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- InvitéInvité
Avant tout, je ne suis pas professeur mais un étudiant de 19 ans et je viens vous parler d'un thème qui me tient à coeur: le harcèlement scolaire. Les administrateurs vont sûrement bannir mon pseudo mais je les supplie de laisser le topic ouvert car il est important de parler du bullying, à l'heure où l'on découvre ses conséquences les plus graves (suicide de Pauline en début d'année par exemple).
En tant qu'ancien souffre-douleur et lecteur avide d'articles sur ce sujet, une chose (commune à toutes les histoires que j'ai pu lire jusqu'à présent) m'interpelle: les professeurs et les autorités scolaires plus globalement ferment les yeux sur ce problème et bien souvent ne prennent pas la défense de la victime, ce que je n'arrive pas à comprendre car c'est votre devoir de protéger les élèves.
En voici quelques exemples (liste non exhaustive).
=> http://genevieve.lehoux.over-blog.com/article-harcelement-scolaire-102120303.html
Pour résumer, la mère explique que son fils est victime d'intimidation et que les professeurs la jugent "trop protectrice" quand elle ose se plaindre.
=> http://anti-bullying.over-blog.fr/categorie-11519244.html
Si vous prenez le temps de lire ces témoignages, vous vous rendez compte qu'un seul constat s'impose: les professeurs/CPE/surveillants... sont souvent trop laxistes avec les bourreaux et estiment que la victime doit se débrouiller. Par ailleurs, je suppose que vous avez entendu parlé de l'histoire de Noélanie, petit fille mort à cause des coups portés lors de la récréation: la mère raconte qu'elle a averti maintes fois le directeur et les enseignants qui sont restés sourds à ces appels à l'aide. Même chose pour Pauline, la fille qui s'est suicidée en Janvier: mais à aussi, bizarrement, personne n'a rien vu ni entendu.
=> Pour conclure, un post que j'ai tiré d'un forum d'ados venant d'une ancienne bourreau (donc pas d'excuse du style "la victime exagère").
http://forum.ados.fr/actu/debats/souffre-douleur-college-sujet_24499_2.htm
"Ça fait rire parce que ça rassure. Quand on est du côté des bourreaux on se sent fort, supérieur, et on a besoin d'opprimer la ou les victimes désignées, souvent par peur de se retrouver à leur place.
J'ai été dans cette situation, personnellement. Je me suis moqué de ces boucs émissaires avec les autres, parce que je voulais rester parmi les gens populaires, j'avais peur de me faire rejeter si je ne suivais pas le mouvement.
Mais après on finit par grandir, et on se rend compte que ce que l'on a fait avait de réelles conséquences, la personne sur laquelle on s'acharne est un être humain comme les autres, et sa souffrance peut parfois aller très loin.
Enfin bref, tout ça pour dire que je comprends pourquoi les ados agissent comme ça. Ce qui ne veut pas dire que je cautionne, ou que je trouve ça normal. Même s'il est utopique de penser à un monde entièrement dépourvu de violence, je pense qu'on peut quand même mettre en oeuvre des choses permettant de les limiter. Déjà, si l'équipe enseignante était un peu plus présente et concernée... Parce que généralement j'ai toujours eu l'impression que les profs fermaient plus ou moins les yeux sur les problèmes des élèves. Et les surveillants, n'en parlons pas. Je n'ai quasiment jamais eu de problèmes avec eux, parce qu'on était potes, tout au plus ils me disaient de me calmer, quoi. Alors qu'un surveillant n'a pas à être l'ami des ados, il est là pour surveiller, justement, et faire en sorte que les violences et brimades n'arrivent pas."
Alors, pourquoi, pourquoi? Il n'est pourtant pas difficile de réprimander un élève perturbateur et de faire un discours aux élèves sur la différence. Je le dis en tant qu'ancien bouc-émissaire mais aussi en tant que témoin de tels faits envers d'autres personnes: Pourquoi fermer les yeux sur ce problème?
