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- RobinFidèle du forum
Cripure a écrit:Robin, votre confidence me touche, bien sûr parce que je vous estime, mais aussi parce que ce que vous écrivez finira par m'"arriver, je le sens même si rien de concret ne s'est encore déclaré.
Cripure, je suis désolé pour les bêtises que j'ai dites sur le mariage pour tous. Il y a des moments où je pense trop avec ma tête et pas assez avec mon cœur (il faut penser avec les deux !). J'ai été élevé dans un milieu très étroit d'esprit à l'égard de ces questions et j'ai vu un évêque que j'ai bien connu aux côtés de Frigide Bargeot sur une photo et j'ai compris que je ne faisais pas partie de ces gens-là, que je serais toujours avec les pauvres, les marginaux, les persécutés, avec le Cripure du Sang Noir, pas avec les bien-pensants et que c'était mon destin, parce que c'est le destin même de l'esprit d'en payer le prix. François Mitterrand, que je n'aimais pas particulièrement a dit avant de mourir (j'espère que c'était sincère) qu'il croyait aux forces de l'esprit. Mais peut-on croire à quelque chose d'autre ? A l'avancement sur "liste d'aptitude", aux sciences de l'Education, à l'art de se faire une place au soleil, d'être le bienvenue dans les médias, de parler de ce qu'on ne connaît pas, aux I-pods, à la conquête de la Lune, en moi-je, moi-je et encore moi je ? Quand ça va trop mal, je pense à mon père traqué, crevant de faim à Lyon pendant l'Occupation, à mon grand-père gazé en 14, grèviste chez Citroën en 1936, à l'autre grand-père qui travaillait pour la vie et qui a quand même fini à Fresnes. Je pense que ça vaut mieux de souffrir un peu, mais d'avoir sa conscience pour soi et de pouvoir se regarder dans la glace le matin sans trop avoir honte (mais encore faut-il, pour avoir honte, avoir une conscience). Ne lâchez pas !
- RobinFidèle du forum
Zenxya a écrit:Robin a écrit:Oui, je vais mieux, merci. Je donne des cours particuliers et je fais de l'aide aux devoirs dans un organisme de formation privé, mais je suis en CDD et je ne bénéficie pas des congés payés. Je n'aurais pas pu m'arrêter de travailler car ma retraite se monte à environ 1100 euros/mois... et si j'en juge par les progrès et les résultats des élèves, le problème ne venait pas (uniquement ?) de moi, mais on finit par ne plus très bien savoir où on en est et par se sentir nul.
Je pense que j'avais tort de vouloir continuer à enseigner quelque chose. J'aurais peut-être dû faire du Meirieu : les mettre en binôme et leur faire faire des "activités" (je le faisais de temps en temps, mais pas tout le temps), ne pas avoir d'exigences, ne pas vouloir leur faire faire de l'orthographe, de la grammaire, etc. Mettre des bonnes notes à tout le monde... Que sais-je ? Mais je n'y suis pas arrivé. J'ai le malheur d'avoir une conscience professionnelle (ou une conscience tout court ?) et je ne pouvais pas faire un sous-enseignement de masse, ne serait-ce que pour certains élèves qui ne méritaient pas ça.
Oui, j'ai l'impression d'être sorti d'un cauchemar, comme Henry Fonda dans Le faux coupable d'Alfred Hitchcock. Ça permis de comprendre beaucoup de choses, notamment le phénomène totalitaire et concentrationnaire, ce qui s'était passé dans ce pays sous l'Occupation, la collaboration, ce qu'on a fait aux juifs, le rôle de la bureaucratie dans la déportation, etc. Comme disait (presque) Nietzsche ce qui ne vous tue pas vous rend moins bête.
Robin (si je peux me permettre).
Pour ce que j'ai mis en gras, j'avais lu un article en lien avec les travaux de Stanley Milgran et effectivement c'est vraiment dur d'admettre que certaines choses deviennent possibles par obéissance et soumission à la hiérarchie.
Oui, il y a aussi le beau témoignage d'Hannah Arendt "Eichmann à Jérusalem" sur la "banalité du mal".
- CeladonDemi-dieu
A propos du livre d'Arnaud, il ne subit pas de représailles sur son île ?
Eblouissantes "relations humaines" !
Eblouissantes "relations humaines" !
- philannDoyen
Marie France Hirigoyen a montré dans plusieurs livres sur le harcèlement moral que ce dernier n'est possible que par l'inaction ou le silence de la majorité.
C'est pourquoi la responsabilité est souvent collective ...ou du moins une condition de possibilité.
C'est pourquoi la responsabilité est souvent collective ...ou du moins une condition de possibilité.
