- cecile23Niveau 10
Mais tu n'enseignes pas au lycée Zabriskie? Tu ne me réponds pas si je suis indiscrète, mais fais-tu partie des profs de collège qui se portent volontaires pour le bac? Courage en tous cas.
En fait, souvent les questions larges demandent quand même -au moins - une reformulation des axes et un tri par rapport à l'explication faite en cours. Exemple:" quelles sont les fonctions de ce monologue?" L'élève ne peut pas garder telle quelle la formulation de sa partie "Néron, un héros tragique"(car ce n'est pas une "fonction") mais doit reformuler en "Susciter la crainte à travers le protagoniste". Ca paraît bête mais les élèves ont du mal à faire ce type de reformulation/adaptation et c'est pourtant en partie cela qu'on évalue...
Je ne sais pas si je suis bien claire . Faut que je retourne à ma correction des STG...
En fait, souvent les questions larges demandent quand même -au moins - une reformulation des axes et un tri par rapport à l'explication faite en cours. Exemple:" quelles sont les fonctions de ce monologue?" L'élève ne peut pas garder telle quelle la formulation de sa partie "Néron, un héros tragique"(car ce n'est pas une "fonction") mais doit reformuler en "Susciter la crainte à travers le protagoniste". Ca paraît bête mais les élèves ont du mal à faire ce type de reformulation/adaptation et c'est pourtant en partie cela qu'on évalue...
Je ne sais pas si je suis bien claire . Faut que je retourne à ma correction des STG...
- InvitéInvité
Un des autres problème de l'oral, je trouve, c'est que les examinateurs râlent sur les collègues qui ont eu les élèves et qui n'auraient pas bien fait leur boulot, et du coup ils font remonter la chose aux IPR, et que les collègues qui ont eu les élèves râlent sur les examinateurs qui n'auraient pas bien fait leur boulot, et du coup font remonter leurs griefs aux IPR (chais pas si c'est clair ).
Bref, tout ça pour dire qu'on fait bien le jeu des IPR et que bordel, l'esprit de corps, où est-il ?!!!!
Bref, tout ça pour dire qu'on fait bien le jeu des IPR et que bordel, l'esprit de corps, où est-il ?!!!!
- eliamEsprit éclairé
Quand les examinateurs interrogent en LA sur des lectures complémentaires qui ne devraient être utilisés que pour l'entretien, je trouve qu'il est normal de faire une réclamation car les élèves sont lésés.
Par contre, dans tous les jurys auxquels j'ai participé, les collègues (alors que l'on nous a explicitement demandé de le faire) ont unanimement refusé de pratiquer la délation, ce qui est normal.
Par contre, dans tous les jurys auxquels j'ai participé, les collègues (alors que l'on nous a explicitement demandé de le faire) ont unanimement refusé de pratiquer la délation, ce qui est normal.
- zabriskieÉrudit
@Cécile : si, j'enseigne au lycée - pour la première fois cette année - mais je n'ai eu qu'une classe de seconde. Jamais je ne me serais portée volontaire pour le bac alors que je ne me sens pas compétente pour le faire. J'hallucine d'ailleurs que des collègues puissent le faire ! Par contre, chaque année, on convoque des collègues de collège pour le faire...
- zabriskieÉrudit
Et quand des collègues râlent mutuellement les uns sur les autres, les collègues incriminés sont-ils mis au courant, histoire de pouvoir se justifier ?? Je sais qu'avec ma liste de 15 textes en ES, je suis assez limitée pour interroger les élèves... Il y a 2 séquences dans lesquelles ne figurent aucune LA, et une séquence sur une oeuvre que je ne maîtrise pas. Du coup, je ne voudrais pas qu'on m'accuse de m'être cantonnée à une petite dizaine de textes...
- InvitéInvité
Non. Tout ça est fait dans le bon esprit administratif. Mais il faut savoir que tout remonte et qu'il y a toujours des collègues bien obéissants.
- eliamEsprit éclairé
Je ne vois pas bien pourquoi on te reprocherait d'avoir interrogé sur dix textes sur quinze.