En tant qu'ancien souffre-douleur et lecteur avide d'articles sur ce sujet, une chose (commune à toutes les histoires que j'ai pu lire jusqu'à présent) m'interpelle: les professeurs et les autorités scolaires plus globalement ferment les yeux sur ce problème et bien souvent ne prennent pas la défense de la victime, ce que je n'arrive pas à comprendre car c'est votre devoir de protéger les élèves.
En voici quelques exemples (liste non exhaustive).
=> http://genevieve.lehoux.over-blog.com/article-harcelement-scolaire-102120303.html
Pour résumer, la mère explique que son fils est victime d'intimidation et que les professeurs la jugent "trop protectrice" quand elle ose se plaindre.
=> http://anti-bullying.over-blog.fr/categorie-11519244.html
Si vous prenez le temps de lire ces témoignages, vous vous rendez compte qu'un seul constat s'impose: les professeurs/CPE/surveillants... sont souvent trop laxistes avec les bourreaux et estiment que la victime doit se débrouiller. Par ailleurs, je suppose que vous avez entendu parlé de l'histoire de Noélanie, petit fille mort à cause des coups portés lors de la récréation: la mère raconte qu'elle a averti maintes fois le directeur et les enseignants qui sont restés sourds à ces appels à l'aide. Même chose pour Pauline, la fille qui s'est suicidée en Janvier: mais à aussi, bizarrement, personne n'a rien vu ni entendu.
=> Pour conclure, un post que j'ai tiré d'un forum d'ados venant d'une ancienne bourreau (donc pas d'excuse du style "la victime exagère").
http://forum.ados.fr/actu/debats/souffre-douleur-college-sujet_24499_2.htm
"Ça fait rire parce que ça rassure. Quand on est du côté des bourreaux on se sent fort, supérieur, et on a besoin d'opprimer la ou les victimes désignées, souvent par peur de se retrouver à leur place.
J'ai été dans cette situation, personnellement. Je me suis moqué de ces boucs émissaires avec les autres, parce que je voulais rester parmi les gens populaires, j'avais peur de me faire rejeter si je ne suivais pas le mouvement.
Mais après on finit par grandir, et on se rend compte que ce que l'on a fait avait de réelles conséquences, la personne sur laquelle on s'acharne est un être humain comme les autres, et sa souffrance peut parfois aller très loin.
Enfin bref, tout ça pour dire que je comprends pourquoi les ados agissent comme ça. Ce qui ne veut pas dire que je cautionne, ou que je trouve ça normal. Même s'il est utopique de penser à un monde entièrement dépourvu de violence, je pense qu'on peut quand même mettre en oeuvre des choses permettant de les limiter. Déjà, si l'équipe enseignante était un peu plus présente et concernée... Parce que généralement j'ai toujours eu l'impression que les profs fermaient plus ou moins les yeux sur les problèmes des élèves. Et les surveillants, n'en parlons pas. Je n'ai quasiment jamais eu de problèmes avec eux, parce qu'on était potes, tout au plus ils me disaient de me calmer, quoi. Alors qu'un surveillant n'a pas à être l'ami des ados, il est là pour surveiller, justement, et faire en sorte que les violences et brimades n'arrivent pas."
Alors, pourquoi, pourquoi? Il n'est pourtant pas difficile de réprimander un élève perturbateur et de faire un discours aux élèves sur la différence. Je le dis en tant qu'ancien bouc-émissaire mais aussi en tant que témoin de tels faits envers d'autres personnes: Pourquoi fermer les yeux sur ce problème?
- JohnMédiateur
Est-ce que tu comptes devenir enseignant ?
Est-ce que tu as déjà enseigné ?
Parce que sinon, effectivement, tu parles sans savoir, et c'est un peu embêtant...
Merci de me répondre par mail à : neoprofs@yahoo.fr
[Pseudo désactivé]
Est-ce que tu as déjà enseigné ?
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- SteredDoyen
Le harcèlement est bien sûr une réalité.
Par contre, penser que partout on ferme les yeux est une généralisation très hâtive. Dans tous les établissements où je suis passée, dès que l'équipe était informée de ce type de problèmes, les adultes intervenaient (surveillance accrue, heure de vie de classe, punitions ou conseils de dis pour les harceleurs, dialogue avec les parents, intervention de l'infirmière, du médecin scolaire, etc).
