- FinrodExpert
Je vois ce que tu veux dire.
Mais bon "humiliation dans des entretiens réguliers et ou devant les élèves"
là , il y a quand même de quoi "attaquer" le CDE, il ne reste "plus" qu'à trouver un représentant syndical ou un collègue assez fou pour le faire.
Mais bon "humiliation dans des entretiens réguliers et ou devant les élèves"
là , il y a quand même de quoi "attaquer" le CDE, il ne reste "plus" qu'à trouver un représentant syndical ou un collègue assez fou pour le faire.
- FinrodExpert
Je me demande même si les CDE ne subissent pas des formations de " management" dans ce sens
Non ou alors c'est très isolé. L'adjointe stagiaire de mon CDE tiens un discours très carré sur "son rôle de préserver la santé de ses enseignants"
- Christian-HG-TZR67Niveau 6
J'ai eu le cas cette année, j'ai entendu un énorme vacarme dans la salle voisine, je ne comprenais pas ce qui se passait, mes élèves me regardaient et ne comprenaient pas non plus. Pour planter rapidement le décor : c'était un groupe d'alld composé d'élèves de 5e ou 4e segpa.
Je n'ai pas osé intervenir, de peur de froisser ma collègue et surtout de ne pas savoir que faire ni que dire, voire de faire plus de dégâts, pourtant le clash semblait particulièrement violent. Je suis juste sorti de ma salle et je me suis montré dans l'embrasure de la porte, ma collègue m'a vu et m'a fait signe qu'elle gérait.
Cependant, dès la sonnerie je suis allé la voir, pour lui demander comment elle allait. Je lui ai proposé d'appeler ou d'envoyer une élève me chercher au cas où une telle situation devait se reproduire et j'ai fini l'année en faisant cours porte ouverte sur cette heure.
Résultat, elle s'est sentie plus sereine face à cette classe difficile et elle a pu tout gérer sans aucun problème toute l'année. En tout cas, c'est ce qu'elle m'a dit.
Enfin je pense aussi que le renvoie du meneur, particulièrement dérangé, a aussi beaucoup aidé au retour au calme dans ce groupe.
Je n'ai pas osé intervenir, de peur de froisser ma collègue et surtout de ne pas savoir que faire ni que dire, voire de faire plus de dégâts, pourtant le clash semblait particulièrement violent. Je suis juste sorti de ma salle et je me suis montré dans l'embrasure de la porte, ma collègue m'a vu et m'a fait signe qu'elle gérait.
Cependant, dès la sonnerie je suis allé la voir, pour lui demander comment elle allait. Je lui ai proposé d'appeler ou d'envoyer une élève me chercher au cas où une telle situation devait se reproduire et j'ai fini l'année en faisant cours porte ouverte sur cette heure.
Résultat, elle s'est sentie plus sereine face à cette classe difficile et elle a pu tout gérer sans aucun problème toute l'année. En tout cas, c'est ce qu'elle m'a dit.
Enfin je pense aussi que le renvoie du meneur, particulièrement dérangé, a aussi beaucoup aidé au retour au calme dans ce groupe.
- User5899Demi-dieu
Pour ma part, je suis du même avis que Gelsomina.
Nous sommes un gros bahut plutôt tranquille, voire très tranquille, mais nous avons quatre collègues qui n'y arrivent pas, et ça dure depuis leur arrivée. Comme nous ne pouvions pas travailler avec ces collègues comme voisins, nous (les occupants réguliers de mon couloir) sommes allés leur parler pour les prévenir que nous interviendrions en cas de bazar excessif, mais en faisant en sorte que ce soit un autre de leurs profs qui vienne faire la police. Et petit à petit, ça s'est amélioré. Quand c'est ma seconde où je suis PP qui veut mettre la pagaille et que je vais mettre mon nez vers la mi septembre, ils sont tranquilles (relativement) ensuite le reste de l'année. Souvent, d'ailleurs, le collègue laisse sa porte ouverte et je fais pareil. Avec ce système étendu à quelques autres, on parvient à aider ceux qui se font déborder, auxquels, par ailleurs, on n'a jamais fait la morale.
Deux remarques sur ce que j'ai lu.
1) Non, on n'a pas à subir le bruit des autres classes en souffrant stoïquement ; une classe qui chahute chahute l'institution, ça n'a pas lieu d'être, et tout le bahut doit être concerné par le problème. Travailler en équipe, ce n'est pas seulement se prendre la tête pour des c onneries de barèmes de brevet blanc, ou un projet accrobranches et histoire des arts...
2) Vous pensez qu'en entrant chez le collègue, vous ruinez son autorité ? Parce que vous croyez qu'il en a beaucoup, d'autorité, dans son capital, le collègue dont un élève marche sur ses affaires sur son propre bureau ? celui à qui des élèves disent dans le couloir : "Salut Jacques, t'as bien l'air con aujourd'hui :!" ? Vous voulez qu'on fasse semblant de ne pas entendre ? Pas d'accord.
