n'y a strictement aucune solidarité, aucun courage....
Je suis désolée, voilà qui ne te remonte pas trop le moral....
- oxaNiveau 9
Finalement, je crois que c'est pas moi qui vais me faire lapider.Paratge a écrit: Et avec la féminisation qui continue, ça ne va pas s'arranger.
Je ne vois pas le rapport avec la féminisation. Ma compagne est aussi déléguée syndicale, et bien plus grande gueule que moi.
Pas du genre à se laisser faire....
Pourrais tu expliciter cette remarque? Je la trouve douteuse telle quelle...
- InviteeFVénérable
Oxa, j'ai constaté la même chose dans les établissements tranquilles du Sud où j'ai exercé comme contractuelle.
En revanche, dans les établissements très difficiles voire classés que j'ai connus dans le Sud comme dans le Nord, (bahuts où tout le monde a été affecté par extension, en gros, disons-le clairement), c'était l'inverse.
Je ne fais pas de généralisation abusive, mais dans les établissements où implication, dynamisme, refus de se laisser abattre il y avait :
- il y avait une vraie solidarité en salle des profs face aux difficultés quotidiennes avec les élèves qui faisait que la communication était bonne voire très bonne, régulière
- l'âge moyen des professeurs était très jeune
- beaucoup étaient syndiqués
J'ignore si l'un des trois critères est prédominant ou si c'est la combinaison des trois qui fait que ou si la raison est ailleurs et je ne me pose pas en juge, mais selon moi cela ne peut pas être un hasard non plus...
Quoi qu'il en soit, courage !
En revanche, dans les établissements très difficiles voire classés que j'ai connus dans le Sud comme dans le Nord, (bahuts où tout le monde a été affecté par extension, en gros, disons-le clairement), c'était l'inverse.
Je ne fais pas de généralisation abusive, mais dans les établissements où implication, dynamisme, refus de se laisser abattre il y avait :
- il y avait une vraie solidarité en salle des profs face aux difficultés quotidiennes avec les élèves qui faisait que la communication était bonne voire très bonne, régulière
- l'âge moyen des professeurs était très jeune
- beaucoup étaient syndiqués
J'ignore si l'un des trois critères est prédominant ou si c'est la combinaison des trois qui fait que ou si la raison est ailleurs et je ne me pose pas en juge, mais selon moi cela ne peut pas être un hasard non plus...
Quoi qu'il en soit, courage !
- InviteeFVénérable
Humour / 2nd degré (un peu maladroit :lol: ) pour rebondir sur le terme "couture" ou vraie misogynie ?Paratge a écrit:Et avec la féminisation qui continue, ça ne va pas s'arranger.zaborowski a écrit:Chez nous c'est triste à pleurer, c'est chacun dans son coin qui souffre et il n'y a absolument aucune solidarité de quoique ce soit . Si quelqu'un est en difficulté qu'il se démerde.
Nous avons des représentants syndicaux blasés et dogmatiques.
J'ai lu quelques part que la SDP (salle des prof) etait un concentré de premier de la classe les doigts sur la couture et que notre métier devenait un métier d'exécutant. C'est exactement ça chez nous.
- albertine02Expert spécialisé
plaît-il ???Paratge a écrit:Et avec la féminisation qui continue, ça ne va pas s'arranger.zaborowski a écrit:Chez nous c'est triste à pleurer, c'est chacun dans son coin qui souffre et il n'y a absolument aucune solidarité de quoique ce soit . Si quelqu'un est en difficulté qu'il se démerde.
Nous avons des représentants syndicaux blasés et dogmatiques.
J'ai lu quelques part que la SDP (salle des prof) etait un concentré de premier de la classe les doigts sur la couture et que notre métier devenait un métier d'exécutant. C'est exactement ça chez nous.
- B-BeckerNiveau 7
De l'humour, ça me parait clair. Il n'y a pas que les élèves qui ont du mal avec le second degré !Voli vola a écrit:Humour / 2nd degré (un peu maladroit :lol: ) pour rebondir sur le terme "couture" ou vraie misogynie ?
- InviteeFVénérable
Mettre uniquement le terme "couture" en gras aurait rendu les choses plus claires (sans parler d'un éventuel petit smiley à la fin ^^)B-Becker a écrit:De l'humour, ça me parait clair. Il n'y a pas que les élèves qui ont du mal avec le second degré !Voli vola a écrit:Humour / 2nd degré (un peu maladroit :lol: ) pour rebondir sur le terme "couture" ou vraie misogynie ?
- alprechac2Expert
Oh si ! :cafe:C'est tellement la résignation qu'on n'a même pas eu assez de candidats pour la liste du CA. Nous sommes donc minoritaires par rapport aux parents, youpi ! (qu'aucun de mes collègues qui ne veulent pas se présenter depuis des années ne vienne se plaindre au moment de la DGH qu'il va perdre des heures ou qu'il a trop d'HSA, car ça va être sanglant).oxa a écrit:S'il vous plaît, dites moi que chez vous, l'ambiance n'est pas à la résignation morbide.
