- aurélie13Niveau 4
J'ajoute qu'il n' y pas que les élèves qui sont la cause de nos maux, nos coups de déprime, notre malaise.Quand des profs montent les élèves contre leurs soit disant "collègues " de travail, ça peut pourrir la vie
- BabayagaGrand sage
Douglas Colvin a écrit:Vous avez déjà connu la situation où un(e) collègue ne tient pas ses élèves et à chaque fois qu'il y a cours à côté de votre salle, c'est juste intenable.
Là encore, poser des principes au calme sur son ordi c'est une chose, mais quand tu agis dans le moment, c'est différent.
Et puis le collègue est néotit, il faut peut être en tenir compte. Il n'a pas votre expérience qui vous permet d'agir assez sang froid et raison dans ce genre de situation.
Après, se pose en effet, la question de l'autorité et du savoir-faire. J'ai tendance à être assez radical à ce sujet. Mais ce n'est pas le but du topic.
Oui, c'est pénible. Ma salle est entre les deux professeurs qui se font le plus chahuter du collège, des professeurs en fin de carrière, à qui l'on ne donne que des 6° et 5°.
Personnellement, je ne fais rien. Mes élèves me demandent parfois d'intervenir. Je les envoie balader. Je vois bien que ça leur ferait plaisir que j'humilie mon collègue, ça m'insupporte.
J'ai un peu tâté le terrain, je pense qu'il n'y a rien à faire pour aider ces collègues. Alors je laisse tomber. Je tiens juste mes classes à distance dans les couloirs car ils ne surveillent pas leurs élèves et ils viennent fiche la pagaille dans mes rangs. Ca m'arrive de sanctionner leurs élèves dans le couloir, comme c'est dans le couloir, je n'empiète pas sur leur autorité.
Mais bon, c'est fatigant.
Aujourd'hui j'avais cours de 15h30 à 16h30. Quand je suis arrivée, les chaises étaient sur les tables. Les élèves les ont descendues, et comme ce sont des grosses brutes, ils ne savent pas le faire en silence. La porte s'est ouverte (sans frapper), mon CDE venait voir si tout allait bien. J'ai trouvé ça bien (il ne se rappelle pas forcément que je démarre ma journée si tard et que donc les chaises ne sont pas descendues). Et je me suis demandé s'il passait aussi de temps en temps dans la classe de ma collègue (c'est surtout une). Parce que je pense que ça peut éventuellement faire un peu bouger les choses, ne serait-ce que les élèves qui entrent et sortent de sa salle de classe pendant les cours pour traîner dans les couloirs.
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Je ne gère plus la rubrique en accès restreint, adressez-vous à Hermione, merci
- BabayagaGrand sage
Douglas Colvin a écrit:Ben13 a écrit:Effectivement un prof bordélisé par toutes ses classes même les plus sympathiques, c'est quasi foutu, chaque année l'histoire va se répèter.
Le mieux serait pour ce collègue de faire un stage sur la gestion de classe et de changer de bahut.
J'ai en tête une prof d'anglais qui se fesait bordélisé un jour elle en a eu marre et a changé de bahut en changeant complètement sa façon de faire, elle est devenue une prof stricte où l'on n'entendait même pas une mouche voler.
ça doit être rare ce changement radical quand même.
Je ne suis pas sûre que ce soit si rare. Des profs qui se font bordéliser en début de carrière et qui arrivent à corriger certains trucs, il y en a beaucoup.
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Je ne gère plus la rubrique en accès restreint, adressez-vous à Hermione, merci
- Douglas ColvinNeoprof expérimenté
Je pensais surtout à des collègues chez qui la "bordélite" est installée depuis des années.
Et tu arrêtes de me quoter !!
Et tu arrêtes de me quoter !!
- BabayagaGrand sage
Douglas Colvin a écrit:Je pensais surtout à des collègues chez qui la "bordélite" est installée depuis des années.
Et tu arrêtes de me quoter !!
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- AemiliaExpert
Babayaga a écrit:Douglas Colvin a écrit:Ben13 a écrit:Effectivement un prof bordélisé par toutes ses classes même les plus sympathiques, c'est quasi foutu, chaque année l'histoire va se répèter.
Le mieux serait pour ce collègue de faire un stage sur la gestion de classe et de changer de bahut.