Nous sommes un gros bahut plutôt tranquille, voire très tranquille, mais nous avons quatre collègues qui n'y arrivent pas, et ça dure depuis leur arrivée. Comme nous ne pouvions pas travailler avec ces collègues comme voisins, nous (les occupants réguliers de mon couloir) sommes allés leur parler pour les prévenir que nous interviendrions en cas de bazar excessif, mais en faisant en sorte que ce soit un autre de leurs profs qui vienne faire la police. Et petit à petit, ça s'est amélioré. Quand c'est ma seconde où je suis PP qui veut mettre la pagaille et que je vais mettre mon nez vers la mi septembre, ils sont tranquilles (relativement) ensuite le reste de l'année. Souvent, d'ailleurs, le collègue laisse sa porte ouverte et je fais pareil. Avec ce système étendu à quelques autres, on parvient à aider ceux qui se font déborder, auxquels, par ailleurs, on n'a jamais fait la morale.
Deux remarques sur ce que j'ai lu.
1) Non, on n'a pas à subir le bruit des autres classes en souffrant stoïquement ; une classe qui chahute chahute l'institution, ça n'a pas lieu d'être, et tout le bahut doit être concerné par le problème. Travailler en équipe, ce n'est pas seulement se prendre la tête pour des c onneries de barèmes de brevet blanc, ou un projet accrobranches et histoire des arts...
2) Vous pensez qu'en entrant chez le collègue, vous ruinez son autorité ? Parce que vous croyez qu'il en a beaucoup, d'autorité, dans son capital, le collègue dont un élève marche sur ses affaires sur son propre bureau ? celui à qui des élèves disent dans le couloir : "Salut Jacques, t'as bien l'air con aujourd'hui :!" ? Vous voulez qu'on fasse semblant de ne pas entendre ? Pas d'accord.
- Hermione0908Modérateur
Dhaiphi a écrit:Es-tu bien certain que c'en était à ce point ?Botentoush a écrit:En même temps si je n'étais pas intervenu, je n'aurais pas pu faire cours!
Un de mes collègues est dans ce cas. C'est au point qu'il est dans la seule salle de cours du RDC, pour déranger le moins possible et ne pas être trop loin de la vie sco.
Nita a écrit:Oiseau phenix a écrit:et comment tu expliques que ça arrive à ces collègues en fait ?
Le premier d'entre eux n'en avait rien à faire, il lisait son journal - cas particulier d'un prof de religion en Alsace Lorraine, le brave homme était curé, et se foutait de ses élèves comme de l'an 40.
HS on : Je m'insurge, j'ai des collègues de religion absolument géniales ! L'une est un modèle d'empathie, l'autre on a du mal à croire qu'elle enseigne la religion quand on l'entend parler (je lui ai dit que son auréole tenait droit grâce aux deux petites cornes de démon qui la soutiennent). HS off.
Galipette a écrit:t'es dans mon collège toi?JaneB a écrit:Tout dépend de la façon dont on intervient. Personnellement, si j'étais en difficulté et qu'un collègue intervenait pour me prêter main forte, je ne pense pas que je lui en voudrais ...ça permet aussi de rompre l'isolement du prof seul face à sa classe et de montrer que les adultes font front tous ensemble face aux élèves dont le comportement dysfonctionne...
Et c'est toujours mieux que certains profs qui vont se plaindre dans le bureau du CDE pour dénoncer le collègue qui ne gère pas ses classes ( je vous assure que ça existe...)
Malheureusement çà existe, et quand en plus le chef d’établissement est dans le mode : tout faire pour faire craquer les enseignants dont les parents se plaignent pour qu'ils finissent par changer d’établissement :
humiliation dans des entretiens réguliers et ou devant les élèves,
incitation des parents à se plaindre encore plus, et par écrit,
demande d'inspection à répétition,
plaintes incessantes devant les collègues du bouc émissaire, pour que les collègues l'isolent,
insinuation que tous les collègues en ont marre du bouc émissaire etc..) ,
c'est à mon avis le top du top
Tu es venue bosser chez moi ces derniers temps ? C'est exactement ce qui arrive au collègue dont j'ai parlé plus haut.
_________________
Certaines rubriques de Neoprofs.org sont en accès restreint.
Pour en savoir plus, c'est par ici : https://www.neoprofs.org/t48247-topics-en-acces-restreint-forum-accessible-uniquement-sur-demande-edition-2021
- User5899Demi-dieu
Le concordat s'applique aussi en Meurthe-et-Moselle ?Hermione0908 a écrit:j'ai des collègues de religion absolument géniales ! L'une est un modèle d'empathie, l'autre on a du mal à croire qu'elle enseigne la religion quand on l'entend parler (je lui ai dit que son auréole tenait droit grâce aux deux petites cornes de démon qui la soutiennent).
- CondorcetOracle
Cripure a écrit:Le concordat s'applique aussi en Meurthe-et-Moselle ?Hermione0908 a écrit:j'ai des collègues de religion absolument géniales ! L'une est un modèle d'empathie, l'autre on a du mal à croire qu'elle enseigne la religion quand on l'entend parler (je lui ai dit que son auréole tenait droit grâce aux deux petites cornes de démon qui la soutiennent).
Non. Il s'applique dans le département de la Moselle et les deux départements mosellans.
https://www.neoprofs.org/t38545p825-aujourd-hui-j-ai-hallucine-quand#1116469 (voir pages 55 et 56 pour l'explication complète).
Hermione0908 est vosgienne, a fait ses études en Meurthe-et-Moselle et enseigne dans un collège de Moselle.