Les descriptifs mal faits ne sont pas des descriptifs comportant peu de textes, ce sont des descriptifs sur lesquels on ne sait pas comment interroger : pas de lectures complémentaires pour l'entretien, pas d'extraits délimités ni de photocopies des textes, une information si succincte que l'on ne comprend pas grand chose à ce qui a été fait... par exemple.
Si, comme cela s'est toujours produit là où j'ai interrogé, les examinateurs râlent entre eux, le collègue ne le saura pas... mais quand un descriptif est vraiment mal fait c'est que le collègue s'en moque et l'informer ne changera pas grand chose.
Dans un lycée, c'est le PA qui rédige les descriptifs car les collègues ne veulent pas s'en charger. Je n'ai vu cela nulle part ailleurs mais cela existe.
Les descriptifs mal faits ne sont pas des descriptifs comportant peu de textes, ce sont des descriptifs sur lesquels on ne sait pas comment interroger : pas de lectures complémentaires pour l'entretien, pas d'extraits délimités ni de photocopies des textes, une information si succincte que l'on ne comprend pas grand chose à ce qui a été fait... par exemple.
Si, comme cela s'est toujours produit là où j'ai interrogé, les examinateurs râlent entre eux, le collègue ne le saura pas... mais quand un descriptif est vraiment mal fait c'est que le collègue s'en moque et l'informer ne changera pas grand chose.
Dans un lycée, c'est le PA qui rédige les descriptifs car les collègues ne veulent pas s'en charger. Je n'ai vu cela nulle part ailleurs mais cela existe.
- IphigénieProphète
Quand on voit les performances de nos élèves, tous ces descriptifs sont ridicules: qu'on en revienne donc à une liste de textes ,point barre. Et l'entretien se passera avec les questions de bon sens qu'un élève devrait savoir résoudre en ayant étudié ces textes-là...
Et ce qui supprimera l'obligation ridicule de la "question" mal foutue qui enquiquine plus qu'autre chose, en commençant par l'examinateur qui se creuse la tête pour savoir quelle foutue question il pourrait bien trouver pour la quinzième interrogation sur le même texte... Qu'un élève "récite" son cours ne me dérange pas à partir du moment où il l'a assimilé.(d'où l'intérêt de l'netretien).
Et ce qui supprimera l'obligation ridicule de la "question" mal foutue qui enquiquine plus qu'autre chose, en commençant par l'examinateur qui se creuse la tête pour savoir quelle foutue question il pourrait bien trouver pour la quinzième interrogation sur le même texte... Qu'un élève "récite" son cours ne me dérange pas à partir du moment où il l'a assimilé.(d'où l'intérêt de l'netretien).
- InvitéInvité
Je suis assez d'accord avec ça puisqu'on leur demande de nous prouver qu'ils ont compris un texte, certes, mais aussi qu'ils savent aligner deux mots.
Mais c'est revenir aux 10 mn sur un texte et ça, jamais ce ne sera admissible pour certains.
Mais c'est revenir aux 10 mn sur un texte et ça, jamais ce ne sera admissible pour certains.
- eliamEsprit éclairé
Je n'ai pas compris : actuellement les élèves sont toujours censés passer 10 mn sur un texte, non ?boudu a écrit:Je suis assez d'accord avec ça puisqu'on leur demande de nous prouver qu'ils ont compris un texte, certes, mais aussi qu'ils savent aligner deux mots.
Mais c'est revenir aux 10 mn sur un texte et ça, jamais ce ne sera admissible pour certains.
- InvitéInvité
Oui mais avant, l'oral, c'était 10 mn en tout sur un texte. Rien d'autre.
- IphigénieProphète
non non, il y a toujours eu ensuite un entretien.( on devait travailler des "questions d'ensemble".On en trouve encore sur les anciens "profils d'une oeuvre"....)
- InvitéInvité
non non, il y a toujours eu ensuite un entretien
Rhoooooooooo !
Avant, mais je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans...lalala, le bac français, c'était 10 mn d'oral sur un texte. Les gamins arrivaient avec une liste ou pas. (Le plus souvent sans liste), et l'examinateur choisissait un texte. Temps de préparation (plus de souvenirs du temps de prépa) et puis 10 mn sur le texte, sans question au préalable. Le gamin ressortait son cours. Ou pas.