_________________
2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- albertine02Expert spécialisé
philann a écrit:Marie France Hirigoyen a montré dans plusieurs livres sur le harcèlement moral que ce dernier n'est possible que par l'inaction ou le silence de la majorité.
C'est pourquoi la responsabilité est souvent collective ...ou du moins une condition de possibilité.
C'est une évidence...dont je me suis rendu compte a posteriori, et j'en suis malade. Je l'ai raconté sur un autre fil : un collègue assez proche a été la proie pendant deux ans de harcèlement et d'intimidations diverses. Le cde avait réussi à tellement l'isoler, tellement jouer sur le silence, coupable, et l'approbation finalement tacite de tous les autres que ce que nous savions ne nous permettait pas de comprendre; Et encore, je nous trouve des excuses. Le secret planait, ce collègue n'en parlait quasiment pas. Nous avons tous pensé, moi la première, que c'était un conflit de caractères et non du harcèlement au vrai sens du terme : nous n'avons rien fait.
Et je m'en veux particulièrement, surtout quand je vois comme il a été "facile" de renverser la vapeur : tout simplement afficher la cohésion en réunion plénière, soit silence généralisé face aux questions du cde, soit soutien systématique dès que ce collègue prend la parole (là où avant certains collègues soupiraient ostensiblement, levaient les yeux au ciel quand ils ne commentaient pas à voix haute), ne jamais laisser ce collègue aller seul dans le bureau du chef et ainsi de suite.
Non vraiment, la responsabilité de tous est évidente.
- ZorglubHabitué du forum
Si ...Celadon a écrit:A propos du livre d'Arnaud, il ne subit pas de représailles sur son île ?
J'encourage chacun à lire ce livre dans lequel la thématique de la complicité collective face au mal évoquée par Robin est abordée (avec aussi une ref. à Arendt ).
Personne n'est innocent, souvent, pas même les victimes !
Puisque ce fil est propice aux confidences ...
J'ai subi un harcèlement moral en règle (avec mesure conservatoire de suspension durant 5 mois) qui aurait pu me conduire au pire.
Il a été mené par ... quelques délégués syndicaux (what else ?) alliés à un patron ignoble et surtout très stupide.
Le secrétaire général du rectorat (qui a été d'une intégrité louable en acceptant d'analyser à froid la situation pièces en main) a fini par le reconnaître (TRÈS exceptionnel) !
Je n'ai pas été sanctionné pour la prétendue faute gravissime, bien au contraire, sous réserve que je ne me répande pas dans la presse.
Les fautes de la hiérarchie étaient prouvées par des éléments matériels. De nombreuses erreurs de procédure (très habituel) mais surtout un fait délictueux qui aurait en cas de plainte pu conduire (en théorie !!!) le patron à une condamnation pénale sérieuse (jusqu'à 2 ans de prison ...)
La collusion syndicat administration locale était patente, il en est de même pour l'orchestration délibérée de la cabale et des rumeurs par les délégués syndicaux (par exple distribution d'un trac de dénonciation calomnieuse !!!).
Les meneurs de la "conspiration" ont été mutés (à leur demande, avec arrangement) dans des établissements proches afin qu'ils n'aient pas à assumer leur ignominie et que la paix sociale puisse revenir dan l'établissement.
Ils ne sont plus représentants syndicaux ...
Le proviseur est parti en retraite en fin d'année scolaire.
J'ai tenu grâce à mes proches et à quelques collègues qui se sont remarquablement comportés lorsque l'immense majorité a fui ses responsabilité en ne consentant même pas à raconter de manière impartiale les faits auxquels ils ont assistés et qui m'étaient reprochés !
J'ai tenu aussi à cause de la volonté de ne pas laisser les salauds triompher.
Une sorte d'énergie du désespoir m'a envahi au moment le plus décisif : celui de la rédaction du mémo qui fut étudié par le secrétaire général.
Lorsque je relis ce document, j'en suis fier !
Et il m'a sauvé parce qu'il est bien construit et argumenté de manière implacable (comme quoi savoir un peu lire et écrire peut être utile !)
Ceci dit j'ai pris TRÈS, TRÈS cher pendant cette année et il m'a fallu au moins deux ans pour retrouver une relative sérénité.
Robin, vous savez fort bien toute l'estime et l'admiration que j'ai pour vous !
En dépit des galères matérielles vous êtes plus à votre place et plus utile dans le soutien que face à 30 monstres en collège ...
- GrypheMédiateur
Robin a écrit:Cripure a écrit:Robin, votre confidence me touche, bien sûr parce que je vous estime, mais aussi parce que ce que vous écrivez finira par m'"arriver, je le sens même si rien de concret ne s'est encore déclaré.
