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- JEMSGrand Maître
Oula deux fois :lol:
Allez au dodo Thrasy !
Allez au dodo Thrasy !
- thrasybuleDevin
Je vois qu'on ne me passe rien. J'obtempère, je vais au lit et vous laisse à votre tiédeur consensuelle.
- JEMSGrand Maître
Bonne nuit Thrasy !
- InviteeFVénérable
Nita a écrit:Le fait que des parents s'en soient émus me paraît normal ; le fait que ce soit une dénonciation anonyme qui soit parvenue à l'IA est cependant révoltant, et que ces personnes (dont je persiste à penser qu'elles n'avaient pas tort au départ), aient fait suivre à un organe de presse, toujours anonymement, leur brûlot, faisant de facto du collègue la victime de l'opprobre publique est tout aussi abject.
J'ai peine à croire que quelqu'un ayant enseigné plusieurs années en collège puisse proposer ce sujet sans imaginer qu'il y aura une polémique.
Je partage l'avis de Nita. Quelles qu'aient été les intentions du professeur, je trouve le sujet en lui-même particulièrement savonneux.
Et je suis outrée par le procédé de la lettre anonyme.
S'évertuer à apprendre à des adolescents qu'il faut assumer les conséquences de leurs actes et que les parents se cachent derrière des dénonciations non signées... "Ambition Éduquer", on est en plein dans l'actualité, pour le coup, nous avons l'ambition de mais y parvenons-nous ?
- JEMSGrand Maître
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/734167-redaction-sur-le-suicide-au-college-la-faute-du-prof-mais-pas-seulement.html
Une position intéressante.
Une position intéressante.
- User5899Demi-dieu
Pas grave, mais en effet, je ne vois pas vraiment de quoi j'aurais bien pu parlerthrasybule a écrit:Si on fait dans les mots d'esprit autoréférentiels, j"étais, c'est vrai , à l'Ouest! Je pensais qu'on parlait de la discussion. Le sujet m'interpelle, donc je ne suis pas assez à distance. Pardon Cripure!
- User5899Demi-dieu
Mais qu'il est grognon ce soir !thrasybule a écrit:Je vois qu'on ne me passe rien. J'obtempère, je vais au lit et vous laisse à votre tiédeur consensuelle.
M'enfin !
- CondorcetOracle
Lilypims a écrit:thrasybule a écrit:Suspendre un enseignant pour ce motif est disproportionné, quel que soit le jugement que les uns ou les autres peuvent porter sur le sujet.
Il me semble aussi que c'est excessif.
Une explication orale aurait suffi : à quoi sert un IPR ou le CDE sinon ?
- MaieuHabitué du forum
Suspension… Est-ce que le recteur a suspendu l’enseignant (e) ou bien a-t-il constaté qu’en imaginant et proposant un tel sujet, il ou elle n’avait plus les pieds sur terre et s’était donc suspendu(e) il/elle-même ?
Reste à déterminer le point de suspension
Reste à déterminer le point de suspension
- JohnMédiateur
http://www.itele.fr/video/redaction-sur-le-suicide-au-college
Esperons que cette suspension permettra d'arriver à une entente parents / profs / administration / eleves. Il faut qu'ils prennent le temps de s'expliquer les uns avec les autres.
Esperons que cette suspension permettra d'arriver à une entente parents / profs / administration / eleves. Il faut qu'ils prennent le temps de s'expliquer les uns avec les autres.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
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- Invité21Fidèle du forum
John a écrit:http://www.itele.fr/video/redaction-sur-le-suicide-au-college
Esperons que cette suspension permettra d'arriver à une entente parents / profs / administration / eleves. Il faut qu'ils prennent le temps de s'expliquer les uns avec les autres.
Si seulement c'était possible. Encore un collègue jeté en pâture...Ce qui est incroyable, dans cette vénérable institution qui a charge d'âmes et d'âmes jeunes, en proie à l'erreur, c'est que l'on ne la pardonne à aucun de ses membres, cette même erreur.
