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- IlèneNiveau 3
Malaca a écrit:Ilène a écrit: Ce n'est peut-être qu'un sujet de rédaction, mais il aurait pu avoir des conséquences dramatiques. Supposez qu'il y ait dans cette classe un élève dépressif à tendances suicidaires, vous imaginez ce qui aurait pu arriver ?
C'est peut être là que les parents ont leur rôle à jouer ?
Ca évidemment, en orientant l'enfant vers des professionnels, mais en psychiatrie il ne suffit pas de traiter pour soigner, et même quand on soigne, ça prend du temps (et ça laisser une grande fragilité).
Je ne dis pas qu'il faut faire cours pour des dépressifs, mais un peu de bon sens ne fait pas de mal.
- doublecasquetteEnchanteur
Moi, je plains aussi le malheureux principal de ce collège, qui revient de congé maladie prolongé juste cette semaine (c'est dit dans l'article de la Charente Libre et France Inter l'a dit également hier soir lors du journal de 19H00 ) , et je le plains d'autant plus que j'ai lu ça dans les commentaires des lecteurs de la Charente Libre:
Et je le plains encore plus si c'est lui qui avait recruté ce gars en tant que vacataire.
Le pauvre, il va lui falloir avaler des méga-doses de Xanax.
PS: je ne plaisante pas. N'y voyez ni ironie méchante ni humour noir.
Je trouve que c'est abominable.
Baudet Nébreux 10 Dec 2012, 21:40Encore un qui va rejoindre son principal comme pensionnaire à La Verrière.Et quand on pense que ceux-là ont été recrutés sur des concours un petit peu sélectifs, ça promet pour les portées suivantes.
Et je le plains encore plus si c'est lui qui avait recruté ce gars en tant que vacataire.
Le pauvre, il va lui falloir avaler des méga-doses de Xanax.
PS: je ne plaisante pas. N'y voyez ni ironie méchante ni humour noir.
Je trouve que c'est abominable.
- AbraxasDoyen
Un parent d'élève interviewé s'indignait en disant : "le prochain sujet, ce sera : Vous venez de vous faire violer dans une tournante, racontez."
Beau sujet ! Chiche ! Je connais des éditeurs qui adoreraient…
Bon, cela dit, l'administration récolte ce qu'elle a semé. À force de nus bassiner avec des "discours argumentatifs", on va lui en fiche, des argumentaires…
Etudier la première page du Mythe de Sisyphe eût été plus productiif — sur le même sujet.
Beau sujet ! Chiche ! Je connais des éditeurs qui adoreraient…
Bon, cela dit, l'administration récolte ce qu'elle a semé. À force de nus bassiner avec des "discours argumentatifs", on va lui en fiche, des argumentaires…
Etudier la première page du Mythe de Sisyphe eût été plus productiif — sur le même sujet.
- Invité21Fidèle du forum
Ilène a écrit:Malaca a écrit:Ilène a écrit: Ce n'est peut-être qu'un sujet de rédaction, mais il aurait pu avoir des conséquences dramatiques. Supposez qu'il y ait dans cette classe un élève dépressif à tendances suicidaires, vous imaginez ce qui aurait pu arriver ?
C'est peut être là que les parents ont leur rôle à jouer ?
Ca évidemment, en orientant l'enfant vers des professionnels, mais en psychiatrie il ne suffit pas de traiter pour soigner, et même quand on soigne, ça prend du temps (et ça laisser une grande fragilité).
Je ne dis pas qu'il faut faire cours pour des dépressifs, mais un peu de bon sens ne fait pas de mal.
Où est-il? Dans cette affaire, le bon sens a pris des vacances, ou un CLM...
- A TuinVénérable
Ce n'est pas très normal que pour des fautes professionnelles de ce type, les professeurs incriminés se retrouvent à la une des médias, avec nom et établissement j'imagine donné : dans la logique, enfin ma logique mais qui me semble le bon sens, une personne devrait se retrouver nommée et indiquée dans les médias si elle a commis un crime passible du tribunal et mérite un casier judiciaire, mais pas pour ce genre de choses qui devraient être réglées au plan local.