Cripure, je suis désolé pour les bêtises que j'ai dites sur le mariage pour tous. Il y a des moments où je pense trop avec ma tête et pas assez avec mon cœur (il faut penser avec les deux !). J'ai été élevé dans un milieu très étroit d'esprit à l'égard de ces questions et j'ai vu un évêque que j'ai bien connu aux côtés de Frigide Bargeot sur une photo et j'ai compris que je ne faisais pas partie de ces gens-là, que je serais toujours avec les pauvres, les marginaux, les persécutés, avec le Cripure du Sang Noir, pas avec les bien-pensants et que c'était mon destin, parce que c'est le destin même de l'esprit d'en payer le prix.
Ne lâchez pas !
Merci à tous pour les paroles très fortes dites sur ce fil.
Bon courage à ceux qui souffrent.
- ZorglubHabitué du forum
Cripure, vos propos sur ce blog montrent que vous êtes atypique, que vous n'avez pas la langue dans votre poche, que vous assumez vos convictions, etc.
Faites gaffe à vous !
On ne vous le pardonnera pas et si l'occasion se présente, on vous le fera payer très cher.
Et vous serez surpris de voir les coups les plus violents venir de personnes inattendues.
Ne montrez aucune faiblesse, car ce serait un des signaux déclencheurs.
Prenez soin de vous en tout cas, et lisez D. Arnaud pour vous prémunir ...
Faites gaffe à vous !
On ne vous le pardonnera pas et si l'occasion se présente, on vous le fera payer très cher.
Et vous serez surpris de voir les coups les plus violents venir de personnes inattendues.
Ne montrez aucune faiblesse, car ce serait un des signaux déclencheurs.
Prenez soin de vous en tout cas, et lisez D. Arnaud pour vous prémunir ...
- yphrogEsprit éclairé
Je ne savais pas quoi dire hier soir à Robin, à Cripure, maintenant à Zorglub, à Lefteris.
Mais je voulais remercier tout particulièrement Lefteris pour ses témoignages. En parlant d'un cas qui m'est connu avec une amie, ce weekend, elle m'avait parlé d'une amie (encore une) qui est partie de l'EN pour sauver sa peau...
J'ai commencé une page d'accumulation de liens sur ce sujet à partir des infos que Celadon a mis dans l'autre fil. Je ne nomme pas de noms, mais donne les dates et des liens vers les articles. S'il y a d'autres personnes qui ont des informations sur les cas moins médiatisés mais vérifiables, je serai très reconnaissant si vous pouviez me les fournir par MP.
Tout ceci devient un peu trop "normal".
http://www.creoliste.fr/ling/index.php/Un_vrai_probl%C3%A8me
Mais je voulais remercier tout particulièrement Lefteris pour ses témoignages. En parlant d'un cas qui m'est connu avec une amie, ce weekend, elle m'avait parlé d'une amie (encore une) qui est partie de l'EN pour sauver sa peau...
J'ai commencé une page d'accumulation de liens sur ce sujet à partir des infos que Celadon a mis dans l'autre fil. Je ne nomme pas de noms, mais donne les dates et des liens vers les articles. S'il y a d'autres personnes qui ont des informations sur les cas moins médiatisés mais vérifiables, je serai très reconnaissant si vous pouviez me les fournir par MP.
Tout ceci devient un peu trop "normal".
http://www.creoliste.fr/ling/index.php/Un_vrai_probl%C3%A8me
- CeladonDemi-dieu
Zorglub mais je crois vous avoir dit déjà ce que j'en pensais sur un autre forum.
- yogiSage
victor44 a écrit:pour en revenir à l'origine du post, je suis d'accord avec Karine et Celeborn, il vaut mieux être prudent lorsqu'on commente ce genre de fait.
Sans vouloir provoquer, lorsque j'ai lancé le fil sur les suicides d'élèves en prépa, beaucoup de néos ont réfuté la possibilité que les prépas puissent faciliter le passage à l'acte. Un suicide est rarement causé par un seul problème. On ne peut classer systématiquement tout suicide de prof comme causé par l'école et tout suicide d'élève de prépa comme n'ayant aucun lien avec l'école.
Il faut se garder de toute génaralisation rapide et stupide, on ne connait pas la victime et la seule chose à faire est d'être solidaire de la famille et de chercher comment pouvoir prévenir si la souffrance est très liée au travail.
Mais si on souffre trop dans son travail, réfléchir à en changer n'est pas forcément une mauvaise piste. Quant à ceux qui proposent des thérapies gratuites, il peut être judicieux de préciser que le coût élevé à la charge du patient fait partie processus de guérison.