- grandesvacancesNeoprof expérimenté
En pâture, en pâture... Il a tout de même tendu les verges pour se faire battre.
A mon sens, ce type de sujet qui incite l'élève à s'épancher relève de l'indiscrétion et n'a pas sa place en classe.
A mon sens, ce type de sujet qui incite l'élève à s'épancher relève de l'indiscrétion et n'a pas sa place en classe.
- MalacaEsprit éclairé
Néanmoins, je trouve comme Sibérie que le collègue -aussi tordu soit son sujet - est effectivement "livré" en pâture ...
La suspension des fonctions, ce n'est pas anodin : même s'il ne s'agit pas d’une sanction disciplinaire à proprement parler, c'est une mesure prise à titre conservatoire qui a pour objet d’écarter du service un agent à qui il est reproché d’avoir commis une faute grave .
N'est-ce pas abusif dans le cas présent de parler de faute grave ?
Aucun d'entre nous ne peut être à l'abri d'une erreur de jugement dans ses choix pédagogiques, et je trouve surprenant qu'il n'y ait pas plus de "soutien" de la profession.
Etait-il nécessaire de mettre tout ça sur la place publique et de discréditer un peu plus le métier d'enseignant ?
La suspension des fonctions, ce n'est pas anodin : même s'il ne s'agit pas d’une sanction disciplinaire à proprement parler, c'est une mesure prise à titre conservatoire qui a pour objet d’écarter du service un agent à qui il est reproché d’avoir commis une faute grave .
N'est-ce pas abusif dans le cas présent de parler de faute grave ?
Aucun d'entre nous ne peut être à l'abri d'une erreur de jugement dans ses choix pédagogiques, et je trouve surprenant qu'il n'y ait pas plus de "soutien" de la profession.
Etait-il nécessaire de mettre tout ça sur la place publique et de discréditer un peu plus le métier d'enseignant ?
- Invité21Fidèle du forum
grandesvacances a écrit:En pâture, en pâture... Il a tout de même tendu les verges pour se faire battre.
A mon sens, ce type de sujet qui incite l'élève à s'épancher relève de l'indiscrétion et n'a pas sa place en classe.
Quel acharnement...
J'espère que vous ne serez jamais à côté de vos pompes un jour. On parle d'un sujet de rédaction foireux, pas d'un problème de mathématiques demandant de calculer le temps que mettaient les juifs à mourir dans les chambres à gaz ( pour parler d'un ancien fait divers).
Enfin, cela devrait se régler en local, pas sur la place publique! Supension, lettre de délation, sujet de journal télévisé, et Mme Michu qui y va de son avis - notons que Mme Michu est aussi parfois professeur, hélas-, pour un sujet de rédaction stupide...
C'est trop, et ça pue, si je puis me permettre.
- doublecasquetteEnchanteur
Evidemment ! Mais il faut s'y faire. Le journalisme moderne procède ainsi et c'est très pénible. La rubrique chiens écrasés occupe tout l'espace.Sibérie a écrit:grandesvacances a écrit:En pâture, en pâture... Il a tout de même tendu les verges pour se faire battre.
A mon sens, ce type de sujet qui incite l'élève à s'épancher relève de l'indiscrétion et n'a pas sa place en classe.
Enfin, cela devrait se régler en local, pas sur la place publique! Supension, lettre de délation, sujet de journal télévisé, et Mme Michu qui y va de son avis - notons que Mme Michu est aussi parfois professeur, hélas-, pour un sujet de rédaction stupide...
C'est trop, et ça pue, si je puis me permettre.
On se demande comment un sujet aussi confidentiel et en même temps d'une affligeante banalité s'est vu accorder une telle importance, à un moment pourtant riche en complications politiques et économiques nationales et internationales.