Ce sujet proposé n'est pas bien dans le sens où il ne tire pas les gens vers le haut mais sollicite les bas instincts, en ce sens la chose me paraît bien une faute car le professeur ne s'est pas comporté de façon "éthique" comme ils disent. Ce jargon prend tout son sens dans ce genre de cas, où il apparaît que la démarche est totalement inadéquate.
Ceci dit je dirais que l'enseignant doit avoir des soucis personnels en ce moment, parce que d’imaginer quelqu'un devoir se fader 30 rédactions sur le thème en question, je ne sais pas vous mais moi ça me porterait peine un sujet de m**** pareil. Bref. Cela m'aurait puissamment porté peine de devoir rédiger ce genre de torchou en tant qu'élève ceci dit. Si la démarche a eu comme effet d'empêcher la mise en œuvre de la rédaction, c'est fort louable ma foi.
La seule chose que j'en dirais, c'est que ce genre d'histoires ne donnent pas envie d'extrapoler le moins du monde en classe face à un public d'élève, sur des sujets de société sensibles. Quand on ne connaît pas trop bien un sujet on peut facilement parfois se mettre à en parler style café du commerce comme si on était chez soi entre gens de confiance, sauf que c'est typiquement le genre de cas où il est possible que tel gamin interprète telle chose, relance sur telle réflexion pour entraîner telle réponse, en parle chez soi en déformant le truc, parents qui en parlent autour d'eux en déformant le machin, et hop on se retrouve sans savoir pourquoi le lendemain convoqué par un rectorat et médiatisé n'importe comment dans les médias, sur la base d'une rumeur. J'espère que le processus n'est tout de même pas aussi "facile", mais franchement ça craint à imaginer. Quand on va travailler le matin on a autre chose à faire que de devoir surveiller ce genre de chose. Il n'a pas l'air c** le gus qui se retrouve le lendemain dans les médias parce qu'il a mal parlé du mariage pour tous par exemple. Je sais pas mais enfin, les gens ont leur vie. C'est quand même grave cette histoire de médias qui se mêlent de tout : c'est de la diffamation non ?
Ce sujet proposé n'est pas bien dans le sens où il ne tire pas les gens vers le haut mais sollicite les bas instincts, en ce sens la chose me paraît bien une faute car le professeur ne s'est pas comporté de façon "éthique" comme ils disent. Ce jargon prend tout son sens dans ce genre de cas, où il apparaît que la démarche est totalement inadéquate.
Ceci dit je dirais que l'enseignant doit avoir des soucis personnels en ce moment, parce que d’imaginer quelqu'un devoir se fader 30 rédactions sur le thème en question, je ne sais pas vous mais moi ça me porterait peine un sujet de m**** pareil. Bref. Cela m'aurait puissamment porté peine de devoir rédiger ce genre de torchou en tant qu'élève ceci dit. Si la démarche a eu comme effet d'empêcher la mise en œuvre de la rédaction, c'est fort louable ma foi.
La seule chose que j'en dirais, c'est que ce genre d'histoires ne donnent pas envie d'extrapoler le moins du monde en classe face à un public d'élève, sur des sujets de société sensibles. Quand on ne connaît pas trop bien un sujet on peut facilement parfois se mettre à en parler style café du commerce comme si on était chez soi entre gens de confiance, sauf que c'est typiquement le genre de cas où il est possible que tel gamin interprète telle chose, relance sur telle réflexion pour entraîner telle réponse, en parle chez soi en déformant le truc, parents qui en parlent autour d'eux en déformant le machin, et hop on se retrouve sans savoir pourquoi le lendemain convoqué par un rectorat et médiatisé n'importe comment dans les médias, sur la base d'une rumeur. J'espère que le processus n'est tout de même pas aussi "facile", mais franchement ça craint à imaginer. Quand on va travailler le matin on a autre chose à faire que de devoir surveiller ce genre de chose. Il n'a pas l'air c** le gus qui se retrouve le lendemain dans les médias parce qu'il a mal parlé du mariage pour tous par exemple. Je sais pas mais enfin, les gens ont leur vie. C'est quand même grave cette histoire de médias qui se mêlent de tout : c'est de la diffamation non ?