On ne parle pas d'analyses ni de thérapies gratuites évidemment!
On devrait avoir un psy scolaire dispo ,prêt à nous écouter,lorsque notre souffrance est directement liée au travail. Il est scandaleux de voir que nous subissons une visite médicale ,une seule fois dans notre carrière. Quant à se convertir dans un nouveau métier c'est courageux mais l'EN ne doit pas se décharger; le bien-être au travail doit concerner tout le monde.
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"Jboirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin!"
- ZorglubHabitué du forum
Merci encore !Celadon a écrit:Zorglub mais je crois vous avoir dit déjà ce que j'en pensais sur un autre forum.
D'ailleurs le soutien de ses membres m'a été précieux.
D'une part moralement puisqu'ils m'ont conforté dans la légitimité de mon combat lorsque j'ai douté ; d'autre part parce que les hasard de la vie sont parfois heureux et que la lecture des péripéties par d'aucuns a eu des effets inattendus dans le panier de crabe de l'EN !!!
Aujourd'hui, je suis parfaitement remis de cet épisode éprouvant même si je conserve une certaine amertume et sans doute plus de prudence, de distance et de réserve dans mes relations avec mes collègues.
- LilypimsGrand sage
Zorglub a écrit:Cripure, vos propos sur ce blog montrent que vous êtes atypique, que vous n'avez pas la langue dans votre poche, que vous assumez vos convictions, etc.
Faites gaffe à vous !
On ne vous le pardonnera pas et si l'occasion se présente, on vous le fera payer très cher.
Et vous serez surpris de voir les coups les plus violents venir de personnes inattendues.
Ne montrez aucune faiblesse, car ce serait un des signaux déclencheurs.
Prenez soin de vous en tout cas, et lisez D. Arnaud pour vous prémunir ...
En tous points d'accord avec Zorglub. Prenez soin de vous, Cripure.
Ce que vous racontez, les uns et les autres, est bouleversant. Bon courage, Robin, Zorglub, Lefteris et tous les autres qui ne parlent pas.
- SeiGrand Maître
Je vous ai lus avec beaucoup d'émotion... Merci pour vos témoignages, que j'envisage comme une mise en garde : veiller sur mon sort, être attentive à celui des collègues.
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"Humanité, humanité, engeance de crocodile."
- ParatgeNeoprof expérimenté
Zorglub, vous aviez déjà raconté certaines choses sur ce fameux blog sans censure, lui.
Ça fait plaisir d'avoir de bonnes nouvelles de vous.
Dans tous les cas, il faut faire du bruit, moi j'ai fait une lettre que j'ai filée dans les casiers de mes collègues avec ma version.
Le fait que le proviseur avait déjà été condamné pour harcèlement a joué aussi.
Notre nouveau proviseur n'a jamais été prof et reste dans son bunker toute la journée ! Il sait en tout cas lire les fiches que lui a laissé le précédent sur les profs ! Écœurant ! Et ces gens ne savent même pas où est la salle 105 par exemple... De vrais chefs.
Quand je vois sur un autre fil que certains rêvent de devenir CDE...
Ça fait plaisir d'avoir de bonnes nouvelles de vous.
Dans tous les cas, il faut faire du bruit, moi j'ai fait une lettre que j'ai filée dans les casiers de mes collègues avec ma version.
Le fait que le proviseur avait déjà été condamné pour harcèlement a joué aussi.
Notre nouveau proviseur n'a jamais été prof et reste dans son bunker toute la journée ! Il sait en tout cas lire les fiches que lui a laissé le précédent sur les profs ! Écœurant ! Et ces gens ne savent même pas où est la salle 105 par exemple... De vrais chefs.
Quand je vois sur un autre fil que certains rêvent de devenir CDE...
- LefterisEsprit sacré
Eh oui, ça fait mal à entendre, mais le mal vient parfois de certains potentats syndicaux, qui vivent ça comme une guerre de clans, et obtiennent pour leur cour des faveurs, non par le combat loyal , mais l'obtention (contre allégeance) d'avantages à distribuer.Zorglub a écrit:
J'ai subi un harcèlement moral en règle (avec mesure conservatoire de suspension durant 5 mois) qui aurait pu me conduire au pire.
Il a été mené par ... quelques délégués syndicaux (what else ?) alliés à un patron ignoble et surtout très stupide.
Là, subitement et bizarrement , certains "négocient", après avoir été fermés à toute requête, à toute entrevue, à toute humanité, quand ils pensaient être en situation de force, certains d'écraser totalement celui dont ils ont fait un "ennemi" personnel.Je n'ai pas été sanctionné pour la prétendue faute gravissime, bien au contraire, sous réserve que je ne me répande pas dans la presse.