La seule chose qu'on ignore, et qui est totalement occultée, et serait peut-être intéressante à connaitre, c'est de savoir s'il s'agit d'un vacataire embauché par le chef d'établissement ou d'un titulaire recruté sur concours.
La suspension (mesure drôlement sévère pour un truc aussi anodin )et l'ouverture d'une enquête par le rectorat m'ont fait immédiatement me poser cette question.
DC véto
- IlèneNiveau 3
Ce n'est peut-être qu'un sujet de rédaction, mais il aurait pu avoir des conséquences dramatiques. Supposez qu'il y ait dans cette classe un élève dépressif à tendances suicidaires, vous imaginez ce qui aurait pu arriver ?
Je ne sais pas si ce prof ne s'est sincèrement pas rendu compte de l'ineptie qu'il y avait à donner un sujet pareil ou s'il ne va pas bien pour des raisons diverses et variées et a perdu son sens commun, mais ça ne me choque pas du tout qu'il soit suspendu. Cela va permettre de remettre les choses à plat pour lui comme pour les élèves et les parents, et de faire la lumière sur ses motivations à l'heure de donner ce sujet.
Quant aux parents, oui ils auraient dû signer la lettre, cela aurait été bien plus honnête, mais je trouve ça un peu gonflé de se concentrer sur ça alors que le premier problème, c'est quand même le prof et le sujet de rédaction.
Je ne sais pas si ce prof ne s'est sincèrement pas rendu compte de l'ineptie qu'il y avait à donner un sujet pareil ou s'il ne va pas bien pour des raisons diverses et variées et a perdu son sens commun, mais ça ne me choque pas du tout qu'il soit suspendu. Cela va permettre de remettre les choses à plat pour lui comme pour les élèves et les parents, et de faire la lumière sur ses motivations à l'heure de donner ce sujet.
Quant aux parents, oui ils auraient dû signer la lettre, cela aurait été bien plus honnête, mais je trouve ça un peu gonflé de se concentrer sur ça alors que le premier problème, c'est quand même le prof et le sujet de rédaction.
- Invité21Fidèle du forum
Ilène a écrit:Ce n'est peut-être qu'un sujet de rédaction, mais il aurait pu avoir des conséquences dramatiques. Supposez qu'il y ait dans cette classe un élève dépressif à tendances suicidaires, vous imaginez ce qui aurait pu arriver ?
Je ne sais pas si ce prof ne s'est sincèrement pas rendu compte de l'ineptie qu'il y avait à donner un sujet pareil ou s'il ne va pas bien pour des raisons diverses et variées et a perdu son sens commun, mais ça ne me choque pas du tout qu'il soit suspendu. Cela va permettre de remettre les choses à plat pour lui comme pour les élèves et les parents, et de faire la lumière sur ses motivations à l'heure de donner ce sujet.
Quant aux parents, oui ils auraient dû signer la lettre, cela aurait été bien plus honnête, mais je trouve ça un peu gonflé de se concentrer sur ça alors que le premier problème, c'est quand même le prof et le sujet de rédaction.
Bon...Je suis professeur de lettres, et j'apprends chaque jour aux élèves à faire la part des choses entre situation fictive et réalité. C'est un peu simpliste ce que tu écris.
Ecrire sur le suicide, ce n'est pas se suicider. J'ai déjà écrit une lettre de suicide, c'est un exercice littéraire très intéressant. Peu adapté à des troisièmes, encore que...Dans le cadre d'un atelier d'écriture, je n'hésiterais pas, par exemple. Je vais très bien, sinon.
"La rédaction qui tue", cela ne tente pas un réalisateur de série Z?
Bonne soirée ciné en perspective. Soyons sérieux deux minutes, et
fermons psychologie magazine.
- RoninMonarque
Ben non justement, il ne s'agit pas de psychologie magazine. Balancer un sujet aussi projectif à des gosses de cet âge c'est une connerie sans nom.
