- CeladonDemi-dieu
Le pb avec le constructivisme c'est que l'on traite d'emblée l'apprenti comme un expert ayant à sa disposition un panel de méthodes et outils qu'il sélectionne à volonté selon la tâche à accomplir pour construire tout seul comme un grand ses apprentissages. Toute la méthodo est zappée.
Comment s'étonner de la chute ? Et c'est pareil dans toutes les matières.
Comment s'étonner de la chute ? Et c'est pareil dans toutes les matières.
- MarcassinHabitué du forum
Pour qu'il y ait "conservatisme pédagogique", il faudrait quelque chose à conserver. Hélas tout est en ruine.
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"Je regarde la grammaire comme la première partie de l'art de penser." (Condillac)
- MarcassinHabitué du forum
"arque-bouté" ?
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- InstructeurpublicFidèle du forum
Moonchild a écrit:Je crois que nous ne nous étions pas rendu compte de l'efficacité de Xavier Darcos : à peine avait-il commencé à s'installer dans un bureau qu'aussitôt il est parvenu à stopper net un mouvement de progression sociale dans lequel l'école s'inscrivait depuis plus de 50 ans.Dans une premier temps, la démocratisation de l'école a suivi cette massification, il faut le reconnaître. Notamment lorsqu’une certaine forme d’élitisme républicain permettait aux plus méritants des enfants d’ouvriers ou de paysans de gravir l’échelle sociale (parfois très haut, cf l’exemple tout le temps cité de la famille Pompidou). Mais cette progression s’est arrêtée net. Tous les indicateurs ont connu un arrêt brutal entre 1993 et 1995. Très précisément. Les données qui l’établissent sont disponibles (et abondamment commentées) dans des revues telles que l’Etat de l’Ecole ou dans les fiches thématiques du livre Le système éducatif français régulièrement réédité par le CNDP. J'en ai fait figurer quelques unes à la fin de cet article. Après 1995, la machine s’inverse, l’école se remet à produire de l’inégalité et redevient sélective, élitiste et « orienteuse ». Les enfants d'ouvriers, dont la proportion dans les lauréats du Bac augmentait jusque là se stabilise à 50 % d'une classe d'âge, quand les enfants de cadre sont déjà depuis longtemps, et demeurent, à 90 %. Dans le même temps, le recours à l'apprentissage augmente.
Or c’est précisément la période (milieu des année 1990) durant laquelle les tenants d’une école traditionnelle et conservatrice reprennent le pouvoir. L’époque où un Xavier Darcos s’installe dans les bureaux du ministère, avec dans son sillage tout un cortège de seconds couteaux qui préparent le terrain pour son accession au poste de ministre.
C'est clair que l'auteur de cet article est totalement dépourvu de sens historique.
- Padre P. LucasNiveau 10
Celadon a écrit:Le pb avec le constructivisme c'est que l'on traite d'emblée l'apprenti comme un expert ayant à sa disposition un panel de méthodes et outils qu'il sélectionne à volonté selon la tâche à accomplir pour construire tout seul comme un grand ses apprentissages. Toute la méthodo est zappée.
Comment s'étonner de la chute ? Et c'est pareil dans toutes les matières.
Même en pédagogie.
Il suffit de lire le discours des apprentis pédagogues qui stigmatisent les "déclinologues" sur ce blog obscurantiste ( bien dit Rudolf !)
- MarcassinHabitué du forum
C'est pas gentil de parler de François Jarraud en ces termes......toute une armée d’enseignants « éclairés » qui transforment leur impuissance, voire leur incompétence, en témoignages à gros succès de librairie (ah il y en a des sauveurs d’école auto-proclamés, des gens pleins de bon sens qui produisent des banalités au kilomètre...
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"Je regarde la grammaire comme la première partie de l'art de penser." (Condillac)
- doublecasquetteEnchanteur
Voilà ce que des élèves, ayant commencé l'apprentissage de la lecture il y a un peu moins de deux mois, ont été capables de lire (c'est-à-dire déchiffrer et comprendre) aujourd'hui :
Ce texte, sans doute très mal orienté politiquement et redoutablement passéiste, est extrait d'un Livre d'apprentissage de l'écriture et de la lecture, un vrai, ni global, ni syllabique, mais qui, dès le premier jour de classe, leur a appris à se confronter à une tâche complexe réelle puisqu'il s'agissait d'énoncer puis de dicter à leur enseignante une phrase qu'elle a transcrite au tableau pour eux, puis d'en analyser les éléments pour qu'ils puissent être réutilisés à l'infini dans d'autres situations de lecture et d'écriture.