- User5899Demi-dieu
Merci. Comme elle mentionne "la patrie de la bergamote", je pensais qu'elle travaillait à Nancy, ou du moins dans le 54.condorcet a écrit:Cripure a écrit:Le concordat s'applique aussi en Meurthe-et-Moselle ?Hermione0908 a écrit:j'ai des collègues de religion absolument géniales ! L'une est un modèle d'empathie, l'autre on a du mal à croire qu'elle enseigne la religion quand on l'entend parler (je lui ai dit que son auréole tenait droit grâce aux deux petites cornes de démon qui la soutiennent).
Non. Il s'applique dans le département de la Moselle et les deux départements mosellans.
https://www.neoprofs.org/t38545p825-aujourd-hui-j-ai-hallucine-quand#1116469 (voir pages 55 et 56 pour l'explication complète).
Hermione0908 est vosgienne, a fait ses études en Meurthe-et-Moselle et enseigne dans un collège de Moselle.
PS Je suppose que vous avez voulu écrire "les deux départements alsaciens" ?
- gelsomina31Grand Maître
Exactement!Cripure a écrit: (...)
1) Non, on n'a pas à subir le bruit des autres classes en souffrant stoïquement ; une classe qui chahute chahute l'institution, ça n'a pas lieu d'être, et tout le bahut doit être concerné par le problème. Travailler en équipe, ce n'est pas seulement se prendre la tête pour des c onneries de barèmes de brevet blanc, ou un projet accrobranches et histoire des arts...
Hélas...Cripure a écrit:
2) Vous pensez qu'en entrant chez le collègue, vous ruinez son autorité ? Parce que vous croyez qu'il en a beaucoup, d'autorité, dans son capital, le collègue dont un élève marche sur ses affaires sur son propre bureau ? celui à qui des élèves disent dans le couloir : "Salut Jacques, t'as bien l'air con aujourd'hui :!" ? Vous voulez qu'on fasse semblant de ne pas entendre ? Pas d'accord.
Je pense aussi que l'autorité, quand elle n'est pas innée, peut se construire grâce à l'entourage professionnel qui la reconnait. Comment expliquer sinon que moi, qui suis née sans autorité et sans goût pour cela, je sois reconnue et respectée avec le temps qui passe (la 2e année dans la même école lors une affectation antérieure) ; au bout de deux mois et après l'intervention du directeur et d'une femme de ménage présente dans l'école depuis Mathusalem, dans mon actuelle affectation?
Faite une expérience, chers collègues qui n'avaient pas de problème d'autorité et qui pensez que c'est la faute du collègue s'il se fait bordéliser: rejoignez un établissement où personne ne vous connait, où les élèves ne respectent rien (ça ne doit pas être difficile à trouver) et surtout où tous les adultes la jouent perso (un peu plus difficile mais pas impossible). Parlez nous ensuite de votre autorité...
- gelsomina31Grand Maître
Sauf qu'il n'y a pas d'option gendarmerie dans les concours de l'enseignement... J'aimerais bien savoir quel prof fait ce métier parce qu'il a raté le concours de la gendarmerie...Finrod a écrit:Une question persiste, si le collègue à eu du bordel au départ c'est qu'il ne se mettait pas ou ne se sentait pas à l'aise dans le rôle du gendarme.
Là, quelle est la solution pour lui/elle ? Si c'est contre sa nature ? Si il ou elle s'épuise ? si il/elle s'y refuse car ça le/la met mal à l'aise ? Si il/elle ne s'en sent pas capable ?
C'est extrêmement violent comme métier.
(...)
Je crois sincèrement que le problème (et la solution) est plus à chercher du côté de l'autorité de l'institution que de l'autorité des individus.
1) on doit respecter un adulte parce que c'est un adulte et jusqu’à ce qu'il ait un comportement non respectable
2) en tant que prof, nous sommes les représentants d'une institution. Bordéliser l'un ou l'une d'entre nous revient à bordéliser l'institution et ce n'est pas tolérable.
Quand l'institution "ECOLE" était respectée, peu d'élèves bordélisaient leurs enseignants (même si il y en a toujours eu).
Aujourd'hui, et déjà quand j'étais au collège et au lycée il y a 20 ans, j'ai l'impression que bordéliser les profs est devenu un sport (à quand une épreuve olympique?) et ce, non pas parce que les profs sont moins autoritaires ou moins doués, mais parce que l’administration, les parents d'élèves (et donc les élèves) et les profs eux-mêmes (enfin certains) travaillent à saborder notre unité institutionnelle.
- eliamEsprit éclairé
Galipette a écrit:gelsomina31 a écrit:et on la lui restitue en disant bien aux élèves que les fautifs, les coupables, ceux qui seront punis, ce sont ces mêmes élèves.eliam a écrit:Je pense qu'on doit aider les collègues en difficulté mais pas en intervenant dans leur classe. L'aide apportée doit permettre au collègue de retrouver une autorité sur les élèves. Or, quand on intervient, on la lui confisque.
Désolée si je suis un peu abrupte Eliam mais je trouve que ton argument justifie toutes les lâchetés.
C'est clair, laisser le collègue se faire chahuter, se sentir de plus en plus mal, c'est encore pire.
Perso quand les collègues font l'autruche, c'est pas top du top pour le collègue. Comment tu veux qu'il s'en sorte. Il a souvent honte, les élèves continuent à qui mieux mieux puisque personne ne leur interdit de continuer, et c'est de pire en pire.