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- lalilalaEmpereur
Ilène a écrit:Ce n'est peut-être qu'un sujet de rédaction, mais il aurait pu avoir des conséquences dramatiques. Supposez qu'il y ait dans cette classe un élève dépressif à tendances suicidaires, vous imaginez ce qui aurait pu arriver ?
Je ne sais pas si ce prof ne s'est sincèrement pas rendu compte de l'ineptie qu'il y avait à donner un sujet pareil ou s'il ne va pas bien pour des raisons diverses et variées et a perdu son sens commun, mais ça ne me choque pas du tout qu'il soit suspendu. Cela va permettre de remettre les choses à plat pour lui comme pour les élèves et les parents, et de faire la lumière sur ses motivations à l'heure de donner ce sujet.
Quant aux parents, oui ils auraient dû signer la lettre, cela aurait été bien plus honnête, mais je trouve ça un peu gonflé de se concentrer sur ça alors que le premier problème, c'est quand même le prof et le sujet de rédaction.
On aurait pu le repérer comme ça non?
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Nuestra vida es un círculo dantesco.
Mon blog
- IlèneNiveau 3
Sibérie :
Oui, mais tu n'étais pas dépressive quand tu l'as écrite, j'imagine ?
Quand à la référence à Psychologie Magazine, que te dire ? J'ai à côté de moi une personne qui travaille en psychiatrie depuis 25 ans et qui est d'accord avec moi sur ce sujet, j'imagine que tu voudras bien admettre qu'il en sait plus long que toi sur la question ?
J'ai réagi vivement parce qu'une personne proche de moi a passé son adolescence à être dépressive, et une rédaction pareille l'aurait envoyée à l'hosto.
Lalilala : oui effectivement, mais bon il y a moins traumatisant comme moyen de répérage Et encore faut-il qu'il ne soit pas trop tard.
Ecrire sur le suicide, ce n'est pas se suicider. J'ai déjà écrit une lettre de suicide, c'est un exercice littéraire très intéressant.
Oui, mais tu n'étais pas dépressive quand tu l'as écrite, j'imagine ?
Quand à la référence à Psychologie Magazine, que te dire ? J'ai à côté de moi une personne qui travaille en psychiatrie depuis 25 ans et qui est d'accord avec moi sur ce sujet, j'imagine que tu voudras bien admettre qu'il en sait plus long que toi sur la question ?
J'ai réagi vivement parce qu'une personne proche de moi a passé son adolescence à être dépressive, et une rédaction pareille l'aurait envoyée à l'hosto.
Lalilala : oui effectivement, mais bon il y a moins traumatisant comme moyen de répérage Et encore faut-il qu'il ne soit pas trop tard.
- liliepingouinÉrudit
Je ne veux donner aucun avis sur cette affaire à laquelle je ne connais rien, et du coup je suis un peu HS (mais pas totalement non plus).
Ce sur quoi j'ai envie de réagir, c'est qu'à la lecture de certaines interventions, j'ai l'impression que beaucoup de monde pense que, parce qu'on parle du suicide, les gens vont passer à l'acte.
Je ne suis pas du tout spécialiste, mais personnellement j'aurais tendance à penser que c'est l'inverse, et que le suicide ne doit pas être un sujet tabou. Je ne pense pas un seul instant que ce sujet de rédaction puisse déclencher un suicide réel.
(Je précise néanmoins que je n'approuve pas ce sujet)
Cela me dérange que l'on pense que parler d'une chose avec des jeunes puisse déclencher un comportement: cela me rappelle le fait qu'il n'y a pas si longtemps on ne parlait jamais d'amour ou de sexe aux filles parce qu'on pensait que cela allait les jeter dans la débauche; de la même manière on ne parlait pas d'homosexualité. Il me semble que le rejet de ce sujet est un peu similaire et vient d'une idée fausse, selon laquelle si on parle ou on imagine qqch, cela peut devenir réel et que ne pas en parler empêche que cela existe.