Mais il est vrai, hélas, que parfois nous ne voyons pas tout...
Par contre, penser que partout on ferme les yeux est une généralisation très hâtive. Dans tous les établissements où je suis passée, dès que l'équipe était informée de ce type de problèmes, les adultes intervenaient (surveillance accrue, heure de vie de classe, punitions ou conseils de dis pour les harceleurs, dialogue avec les parents, intervention de l'infirmière, du médecin scolaire, etc).
Mais il est vrai, hélas, que parfois nous ne voyons pas tout...
- InvitéInvité
J'avais commencé à répondre, puis après l'intervention de John, je m'étais ravisée...
Bon, je vais synthétiser: je trouve ce message accusateur particulièrement impoli et maladroit. Ce n'est pas cela qui va faire avancer la lutte contre un fléau avéré...
Bon, je vais synthétiser: je trouve ce message accusateur particulièrement impoli et maladroit. Ce n'est pas cela qui va faire avancer la lutte contre un fléau avéré...
- MelanieSLBDoyen
Il y a des endroits où ce qui est dénoncé arrive.
L'an dernier, à collègetoutpourri, j'ai signalé à plusieurs reprises, à l'oral puis à l'écrit, des cas de harcèlement. RIEN n'a été fait. Je suis heureuse que ces gamins ne se soient pas suicidés, mais ils sont encore dans la même classe que leurs persécuteurs de l'an dernier, donc le risque est encore là.
L'an dernier, à collègetoutpourri, j'ai signalé à plusieurs reprises, à l'oral puis à l'écrit, des cas de harcèlement. RIEN n'a été fait. Je suis heureuse que ces gamins ne se soient pas suicidés, mais ils sont encore dans la même classe que leurs persécuteurs de l'an dernier, donc le risque est encore là.
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La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- AncolieExpert spécialisé
MelanieSLB a écrit:Il y a des endroits où ce qui est dénoncé arrive.
L'an dernier, à collègetoutpourri, j'ai signalé à plusieurs reprises, à l'oral puis à l'écrit, des cas de harcèlement. RIEN n'a été fait. Je suis heureuse que ces gamins ne se soient pas suicidés, mais ils sont encore dans la même classe que leurs persécuteurs de l'an dernier, donc le risque est encore là.
Oui hélas c'est une réalité dans certains établissements.
- RoninMonarque
Je constate également tous les jours que ces problèmes sont sous-estimés. De là à dire qu'il s'agit des profs, il y a un pas. Néanmoins, dans mes propres souvenirs d'enfant et d'ado, on savait très bien qu'il y avait des adultes sur qui on pouvait compter, que l'on pouvait aller voir, et d'autres qui fermaient les yeux en toute connaissance de cause.
Ce n'est pas une généralité mais ça arrive assez souvent d'après ce que je vois à l'hôpital.
Ce n'est pas une généralité mais ça arrive assez souvent d'après ce que je vois à l'hôpital.
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- ayoNiveau 6
Je n'ai pas encore eu connaissance de cas de harcèlement grave (mais y-a-t il une échelle pour ça?) En revanche, je me suis sentie souvent démunie devant des cas de moquerie ou de surnom idiots dans une classe dont j'étais pp. Que faire dans ces cas-là? Les sermons sont-ils d'une utilité quelconque sur les meneurs? Et dans quelle mesure cela ne renforce-t-il pas la position de victime de la victime (avec des risques de représailles par exemple).
voilà bien une sujet où une formation me semblerait utile... (dis-je deux ans après les formations de mon année de stage...)
voilà bien une sujet où une formation me semblerait utile... (dis-je deux ans après les formations de mon année de stage...)
- pop-cornNiveau 10
Dans mon collège, l'année dernière, trois gamins sont passés en conseil de discipline suite à des dénonciations pour harcèlements répétés sur plusieurs élèves.
Mais il y avait plusieurs victimes qui ont témoigné et de nombreux témoins qui ont parlé, ce qui malheureusement est rarement le cas.
Mais il y avait plusieurs victimes qui ont témoigné et de nombreux témoins qui ont parlé, ce qui malheureusement est rarement le cas.