Les fautes de la hiérarchie étaient prouvées par des éléments matériels. De nombreuses erreurs de procédure (très habituel) mais surtout un fait délictueux qui aurait en cas de plainte pu conduire (en théorie !!!) le patron à une condamnation pénale sérieuse (jusqu'à 2 ans de prison ...)
La collusion syndicat administration locale était patente, il en est de même pour l'orchestration délibérée de la cabale et des rumeurs par les délégués syndicaux (par exple distribution d'un trac de dénonciation calomnieuse !!!).
C'est parfois un petit numéro de cirque, une fausse opposition, qui permet aux uns de se monter "ouverts au dialogue" avec les syndicats, aux autres d'avoir un interlocuteur privilégié , qui leur accorde des avantages sans lutte, à titre personnel. Et eux gardent leur petit royaume, avec sa cour et ses prébendes.
Je me suis fait montrer du doigt en plein congrès pour "gêner l'administration" , parce que je les avais ramassés sur des recours , des procédures illégales. Ca faisait prendre des "risques" à l'octroi de jours, de dérogations diverses.
C'est là qu'on voit que les soucis personnels et professionnels sont liés, car une telle situation peut amener à se retrouver seul et la situation semble sans issue. Ou alors la personne est déjà seule, et tout ce à quoi elle croit s'écroulant, elle ne voit plus de raison de vivre. Je suis plus du genre à faire un carnage qu'à me suicider (plutôt après le carnage ...). dans ces moments, on pense à ses proches.J'ai tenu grâce à mes proches et à quelques collègues qui se sont remarquablement comportés lorsque l'immense majorité a fui ses responsabilité en ne consentant même pas à raconter de manière impartiale les faits auxquels ils ont assistés et qui m'étaient reprochés !
Idem , "la Haine chaque jour me tuyaute et m'apprête", mais il est vrai que le simple fait de me défendre , de refuser de plier, a créé l'escalade...J'ai tenu aussi à cause de la volonté de ne pas laisser les salauds triompher.
Oui, le combat, ça fouette les sangs ...Une sorte d'énergie du désespoir m'a envahi au moment le plus décisif : celui de la rédaction du mémo qui fut étudié par le secrétaire général.Lorsque je relis ce document, j'en suis fier !
"carrément" d'accord . Et le fonctionnaire de demain, appelé à vivre dans le management et le conflit, a intérêt à suivre une formation en droit administratif de la fonction publique, procédure administrative.Et il m'a sauvé parce qu'il est bien construit et argumenté de manière implacable (comme quoi savoir un peu lire et écrire peut être utile !)
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- coco3898Niveau 1
A un époque le sol s'est ouvert sous mes pieds et ma vie n'a aussi tenue qu'à un fil pour cette raison bien précise. Sentiment d'avoir été trahie, salie, manipulée, de n'être plus rien alors que peu de temps avant j'étais appelée et très sollicitée. Une histoire aussi de syndicat, de lutte interne... je ne peux pas en dire plus. En tous cas quelle claque !Zorglub a écrit:Et vous serez surpris de voir les coups les plus violents venir de personnes inattendues.
Au final cela m'a rendue très méfiante à l'égard de collègues trop gentils à mon gout, à mon grand désespoir...
Merci de tous vos témoignages tous très forts et touchants, je me sens moins seule.
- dandelionVénérable
Et surtout tu vois que ça arrive à des gens très bien (trop bien?)coco3898 a écrit:A un époque le sol s'est ouvert sous mes pieds et ma vie n'a aussi tenue qu'à un fil pour cette raison bien précise. Sentiment d'avoir été trahie, salie, manipulée, de n'être plus rien alors que peu de temps avant j'étais appelée et très sollicitée. Une histoire aussi de syndicat, de lutte interne... je ne peux pas en dire plus. En tous cas quelle claque !Zorglub a écrit:Et vous serez surpris de voir les coups les plus violents venir de personnes inattendues.
Au final cela m'a rendue très méfiante à l'égard de collègues trop gentils à mon gout, à mon grand désespoir...
Merci de tous vos témoignages tous très forts et touchants, je me sens moins seule.
- coco3898Niveau 1
Trop bien peut-être pas
Mais en y repensant plusieurs années après, alors que j'en ai encore des noeuds à l'estomac, je me rends compte à quel point ces collègues m'ont littéralement laminée "en toute bonne conscience" en préservant les "apparences" de leur fausse sincérité et fausse bienveillance.