Je trouve ce sujet absurde et malvenu pour beaucoup de raisons, mais je ne le trouve pas dangereux.
Mais je peux me tromper, c'est juste un avis personnel et les autres avis m'intéressent.
Ce sur quoi j'ai envie de réagir, c'est qu'à la lecture de certaines interventions, j'ai l'impression que beaucoup de monde pense que, parce qu'on parle du suicide, les gens vont passer à l'acte.
Je ne suis pas du tout spécialiste, mais personnellement j'aurais tendance à penser que c'est l'inverse, et que le suicide ne doit pas être un sujet tabou. Je ne pense pas un seul instant que ce sujet de rédaction puisse déclencher un suicide réel.
(Je précise néanmoins que je n'approuve pas ce sujet)
Cela me dérange que l'on pense que parler d'une chose avec des jeunes puisse déclencher un comportement: cela me rappelle le fait qu'il n'y a pas si longtemps on ne parlait jamais d'amour ou de sexe aux filles parce qu'on pensait que cela allait les jeter dans la débauche; de la même manière on ne parlait pas d'homosexualité. Il me semble que le rejet de ce sujet est un peu similaire et vient d'une idée fausse, selon laquelle si on parle ou on imagine qqch, cela peut devenir réel et que ne pas en parler empêche que cela existe.
Je trouve ce sujet absurde et malvenu pour beaucoup de raisons, mais je ne le trouve pas dangereux.
Mais je peux me tromper, c'est juste un avis personnel et les autres avis m'intéressent.
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Spheniscida qui se prend pour une Alcida.
"Laissons glouglouter les égouts." (J.Ferrat)
"Est-ce qu'on convainc jamais personne?" (R.Badinter)
Même si c'est un combat perdu d'avance, crier est important.
- Invité21Fidèle du forum
Ilène a écrit:Ecrire sur le suicide, ce n'est pas se suicider. J'ai déjà écrit une lettre de suicide, c'est un exercice littéraire très intéressant.
Oui, mais tu n'étais pas dépressive quand tu l'as écrite, j'imagine ?
Quand à la référence à Psychologie Magazine, que te dire ? J'ai à côté de moi une personne qui travaille en psychiatrie depuis 25 ans et qui est d'accord avec moi sur ce sujet, j'imagine que tu voudras bien admettre qu'il en sait plus long que toi sur la question ?
J'ai réagi vivement parce qu'une personne proche de moi a passé son adolescence à être dépressive, et une rédaction pareille l'aurait envoyée à l'hosto.
Lalilala : oui effectivement, mais bon il y a moins traumatisant comme moyen de répérage Et encore faut-il qu'il ne soit pas trop tard.
Ultima ratio regem...L'émotion et les cas personels. Misère. Et puis la personne proche spécialiste. Il y a tout. Pardon, mais dans ce cas, il faut que j'arrête de faire étudier Zola, Gide et Racine, parce que c'est de la bonne littérature avec de mauvais sentiments.
On ne fait pas cours à des dépressifs, a priori, mais à des élèves. Je ne suis pas enseignante en HP.
- IlèneNiveau 3
liliepingouin a écrit:Je ne suis pas du tout spécialiste, mais personnellement j'aurais tendance à penser que c'est l'inverse, et que le suicide ne doit pas être un sujet tabou. Je ne pense pas un seul instant que ce sujet de rédaction puisse déclencher un suicide réel.
(Je précise néanmoins que je n'approuve pas ce sujet)
Tout dépend si le sujet est abordé de manière encadrée, par des professionnels. Dans ce cadre je pense également que ça peut être positif. Là la sujet à été donné par quelqu'un qui n'est pas compétent en la matière, et surtout les élèves étaient seuls face à la rédaction, face à leurs émotions. C'est bien là tout le problème !
- JacqGuide spirituel
Je suis d'accord avec certains.