- RoninMonarque
Sibérie a écrit:Ilène a écrit:Ecrire sur le suicide, ce n'est pas se suicider. J'ai déjà écrit une lettre de suicide, c'est un exercice littéraire très intéressant.
Oui, mais tu n'étais pas dépressive quand tu l'as écrite, j'imagine ?
Quand à la référence à Psychologie Magazine, que te dire ? J'ai à côté de moi une personne qui travaille en psychiatrie depuis 25 ans et qui est d'accord avec moi sur ce sujet, j'imagine que tu voudras bien admettre qu'il en sait plus long que toi sur la question ?
J'ai réagi vivement parce qu'une personne proche de moi a passé son adolescence à être dépressive, et une rédaction pareille l'aurait envoyée à l'hosto.
Lalilala : oui effectivement, mais bon il y a moins traumatisant comme moyen de répérage Et encore faut-il qu'il ne soit pas trop tard.
Ultima ratio regem...L'émotion et les cas personels. Misère. Et puis la personne proche spécialiste. Il y a tout. Pardon, mais dans ce cas, il faut que j'arrête de faire étudier Zola, Gide et Racine, parce que c'est de la bonne littérature avec de mauvais sentiments.
On ne fait pas cours à des dépressifs, a priori, mais à des élèves. Je ne suis pas enseignante en HP.
Oui tu fais cours à des élèves qui sont des adolescents justement. Que cette affaire sorte ainsi dans la presse est navrant et choquant et une situation pareille devrait évidemment se régler en interne. Mais cela ne veut pas dire que le collègue n'a pas déconné à plein tube. Il n'y a pas besoin d'être psy pour comprendre que c'est un sujet plus que glissant avec des élèves de cet âge. Par ailleurs il ne s'agissait pas d'un sujet sur le suicide, mais bien d'inventer la lettre que l'on écrirait en pareil cas. C'est de la logique de base et de l'empathie évidente de comprendre qu'un tel sujet est dangereux.
- retraitéeDoyen
http://tempsreel.nouvelobs.com/education/20121211.OBS2132/redaction-suicidaire-des-parents-souhaitent-le-retour-du-prof.html
- MaieuHabitué du forum
liliepingouin a écrit:Je ne veux donner aucun avis sur cette affaire à laquelle je ne connais rien, et du coup je suis un peu HS (mais pas totalement non plus).
Cela me dérange que l'on pense que parler d'une chose avec des jeunes puisse déclencher un comportement
Dans le sujet proposé, il ne s’agit pas de « parler de » (discours) qui ne soulève pas d’autre difficulté que celle de la compétence de celui qui propose d’en « parler ».
Est demandé un récit dont le libellé est inacceptable venant d’un professeur, parce qu’il s’appuie sur une définition fausse, parce qu’un professeur a pour première mission de transmettre un savoir, non des opinions ou des approximations, et que dans le champ du savoir d’un professeur de lettres n’entre pas la connaissance du problème particulier du suicide des jeunes.
Pour autant, cette définition erronée ne soulèverait pas une telle tempête si elle n’était qu’un simple discours de professeur. Nous avons tous dit un jour où l’autre une bêtise.
Dès lors que le professeur demande à ses élèves de s’approprier ce schématisme énoncé comme une vérité et de « jouer » (le propre du récit) avec ce qui est une réalité tragique connue d’eux (le suicide) mais dont il ignore nécessairement dans quelle mesure elle les concerne individuellement, le problème change de nature.