Cette démarche, largement inspirée des techniques Freinet, mais adaptée à une époque où les instits doivent sans arrêt lutter contre le temps qui passe si vite (heureux collègues de 1923 et leurs 30 heures par semaine qui leur permettaient de ne pas speeder les élèves), permet aujourd'hui, comme hier et avant-hier d'apprendre à écrire et à lire à tous les enfants, sans aucune distinction d'origine.
Je me rends compte, aujourd'hui encore, que, tout ça parce que des officines ultra-glauques défendent les blouses grises et les coups de règle sur les doigts ainsi que ce que j'ai coutume d'appeler la pédagogie du claquoir qu'elles croient être signe du "retour au bon vieux temps", on m'assimile, et mes camarades du GRIP avec moi, à ces gens-là !
Et, comme d'habitude, ça me fiche en l'air trente-six ans de carrière pendant lesquels j'ai essayé vaille que vaille, comme le font tous mes camarades du GRIP, d'emmener mes petits élèves, tous mes petits élèves, et encore plus ceux qui n'avaient que moi pour réussir, le plus loin possible !
Là, ce soir, encore une fois, en voyant à quel point la méprise est grande, qu'est-ce que j'ai mal à mon aile gauche !
La ronde des ballons
Les élèves sont dans la cour, ils jouent à la ronde des ballons.
Malo est guéri alors il joue à la ronde des ballons car on n’a pas à courir.
Les élèves sont assis, ils ont un petit ballon et un gros ballon.
Ils se passent les ballons. Les ballons tournent, tournent ! Ils font la ronde.
Malo et Lila sont debout. Ils regardent les élèves.
Tout à coup, ils crient : « Stop ! »
Si le petit ballon tombe et roule, Malo le récupérera et il ira dans la ronde des ballons.
Si le gros ballon tombe et roule, Lila le récupérera et elle ira dans la ronde des ballons.
Alors, un élève assis se lèvera, il regardera la ronde et il criera « stop ! » comme Malo et Lila.
(extrait de Écrire et Lire au CP, GRIP Éditions)
Ce texte, sans doute très mal orienté politiquement et redoutablement passéiste, est extrait d'un Livre d'apprentissage de l'écriture et de la lecture, un vrai, ni global, ni syllabique, mais qui, dès le premier jour de classe, leur a appris à se confronter à une tâche complexe réelle puisqu'il s'agissait d'énoncer puis de dicter à leur enseignante une phrase qu'elle a transcrite au tableau pour eux, puis d'en analyser les éléments pour qu'ils puissent être réutilisés à l'infini dans d'autres situations de lecture et d'écriture.
Cette démarche, largement inspirée des techniques Freinet, mais adaptée à une époque où les instits doivent sans arrêt lutter contre le temps qui passe si vite (heureux collègues de 1923 et leurs 30 heures par semaine qui leur permettaient de ne pas speeder les élèves), permet aujourd'hui, comme hier et avant-hier d'apprendre à écrire et à lire à tous les enfants, sans aucune distinction d'origine.
Je me rends compte, aujourd'hui encore, que, tout ça parce que des officines ultra-glauques défendent les blouses grises et les coups de règle sur les doigts ainsi que ce que j'ai coutume d'appeler la pédagogie du claquoir qu'elles croient être signe du "retour au bon vieux temps", on m'assimile, et mes camarades du GRIP avec moi, à ces gens-là !
Et, comme d'habitude, ça me fiche en l'air trente-six ans de carrière pendant lesquels j'ai essayé vaille que vaille, comme le font tous mes camarades du GRIP, d'emmener mes petits élèves, tous mes petits élèves, et encore plus ceux qui n'avaient que moi pour réussir, le plus loin possible !
Là, ce soir, encore une fois, en voyant à quel point la méprise est grande, qu'est-ce que j'ai mal à mon aile gauche !
- JohnMédiateur
Ca c'est sûr que les ouvrages de rénovation de l'école vue sous un angle pédagogiste sont beaucoup plus nombreux que les non-pédagogistes, et correspondent souvent bien à la définition ci-dessus. Il faut juste remplacer "gros succès en librairie" par "gros succès dans les médias et dans les bibliothèques des IUFM".Marcassin a écrit:C'est pas gentil de parler de François Jarraud en ces termes......toute une armée d’enseignants « éclairés » qui transforment leur impuissance, voire leur incompétence, en témoignages à gros succès de librairie (ah il y en a des sauveurs d’école auto-proclamés, des gens pleins de bon sens qui produisent des banalités au kilomètre...