Si, si.
Et l'oral pour les examinateurs, c'était plus de deux semaines.
- IphigénieProphète
Je ne me souviens vraiment pas de telles conditions.
(la mémoire des plus de 20 ans est peut-être défaillante, mais même moi, j'avais une liste lorsque j'ai passé mon bac, et un entretien. Et je ne vous dis pas la date :lol:
(la mémoire des plus de 20 ans est peut-être défaillante, mais même moi, j'avais une liste lorsque j'ai passé mon bac, et un entretien. Et je ne vous dis pas la date :lol:
- ysabelDevin
boudu a écrit:non non, il y a toujours eu ensuite un entretien
Rhoooooooooo !
Avant, mais je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans...lalala, le bac français, c'était 10 mn d'oral sur un texte. Les gamins arrivaient avec une liste ou pas. (Le plus souvent sans liste), et l'examinateur choisissait un texte. Temps de préparation (plus de souvenirs du temps de prépa) et puis 10 mn sur le texte, sans question au préalable. Le gamin ressortait son cours. Ou pas.
Si, si.
Et l'oral pour les examinateurs, c'était plus de deux semaines.
si, il y avait déjà un entretien derrière (EAF en 1987 et 1988 )
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- eliamEsprit éclairé
Moi c'était en 1984 : j'avais un descriptif. Pour l'entretien, je ne me souviens plus.
- InvitéInvité
ysabel a écrit:boudu a écrit:non non, il y a toujours eu ensuite un entretien
Rhoooooooooo !
Avant, mais je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans...lalala, le bac français, c'était 10 mn d'oral sur un texte. Les gamins arrivaient avec une liste ou pas. (Le plus souvent sans liste), et l'examinateur choisissait un texte. Temps de préparation (plus de souvenirs du temps de prépa) et puis 10 mn sur le texte, sans question au préalable. Le gamin ressortait son cours. Ou pas.
Si, si.
Et l'oral pour les examinateurs, c'était plus de deux semaines.
si, il y avait déjà un entretien derrière (EAF en 1987 et 1988 )
Alors très chère collègue, il n'y a pas toujours eu d'entretien, ne vous en déplaise. Ni même de question d'ensemble.
Dans les années 1982-83, plus ou moins, il n'y en avait pas.
D'ailleurs l'introduction de la question d'ensemble avait déjà créé l'émoi chez les collègues de français.
- araliaNiveau 5
Je confirme. Je l'ai passé en 1981. Pas de question, une analyse en dix minutes et pas d'entretien.
- User5899Demi-dieu
Ben, vu que quand je suis d'oral, ilsont tous "quel est selon vous l'intérêt de ce texte ?", je serais mal venu de me plaindrezabriskie a écrit:Question de grande novice : faites-vous tourner la même question sur des textes différents ? Dans quelle proportion ? Pour me simplifier la tâche, j'ai opté pour cette solution : des questions simples, du style "Quelle représentation du poète l'auteur propose-t-il?", que je peux proposer et re-proposer à l'envi. Mis à part le fait que je vais sans doute un peu m'ennuyer, est-ce que cela vous choque ? En tant que prof de 1ère (que je ne suis pas ), seriez-vous mécontents que 5-6 de vos élèves vous rapportent avoir subi la même question ?
boudu a écrit:Un des autres problème de l'oral, je trouve, c'est que les examinateurs râlent sur les collègues qui ont eu les élèves et qui n'auraient pas bien fait leur boulot, et du coup ils font remonter la chose aux IPR, et que les collègues qui ont eu les élèves râlent sur les examinateurs qui n'auraient pas bien fait leur boulot, et du coup font remonter leurs griefs aux IPR (chais pas si c'est clair ). Bref, tout ça pour dire qu'on fait bien le jeu des IPR et que bordel, l'esprit de corps, où est-il ?!!!!