- ProvenceEnchanteur
holderfar a écrit:J'avais commencé à répondre, puis après l'intervention de John, je m'étais ravisée...
Bon, je vais synthétiser: je trouve ce message accusateur particulièrement impoli et maladroit. Ce n'est pas cela qui va faire avancer la lutte contre un fléau avéré...
Même ressenti de ma part. Je n'ai même pas envie de répondre. Je n'ai pas à me justifier.
- InvitéInvité
Le problème, c'est qu'effectivement il n'est pas simple d"intervenir efficacement. D'ailleurs, dans les cas les plus graves, l'enseignant ne peut voir qu'une partie du problème: le harcèlement continue en dehors des cours et se développe à une vitesse fulgurante sur Internet. Là, il n'y a qu'une bonne action concertée de différents adultes qui puisse fonctionner, et il n'est pas rare que dans la chaîne se glisse un lâche ("surtout pas de vagues") ou un :censure: ("il ne faut pas intervenir, il doit apprendre à se défendre, c'est ça la vie"). Donc malheureusement, on arrive à des drames...
En tout cas, ce n'est pas en accusant l'ensemble de la profession qu'on fera avancer les choses, on est beaucoup à faire tout ce qu'on peut pour éviter et réprimer le harcèlement...
En tout cas, ce n'est pas en accusant l'ensemble de la profession qu'on fera avancer les choses, on est beaucoup à faire tout ce qu'on peut pour éviter et réprimer le harcèlement...
- NitaEmpereur
Le deuxième lien renvoie à un témoignage étrange : dans un collège de ZEP (donc public) les enseignants qui interviennent pour aider la jeune harcelée sont ... polyvalents !
Ensuite je crois qu'il est difficile d'émettre des généralités : dans certains établissements, la réaction est immédiate, dans d'autres elle est plus lente, voire inexistante. Sans oublier que certaines victimes (que NOUS DEVONS protéger et défendre) peuvent induire le comportement des autres. Je pense en particulier à un garçon que j'ai connu, qui était très caustique et très méprisant avec ses camarades, et qui est tombé sur un bec le jour où un de ceux dont il moquait les résultats scolaires lui a collé un pain... Mais c'est vrai qu'on accorde souvent des 2e ou 3e chance aux harceleurs... qui ne sont que des enfants (au collège, en lycée, c'est différent).
Et il y a toujours la possibilité que l'intervention professorale empire la situation.
Ensuite je crois qu'il est difficile d'émettre des généralités : dans certains établissements, la réaction est immédiate, dans d'autres elle est plus lente, voire inexistante. Sans oublier que certaines victimes (que NOUS DEVONS protéger et défendre) peuvent induire le comportement des autres. Je pense en particulier à un garçon que j'ai connu, qui était très caustique et très méprisant avec ses camarades, et qui est tombé sur un bec le jour où un de ceux dont il moquait les résultats scolaires lui a collé un pain... Mais c'est vrai qu'on accorde souvent des 2e ou 3e chance aux harceleurs... qui ne sont que des enfants (au collège, en lycée, c'est différent).
Et il y a toujours la possibilité que l'intervention professorale empire la situation.
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A clean house is a sign of a broken computer.
- JohnMédiateur
Pour donner l'exemple d'un type de harcèlement, il y a des propositions ici :
http://www.refondonslecole.gouv.fr/wp-content/uploads/2012/09/contribution_sos_homophobie_refonte_ecole.pdf
http://www.refondonslecole.gouv.fr/wp-content/uploads/2012/09/contribution_sos_homophobie_refonte_ecole.pdf
Oui, c'est souvent là que ça bugue.il n'est pas rare que dans la chaîne se glisse un lâche ("surtout pas de vagues") ou un *** ("il ne faut pas intervenir, il doit apprendre à se défendre, c'est ça la vie")
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- Sophie 37Niveau 8
Il y a déjà de nombreuses années (29 ans pour être précise), j'étais moi aussi harcelée par mes "camarades" de classe en cinquième : moqueries, surnoms en tout genre mais surtout attouchements et coups. Je me souviens notamment d'un cours de physique pendant lequel un des élèves de la classe s'était déplacé en plein cours pour m'attaquer et que je l'avais coursé pour me défendre... C'est moi, et uniquement moi qui m'étais fait punir...