Si un tel sujet de rédaction ne peut évidemment pas être une cause directe de suicide, en l’occurrence le professeur sort de son territoire d’enseignement et s’apparente ainsi à un apprenti-sorcier parce qu’il n’a pas la compétence de ce qu’il affirme et du « jeu » auquel il oblige ses élèves.
- Thalia de GMédiateur
Merci Maieu, tu l'as dit un million de fois mieux que moi, qui ai droit régulièrement à des TS chez mes élèves. C'est fragile un ado, même si c'est parfois insupportable, parce que trop bouge-bouge, insolent, etc.Maieu a écrit:liliepingouin a écrit:Je ne veux donner aucun avis sur cette affaire à laquelle je ne connais rien, et du coup je suis un peu HS (mais pas totalement non plus).
Cela me dérange que l'on pense que parler d'une chose avec des jeunes puisse déclencher un comportement
Dans le sujet proposé, il ne s’agit pas de « parler de » (discours) qui ne soulève pas d’autre difficulté que celle de la compétence de celui qui propose d’en « parler ».
Est demandé un récit dont le libellé est inacceptable venant d’un professeur, parce qu’il s’appuie sur une définition fausse, parce qu’un professeur a pour première mission de transmettre un savoir, non des opinions ou des approximations, et que dans le champ du savoir d’un professeur de lettres n’entre pas la connaissance du problème particulier du suicide des jeunes.
Pour autant, cette définition erronée ne soulèverait pas une telle tempête si elle n’était qu’un simple discours de professeur. Nous avons tous dit un jour où l’autre une bêtise.
Dès lors que le professeur demande à ses élèves de s’approprier ce schématisme énoncé comme une vérité et de « jouer » (le propre du récit) avec ce qui est une réalité tragique connue d’eux (le suicide) mais dont il ignore nécessairement dans quelle mesure elle les concerne individuellement, le problème change de nature.
Si un tel sujet de rédaction ne peut évidemment pas être une cause directe de suicide, en l’occurrence le professeur sort de son territoire d’enseignement et s’apparente ainsi à un apprenti-sorcier parce qu’il n’a pas la compétence de ce qu’il affirme et du « jeu » auquel il oblige ses élèves.
Quand bien même un seul sur 60 (= 2 classes de 3e) serait perturbé au point de passer à l'acte, ce serait un de trop.
Je n'approuve pas la lettre anonyme, mais que ce prof soit amené à réfléchir à son inconséquence, pourquoi pas ?
Comme je l'ai dit plus haut, on ne touche pas à leur sphère intime, parfois douloureuse et même insupportable. Si vous êtes un peu attentifs, vous vous rendrez compte que les sujets prétendument autobiographiques verrouillent soigneusement la confession. Bref, nous sommes amenés de façon totalement hypocrite à rompre le pacte autobio lorsqu'ils doivent parler d'eux.
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- CeladonDemi-dieu
Comme l'a intelligemment suggéré Domenach, n'aurait-il pas été moins risqué de proposer comme sujet à l'ado de venir en aide à un camarade qui menace de se suicider ?
- JacqGuide spirituel
Celadon a écrit:Comme l'a intelligemment suggéré Domenach, n'aurait-il pas été moins risqué de proposer comme sujet à l'ado de venir en aide à un camarade qui menace de se suicider ?
Ben oui....
- ErgoDevin
L'article du Plus du Nouvel Obs me semble très juste.
Je rejoins les avis de DC véto et les dernières interventions de Maieu et Thalia.
Le fait divers médiatisé, c'est effrayant. Il n'y a pas si longtemps, un tel sujet n'aurait pas eu de telles conséquences (et hop, je dérive, mais pour avoir subi en théâtre le "inspire-toi de ta vie et de tes sentiments pour jouer ton personnage", j'ai eu ce type de problématiques en cours).
Que le sujet ait été totalement déplacé dans ces conditions, dans le cadre de l'autobiographie, nous sommes d'accord. La réaction qui en résulte n'en fait pas moins froid dans le dos.