Voilà. Je n'ai plus d'esprit de corps depuis que je constate le je m'en foutisme leplus complet, et ce n'est pas vieux. Et en particulier le sempiternel et exaspérant "chez nous on fait ceci", "chez nous on fait cela". L'EN est une et indivisibleeliam a écrit:Quand les examinateurs interrogent en LA sur des lectures complémentaires qui ne devraient être utilisés que pour l'entretien, je trouve qu'il est normal de faire une réclamation car les élèves sont lésés.
J'aimerais bien l'avoir en face, l'autre andouille, tiens !zabriskie a écrit:Et quand des collègues râlent mutuellement les uns sur les autres, les collègues incriminés sont-ils mis au courant, histoire de pouvoir se justifier ??
En tout cas, l'an prochain, il n'y aura plus de problème : je n'indiquerai que les LA, je ne donnerai plus aucune autre indication. Puisque les collègues ne savent pas lire les IO, pas la peine d'augmenter leurs souffrances, ils auront moins à lire.eliam a écrit:Je ne vois pas bien pourquoi on te reprocherait d'avoir interrogé sur dix textes sur quinze.
Les descriptifs mal faits ne sont pas des descriptifs comportant peu de textes, ce sont des descriptifs sur lesquels on ne sait pas comment interroger : pas de lectures complémentaires pour l'entretien
Tutafé Oral EAF 1982.Pascal, les deux infinis, point-barre. 10 minutesboudu a écrit:Rhoooooooooo ! Avant, mais je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans...lalala, le bac français, c'était 10 mn d'oral sur un texte. Les gamins arrivaient avec une liste ou pas. (Le plus souvent sans liste), et l'examinateur choisissait un texte. Temps de préparation (plus de souvenirs du temps de prépa) et puis 10 mn sur le texte, sans question au préalable. Le gamin ressortait son cours. Ou pas.non non, il y a toujours eu ensuite un entretien
- IphigénieProphète
aralia a écrit:Je confirme. Je l'ai passé en 1981. Pas de question, une analyse en dix minutes et pas d'entretien.
ah la mémoire, hein! de la difficulté du métier d'historien....
- Spoiler:
- CathEnchanteur
En 1984, étude linéaire, agrémentée de questions: je ne sais pas si on appelait ça un entretien.
- IphigénieProphète
moralité: vous êtes tous tombés sur des examinateurs pressés
- araliaNiveau 5
Oui! Et j'ai insisté pour conclure. Conseil de mon prof!
- NLM76Grand Maître
Sur quel poème ?zabriskie a écrit:Question de grande novice : faites-vous tourner la même question sur des textes différents ? Dans quelle proportion ? Pour me simplifier la tâche, j'ai opté pour cette solution : des questions simples, du style "Quelle représentation du poète l'auteur propose-t-il?", que je peux proposer et re-proposer à l'envi. Mis à part le fait que je vais sans doute un peu m'ennuyer, est-ce que cela vous choque ? En tant que prof de 1ère (que je ne suis pas ), seriez-vous mécontents que 5-6 de vos élèves vous rapportent avoir subi la même question ?
_________________
Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- NLM76Grand Maître
cecile23 a écrit:Personnellement cela ne me choque pas -j'en ai déjà parlé sur un autre post- du moment que cela correspond bien à la problématique du groupement. (par exemple pour celle que tu proposes, je suppose que cela accompagne un GT du type "figures de poètes". )
Moi je pose souvent (et c'est très passe-partout): "quelles sont les fonctions de cette description/ce monologue/cette fable/etc...?", et je ne m'en porte pas plus mal, car au moins les élèves ont beaucoup à dire...
Ça veut bien dire "Quel est l'intérêt de ce texte ?"
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- User5899Demi-dieu
Je confirme. Je m'en rappellerai toujours. J'ai fini mon explication, il a écrit mon nom sur une feuille blanche (j'étais le 1er de la journée), a mis "17" après et m'a dit : "c'est bien, vous aurez plus de 16, bonnes vacances". Ca ne s'oublie pas. D'entretien ? Que non pas ! Et d'ailleurs, ce fascicule, je ne l'ai jamais vu...iphigénie a écrit:moralité: vous êtes tous tombés sur des examinateurs pressés
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