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- JohnMédiateur
La question, là encore, est de savoir si Lionel Jeanjeau est disposé à comprendre cela. Je l'espère, mais on me dira que je suis peut-être trop optimiste.Je me rends compte, aujourd'hui encore, que, tout ça parce que des officines ultra-glauques défendent les blouses grises et les coups de règle sur les doigts ainsi que ce que j'ai coutume d'appeler la pédagogie du claquoir qu'elles croient être signe du "retour au bon vieux temps", on m'assimile, et mes camarades du GRIP avec moi, à ces gens-là !
Et, comme d'habitude, ça me fiche en l'air trente-six ans de carrière pendant lesquels j'ai essayé vaille que vaille d'emmener mes petits élèves, tous mes petits élèves, et encore plus ceux qui n'avaient que moi pour réussir, le plus loin possible !
Là, ce soir, encore une fois, en voyant à quel point la méprise est grande, qu'est-ce que j'ai mal à mon aile gauche !
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- MareuilNeoprof expérimenté
Jeanjeau est un brave garçon, qui a certes du mal à distinguer sa gauche de sa droite, mais nous ne doutons pas qu'il soit capable de faire des efforts. Allez : "en cours d'acquisition".John a écrit:La question, là encore, est de savoir si Lionel Jeanjeau est disposé à comprendre cela. Je l'espère, mais on me dira que je suis peut-être trop optimiste.Je me rends compte, aujourd'hui encore, que, tout ça parce que des officines ultra-glauques défendent les blouses grises et les coups de règle sur les doigts ainsi que ce que j'ai coutume d'appeler la pédagogie du claquoir qu'elles croient être signe du "retour au bon vieux temps", on m'assimile, et mes camarades du GRIP avec moi, à ces gens-là !
Et, comme d'habitude, ça me fiche en l'air trente-six ans de carrière pendant lesquels j'ai essayé vaille que vaille d'emmener mes petits élèves, tous mes petits élèves, et encore plus ceux qui n'avaient que moi pour réussir, le plus loin possible !
Là, ce soir, encore une fois, en voyant à quel point la méprise est grande, qu'est-ce que j'ai mal à mon aile gauche !
- GrypheMédiateur
DC, nous, ici, on sait que tu fais du bon travail. Des bises pour toi, tiens.doublecasquette a écrit:Et, comme d'habitude, ça me fiche en l'air trente-six ans de carrière pendant lesquels j'ai essayé vaille que vaille, comme le font tous mes camarades du GRIP, d'emmener mes petits élèves, tous mes petits élèves, et encore plus ceux qui n'avaient que moi pour réussir, le plus loin possible !
- MareuilNeoprof expérimenté
Mareuil a écrit:Jeanjeau est un brave garçon, qui a certes du mal à distinguer sa gauche de sa droite, mais nous ne doutons pas qu'il soit capable de faire des efforts. Allez : "en cours d'acquisition".John a écrit:La question, là encore, est de savoir si Lionel Jeanjeau est disposé à comprendre cela. Je l'espère, mais on me dira que je suis peut-être trop optimiste.Je me rends compte, aujourd'hui encore, que, tout ça parce que des officines ultra-glauques défendent les blouses grises et les coups de règle sur les doigts ainsi que ce que j'ai coutume d'appeler la pédagogie du claquoir qu'elles croient être signe du "retour au bon vieux temps", on m'assimile, et mes camarades du GRIP avec moi, à ces gens-là !
Et, comme d'habitude, ça me fiche en l'air trente-six ans de carrière pendant lesquels j'ai essayé vaille que vaille d'emmener mes petits élèves, tous mes petits élèves, et encore plus ceux qui n'avaient que moi pour réussir, le plus loin possible !
Là, ce soir, encore une fois, en voyant à quel point la méprise est grande, qu'est-ce que j'ai mal à mon aile gauche !
C'est sans doute pour cela qu'il est proviseur adjoint, ce qui lui laisse le temps de donner à DC et aux membres du GRIP des leçons d'enseignement. Va falloir le réorienter, vers le curage des fossés, par exemple.
- Julie PieNiveau 6
John a écrit:Les méthodes du Grip sont d'ailleurs mixtes, si je ne m'abuse.
:Gné: j'aurai fait du global s'en m'en rendre compte??? DC aussi ?? ma méthode n'a pas une leçon avec un mot à lire en global, quant à DC, elle répondra mieux que moi Elle a déjà répondu!!
Merci de ne pas répandre de telles rumeurs quand on voit ce qu'elle vit.
- MareuilNeoprof expérimenté
Allons DC, vous savez bien qu'il n'y a plus d'aile gauche depuis longtemps, mais des gestionnaires, des crétins de la fabrique et des kapos.doublecasquette a écrit:Voilà ce que des élèves, ayant commencé l'apprentissage de la lecture il y a un peu moins de deux mois, ont été capables de lire (c'est-à-dire déchiffrer et comprendre) aujourd'hui :
La ronde des ballons
Les élèves sont dans la cour, ils jouent à la ronde des ballons.
Malo est guéri alors il joue à la ronde des ballons car on n’a pas à courir.
Les élèves sont assis, ils ont un petit ballon et un gros ballon.
Ils se passent les ballons. Les ballons tournent, tournent ! Ils font la ronde.
Malo et Lila sont debout. Ils regardent les élèves.
Tout à coup, ils crient : « Stop ! »
Si le petit ballon tombe et roule, Malo le récupérera et il ira dans la ronde des ballons.
Si le gros ballon tombe et roule, Lila le récupérera et elle ira dans la ronde des ballons.
Alors, un élève assis se lèvera, il regardera la ronde et il criera « stop ! » comme Malo et Lila.
(extrait de Écrire et Lire au CP, GRIP Éditions)
Ce texte, sans doute très mal orienté politiquement et redoutablement passéiste, est extrait d'un Livre d'apprentissage de l'écriture et de la lecture, un vrai, ni global, ni syllabique, mais qui, dès le premier jour de classe, leur a appris à se confronter à une tâche complexe réelle puisqu'il s'agissait d'énoncer puis de dicter à leur enseignante une phrase qu'elle a transcrite au tableau pour eux, puis d'en analyser les éléments pour qu'ils puissent être réutilisés à l'infini dans d'autres situations de lecture et d'écriture.
Cette démarche, largement inspirée des techniques Freinet, mais adaptée à une époque où les instits doivent sans arrêt lutter contre le temps qui passe si vite (heureux collègues de 1923 et leurs 30 heures par semaine qui leur permettaient de ne pas speeder les élèves), permet aujourd'hui, comme hier et avant-hier d'apprendre à écrire et à lire à tous les enfants, sans aucune distinction d'origine.
Je me rends compte, aujourd'hui encore, que, tout ça parce que des officines ultra-glauques défendent les blouses grises et les coups de règle sur les doigts ainsi que ce que j'ai coutume d'appeler la pédagogie du claquoir qu'elles croient être signe du "retour au bon vieux temps", on m'assimile, et mes camarades du GRIP avec moi, à ces gens-là !
Et, comme d'habitude, ça me fiche en l'air trente-six ans de carrière pendant lesquels j'ai essayé vaille que vaille, comme le font tous mes camarades du GRIP, d'emmener mes petits élèves, tous mes petits élèves, et encore plus ceux qui n'avaient que moi pour réussir, le plus loin possible !
Là, ce soir, encore une fois, en voyant à quel point la méprise est grande, qu'est-ce que j'ai mal à mon aile gauche !
- doublecasquetteEnchanteur
Si, si, Julie, la mienne est bien "mixte à très court départ global", comme Rémi et Colette, Daniel et Valérie ou, pour remonter à plus loin, comme celle que préconisaient Pauline Kergomard ou Célestin Freinet pour les enfants de dernière année de maternelle.
Les mots globaux, s'ils sont bien choisis, donnés avec parcimonie, réutilisés et réemployés fréquemment et assez rapidement analysés et dé-codés comme cela se faisait jusqu'aux années 1980, ne nuisent en rien à un bon apprentissage de l'écriture et de la lecture.
C'est ce que j'ai tenté de faire dans ma méthode. Actuellement, mes élèves n'ont plus que "dans" qu'ils sont censés connaître globalement mais qu'ils ont décodé en d + an + s muet depuis bien longtemps, ce qui leur permet de réutiliser le son "an" dans d'autres mots (tâche complexe avec transfert de compétences).
Les mots globaux, s'ils sont bien choisis, donnés avec parcimonie, réutilisés et réemployés fréquemment et assez rapidement analysés et dé-codés comme cela se faisait jusqu'aux années 1980, ne nuisent en rien à un bon apprentissage de l'écriture et de la lecture.
C'est ce que j'ai tenté de faire dans ma méthode. Actuellement, mes élèves n'ont plus que "dans" qu'ils sont censés connaître globalement mais qu'ils ont décodé en d + an + s muet depuis bien longtemps, ce qui leur permet de réutiliser le son "an" dans d'autres mots (tâche complexe avec transfert de compétences).
- gelsomina31Grand Maître
DC : ne t'abîme pas les yeux à lire les inepties écrites par ceux et celles qui veulent empêcher aux élèves d'accéder à la lecture et au savoir!
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Fear buildswalls.Hope builds bridges !
« De chacun selon ses forces, à chacun selon ses besoins. »
- Julie PieNiveau 6
doublecasquette a écrit:Si, si, Julie, la mienne est bien "mixte à très court départ global", comme Rémi et Colette, Daniel et Valérie ou, pour remonter à plus loin, comme celle que préconisaient Pauline Kergomard ou Célestin Freinet pour les enfants de dernière année de maternelle.
Les mots globaux, s'ils sont bien choisis, donnés avec parcimonie, réutilisés et réemployés fréquemment et assez rapidement analysés et dé-codés comme cela se faisait jusqu'aux années 1980, ne nuisent en rien à un bon apprentissage de l'écriture et de la lecture.
C'est ce que j'ai tenté de faire dans ma méthode. Actuellement, mes élèves n'ont plus que "dans" qu'ils sont censés connaître globalement mais qu'ils ont décodé en d + an + s muet depuis bien longtemps, ce qui leur permet de réutiliser le son "an" dans d'autres mots (tâche complexe avec transfert de compétences).
Toute la différence est là!
à l'étude j'ai 2 voire 3 pages de mots globaux à lire par soir par les CP au 20 octobre !!
- JohnMédiateur
Ah ouf, j'ai vraiment douté de moi quelques instants :livre:Si, si, Julie, la mienne est bien "mixte à très court départ global", comme Rémi et Colette, Daniel et Valérie ou, pour remonter à plus loin, comme celle que préconisaient Pauline Kergomard ou Célestin Freinet pour les enfants de dernière année de maternelle.
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"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- doctor whoDoyen
D'après ce que j'ai compris, les mots reconnus globalement par les élèves de DC sont toujours intégrés dans des phrases où ils côtoient des mots déchiffrés. L'analyse de la phrase permet de reconnaître la position du mot inconnu : le troisième mot de cette phrase que je connais, c'est "dans".
Et comme en plus, l'analyse des sons du mot permet de dégager des sons connus, la reconnaissance est d'autant moins hasardeuse : ce mot commençant par un "d", ça doit décidément être "dans".
Je me trompe ?
Et comme en plus, l'analyse des sons du mot permet de dégager des sons connus, la reconnaissance est d'autant moins hasardeuse : ce mot commençant par un "d", ça doit décidément être "dans".
Je me trompe ?
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Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- doublecasquetteEnchanteur
doctor who a écrit:D'après ce que j'ai compris, les mots reconnus globalement par les élèves de DC sont toujours intégrés dans des phrases où ils côtoient des mots déchiffrés. L'analyse de la phrase permet de reconnaître la position du mot inconnu : le troisième mot de cette phrase que je connais, c'est "dans".
Et comme en plus, l'analyse des sons du mot permet de dégager des sons connus, la reconnaissance est d'autant moins hasardeuse : ce mot commençant par un "d", ça doit décidément être "dans".
Je me trompe ?
Oui, c'est ça ! Sauf que, dès qu'on est installé dans des pantoufles trop confortables et trop lâches où l'on a tendance à se laisser vivre en sale capitaliste bourgeois qui oublie que le monde est une révolution permanente, hop, la maîtresse glisse le grain de sable qui entraîne vers une autre conquête !
Dans la nouvelle phrase ou le nouveau texte, il y a bien "dans", mais aussi "de" et "du", si elle veut introduire la lettre d, et "dansé", "chanté", "enfants", si son but est de consolider l'apprentissage du son "an".
Révolution permanente, vous dis-je !
- MareuilNeoprof expérimenté
Allons Jeanjeau, principal adjoint de Saint-Avertin risque de ne pas comprendre. Alors on va lui couper sa viande, pour qu'il puisse l'ingérer. Avec un cuiller pour pas qu'il se blesse.doublecasquette a écrit:doctor who a écrit:D'après ce que j'ai compris, les mots reconnus globalement par les élèves de DC sont toujours intégrés dans des phrases où ils côtoient des mots déchiffrés. L'analyse de la phrase permet de reconnaître la position du mot inconnu : le troisième mot de cette phrase que je connais, c'est "dans".
Et comme en plus, l'analyse des sons du mot permet de dégager des sons connus, la reconnaissance est d'autant moins hasardeuse : ce mot commençant par un "d", ça doit décidément être "dans".
Je me trompe ?
Oui, c'est ça ! Sauf que, dès qu'on est installé dans des pantoufles trop confortables et trop lâches où l'on a tendance à se laisser vivre en sale capitaliste bourgeois qui oublie que le monde est une révolution permanente, hop, la maîtresse glisse le grain de sable qui entraîne vers une autre conquête !
Dans la nouvelle phrase ou le nouveau texte, il y a bien "dans", mais aussi "de" et "du", si elle veut introduire la lettre d, et "dansé", "chanté", "enfants", si son but est de consolider l'apprentissage du son "an".
Révolution permanente, vous dis-je !
Allez, une leçon de pédagogie à l'attention des hirsutes ignorants et fiers de l'être. et arrogants comme Le Lièvre en plus :
http://www.slecc.fr/GRIP/de-la-pedagogie.pdf
- SapotilleEmpereur
doublecasquette a écrit:doctor who a écrit:D'après ce que j'ai compris, les mots reconnus globalement par les élèves de DC sont toujours intégrés dans des phrases où ils côtoient des mots déchiffrés. L'analyse de la phrase permet de reconnaître la position du mot inconnu : le troisième mot de cette phrase que je connais, c'est "dans".
Et comme en plus, l'analyse des sons du mot permet de dégager des sons connus, la reconnaissance est d'autant moins hasardeuse : ce mot commençant par un "d", ça doit décidément être "dans".
Je me trompe ?
Oui, c'est ça ! Sauf que, dès qu'on est installé dans des pantoufles trop confortables et trop lâches où l'on a tendance à se laisser vivre en sale capitaliste bourgeois qui oublie que le monde est une révolution permanente, hop, la maîtresse glisse le grain de sable qui entraîne vers une autre conquête !
Dans la nouvelle phrase ou le nouveau texte, il y a bien "dans", mais aussi "de" et "du", si elle veut introduire la lettre d, et "dansé", "chanté", "enfants", si son but est de consolider l'apprentissage du son "an".
Révolution permanente, vous dis-je !
C'est calqué sur "Mico mon petit ours", cette façon de faire...
Et c'est vieux comme le monde et surtout très efficace !!!
- MareuilNeoprof expérimenté
DC est efficace certes, mais pas "vieille comme le monde"!Sapotille a écrit:doublecasquette a écrit:doctor who a écrit:D'après ce que j'ai compris, les mots reconnus globalement par les élèves de DC sont toujours intégrés dans des phrases où ils côtoient des mots déchiffrés. L'analyse de la phrase permet de reconnaître la position du mot inconnu : le troisième mot de cette phrase que je connais, c'est "dans".
Et comme en plus, l'analyse des sons du mot permet de dégager des sons connus, la reconnaissance est d'autant moins hasardeuse : ce mot commençant par un "d", ça doit décidément être "dans".
Je me trompe ?
Oui, c'est ça ! Sauf que, dès qu'on est installé dans des pantoufles trop confortables et trop lâches où l'on a tendance à se laisser vivre en sale capitaliste bourgeois qui oublie que le monde est une révolution permanente, hop, la maîtresse glisse le grain de sable qui entraîne vers une autre conquête !
Dans la nouvelle phrase ou le nouveau texte, il y a bien "dans", mais aussi "de" et "du", si elle veut introduire la lettre d, et "dansé", "chanté", "enfants", si son but est de consolider l'apprentissage du son "an".
Révolution permanente, vous dis-je !
C'est calqué sur "Mico mon petit ours", cette façon de faire...
Et c'est vieux comme le monde et surtout très efficace !!!
- Padre P. LucasNiveau 10
Sapotille a écrit:
C'est calqué sur "Mico mon petit ours", cette façon de faire...
Et c'est vieux comme le monde et surtout très efficace !!!
"Mico, coco, caca, cucu" disait un conseiller pédagogique avant-gardiste il y a près de quarante ans (tiens je croyais que les réformes pédagogiques n'avaient jamais été ni appliquées, ni imposées ...)
Seriez-pas un peu réactionnaire Mâme Sapotille ? Et vous l'assumez ?
- AbraxasDoyen
Je recopie le commentaire que j'ai mis à cet amas de khonneries :
"Ohmondieu, un tout beau que je ne connaissais pas…
Donc, le début de la dégringolade, c'est à partir de 1993, hein ?
Rappel des faits.
1989 : loi Jospin. L'élève au centre construit tout seul ses propres savoirs.
1991 : Toujours Jospin, qui à l'instigation de Meirieu installe les IUFM.
Après, ce n'est pas Darcos qui est au pouvoir, mais Bayrou — qui m'a dit lui-même qu'il avait soigneusement évité de faire quoi que ce soit — à part en direction du SNES et de Monique Vuaillat…
Il faut ignorer complètement comment fonctionne un ministère pour croire que les décisions sont suivies d'effets. Il y a toujours un décalage de deux-trois ans.
Le début de la fin, comme vous dites, c'est l'ombre portée de la loi Jospin, la main-mise des pédagos sur toutes les structures, la droite tétanisée, la gauche (quelle gauche ?) de retour dès 1997, et jusqu'en 2002. Désormais, c'était plié, et ça l'est toujours. Les Inspecteurs généraux nommés par Allègre / Lang sont toujours en place. Vous voulez des noms ? Celui de Katherine Weinland devrait vous suffire.
L'artisan de la débâcle scolaire, c'est le libéralisme, opportunément allié au libertarisme pédago. Point barre. Tout le reste est spéculation."
"Ohmondieu, un tout beau que je ne connaissais pas…
Donc, le début de la dégringolade, c'est à partir de 1993, hein ?
Rappel des faits.
1989 : loi Jospin. L'élève au centre construit tout seul ses propres savoirs.
1991 : Toujours Jospin, qui à l'instigation de Meirieu installe les IUFM.
Après, ce n'est pas Darcos qui est au pouvoir, mais Bayrou — qui m'a dit lui-même qu'il avait soigneusement évité de faire quoi que ce soit — à part en direction du SNES et de Monique Vuaillat…
Il faut ignorer complètement comment fonctionne un ministère pour croire que les décisions sont suivies d'effets. Il y a toujours un décalage de deux-trois ans.
Le début de la fin, comme vous dites, c'est l'ombre portée de la loi Jospin, la main-mise des pédagos sur toutes les structures, la droite tétanisée, la gauche (quelle gauche ?) de retour dès 1997, et jusqu'en 2002. Désormais, c'était plié, et ça l'est toujours. Les Inspecteurs généraux nommés par Allègre / Lang sont toujours en place. Vous voulez des noms ? Celui de Katherine Weinland devrait vous suffire.
L'artisan de la débâcle scolaire, c'est le libéralisme, opportunément allié au libertarisme pédago. Point barre. Tout le reste est spéculation."
- SapotilleEmpereur
Padre P. Lucas a écrit:Sapotille a écrit:
C'est calqué sur "Mico mon petit ours", cette façon de faire...
Et c'est vieux comme le monde et surtout très efficace !!!
"Mico, coco, caca, cucu" disait un conseiller pédagogique avant-gardiste il y a près de quarante ans (tiens je croyais que les réformes pédagogiques n'avaient jamais été ni appliquées, ni imposées ...)
Seriez-pas un peu réactionnaire Mâme Sapotille ? Et vous l'assumez ?
Monsieur le juge, je dirai tout ...
Je suis innocente, moi...
Z'avais qu'à pas m'envoyer au CP, je ne voulais pas, je ne savais pas faire, personne ne m'avait expliqué, j'ai supplié... c'est pas ma faute m'sieur le juge, je voulais pas faire le mal ...
J'avais ce bouquin-là:
Et puis, il n'a plus été édité parce que dedans, il y a même du calcul, avec des additions, soustractions, multiplications et divisions...
C'était plus possible, les enfants étaient devenus trop bêtes, le livre n'a plus été édité...
Alors j'ai pris Mico !!!
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