De plus on entre dans un cercle vicieux, car plus le collègue coule, plus il est maladroit.
J'ai vu mon collègue, qui pourtant est super gentil avec ses élèves, finir par leur hurler dessus direct, et les élèves du coup de chahuter encore plus fort, et tout ca dans le mépris général.
Ok quand on sermonne les élèves pour un collégue, ca ne dure qu'un tps. Mais tu ne crois pas que c'est aussi peut être vital pour le collègue de tps à autre pouvoir souffler et pouvoir faire un cours dans à peu prés du calme.
Faut attendre qu'il tombe en depression pour se rendre compte de se qu'il vit, et agir à notre niveau?
Je n'ai jamais dit cela. J'ai dit qu'il fallait l'aider mais sans intervenir dans sa classe. On ne restitue rien au collègue en intervenant dans sa classe, c'est totalement illusoire. Cela n'empêche pas d'intervenir sur les élèves mais pas quand ils sont en classe avec le collègue.
- arcencielGrand Maître
D'accord avec Cripure et Gelsomina.
Il serait bon aussi de remettre un appariteur par étage et des estrades dans les salles de cours.
Il serait bon aussi de remettre un appariteur par étage et des estrades dans les salles de cours.
- AkyNiveau 9
Comme je fais beaucoup de remplacements, je suis change souvent de classes et d'établissements. Etant nouvelle dans le métier, j'ai régulièrement des problèmes d'autorités (Je n'ai pas vraiment d'autorité naturelle et en plus, je fais beaucoup plus jeune que mon âge :| ), bref, c'est pas simple quand on a pas d'expérience.
Dans un certan nombre d'établissement, des CPE ou des collègues (souvent les prof principaux) sont intervenus dans ma classe (c'est surtout les 3ème qui me pose problème à chaque fois ) et je n'ai constaté aucune amélioration. A l'inverse, ce n'est pas pour autant que les élèves me respectaient moins après ces interventions. mais je préfère largement les collègues/CPe qui me donnent des conseils pratiques à mettre en oeuvre. C'est plus bénéfique à long terme.
Après je ne prendrai pas mal si un collègue intervenait dans ma classe parce qu'il pète un câble. Ca peut arriver et je peux comprendre. S'il s'excuse par la suite et qu'on en discute (qu'il me dOnne des conseils...), c'est tout pardonné
Dans un certan nombre d'établissement, des CPE ou des collègues (souvent les prof principaux) sont intervenus dans ma classe (c'est surtout les 3ème qui me pose problème à chaque fois ) et je n'ai constaté aucune amélioration. A l'inverse, ce n'est pas pour autant que les élèves me respectaient moins après ces interventions. mais je préfère largement les collègues/CPe qui me donnent des conseils pratiques à mettre en oeuvre. C'est plus bénéfique à long terme.
Après je ne prendrai pas mal si un collègue intervenait dans ma classe parce qu'il pète un câble. Ca peut arriver et je peux comprendre. S'il s'excuse par la suite et qu'on en discute (qu'il me dOnne des conseils...), c'est tout pardonné
- poeravaNiveau 6
Bonsoir,
Lors de ma 1ere année de contractuel, un prof est intervenu dans mon cours pour crier sur les élèves... pas un regard pour moi, pas une parole en salle des profs après son intervention.
Dans la même discipline que moi, mais jamais un bonjour, rien qu'une impression de grand mépris à mon égard, tout au long de l'année.
Alors, oui, j'avais une 6e pénible, que personne sauf la prof d'anglais, n'arrivait à faire taire ou bosser... une 6e dont tous les élèves ont été dispersés l'année suivante car l'ambiance était vraiment malsaine.
Alors, oui il y avait du bruit (mais personne sur les tables non plus)... oui, j'aurais pu apprécier ces interventions comme tentatives pour me soutenir ou pour montrer une collaboration... mais non, au vu du comportement de la "collègue" ensuite, je ne m'en suis sentie que plus nulle (je reste polie).
... et que je sache, personne n'est intervenu dans la salle des autres profs bien qu'autant chahutés que moi.
En résumé, malgré cette expérience, je ne suis pas contre l'intervention d'autres profs, mais pas pour humilier encore plus le collègue ensuite.
Lors de ma 1ere année de contractuel, un prof est intervenu dans mon cours pour crier sur les élèves... pas un regard pour moi, pas une parole en salle des profs après son intervention.
Dans la même discipline que moi, mais jamais un bonjour, rien qu'une impression de grand mépris à mon égard, tout au long de l'année.
Alors, oui, j'avais une 6e pénible, que personne sauf la prof d'anglais, n'arrivait à faire taire ou bosser... une 6e dont tous les élèves ont été dispersés l'année suivante car l'ambiance était vraiment malsaine.
Alors, oui il y avait du bruit (mais personne sur les tables non plus)... oui, j'aurais pu apprécier ces interventions comme tentatives pour me soutenir ou pour montrer une collaboration... mais non, au vu du comportement de la "collègue" ensuite, je ne m'en suis sentie que plus nulle (je reste polie).
... et que je sache, personne n'est intervenu dans la salle des autres profs bien qu'autant chahutés que moi.
En résumé, malgré cette expérience, je ne suis pas contre l'intervention d'autres profs, mais pas pour humilier encore plus le collègue ensuite.
- LetizuquiNiveau 8
Personnellement, je n'interviendrais dans la classe d'un collègue que si je l'y pensais en danger !