- zouzFidèle du forum
Un cas l'an passé, une élève arrivée en cours d'année. Elle est constamment prise à partie par l'ensemble de la classe.
Je tente d'en discuter avec le PP qui coupe court : 'non mais c'est de sa faute, elle n'arrête pas d'insulter ses camarades', je ne cherchais pas tant à savoir qui était coupable en abordant le sujet mais à savoir ce qui avait été peut-être fait ou ce qui pouvait être envisagé pour ce problème car la gamine en souffrait, il fallait que cela cesse. Donc, aucune réponse de la part du PP et des collègues qui forcément constatent les mêmes choses que moi (elle l'a bien cherché en gros) la gamine était responsable (en même temps, se faire chambrer toute la journée par 26 de ses pairs, de quoi vouloir insulter la terre entière, sûr ! ) Je me suis alors adressée à l'infirmière qui a pris la chose plus au sérieux; une amélioration a été constatée, mais c'était la fin de l'année et les plus lourdauds, les leaders, étaient déjà en vacances...
Je tente d'en discuter avec le PP qui coupe court : 'non mais c'est de sa faute, elle n'arrête pas d'insulter ses camarades', je ne cherchais pas tant à savoir qui était coupable en abordant le sujet mais à savoir ce qui avait été peut-être fait ou ce qui pouvait être envisagé pour ce problème car la gamine en souffrait, il fallait que cela cesse. Donc, aucune réponse de la part du PP et des collègues qui forcément constatent les mêmes choses que moi (elle l'a bien cherché en gros) la gamine était responsable (en même temps, se faire chambrer toute la journée par 26 de ses pairs, de quoi vouloir insulter la terre entière, sûr ! ) Je me suis alors adressée à l'infirmière qui a pris la chose plus au sérieux; une amélioration a été constatée, mais c'était la fin de l'année et les plus lourdauds, les leaders, étaient déjà en vacances...
- philannDoyen
Je croyais avoir répondu mais je ne retrouve pas mon message!! :gratte:
Je trouve un peu rapide le: "on fait ce que l'on peut"! Souvent...non! ni pour les élèves harcelés, ni pour les collègues!! En fait, ça dépend quand même beaucoup de l'établissement et de la mentalité qui y règne!
Ap. c'est un fait que l'on ne peut pas tout voir, et que bcp de choses nous échappent. Mais je ne répondrais pas pour ma part, que les profs sont nécessairement attentifs, prennent le problème au sérieux et font forcément ce qu'il faut quand il convient...
Je trouve un peu rapide le: "on fait ce que l'on peut"! Souvent...non! ni pour les élèves harcelés, ni pour les collègues!! En fait, ça dépend quand même beaucoup de l'établissement et de la mentalité qui y règne!
Ap. c'est un fait que l'on ne peut pas tout voir, et que bcp de choses nous échappent. Mais je ne répondrais pas pour ma part, que les profs sont nécessairement attentifs, prennent le problème au sérieux et font forcément ce qu'il faut quand il convient...
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2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- JohnMédiateur
Avec la nouvelle délégation interministérielle, le harcèlement va disparaître
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- RoninMonarque
Mouais pour la délégation...il n'empêche que c'est un fait, de plus en plus d'ados se déscolarisent pour cause de harcèlement et les conséquences sur le plan psychologique sont souvent graves, vraiment.