- MalagaModérateur
C'est également le cas chez nous. Du coup, je suis de nouveau élue au CA alors que je serai en congé maternité la moitié de l'année...alprechac2 a écrit:Oh si ! :cafe:C'est tellement la résignation qu'on n'a même pas eu assez de candidats pour la liste du CA. Nous sommes donc minoritaires par rapport aux parents, youpi ! (qu'aucun de mes collègues qui ne veulent pas se présenter depuis des années ne vienne se plaindre au moment de la DGH qu'il va perdre des heures ou qu'il a trop d'HSA, car ça va être sanglant).oxa a écrit:S'il vous plaît, dites moi que chez vous, l'ambiance n'est pas à la résignation morbide.
En revanche, l'année dernière, quand il y a eu un problème grave avec le CDE, l'ensemble des collègues s'est montré solidaire avec la personne concernée et notre action collective a fait bouger les choses.
_________________
J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- alprechac2Expert
idem, je ne voulais pas me présenter vu que, si tout se passe bien, je ne serai plus au collège dès février, mais vu la foule ... (et que je ne voulais pas dire à mes collègues à ce moment-là que j'étais enceinte). Donc c'est cool, à partir de février, il y aura encore un titulaire de moins ...Malaga a écrit:C'est également le cas chez nous. Du coup, je suis de nouveau élue au CA alors que je serai en congé maternité la moitié de l'année...alprechac2 a écrit:Oh si ! C'est tellement la résignation qu'on n'a même pas eu assez de candidats pour la liste du CA. Nous sommes donc minoritaires par rapport aux parents, youpi ! (qu'aucun de mes collègues qui ne veulent pas se présenter depuis des années ne vienne se plaindre au moment de la DGH qu'il va perdre des heures ou qu'il a trop d'HSA, car ça va être sanglant).oxa a écrit:S'il vous plaît, dites moi que chez vous, l'ambiance n'est pas à la résignation morbide.
En revanche, l'année dernière, quand il y a eu un problème grave avec le CDE, l'ensemble des collègues s'est montré solidaire avec la personne concernée et notre action collective a fait bouger les choses.
- oxaNiveau 9
Merdum.Voli vola a écrit: Je ne fais pas de généralisation abusive, mais dans les établissements où implication, dynamisme, refus de se laisser abattre il y avait :
- il y avait une vraie solidarité en salle des profs face aux difficultés quotidiennes avec les élèves qui faisait que la communication était bonne voire très bonne, régulière
- l'âge moyen des professeurs était très jeune
- beaucoup étaient syndiqués
Je suis vieillissant dans un collège de vieux non syndiqués, râleurs et blasés... et le reste comblé de contractuels et stagiaires apeurés et débordés!!
Faut que je demande ma mut :lol!:
Quelques remarques cependant:
PS1: Je ne pense pas -sincèrement- que la vieillerie soit signe de rouille.
PS2: Les jeunes se syndiquent souvent pour leur mutation, pas toujours par conviction syndicale. A mon sens, on se syndique pour défendre des idées collectives, pas (seulement) pour sa situation personnelle.
PS3: Si faut en chier quotidiennement pour trouver solidarité, je préfère y aller au petit coin tout seul :lol:
- oxaNiveau 9
Ok, merci de la précision. Je comprends mieux.Voli vola a écrit: Humour / 2nd degré (un peu maladroit :lol: ) pour rebondir sur le terme "couture"
Mais faut arrêter l'humourVoli vola a écrit: ...ou vraie misogynie ?
- LefterisEsprit sacré
Tous non, mais beaucoup. Dans mon établissement, il y a pas mal de solidarité sur les problèmes ponctuels, il y a même eu une grève très suivie récemment parce que nous n'avons presque plus de surveillants. Mais il est difficile de mobiliser sur les causes profondes de toute ça , de faire comprendre qu'en fait , tout ce qui arrive est destiné à tout casser (statuts, retraites, garanties de l'emploi) , pour faire des économies selon les décisions prises en fonction du TSCG, d'idéologie ultra-libérale .oxa a écrit:Ça râle tout le temps chez nous en salle des profs... la déprime suinte des murs.
Surcharge de travail, livret de compétences, cahier de texte en ligne, saisie des notes au fur et à mesure...
Tout le monde se plaint tout le temps en catimini.
Cette année, il faut faire des "projets par classe", et l'HDA sur tous les niveaux!!
Et puis quand il faut l'ouvrir, qu'il y a grève (comme aujourd'hui contre l'allongement de la durée de cotisation et le projet de loi Ayrault) il n'y plus personne et on entend des inepties telles que "y'en a marre des journées de grève qui ne servent à rien" "c'est l'état qui fait des économies!!" ou encore "M'en fou, moi je suis pas concerné, c'est aux jeunes de faire grève!!"
Râlent parce-qu’ils n'en peuvent plus et participent activement à la mise en place des projets par classe et au projet d'établissement.
Râlent contre la réunionite aiguë et sont tous là quand c'est pas dans leur ORS (Obligations de service). A faire des courbettes et lécher des culs, à accepter de se faire traiter comme des merde par une administration méprisante. Désolé, je dérape mais j'en ai marre des profs moutons, des râleurs qui ne défendent jamais leurs droits et leur statuts.