Je trouve inadmissible d'intervenir dans la classe d'un collègue qui a moins d'autorité que soi. La moindre des choses avant d'intervenir et de péter un câble, c'est d'aller lui en parler !
Or, je constate qu'il y a de plus en plus de médisance et de dénigrement par rapport à ces collègues qu'une réelle envie de les aider, en tout cas dans mon collège. Et, en même temps, cela arrange tout le monde que la classe de 3ème3 enquiquine le prof sans autorité. Cela permet aux élèves de se défouler avant de subir 1h de cours avec un prof autoritaire. Du moins c'est ce que je constate et cela me désole !
Je trouve inadmissible d'intervenir dans la classe d'un collègue qui a moins d'autorité que soi. La moindre des choses avant d'intervenir et de péter un câble, c'est d'aller lui en parler !
Or, je constate qu'il y a de plus en plus de médisance et de dénigrement par rapport à ces collègues qu'une réelle envie de les aider, en tout cas dans mon collège. Et, en même temps, cela arrange tout le monde que la classe de 3ème3 enquiquine le prof sans autorité. Cela permet aux élèves de se défouler avant de subir 1h de cours avec un prof autoritaire. Du moins c'est ce que je constate et cela me désole !
- mimileDoyen
gelsomina31 a écrit:
Faite une expérience, chers collègues qui n'avaient pas de problème d'autorité et qui pensez que c'est la faute du collègue s'il se fait bordéliser: rejoignez un établissement où personne ne vous connait, où les élèves ne respectent rien (ça ne doit pas être difficile à trouver) et surtout où tous les adultes la jouent perso (un peu plus difficile mais pas impossible). Parlez nous ensuite de votre autorité...
ça a le don de m'énerver les collègues qui s'imaginent que l'autorité on en a ou on en a pas...
certes, l'aisance pour gérer une classe dépend de facteurs personnels (estime de soi, assurance...) mais les paramètres cités par gelsomina sont plus importants qu'on ne le croit ! Je pense aux remplaçants (TZR, contractuels...) qui débarquent en cours d'année, les collègues en complément de service qui font 4h dans l'établissement etc... Cette année, j'ai une classe très pénible, en gros, c'est le bordel partout sauf avec leur PP et une collègue à forte personnalité qui sait leur gueuler. L'administration nous a demandé de faire des rapports pour pouvoir agir. Ce que nous avons fait. Malgré de nombreux rapports concernant certains élèves, les sanctions ne sont pas allées plus loin que la convocation des parents ou les heures de colle. Résultat : les élèves qui dérapaient ont continué à déraper, les élèves qui n'ont rien à faire là viennent "pour ne pas avoir d'absence"...
- zerbinetteNiveau 1
[quote="Happy Flower"]Oui même si le collègue a des difficultés, c'est vraiment une fausse bonne idée d'intervenir dans son cours. Il vaut mieux essayer de le soutenir en salle des profs, de lui donner des conseils pour sanctionner. Intervenir aggrave sans doute son manque de crédit auprès des élèves et il doit se sentir dévalorisé...
Je suis TZR, et dans l'attente d'un remplacement, une collègue de mon RAD m'a demandé d'aller en cours avec elle. Cela s'est produit à de nombreuses reprises. Elle n'a pas craint l'opinion des élèves, ni anticiper l'après...Moi je n'étais pas vraiment pour, mais il y avait une certaine pression: quelqu'un devait l'aider. Au fond de la salle, à ne rien dire, je me suis sentie décrédibilisée et dévalorisée, d'autant que les élèves de mon RAD ne me connaissent pas.
Je reconnais qu'être 2 adultes a dû changer l'attitude des élèves, mais je suis heureuse car depuis janvier j'ai un remplacement...mais je sais que l'année a été difficile pour elle et "notre solution" loin d'être la bonne.
Je suis TZR, et dans l'attente d'un remplacement, une collègue de mon RAD m'a demandé d'aller en cours avec elle. Cela s'est produit à de nombreuses reprises. Elle n'a pas craint l'opinion des élèves, ni anticiper l'après...Moi je n'étais pas vraiment pour, mais il y avait une certaine pression: quelqu'un devait l'aider. Au fond de la salle, à ne rien dire, je me suis sentie décrédibilisée et dévalorisée, d'autant que les élèves de mon RAD ne me connaissent pas.
Je reconnais qu'être 2 adultes a dû changer l'attitude des élèves, mais je suis heureuse car depuis janvier j'ai un remplacement...mais je sais que l'année a été difficile pour elle et "notre solution" loin d'être la bonne.