Mais en y repensant plusieurs années après, alors que j'en ai encore des noeuds à l'estomac, je me rends compte à quel point ces collègues m'ont littéralement laminée "en toute bonne conscience" en préservant les "apparences" de leur fausse sincérité et fausse bienveillance.
- ZorglubHabitué du forum
Et ben dis donc ! On est nombreux au club ...
Chuis un peu déçu, j'avais un sentiment de singularité qui flattait mon orgueil !
A la lecture de commentaires de Lefteris je constate que nous avons affaire à un expert !
Tout lieu d'exercice du pouvoir (même mineur) a tendance à fédérer la vilénie humaine !
Elle y est plus ou moins régulée ou combattue par les statuts, l'exercice démocratique, et souvent par des individus qui conservent le sens de l'honneur et des valeurs.
Les syndicats n'échappent pas au phénomène (pas plus pas moins qu'ailleurs) et aux dérives qu'il entraine.
Un élément y est néanmoins singulier : la conviction d'agir pour le bien public qui dédouane certains de tout discernement.
Les effets de bord sont insignifiants lorsqu'il s'agit de sauver le monde.
S'il est besoin d'écraser quelques réticents pour faire triompher la juste cause, c'est un point de détail de l'histoire.
J'ai recherché une phrase précise du délégué dont l'intervention en CA a eu pour effet la suppression de mon poste :
"Toi ou plein d'autres, m'importe peu. Il s'agit d'une question de principes, sur lesquels nous ne transigerons pas quelles que soient les conséquences. Nous défendons notre statut, ce que tu as accepté crée un précédent qui va a l'encontre de l'intérêt collectif."
C'est l'effet "What else ?".
Que peut-il exister d'autre que mon avis, ma pensée, mon combat, mon organisation, mon projet de société ?
Si j'y ai consacré ma vie (l'usage d'un mot appartenant au registre religieux est délibéré) comment peut-on les remettre en cause, même en partie ou sur des points singuliers sans que je le prenne pour une remise en cause de ma personne ?
Et, plus on est engagé, convaincu, militant, plus on est susceptible de céder à ce délire.
Hélas, nous sommes, en particulier dans l'EN, habitués à tolérer ces comportements, aussi parce que nous en tirons parfois un profit !
Au sujet des guignolades des supporters du PSG, certains disaient "les foules me font peur" je complète avec "les individus convaincus et pleins de certitude me font peur" !
Chuis un peu déçu, j'avais un sentiment de singularité qui flattait mon orgueil !
A la lecture de commentaires de Lefteris je constate que nous avons affaire à un expert !
Tout lieu d'exercice du pouvoir (même mineur) a tendance à fédérer la vilénie humaine !
Elle y est plus ou moins régulée ou combattue par les statuts, l'exercice démocratique, et souvent par des individus qui conservent le sens de l'honneur et des valeurs.
Les syndicats n'échappent pas au phénomène (pas plus pas moins qu'ailleurs) et aux dérives qu'il entraine.
Un élément y est néanmoins singulier : la conviction d'agir pour le bien public qui dédouane certains de tout discernement.
Les effets de bord sont insignifiants lorsqu'il s'agit de sauver le monde.
S'il est besoin d'écraser quelques réticents pour faire triompher la juste cause, c'est un point de détail de l'histoire.
J'ai recherché une phrase précise du délégué dont l'intervention en CA a eu pour effet la suppression de mon poste :
"Toi ou plein d'autres, m'importe peu. Il s'agit d'une question de principes, sur lesquels nous ne transigerons pas quelles que soient les conséquences. Nous défendons notre statut, ce que tu as accepté crée un précédent qui va a l'encontre de l'intérêt collectif."
C'est l'effet "What else ?".
Que peut-il exister d'autre que mon avis, ma pensée, mon combat, mon organisation, mon projet de société ?
Si j'y ai consacré ma vie (l'usage d'un mot appartenant au registre religieux est délibéré) comment peut-on les remettre en cause, même en partie ou sur des points singuliers sans que je le prenne pour une remise en cause de ma personne ?
Et, plus on est engagé, convaincu, militant, plus on est susceptible de céder à ce délire.
Hélas, nous sommes, en particulier dans l'EN, habitués à tolérer ces comportements, aussi parce que nous en tirons parfois un profit !
Au sujet des guignolades des supporters du PSG, certains disaient "les foules me font peur" je complète avec "les individus convaincus et pleins de certitude me font peur" !
- LefterisEsprit sacré
Expert je ne sais pas, mais dans une administration hiérarchisée, les rapports sont encore bien plus violents que dans l'EN , car il y a les rapports de pouvoir, et aussi le jeu des chaises musicales pour les avancements. Tout le monde fait la même chose, mais seuls les élus sont proposés.Zorglub a écrit:Et ben dis donc ! On est nombreux au club ...