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- User5899Demi-dieu
Et sinon, on créera un observatoireJohn a écrit:Avec la nouvelle délégation interministérielle, le harcèlement va disparaître
- TristanaVénérable
Oui, et puis évidemment cela dépend du côté duquel on se trouve : quand on est prof, on a des tas de choses à gérer donc être en plus extrêmement attentif aux relations des uns et des autres dans la classe, c'est parfois un peu compliqué. Mais quand on est élève, et qu'on se fait toujours embêter / insulter, parfois devant des adultes, et qu'eux ne réagissent pas, ça crée une vraie blessure, un sentiment d'abandon assez difficile à oublier par la suite. J'ai discuté avec plusieurs personnes harcelées étant ados, et elles ont toutes un discours extrêmement négatif sur les enseignants qui n'ont, à leur sens, jamais rien fait pour les sortir de leurs problèmes. Je sais qu'elles ne sont pas objectives, car il y a forcément des choses que les profs n'ont pas vues à l'époque, mais je comprends aussi ce sentiment tenace d'avoir été laissé tomber par l'institution.philann a écrit:Je croyais avoir répondu mais je ne retrouve pas mon message!! :gratte:
Je trouve un peu rapide le: "on fait ce que l'on peut"! Souvent...non! ni pour les élèves harcelés, ni pour les collègues!! En fait, ça dépend quand même beaucoup de l'établissement et de la mentalité qui y règne!
Ap. c'est un fait que l'on ne peut pas tout voir, et que bcp de choses nous échappent. Mais je ne répondrais pas pour ma part, que les profs sont nécessairement attentifs, prennent le problème au sérieux et font forcément ce qu'il faut quand il convient...
- Invité21Fidèle du forum
Tristana a écrit:Oui, et puis évidemment cela dépend du côté duquel on se trouve : quand on est prof, on a des tas de choses à gérer donc être en plus extrêmement attentif aux relations des uns et des autres dans la classe, c'est parfois un peu compliqué. Mais quand on est élève, et qu'on se fait toujours embêter / insulter, parfois devant des adultes, et qu'eux ne réagissent pas, ça crée une vraie blessure, un sentiment d'abandon assez difficile à oublier par la suite. J'ai discuté avec plusieurs personnes harcelées étant ados, et elles ont toutes un discours extrêmement négatif sur les enseignants qui n'ont, à leur sens, jamais rien fait pour les sortir de leurs problèmes. Je sais qu'elles ne sont pas objectives, car il y a forcément des choses que les profs n'ont pas vues à l'époque, mais je comprends aussi ce sentiment tenace d'avoir été laissé tomber par l'institution.philann a écrit:Je croyais avoir répondu mais je ne retrouve pas mon message!! :gratte:
Je trouve un peu rapide le: "on fait ce que l'on peut"! Souvent...non! ni pour les élèves harcelés, ni pour les collègues!! En fait, ça dépend quand même beaucoup de l'établissement et de la mentalité qui y règne!
Ap. c'est un fait que l'on ne peut pas tout voir, et que bcp de choses nous échappent. Mais je ne répondrais pas pour ma part, que les profs sont nécessairement attentifs, prennent le problème au sérieux et font forcément ce qu'il faut quand il convient...
Je ne peux qu'abonder dans ton sens. On découvre vite dans ces cas-là que l'indifférence règne. Ce n'est pas lié aux professeurs, c'est un trait humain.
- retraitéeDoyen
Cripure a écrit:Et sinon, on créera un observatoireJohn a écrit:Avec la nouvelle délégation interministérielle, le harcèlement va disparaître
Un mirador?
- stefaneNiveau 5
[quote="John"]
Est-ce que tu as déjà enseigné ?
Si j'ai bien lu, il est étudiant et a 19 ans...
Est-ce que tu as déjà enseigné ?
Si j'ai bien lu, il est étudiant et a 19 ans...
- MarieLNeoprof expérimenté
Ronin a écrit:Je constate également tous les jours que ces problèmes sont sous-estimés. De là à dire qu'il s'agit des profs, il y a un pas. Néanmoins, dans mes propres souvenirs d'enfant et d'ado, on savait très bien qu'il y avait des adultes sur qui on pouvait compter, que l'on pouvait aller voir, et d'autres qui fermaient les yeux en toute connaissance de cause.
Ce n'est pas une généralité mais ça arrive assez souvent d'après ce que je vois à l'hôpital.
Je pencherais assez pour cette vision des choses...
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Je suis ce que je suis et je suis l'être même, je suis ma volonté en moi-même exaucée - A. Kalda
- stefaneNiveau 5
[quote="holderfar"]
je trouve ce message accusateur particulièrement impoli
Impoli? accusateur?
je trouve ce message accusateur particulièrement impoli
Impoli? accusateur?
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