- User5899Demi-dieu
Entièrement d'accord. L'autorité n'est pas la force, elle est le signe du garant. Cette autorité, peu ou prou, elle se construit toujours et elle se construit avec les autres. S'il est UN travail en équipe dans un établissement, c'est celui-ci. On est libre pour ses cours, on se tient les coudes pour les comportements. En cas de pépin, il faut une réaction collective, à défaut d'être générale. Intervenir chez autrui, c'est l'aider et pas l'enfoncer, c'est travailler avec lui sans lui faire la morale ou je ne sais quoi d'autre. Les élèves doivent savoir que nous faisons face, exactement comme aux aussi savent se mettre en meute pour les motifs les plus illégitimes, parfois (et parfois pas, d'ailleurs). Quand les élèves d'un bahut voient que celui qu'ils jaugent mal est estimé des autres, ça ne règle pas tout, sans doute, mais ça aide. Et la défense de l'institution passe par cette action collective. On ne fait jamais semblant de ne pas voir ; c'est la règle n°1. Et j'en parle avec un certain recul.gelsomina31 a écrit:Je pense aussi que l'autorité, quand elle n'est pas innée, peut se construire grâce à l'entourage professionnel qui la reconnait. Comment expliquer sinon que moi, qui suis née sans autorité et sans goût pour cela, je sois reconnue et respectée avec le temps qui passe (la 2e année dans la même école lors une affectation antérieure) ; au bout de deux mois et après l'intervention du directeur et d'une femme de ménage présente dans l'école depuis Mathusalem, dans mon actuelle affectation?
Faite une expérience, chers collègues qui n'avaient pas de problème d'autorité et qui pensez que c'est la faute du collègue s'il se fait bordéliser: rejoignez un établissement où personne ne vous connait, où les élèves ne respectent rien (ça ne doit pas être difficile à trouver) et surtout où tous les adultes la jouent perso (un peu plus difficile mais pas impossible). Parlez nous ensuite de votre autorité...
- JaneBNeoprof expérimenté
Entièrement d'accord avec çà!
Faire front tous ensemble, ne pas se désolidariser d'un collègue en difficulté en faisant l'autruche.
Dans un collègue ZEP où j'ai travaillé, un professeur s'était reçu un compas dans le dos ...réaction de toute l'équipe : on refuse de faire cours jusqu'à ce que la personne se dénonce...
Dans le collège où je suis maintenant, situation presque similaire sauf que c'est une paire de scisseaux ...le CDE rejette toute la faute sur l'enseignant qui ne gère pas sa classe et lui colle une inspection la semaine prochaine...
Ne pas être solidaire d'un collègue, c'est l'isoler et l'enfoncer davantage!
Faire front tous ensemble, ne pas se désolidariser d'un collègue en difficulté en faisant l'autruche.
Dans un collègue ZEP où j'ai travaillé, un professeur s'était reçu un compas dans le dos ...réaction de toute l'équipe : on refuse de faire cours jusqu'à ce que la personne se dénonce...
Dans le collège où je suis maintenant, situation presque similaire sauf que c'est une paire de scisseaux ...le CDE rejette toute la faute sur l'enseignant qui ne gère pas sa classe et lui colle une inspection la semaine prochaine...
Ne pas être solidaire d'un collègue, c'est l'isoler et l'enfoncer davantage!
- User5899Demi-dieu
Je rêve à une évolution du métier où le recteur dirait à ce principal qu'il ne sait pas gérer ses personnels et qu'il le remercie en le nommant adjoint ailleurs.JaneB a écrit:Entièrement d'accord avec çà!
Faire front tous ensemble, ne pas se désolidariser d'un collègue en difficulté en faisant l'autruche.
Dans un collègue ZEP où j'ai travaillé, un professeur s'était reçu un compas dans le dos ...réaction de toute l'équipe : on refuse de faire cours jusqu'à ce que la personne se dénonce...
Dans le collège où je suis maintenant, situation presque similaire sauf que c'est une paire de scisseaux ...le CDE rejette toute la faute sur l'enseignant qui ne gère pas sa classe et lui colle une inspection la semaine prochaine...
Ne pas être solidaire d'un collègue, c'est l'isoler et l'enfoncer davantage!
- lapetitemuExpert
C'est très compliqué comme question.
Tout dépend de l'état d'esprit du collège. Quelqu'un de vraiment à bout, désespéré (qui se retrouve en larmes à son bureau, par exemple), je pense qu'il est préférable de lui demander son avis avant, parce qu'une intrusion imprévue pourrait vraiment lui nuire psychologiquement.
L'an dernier, j'étais plus ou moins bordélisée (moins que certains autres, mais plus que beaucoup d'autres), et c'est vrai que dans ces cas-là, on met un point d'honneur à s'en sortir seul. Mais en même temps, je parlais toujours beaucoup de mes problèmes en salle des profs, et j'étais contente quand ma tutrice venait dans ma classe pour les calmer - mais c'était un accord entre nous, elle ne l'aurait jamais fait sans me demander.
Cette année, je me sens toujours mal quand un collègue reprend mes élèves. Cela n'a jamais été le cas en classe entière ; mais récemment, je faisais jouer du théâtre à mes élèves, et par exemple, j'en faisais sortir deux ou trois dans le couloir pour qu'ils enfilent tenue et accessoires, et une collègue de l'étage a dû sortir les engueuler parce qu'ils n'étaient pas discrets. Ou d'autres qui répétaient dans ma salle pour le spectacle et la collègue d'à côté, qui faisait un contrôle, est venue leur dire -gentiment- de faire moins de bruit. A chaque fois je me sens prise en défaut, mais je m'appuie là-dessus pour pourrir deux fois plus mes élèves.
En ce moment, il fait toujours chaud, ils me demandent sans cesse de laisser la porte ouverte, et j'use de cela pour imposer le silence total : il ne faut pas déranger les collègues d'à côté. Donc je dirais que dans mon cas, l'intervention - discrète et pour des choses peu graves - des collègues m'aide à tenir mes élèves. (Après, bien sûr, il ne faut pas que ça devienne quelque chose du style : "Bon, moi, ça ne me dérange pas que vous fassiez du bruit, mais c'est pour les collègues".)
Mais parfois certains collègues bordélisés n'ont pas vraiment conscience de l'ampleur du problème. C'est le cas chez nous cette année. C'est quelqu'un qui raconte ouvertement tout ce qui se passe dans sa classe, qui fait d'ailleurs cours la porte ouverte (ce que je n'oserais jamais faire si mes élèves ne sont pas silencieux), mais c'est dur aussi pour les collègues de l'étage. Tout le monde est au courant par la force des choses : sa salle est aussi à l'étage de la salle des profs, et du bureau du principal... Plusieurs collègues ont essayé de l'aider, par différents moyens, y compris des interventions (et à chaque fois il paraît content et les remercie), mais ça ne change rien, car c'est quelqu'un qui semble fondamentalement inadapté à l'enseignement en collège. Il reste un mystère pour moi : je me demande comment il peut endurer tout ce qu'il endure, en continuant de dire qu'il aime bien les 6e (alors que c'est autant le bazar avec eux qu'avec les 4e), et sachant qu'il n'a même pas demandé sa mutation. L'an dernier, en étant dans une situation moins pire que la sienne, je n'avais qu'une envie : me tirer d'où j'étais, car je savais que je ne pourrais pas tenir davantage qu'une année scolaire.
Pour ce genre de collègues, on pourrait intervenir des dizaines et des dizaines de fois, ça ne changerait pas grand-chose. Par contre, même si ça commence à jaser en salle des profs, l'équipe reste soudée et personne ne le pourrirait devant les élèves. Une collègue de l'étage, qui est aux premières loges, a dit l'autre jour à ses élèves, qui ouvraient de grands yeux en entendant tout ce qui se passait à côté : "J'espère que vous ne serez pas comme ça quand vous serez en 4e !" J'ai trouvé ça très bien comme réflexion, elle a montré à ses élèves que la situation n'était pas normale, mais elle a souligné que le problème venait avant tout des élèves.
Tout dépend de l'état d'esprit du collège. Quelqu'un de vraiment à bout, désespéré (qui se retrouve en larmes à son bureau, par exemple), je pense qu'il est préférable de lui demander son avis avant, parce qu'une intrusion imprévue pourrait vraiment lui nuire psychologiquement.
L'an dernier, j'étais plus ou moins bordélisée (moins que certains autres, mais plus que beaucoup d'autres), et c'est vrai que dans ces cas-là, on met un point d'honneur à s'en sortir seul. Mais en même temps, je parlais toujours beaucoup de mes problèmes en salle des profs, et j'étais contente quand ma tutrice venait dans ma classe pour les calmer - mais c'était un accord entre nous, elle ne l'aurait jamais fait sans me demander.
Cette année, je me sens toujours mal quand un collègue reprend mes élèves. Cela n'a jamais été le cas en classe entière ; mais récemment, je faisais jouer du théâtre à mes élèves, et par exemple, j'en faisais sortir deux ou trois dans le couloir pour qu'ils enfilent tenue et accessoires, et une collègue de l'étage a dû sortir les engueuler parce qu'ils n'étaient pas discrets. Ou d'autres qui répétaient dans ma salle pour le spectacle et la collègue d'à côté, qui faisait un contrôle, est venue leur dire -gentiment- de faire moins de bruit. A chaque fois je me sens prise en défaut, mais je m'appuie là-dessus pour pourrir deux fois plus mes élèves.
En ce moment, il fait toujours chaud, ils me demandent sans cesse de laisser la porte ouverte, et j'use de cela pour imposer le silence total : il ne faut pas déranger les collègues d'à côté. Donc je dirais que dans mon cas, l'intervention - discrète et pour des choses peu graves - des collègues m'aide à tenir mes élèves. (Après, bien sûr, il ne faut pas que ça devienne quelque chose du style : "Bon, moi, ça ne me dérange pas que vous fassiez du bruit, mais c'est pour les collègues".)
Mais parfois certains collègues bordélisés n'ont pas vraiment conscience de l'ampleur du problème. C'est le cas chez nous cette année. C'est quelqu'un qui raconte ouvertement tout ce qui se passe dans sa classe, qui fait d'ailleurs cours la porte ouverte (ce que je n'oserais jamais faire si mes élèves ne sont pas silencieux), mais c'est dur aussi pour les collègues de l'étage. Tout le monde est au courant par la force des choses : sa salle est aussi à l'étage de la salle des profs, et du bureau du principal... Plusieurs collègues ont essayé de l'aider, par différents moyens, y compris des interventions (et à chaque fois il paraît content et les remercie), mais ça ne change rien, car c'est quelqu'un qui semble fondamentalement inadapté à l'enseignement en collège. Il reste un mystère pour moi : je me demande comment il peut endurer tout ce qu'il endure, en continuant de dire qu'il aime bien les 6e (alors que c'est autant le bazar avec eux qu'avec les 4e), et sachant qu'il n'a même pas demandé sa mutation. L'an dernier, en étant dans une situation moins pire que la sienne, je n'avais qu'une envie : me tirer d'où j'étais, car je savais que je ne pourrais pas tenir davantage qu'une année scolaire.
Pour ce genre de collègues, on pourrait intervenir des dizaines et des dizaines de fois, ça ne changerait pas grand-chose. Par contre, même si ça commence à jaser en salle des profs, l'équipe reste soudée et personne ne le pourrirait devant les élèves. Une collègue de l'étage, qui est aux premières loges, a dit l'autre jour à ses élèves, qui ouvraient de grands yeux en entendant tout ce qui se passait à côté : "J'espère que vous ne serez pas comme ça quand vous serez en 4e !" J'ai trouvé ça très bien comme réflexion, elle a montré à ses élèves que la situation n'était pas normale, mais elle a souligné que le problème venait avant tout des élèves.
- CondorcetOracle
Cripure a écrit:Merci. Comme elle mentionne "la patrie de la bergamote", je pensais qu'elle travaillait à Nancy, ou du moins dans le 54.condorcet a écrit:Cripure a écrit:Le concordat s'applique aussi en Meurthe-et-Moselle ?Hermione0908 a écrit:j'ai des collègues de religion absolument géniales ! L'une est un modèle d'empathie, l'autre on a du mal à croire qu'elle enseigne la religion quand on l'entend parler (je lui ai dit que son auréole tenait droit grâce aux deux petites cornes de démon qui la soutiennent).
Non. Il s'applique dans le département de la Moselle et les deux départements mosellans.
https://www.neoprofs.org/t38545p825-aujourd-hui-j-ai-hallucine-quand#1116469 (voir pages 55 et 56 pour l'explication complète).
Hermione0908 est vosgienne, a fait ses études en Meurthe-et-Moselle et enseigne dans un collège de Moselle.
PS Je suppose que vous avez voulu écrire "les deux départements alsaciens" ?
Oui.
- User5899Demi-dieu
Remarquez, on avait bien un collègue bordélisé au possible à mes débuts, dont on a fini par se rendre compte... qu'il était quasiment sourd :shock:
- DinosauraHabitué du forum
D'accord avec tout ce qu'a dit Gelsomina ! Gelsomina ministre du MEN :acb:
En effet, je ne crois pas que les profs d'aujourd'hui soient plus mauvais que ceux d'hier, mais que progresivement l'institution a laissé le pouvoir aux élèves, et à leurs parents, ce qui affecte en retour l'autorité du prof.
Ce n'est essentiellement pas une question d'autorité personnelle, mais plutôt d'autorité institutionnelle que l'on nous retire.
Et quand en plus on a la chance immense d'atterrir dans un établissement où les carriéristes pullulent (CDE qui s'occupent plus de la réputation de son bahut et donc de l'opinion des parents, "anciens" qui la jouent perso pour se faire mousser auprès du CDE), aïe...
En effet, je ne crois pas que les profs d'aujourd'hui soient plus mauvais que ceux d'hier, mais que progresivement l'institution a laissé le pouvoir aux élèves, et à leurs parents, ce qui affecte en retour l'autorité du prof.
Ce n'est essentiellement pas une question d'autorité personnelle, mais plutôt d'autorité institutionnelle que l'on nous retire.
Et quand en plus on a la chance immense d'atterrir dans un établissement où les carriéristes pullulent (CDE qui s'occupent plus de la réputation de son bahut et donc de l'opinion des parents, "anciens" qui la jouent perso pour se faire mousser auprès du CDE), aïe...
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"Le plus esclave est celui qui ignore ses chaînes."
- WonderWomanBon génie
tout à fait d'accord avec cette analyse !Dinosaura a écrit:D'accord avec tout ce qu'a dit Gelsomina ! Gelsomina ministre du MEN :acb:
En effet, je ne crois pas que les profs d'aujourd'hui soient plus mauvais que ceux d'hier, mais que progresivement l'institution a laissé le pouvoir aux élèves, et à leurs parents, ce qui affecte en retour l'autorité du prof.
Ce n'est essentiellement pas une question d'autorité personnelle, mais plutôt d'autorité institutionnelle que l'on nous retire.
Et quand en plus on a la chance immense d'atterrir dans un établissement où les carriéristes pullulent (CDE qui s'occupent plus de la réputation de son bahut et donc de l'opinion des parents, "anciens" qui la jouent perso pour se faire mousser auprès du CDE), aïe...
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Vide dressing petite fille https://www.vinted.fr/membres/15210542-wiwiagathe
Vide dressing sur néo : https://www.neoprofs.org/t128716-vd-fille-wonderwoman-du-3-mois-au-4-ans-sergent-major-jacadi-zara-dpam-kiabi-verbaudet#4954294
- DinaaaExpert spécialisé
Cripure a écrit:Je rêve à une évolution du métier où le recteur dirait à ce principal qu'il ne sait pas gérer ses personnels et qu'il le remercie en le nommant adjoint ailleurs.JaneB a écrit:Entièrement d'accord avec çà!
Faire front tous ensemble, ne pas se désolidariser d'un collègue en difficulté en faisant l'autruche.
Dans un collègue ZEP où j'ai travaillé, un professeur s'était reçu un compas dans le dos ...réaction de toute l'équipe : on refuse de faire cours jusqu'à ce que la personne se dénonce...
Dans le collège où je suis maintenant, situation presque similaire sauf que c'est une paire de scisseaux ...le CDE rejette toute la faute sur l'enseignant qui ne gère pas sa classe et lui colle une inspection la semaine prochaine...
Ne pas être solidaire d'un collègue, c'est l'isoler et l'enfoncer davantage!
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