Chuis un peu déçu, j'avais un sentiment de singularité qui flattait mon orgueil !
A la lecture de commentaires de Lefteris je constate que nous avons affaire à un expert !
Tout lieu d'exercice du pouvoir (même mineur) a tendance à fédérer la vilénie humaine !
Elle y est plus ou moins régulée ou combattue par les statuts, l'exercice démocratique, et souvent par des individus qui conservent le sens de l'honneur et des valeurs.
Les syndicats n'échappent pas au phénomène (pas plus pas moins qu'ailleurs) et aux dérives qu'il entraine.
Un élément y est néanmoins singulier : la conviction d'agir pour le bien public qui dédouane certains de tout discernement.
Les effets de bord sont insignifiants lorsqu'il s'agit de sauver le monde.
S'il est besoin d'écraser quelques réticents pour faire triompher la juste cause, c'est un point de détail de l'histoire.
J'ai recherché une phrase précise du délégué dont l'intervention en CA a eu pour effet la suppression de mon poste :
"Toi ou plein d'autres, m'importe peu. Il s'agit d'une question de principes, sur lesquels nous ne transigerons pas quelles que soient les conséquences. Nous défendons notre statut, ce que tu as accepté crée un précédent qui va a l'encontre de l'intérêt collectif."
C'est l'effet "What else ?".
Que peut-il exister d'autre que mon avis, ma pensée, mon combat, mon organisation, mon projet de société ?
Si j'y ai consacré ma vie (l'usage d'un mot appartenant au registre religieux est délibéré) comment peut-on les remettre en cause, même en partie ou sur des points singuliers sans que je le prenne pour une remise en cause de ma personne ?
Et, plus on est engagé, convaincu, militant, plus on est susceptible de céder à ce délire.
Hélas, nous sommes, en particulier dans l'EN, habitués à tolérer ces comportements, aussi parce que nous en tirons parfois un profit !
Au sujet des guignolades des supporters du PSG, certains disaient "les foules me font peur" je complète avec "les individus convaincus et pleins de certitude me font peur" !
Et j'ai traité des dossiers pendant 3 ans, en allant défendre en personne les gens devant les instances, y compris en conseil de discipline où les syndicats majoritaires refusaient de défendre les gens pour ne pas se mettre en porte-à-faux et en subir les retombées . Ils votaient d'ailleurs souvent avec l'administration . Car un syndicat mal vu se voit retirer nombre de dossiers d'avancements et de mutations, et perd ainsi des adhérents et surtout électeurs (ce sont les voix aux élections qui donnent le nombre de jours de détachement et la subvention ), ce qui signifie la perte de nombreux postes de détachés permanents.La guerre est donc âpre.
Donc, quand on exerce en défense, on ne sollicite pas, on ne marchande pas, on n'a pas le poids, hormis ceux des textes quand ils existent. Il faut alors être agressif , avoir beaucoup travaillé sur le dossier, relevé des erreurs (de fait, de droit, d'intuitu personae , les inexactitudes, la disproportion des sanctions demandées etc. ) et argumenter sur cette base, en laissant entrevoir les recours juridiques. Ils plient, mais on se fait des ennemis, car les gens qui ont monté les dossiers le font à charge, et prennent tout "échec" pour une injure personnelle.
En étudiant de près les dossiers, j'ai vu comment se constitue une véritable cabale contre un fonctionnaire , car pour ne pas désavouer un collègue ou un petit chef, toute la chaîne se contente d'ajouter un "avis conforme". Et si un collègue est à bout pur une raison X ou Y , il vaut mieux que ça n'apparaisse nulle part, car cela passe pour un élément de plus permettant de dire " vous voyez bien, dans son état, il ne peut qu'avoir fait ce qu'on lui reproche". Tant pis si dans la réalité, le problème est pris à l'envers, si le fonctionnaire est au bout du rouleau par épuisement.