Complètement conditionnés par les médias :journal: n'osent pas demander une augmentation du point d'indice "parce qu’en temps de crise, on est pas si mal que ça". Acceptent donc après les heures sup qu'on leur imposent (dans tous les sens du terme) au lieu de défendre un salaire décent.
Toujours les mêmes qui montent au créneau (le délégué syndical ). Les collègues viennent constamment me voir au moindre problème (EDT, tension avec l'administration...); pas une récré ou un repas tranquille sans jérémiades.
Mais personne pour lire le panneau syndical, pour se syndiquer, pour signer une pétition... ne veulent pas non plus assumer leurs propos en heure syndicale. Personne pour m'accompagner pour donner le compte rendu. Se plaignent que leur syndicat ne les représente plus et travaille main dans la main avec le gouvernement (je ne donne pas de nom), mais ne vont même pas voir ailleurs (là je pourrais en donner :lol!: ).
Mais ça pour râler, ça râle.
Se laisser mépriser, c'est être méprisable.
Qu'on annualise et qu'on raccourcisse les vacances d'été en les zonant :succes:
Je ne sais pas ce qu'il en est chez vous, mais dans mon collège personne ne bougera. Tous des moutons!!
S'il vous plaît, dites moi que chez vous, l'ambiance n'est pas à la résignation morbide.
Dites moi que je ne suis pas seul à attendre le grand jour...
(pas celui de la retraite qui s'éloigne mais celui où les profs se rebelleront contre les absurdités du système!!)
PS: Je ne suis pas tendre avec mes collègues, je sais bien - et je vais peut être me faire lapider collectivement sur un forum de prof, mais ça m'aura fait du bien de le dire.
Il y a également peu de syndiqués, il est difficile de faire mettre la main à la poche pour prendre une carte. J'ai complètement lâché les responsabilités syndicales en changeant de métier, mais restant syndiqué, communiquant avec mon syndicat, informant les collègues, je suis un des plus actifs malgré tout . Et pourtant, je ne suis pas et ne serai pas un des plus touchés : quasiment au dernier échelon, j'éviterai aussi les 43 annuités de justesse...ce qui ne m'a pas empêché d'aller cet après midi au rassemblement de protestation devant le Palais Bourbon .
Je m’attendais à plus de combativité dans l'E.N. , j'étais resté sur cette impression.
Autant je suis pour l'autonomie complète dans le boulot , un des grands avantages de ce métier, autant je suis persuadé que pour tout ce qui concerne les conditions de travail localement et collectivement, il y aurait urgence à s'unir.
Là , on fait le contraire : quand il faudrait se battre pour la liberté pédagogique individuelle on se laisse déposséder professionnellement par des projets imposés d'en haut ("on", pas moi hein ...) , tout en étant ultra-individualiste et en jouant sa carte perso dans son coin (pas moi là non plus..) .
Des collègues d'ECLAIR font état de choses hallucinantes : des lettres de mission personnelles , des primes individuelles allant jusqu'à 3000 € par an , des réunions à tout va le mercredi après-midi ou le samedi pour être avec le primaire (la future primarisation du collège se préparer chez eux).
Tout le monde serre les dents, fait comme si tout allait bien , mais ça déprime dur. Certains jouent leur carte pur obtenir des décharges individuelles et du fric.
Un coin est enfoncé, après le primaire , et voilà ce qui attend tout le monde à terme si ça ne se bouge pas le derrière...
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- tonton goldenNiveau 5
Désolé oxa, je reconnais dans tes propos mon " bahut " !
Même les syndiqués n'y sont plus solidaires !!
Même les syndiqués n'y sont plus solidaires !!
- Isis39Enchanteur
Paratge a écrit:Et avec la féminisation qui continue, ça ne va pas s'arranger.zaborowski a écrit:Chez nous c'est triste à pleurer, c'est chacun dans son coin qui souffre et il n'y a absolument aucune solidarité de quoique ce soit . Si quelqu'un est en difficulté qu'il se démerde.
Nous avons des représentants syndicaux blasés et dogmatiques.
J'ai lu quelques part que la SDP (salle des prof) etait un concentré de premier de la classe les doigts sur la couture et que notre métier devenait un métier d'exécutant. C'est exactement ça chez nous.
- eridannNiveau 2
Je me demande où ils vont chercher autant d'ineptiesIsis39 a écrit:Paratge a écrit:Et avec la féminisation qui continue, ça ne va pas s'arranger.zaborowski a écrit:Chez nous c'est triste à pleurer, c'est chacun dans son coin qui souffre et il n'y a absolument aucune solidarité de quoique ce soit . Si quelqu'un est en difficulté qu'il se démerde.
Nous avons des représentants syndicaux blasés et dogmatiques.
J'ai lu quelques part que la SDP (salle des prof) etait un concentré de premier de la classe les doigts sur la couture et que notre métier devenait un métier d'exécutant. C'est exactement ça chez nous.
_________________
"Quo non ascendas ?"
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum