- Ponce PilateNiveau 6
Ne pensez vous pas qu'il serait intéressant de recenser les causes de l'échec scolaire ?
J'avais mené une enquête sur ce thème, il y a 20 ans, auprès d'une classe de 1° STT (Sciences et Techniques du Tertiaire).
J'ai obtenu des résultats surprenants que je vous communiquerai, mais ultérieurement.
Nous verrons ainsi si cela coïncide avec l'opinion des néoprofs.
J'avais mené une enquête sur ce thème, il y a 20 ans, auprès d'une classe de 1° STT (Sciences et Techniques du Tertiaire).
J'ai obtenu des résultats surprenants que je vous communiquerai, mais ultérieurement.
Nous verrons ainsi si cela coïncide avec l'opinion des néoprofs.
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Que le net soit avec vous...et avec votre esprit. -----------------> Amen.
- KikiHabitué du forum
J'ai beaucoup d'élèves qui se couchent tard, qui se lèvent la nuit pour jouer ou aller sur le net. Au lieu de faire leurs devoirs, ils vont sur facebook ou twitters pour dire du mal de leurs profs ou de leurs camarades.
Certains parents sont persuadés (à cause de leur scolarité catastrophique) que l'on persécute leurs enfants. Ils prennent donc leur défense systématiquement. Chéri travaille donc de moins en moins.
D'autres parents amoindrissent l'importance de l'école. Si tu rates une journée, c'est pas grave. On passe un week-end avec la famille éloignée de trois jours (samedi, dimanche, lundi).
Le mauvais apprentissage de lecture en primaire. Le soutien au scolaire en 6e est comme une rustine.
Les relations conflictuelles entre les parents divorcés.
Les causes s'accumulent et créent l'échec scolaire.
Il y a beaucoup de causes auxquelles nous ne pouvons pas remédier.
Certains parents sont persuadés (à cause de leur scolarité catastrophique) que l'on persécute leurs enfants. Ils prennent donc leur défense systématiquement. Chéri travaille donc de moins en moins.
D'autres parents amoindrissent l'importance de l'école. Si tu rates une journée, c'est pas grave. On passe un week-end avec la famille éloignée de trois jours (samedi, dimanche, lundi).
Le mauvais apprentissage de lecture en primaire. Le soutien au scolaire en 6e est comme une rustine.
Les relations conflictuelles entre les parents divorcés.
Les causes s'accumulent et créent l'échec scolaire.
Il y a beaucoup de causes auxquelles nous ne pouvons pas remédier.
- User5899Demi-dieu
Echec scolaire ? Mais enfin, quel échec scolaire ? Ou voyez-vous de l'échec ? On est à 88% de réussite au Bac, on ne peut pas parler d'échec, voyons.Ponce Pilate a écrit:Ne pensez vous pas qu'il serait intéressant de recenser les causes de l'échec scolaire ?
J'avais mené une enquête sur ce thème, il y a 20 ans, auprès d'une classe de 1° STT (Sciences et Techniques du Tertiaire).
J'ai obtenu des résultats surprenants que je vous communiquerai, mais ultérieurement.
Nous verrons ainsi si cela coïncide avec l'opinion des néoprofs.
NB Il y a vingt ans, c'étaient encore des 1res G.
- doublecasquetteEnchanteur
Certains enfants arrivent à l'école avec un vécu très éloigné de celui qui est considéré par leurs instits comme exclusivement favorable à une bonne intégration scolaire.
Ces derniers pensent de plus que, comme les fibres textiles, l'enfantne prend ses couleurs ne construit ses savoirs que par imprégnation ; ils plongent donc consciencieusement leurs futurs "échecs scolaires" dans des bains colorés divers censés leur révéler les chatoiements de la langue française, de l'art contemporain, de la littérature de jeunesse...
De temps en temps, mais assez souvent quand même puisque certains vont même jusqu'à promener avec eux une application numérique portative, ils évaluent le degré de coloration obtenu au niveau de telle couture, de telle boutonnière, et s'ils en détectent une un peu plus pâlotte que les autres, vite, vite, différenciation qui, de ponctuelle, tend vite à devenir globale puisqu'on est à l'âge où tout se tient et où les progrès en langage donnent à manger à ceux en conceptualisation qui eux-mêmes servent les progrès en logique qui... vous avez compris le principe !
"Que voulez-vous, le pauvre, il faut voir le milieu dont il sort... Ces enfants-là, on ne peut pas leur demander la même chose qu'aux nôtres... Je l'ai passé à l'allégé et depuis, il s'en sort très, très bien, je vous assure !"
Et c'est ainsi que des enfants, arrivés juste un peu en porte-à-faux avec des codes trop précis et trop étroits, se retrouvent, parfois même avant la fin de la scolarité maternelle, exclus d'un système en grande partie responsable, par défaut de formation à l'empathie éducative, de cette exclusion.
Ces derniers pensent de plus que, comme les fibres textiles, l'enfant
De temps en temps, mais assez souvent quand même puisque certains vont même jusqu'à promener avec eux une application numérique portative, ils évaluent le degré de coloration obtenu au niveau de telle couture, de telle boutonnière, et s'ils en détectent une un peu plus pâlotte que les autres, vite, vite, différenciation qui, de ponctuelle, tend vite à devenir globale puisqu'on est à l'âge où tout se tient et où les progrès en langage donnent à manger à ceux en conceptualisation qui eux-mêmes servent les progrès en logique qui... vous avez compris le principe !
"Que voulez-vous, le pauvre, il faut voir le milieu dont il sort... Ces enfants-là, on ne peut pas leur demander la même chose qu'aux nôtres... Je l'ai passé à l'allégé et depuis, il s'en sort très, très bien, je vous assure !"
Et c'est ainsi que des enfants, arrivés juste un peu en porte-à-faux avec des codes trop précis et trop étroits, se retrouvent, parfois même avant la fin de la scolarité maternelle, exclus d'un système en grande partie responsable, par défaut de formation à l'empathie éducative, de cette exclusion.
- ysabelDevin
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- MelanieSLBDoyen
La plupart des élèves en grosse difficulté que j'ai ne savent pas lire: pour certains, à cause du manque de concentration, pour d'utres, parce qu'ils sont incapables de déchiffrer, pour d'autres encore, parce que le déchiffrage ne fait pas sens, souvent par manque hallucinnant de vocabulaire.
Les autres sont en difficulté par manque de travail: ils n'apprennent rien, et entrent dans un cercle vicieux, où la compréhension se fait plus difficile parce que les pré-requis ne sont pas là, ce qui les rend encore moins enclins à travailler.
Les autres sont en difficulté par manque de travail: ils n'apprennent rien, et entrent dans un cercle vicieux, où la compréhension se fait plus difficile parce que les pré-requis ne sont pas là, ce qui les rend encore moins enclins à travailler.
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La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- JaneMonarque
Ordre non révélateur (ce qui me vient à l'esprit dans le désordre):
1) des causes sociales:
- les nuits passées sur l'ordi.
- la "glorification" de la bêtise (par exemple via des émissions bas de gamme qui érigent en stars des gens dénués de talent autre que celui de proférer des âneries)
- le désintérêt pour l'école (lié pour partie à l'image désastreuse véhiculée par les médias); pour moi ces deux dernières raisons sont liées.
2) des causes familiales
- désengagement des familles dans l'éducation de leurs enfants.
- sentiment d'avoir engendré un petit génie que l'on défend contre vents et marées (l'enfant roi).
3) des causes scolaires:
- mauvais apprentissage de la lecture qui génère des difficultés qui s'accumulent tant qu'elles se transforment en gouffres insondables
- politique d'éducation désastreuse qui nous a transformés en gardiens de troupeaux / amuseurs publics et nous a mis dans une position culpabilisante: si les élèves échouent, c'est parce que nous sommes trop exigeants / durs / sévères / pas assez à l'écoute...
Liste non exhaustive
1) des causes sociales:
- les nuits passées sur l'ordi.
- la "glorification" de la bêtise (par exemple via des émissions bas de gamme qui érigent en stars des gens dénués de talent autre que celui de proférer des âneries)
- le désintérêt pour l'école (lié pour partie à l'image désastreuse véhiculée par les médias); pour moi ces deux dernières raisons sont liées.
2) des causes familiales
- désengagement des familles dans l'éducation de leurs enfants.
- sentiment d'avoir engendré un petit génie que l'on défend contre vents et marées (l'enfant roi).
3) des causes scolaires:
- mauvais apprentissage de la lecture qui génère des difficultés qui s'accumulent tant qu'elles se transforment en gouffres insondables
- politique d'éducation désastreuse qui nous a transformés en gardiens de troupeaux / amuseurs publics et nous a mis dans une position culpabilisante: si les élèves échouent, c'est parce que nous sommes trop exigeants / durs / sévères / pas assez à l'écoute...
Liste non exhaustive
- Presse-puréeGrand sage
doublecasquette a écrit:Certains enfants arrivent à l'école avec un vécu très éloigné de celui qui est considéré par leurs instits comme exclusivement favorable à une bonne intégration scolaire.
Ces derniers pensent de plus que, comme les fibres textiles, l'enfantne prend ses couleursne construit ses savoirs que par imprégnation ; ils plongent donc consciencieusement leurs futurs "échecs scolaires" dans des bains colorés divers censés leur révéler les chatoiements de la langue française, de l'art contemporain, de la littérature de jeunesse...
De temps en temps, mais assez souvent quand même puisque certains vont même jusqu'à promener avec eux une application numérique portative, ils évaluent le degré de coloration obtenu au niveau de telle couture, de telle boutonnière, et s'ils en détectent une un peu plus pâlotte que les autres, vite, vite, différenciation qui, de ponctuelle, tend vite à devenir globale puisqu'on est à l'âge où tout se tient et où les progrès en langage donnent à manger à ceux en conceptualisation qui eux-mêmes servent les progrès en logique qui... vous avez compris le principe !
"Que voulez-vous, le pauvre, il faut voir le milieu dont il sort... Ces enfants-là, on ne peut pas leur demander la même chose qu'aux nôtres... Je l'ai passé à l'allégé et depuis, il s'en sort très, très bien, je vous assure !"
Et c'est ainsi que des enfants, arrivés juste un peu en porte-à-faux avec des codes trop précis et trop étroits, se retrouvent, parfois même avant la fin de la scolarité maternelle, exclus d'un système en grande partie responsable, par défaut de formation à l'empathie éducative, de cette exclusion.
Triste, mais lucide...
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- doublecasquetteEnchanteur
Lucide, je veux , mais pas forcément triste.
Il suffit d'arrêter la teinture par bains prolongés sans d'autres contrôles par le maître-teinturier que le cochage en trichromie de petites cases absconses selon l'idée qu'il se fait d'un vrai beau coloris garantie grand teint et, en trois à cinq ans, on évacue déjà tout l'échec scolaire fabriqué par l'institution elle-même avant même le cours préparatoire.
Il suffit d'arrêter la teinture par bains prolongés sans d'autres contrôles par le maître-teinturier que le cochage en trichromie de petites cases absconses selon l'idée qu'il se fait d'un vrai beau coloris garantie grand teint et, en trois à cinq ans, on évacue déjà tout l'échec scolaire fabriqué par l'institution elle-même avant même le cours préparatoire.
- CathEnchanteur
Ajoutons qu'ils sont persuadés de réussir puisque qu'ils me font finement remarquer qu'on leur dit de travailler sous peine d'échec depuis la 6° et qu'ils passent de classe en classe (et de diplôme en diplôme) sans avoir eu besoin de le faire.
- arcencielGrand Maître
Oui DC, tu es bien lucide! Où est le bout du tunnel? C'est à désespérer parfois...
Rigueur et exigence pour tous!
Rigueur et exigence pour tous!
- caroletteNeoprof expérimenté
Oui, mais que fait-on quand rigueur et exigence pour tous ne produisent pas d'effet ?
J'ai à l'esprit certains de mes élèves de CP (!) qui ne sont sensibles à rien, ni compliments, ni valorisation, ni réprimandes, ni sanctions, ni aucune motivation d'aucune sorte, et dont le cahier est un torchon, et qui me disent qu'effectivement, ils ne font pas de leur mieux... mais les parents sont contents, puisque le bulletin précise que la plupart des compétences sont acquises, sauf celle qui consiste à "rendre quotidiennement un travail soigné". Ils travaillent à la facilité (ou ne travaillent pas d'ailleurs...), mais atteignent vite leurs limites parce qu'ils n'acquièrent aucune méthode.
Ce sont les mêmes qui ne veulent rien faire pour la fête des parents, parce que "elle est quand la fête des fils ?"... c'est très révélateur de ces enfants qui, à peine âgés de 6 ou 7 ans, pensent que tout leur est dû.
J'ai à l'esprit certains de mes élèves de CP (!) qui ne sont sensibles à rien, ni compliments, ni valorisation, ni réprimandes, ni sanctions, ni aucune motivation d'aucune sorte, et dont le cahier est un torchon, et qui me disent qu'effectivement, ils ne font pas de leur mieux... mais les parents sont contents, puisque le bulletin précise que la plupart des compétences sont acquises, sauf celle qui consiste à "rendre quotidiennement un travail soigné". Ils travaillent à la facilité (ou ne travaillent pas d'ailleurs...), mais atteignent vite leurs limites parce qu'ils n'acquièrent aucune méthode.
Ce sont les mêmes qui ne veulent rien faire pour la fête des parents, parce que "elle est quand la fête des fils ?"... c'est très révélateur de ces enfants qui, à peine âgés de 6 ou 7 ans, pensent que tout leur est dû.
- neomathÉrudit
La comparaison du taux de réussite scolaire et du revenu des parents est éloquente : la principale cause de l'échec scolaire, c'est la pauvreté.
La corrélation ci dessus est faussée pour les enfant de profs (qui écrasent toutes les autres catégories socio-professionnelles) d'où une deuxième cause : l'implication des parents et en particulier de la mère dans la réussite scolaire de leur enfant.
Enfin la constatation que l'échec scolaire existe aussi chez les enfants de profs amène à considérer d'autres causes telles que des déficits intellectuels ou des troubles mentaux.
La corrélation ci dessus est faussée pour les enfant de profs (qui écrasent toutes les autres catégories socio-professionnelles) d'où une deuxième cause : l'implication des parents et en particulier de la mère dans la réussite scolaire de leur enfant.
Enfin la constatation que l'échec scolaire existe aussi chez les enfants de profs amène à considérer d'autres causes telles que des déficits intellectuels ou des troubles mentaux.
- RoninMonarque
Je rajoute même si c'est à la marge :
- limitation des capacités cognitives ( pour certains )
- troubles psychologiques ( pour certains )
- perte de la valeur travail de manière assez collective ce me semble
- limitation des capacités cognitives ( pour certains )
- troubles psychologiques ( pour certains )
- perte de la valeur travail de manière assez collective ce me semble
- caroletteNeoprof expérimenté
Ronin a écrit:
- perte de la valeur travail de manière assez collective ce me semble
+100
- Ponce PilateNiveau 6
Echec scolaire ? Mais enfin, quel échec scolaire ? Ou voyez-vous de l'échec ? On est à 88% de réussite au Bac, on ne peut pas parler d'échec, voyons.
NB Il y a vingt ans, c'étaient encore des 1res G.
J'ai bien connu l'époque glorieuse des 1° G (G1 – G2 – G3).
Mais la classe dans laquelle j'ai mené l'enquête était bien une 1° STT.
Pour les profanes, je traduis en langage accessible.
Autrefois, l'enseignement technique était la poubelle de l'enseignement général.
Et les 1° G étaient la poubelle de l'enseignement technique.
Quand on ne savait pas que faire des cancres ou des élèves en difficulté, on les expédiait en 1° G.
Tu es d'accord avec moi Cripure ?
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Que le net soit avec vous...et avec votre esprit. -----------------> Amen.
- Ponce PilateNiveau 6
Désolé !
Je voulais citer Cripure et j'ai fait une fausse manip.
Je voulais citer Cripure et j'ai fait une fausse manip.
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Que le net soit avec vous...et avec votre esprit. -----------------> Amen.
- Ponce PilateNiveau 6
A l'ensemble des intervenants
Bien vu ! Plein de remarques pertinentes.
Et pourtant, vous serez surpris à la lecture des réponses des élèves.
Plus précisément, par la première explication qui leur est venue à l'esprit et qui a fait la quasi unanimité.
J'attends encore un peu avant de lever le secret.
Bien vu ! Plein de remarques pertinentes.
Et pourtant, vous serez surpris à la lecture des réponses des élèves.
Plus précisément, par la première explication qui leur est venue à l'esprit et qui a fait la quasi unanimité.
J'attends encore un peu avant de lever le secret.
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Que le net soit avec vous...et avec votre esprit. -----------------> Amen.
- caroletteNeoprof expérimenté
Ponce Pilate a écrit:
Quand on ne savait pas que faire des cancres ou des élèves en difficulté, on les expédiait en 1° G.
C'est en tout cas la réputation que cette filière avait à l'époque parmi les lycéens.
- CelebornEsprit sacré
Ponce Pilate a écrit:A l'ensemble des intervenants
Bien vu ! Plein de remarques pertinentes.
Et pourtant, vous serez surpris à la lecture des réponses des élèves.
Plus précisément, par la première explication qui leur est venue à l'esprit et qui a fait la quasi unanimité.
J'attends encore un peu avant de lever le secret.
On brûle d'impatience ; le suspense est intenable...
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- caroletteNeoprof expérimenté
"Parce que ce qu'on apprend à l'école ne nous servira pas dans la vie, alors ça sert à rien de se casser la tête"
- CipangoNiveau 10
Ponce Pilate a écrit:J'ai bien connu l'époque glorieuse des 1° G (G1 – G2 – G3).
Mais la classe dans laquelle j'ai mené l'enquête était bien une 1° STT.
Donc ce n'était pas il y a vingt ans Ponce Pilate: je vous rappelle que la dernière mouture du bac G a eu lieu en 1994. En 1995, il se nommait "STT". Le basculement s'est donc fait il y a dix-sept ans.
- AevinHabitué du forum
+1neomath a écrit:La comparaison du taux de réussite scolaire et du revenu des parents est éloquente : la principale cause de l'échec scolaire, c'est la pauvreté.
_________________
Automate - et fier de l'être
"Well, the travelling teachers do come through every few months," said the Baron.
"Yes, sir, I know sir, and they're useless. They teach facts, not understanding. It's like teaching people about forests by showing them a saw. I want a proper school, sir, to teach reading an writing, and most of all thinking, sir [...]"
Terry Pratchett - I Shall Wear Midnight
... und wer Fehler findet, kann sie behalten!
- CinnamonNiveau 8
"Quand on ne savait pas que faire des cancres ou des élèves en difficulté, on les expédiait en 1° G."
C'est moi, je suis ou je fais ce que je peux pour enseigner l'histoire, géo.
J'ai été mutée dans mon ancien lycée, mes prof de droit et cie, n'en revenaient pas de ma "réussite" !!!
J'étais plutôt moyenne moins dans ma scolarité : grosses difficultés en orthographe et en expression écrite, mais pas en lecture.
L'échec scolaire n'est-il pas lié à la massification de l'éducation. Pour moi il faut insister sur le primaire : lecture, écriture, rabâchage pour intégrer une bonne lecture et les règles de grammaire et d'orthographe.
Une amie excellente élève en primaire, et secondaire s'est écroulée en term Bac L qu'elle a obtenu malgré tout , elle est atsem : y-a -t-il une erreur ?
C'est moi, je suis ou je fais ce que je peux pour enseigner l'histoire, géo.
J'ai été mutée dans mon ancien lycée, mes prof de droit et cie, n'en revenaient pas de ma "réussite" !!!
J'étais plutôt moyenne moins dans ma scolarité : grosses difficultés en orthographe et en expression écrite, mais pas en lecture.
L'échec scolaire n'est-il pas lié à la massification de l'éducation. Pour moi il faut insister sur le primaire : lecture, écriture, rabâchage pour intégrer une bonne lecture et les règles de grammaire et d'orthographe.
Une amie excellente élève en primaire, et secondaire s'est écroulée en term Bac L qu'elle a obtenu malgré tout , elle est atsem : y-a -t-il une erreur ?
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