Je rejoins les avis de DC véto et les dernières interventions de Maieu et Thalia.
Le fait divers médiatisé, c'est effrayant. Il n'y a pas si longtemps, un tel sujet n'aurait pas eu de telles conséquences (et hop, je dérive, mais pour avoir subi en théâtre le "inspire-toi de ta vie et de tes sentiments pour jouer ton personnage", j'ai eu ce type de problématiques en cours).
Que le sujet ait été totalement déplacé dans ces conditions, dans le cadre de l'autobiographie, nous sommes d'accord. La réaction qui en résulte n'en fait pas moins froid dans le dos.
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- doublecasquetteEnchanteur
Ça a au moins eu l'avantage d'inspirer à Aemilia un sujet de rédaction haut de gamme sur les Misérables !
A voir ici:
https://www.neoprofs.org/t55719-quel-sujet-de-redaction-pour-les-miserables#1753686
A voir ici:
https://www.neoprofs.org/t55719-quel-sujet-de-redaction-pour-les-miserables#1753686
- JacqGuide spirituel
Et si nos journalistes s'occupaient de cela :
https://www.neoprofs.org/t55736-la-nouvelle-rectrice-fait-le-menage-dans-l-academie-de-lyon#1753978
Mais non, autant tomber sur un prof maladroit !
Jacq.
https://www.neoprofs.org/t55736-la-nouvelle-rectrice-fait-le-menage-dans-l-academie-de-lyon#1753978
Mais non, autant tomber sur un prof maladroit !
Jacq.
- kensingtonEsprit éclairé
Le fait divers est apparemment au sommaire de C dans l'air tout à l'heure.
Peut-être dans une émission plus largement sur l'école?
edit: non, émission sur le "suicide chez les jeunes"
Peut-être dans une émission plus largement sur l'école?
edit: non, émission sur le "suicide chez les jeunes"
- JohnMédiateur
Il a quand même été beaucoup question de ce fait divers.kensington a écrit:Le fait divers est apparemment au sommaire de C dans l'air tout à l'heure.
Peut-être dans une émission plus largement sur l'école?
edit: non, émission sur le "suicide chez les jeunes"
Question diffusée dans le bandeau vers 18h50 : "Les professeurs sont-ils donc des êtres dépourvus de toute moralité ?"
C'est toujours aussi sympa, chez Calvi.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- NuitsFidèle du forum
doublecasquette a écrit:Evidemment ! Mais il faut s'y faire. Le journalisme moderne procède ainsi et c'est très pénible. La rubrique chiens écrasés occupe tout l'espace.Sibérie a écrit:grandesvacances a écrit:En pâture, en pâture... Il a tout de même tendu les verges pour se faire battre.
A mon sens, ce type de sujet qui incite l'élève à s'épancher relève de l'indiscrétion et n'a pas sa place en classe.
Enfin, cela devrait se régler en local, pas sur la place publique! Supension, lettre de délation, sujet de journal télévisé, et Mme Michu qui y va de son avis - notons que Mme Michu est aussi parfois professeur, hélas-, pour un sujet de rédaction stupide...
C'est trop, et ça pue, si je puis me permettre.
On se demande comment un sujet aussi confidentiel et en même temps d'une affligeante banalité s'est vu accorder une telle importance, à un moment pourtant riche en complications politiques et économiques nationales et internationales.
La seule chose qu'on ignore, et qui est totalement occultée, et serait peut-être intéressante à connaitre, c'est de savoir s'il s'agit d'un vacataire embauché par le chef d'établissement ou d'un titulaire recruté sur concours.
La suspension (mesure drôlement sévère pour un truc aussi anodin )et l'ouverture d'une enquête par le rectorat m'ont fait immédiatement me poser cette question.
DC véto
Dans l'émission de Calvi, il a été dit que c'était un contractuel.
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C'est dans l'intérêt de l'enfant.
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