Quand mon syndicat a explosé sous les coups conjugués de l'administration et des apparatchiks fédéraux (promus, mutés au soleil, détachés "hors-quota") , j'ai tenté la bagarre quelques mois (cela faisait des mois qu'on me cherchait , qu'une enquête administrative avait été ouverte, avec faux témoignages et tout - mais tout était dégonflé , que je n'avançais plus dans ma carrière, mais on ne pouvait pas aller plus loin...) j'avais l'impression de hurler dans le vide, d'être pris dans un lacet qui se serrait de plus en plus. Et sans une sanction, sans rien, d'autant que ma carrière antérieure était sans tache , et même plutôt honorable : déplacé soit-disant selon les règles de mobilité fonctionnelle, "oublié" une nouvelle fois du tableau d'avancement ( un jamais promu est disqualifié passé certains délais), puis mise au placard sur un poste subalterne de catégorie C (j'étais cadre A),puis note baissée car nouveau dans le service et sur un poste non qualifié, de manière à m'interdire toute mutation, etc. Là, j'ai compris ce qui était en train de se passer, j'en avais l'expérience sur autrui. Donc avant d'être exsangue, je me suis inscrit en catimini au concours, je l'ai passé, et ensuite, le détachement est de plein droit. Mais ils me l'on fait payer en refusant de donner les éléments nécessaires à mon reclassement , j'ai dû constituer un dossier moi-même et me battre par la voie juridique (et il subsiste encore des éléments à régler).
Voilà pourquoi, pour l'avoir vu en observateur et en avoir vécu le début, je comprends facilement le mécanisme froid en apparence, mais toujours mû par quelques uns derrière, s'appuyant sur le silence voire l'approbation ou même la jubilation des autres, qui se sentent protégés quand la foudre tombe sur un paratonnerre, qui peut pousser les gens à bout. Pour ma part, j'ai un caractère de pitt-bull , ou plutôt de blaireau parce que je n'attaque pas : mais quand on fout la main dans mon trou, j'ai la rage. Je me suis d'ailleurs vengé dans la mesure du possible (hélas pas assez..), en tirant la flèche du Parthe.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- ZenxyaGrand sage
Vos réactions me font penser au film "Mon oncle d'Amérique" où le Professeur Laborit explique le comportement des humains face aux situations de stress en montrant ses expériences sur le comportement de rats soumis à une "punition" électrique dans des cages.
Il explique très bien que l'humain face à une situation qui le dépasse n'a que trois manières de réagir :
- la fuite
- la lutte ou l'agressivité
- l'inhibition et la somatisation ou le suicide
Les dialogues de Laborit :
http://quantasoi.free.fr/textes/Mon%20oncle.htm
Il explique très bien que l'humain face à une situation qui le dépasse n'a que trois manières de réagir :
- la fuite
- la lutte ou l'agressivité
- l'inhibition et la somatisation ou le suicide
Les dialogues de Laborit :
http://quantasoi.free.fr/textes/Mon%20oncle.htm
- CondorcetOracle
Ton récit fait froid dans le dos, Lefteris.
- Libé-RationGuide spirituel
Déjà désenchantée par ce que j'ai pu me prendre en pleine figure, les témoignages que je lis ici me font froid dans le dos. La seule barrière contre le suicide qui m'a tenue a été la pensée que personne d'autre que mes deux toutes petites ne découvriraient mon cadavre et qu'elles resteraient vraisemblablement enfermées longtemps seules avec ça dans la maison... et aux antipodes du reste de la famille...
Je suis loin, loin, très loin d'être la seule ; mais nous-mêmes, on minimise, on cherche à passer entre les gouttes, on s'efface, on va se reconstruire plus loin. Ou on disparaît, parce qu'il n'y a plus rien d'autre à faire.
Mais on écrase, pas de vague, pas de vague...
Et si on la faisait, cette vague ?! Tous ensemble ?
Je suis loin, loin, très loin d'être la seule ; mais nous-mêmes, on minimise, on cherche à passer entre les gouttes, on s'efface, on va se reconstruire plus loin. Ou on disparaît, parce qu'il n'y a plus rien d'autre à faire.
Mais on écrase, pas de vague, pas de vague...
Et si on la faisait, cette vague ?! Tous ensemble ?
- philannDoyen
Libellune a écrit:
Et si on la faisait, cette vague ?! Tous ensemble ?
C'est un peu l'idée! Arrêter de compter ceux tombés au champs d'honneur...et réagir!
Quand il se passe quelque chose de grave à la RATP parfois c'est presque tout le réseau qui est bloqué... quand un collègue se suicide...quelques uns en parlent. Que se passerait-il (je rêve éveillée) si à chaque suicide de collègue sur son lieu de travail, c'était établissement mort sans accueil des élèves dans le pays, ou plus modestement dans l'académie entière???
Mais non...nous déplorons, c'est bien triste...Puis nous attendons le suivant en espérant ne pas le connaître personnellement (parce que les collègues qui doivent reprendre leurs cours ap. le suicide de l'un des leurs dans l'établissement ça doit être coton aussi!!)
- CondorcetOracle
Oh, Libellune !
J'attends la vague que tu évoques depuis des années.
J'attends la vague que tu évoques depuis des années.
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