Qu'il y ait une erreur du prof concernant la formulation du sujet, ok, mais de là en ce que cela fasse les une des tous les médias.... ils n'ont que cela à faire ? S'ils veulent j'ai plein de sujet à mettre à la une : des élèves maltraités, par les parents ou les grands frères, des attouchements de parents, d'autres élèves, du trafic en tout genre, du harcèlement....
Et le rectorat ?
Qu'elle est cette façon de réagir à l'opinion publique ? Fallait-il aller jusque là ? Quel est le rôle des parents dans la médiatisation de cette affaire, et le poids qu'elle va prendre pour cet enseignant retiré de ses classes et jeté à en pature aux médias....
Imaginons le pire : et si un enseignant incriminé est jeté en pâture aux médias et à l'opinion publique au moindre "écart"et se suicide ? Ils diront quoi ? Ils feront le procès de leurs méthodes, eux qui sont si prompt à faire critique des méthodes de cet enseignant. Et le rectorat ? Il pense à quoi avant de réagir de cette façon ? A l'enseignant ? Certainement pas à priori.
Cet enseignant a tout mon soutien !
EDIT : je viens d'entendre que des parents demandent la réintégration de cet enseignant !!!!
Qu'il y ait une erreur du prof concernant la formulation du sujet, ok, mais de là en ce que cela fasse les une des tous les médias.... ils n'ont que cela à faire ? S'ils veulent j'ai plein de sujet à mettre à la une : des élèves maltraités, par les parents ou les grands frères, des attouchements de parents, d'autres élèves, du trafic en tout genre, du harcèlement....
Et le rectorat ?
Qu'elle est cette façon de réagir à l'opinion publique ? Fallait-il aller jusque là ? Quel est le rôle des parents dans la médiatisation de cette affaire, et le poids qu'elle va prendre pour cet enseignant retiré de ses classes et jeté à en pature aux médias....
Imaginons le pire : et si un enseignant incriminé est jeté en pâture aux médias et à l'opinion publique au moindre "écart"et se suicide ? Ils diront quoi ? Ils feront le procès de leurs méthodes, eux qui sont si prompt à faire critique des méthodes de cet enseignant. Et le rectorat ? Il pense à quoi avant de réagir de cette façon ? A l'enseignant ? Certainement pas à priori.
Cet enseignant a tout mon soutien !
EDIT : je viens d'entendre que des parents demandent la réintégration de cet enseignant !!!!
- MalacaEsprit éclairé
Ronin a écrit: Ben non justement, il ne s'agit pas de psychologie magazine. Balancer un sujet aussi projectif à des gosses de cet âge c'est une connerie sans nom.
certes, mais qui ne mérite peut être pas un lynchage médiatique ...
Ilène a écrit: Ce n'est peut-être qu'un sujet de rédaction, mais il aurait pu avoir des conséquences dramatiques. Supposez qu'il y ait dans cette classe un élève dépressif à tendances suicidaires, vous imaginez ce qui aurait pu arriver ?
C'est peut être là que les parents ont leur rôle à jouer ?
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Ajouter de la vie aux années plutôt que des années à la vie ...
"Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve, une réalité." A. de Saint-Exupéry
mes rêves, ma réalité ...
- IlèneNiveau 3
Malaca a écrit:Ilène a écrit: Ce n'est peut-être qu'un sujet de rédaction, mais il aurait pu avoir des conséquences dramatiques. Supposez qu'il y ait dans cette classe un élève dépressif à tendances suicidaires, vous imaginez ce qui aurait pu arriver ?
C'est peut être là que les parents ont leur rôle à jouer ?
Ca évidemment, en orientant l'enfant vers des professionnels, mais en psychiatrie il ne suffit pas de traiter pour soigner, et même quand on soigne, ça prend du temps (et ça laisser une grande fragilité).
Je ne dis pas qu'il faut faire cours pour des dépressifs, mais un peu de bon sens ne fait pas de mal.
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