J'ai en tête une prof d'anglais qui se fesait bordélisé un jour elle en a eu marre et a changé de bahut en changeant complètement sa façon de faire, elle est devenue une prof stricte où l'on n'entendait même pas une mouche voler.
ça doit être rare ce changement radical quand même.
Je ne suis pas sûre que ce soit si rare. Des profs qui se font bordéliser en début de carrière et qui arrivent à corriger certains trucs, il y en a beaucoup.
Je suis sûre que j'avais déjà de bons "trucs" pendant mon année de stage, mais les élèves ont senti mon manque d'expérience au début (le fait de ne pas savoir où on va au niveau des cours, le fait que je teste différentes méthodes...). Seulement voilà, j'étais étiquetée "petite jeune" (chez qui tout le monde trouve normal qu'il y ait des problèmes, mais qu'on regarde d'un air désolé, genre "c'est la fatalité"...). C'était plus ou moins de bordel dans tous mes cours. Parfois tolérable, parfois pas. J'ai tenu bon.
J'ai eu un poste fixe l'année suivante (les joies d'être lettres classiques...) et sincèrement, tout va très bien. J'ai eu une classe de 3e un peu chi*ante l'an passé mais c'est tout. Cette année je sens déjà que j'ai une réputation, tous les élèves me connaissent et oui, dans pas mal de mes cours on peut souvent entendre une mouche voler
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Professeur de lettres classiques déclassée
Mon blog "culture et humeurs, humour et coups de coeur" : https://fortyfiveweeks.wordpress.com/
- Douglas ColvinNeoprof expérimenté
J'ai une collègue où c'est largement le bordel à chaque cours. Et, à chaque fois, elle nous raconte les milliards de punitions qu'elle donne, les conneries d'untel ou d'untel, et tout ça, comme si absolument normal.
Je sais que c'est un sujet épineux et pas facile mais au risque de paraître un brin bourrin, être prof c'est pas juste en avoir envie.
:aah:
Je sais que c'est un sujet épineux et pas facile mais au risque de paraître un brin bourrin, être prof c'est pas juste en avoir envie.
:aah:
- DinosauraHabitué du forum
Douglas Colvin a écrit:J'ai une collègue où c'est largement le bordel à chaque cours. Et, à chaque fois, elle nous raconte les milliards de punitions qu'elle donne, les conneries d'untel ou d'untel, et tout ça, comme si absolument normal.
Je sais que c'est un sujet épineux et pas facile mais au risque de paraître un brin bourrin, être prof c'est pas juste en avoir envie.
:aah:
Et comment fais-tu la différence entre un prof qui se fait bordéliser et un prof qui a du bordel parfois, souvent, enfin en fonction de son service, de l'établissement, de son expérience etc ?
Je trouve aussi tes jugements assez péremptoires, mais peut-être est-ce parce que je me sens concernée.
- Douglas ColvinNeoprof expérimenté
Comme je le disais plus haut, je pense surtout aux profs qui sont dans la maison depuis de nombreuses années et qui ne peuvent-savent tenir une classe.
Après, je suis conscient que cela n'est pas toujours une situation facile (on connait mieux comme jugements péremptoires).
Je me suis justement souvent posé la question du pourquoi certains collègues en bavent et pas d'autres. Quels sont les trucs qui marchent pour tenir une classe ?
Après, je suis conscient que cela n'est pas toujours une situation facile (on connait mieux comme jugements péremptoires).
Je me suis justement souvent posé la question du pourquoi certains collègues en bavent et pas d'autres. Quels sont les trucs qui marchent pour tenir une classe ?
- DinosauraHabitué du forum
Douglas Colvin a écrit:Comme je le disais plus haut, je pense surtout aux profs qui sont dans la maison depuis de nombreuses années et qui ne peuvent-savent tenir une classe.
Après, je suis conscient que cela n'est pas toujours une situation facile (on connait mieux comme jugements péremptoires).
Je me suis justement souvent posé la question du pourquoi certains collègues en bavent et pas d'autres. Quels sont les trucs qui marchent pour tenir une classe ?
Là où tu as raison, c'est qu'il est douloureux de reconnaître son propre échec, et que beaucoup parmi nous préfèrent se voiler la face.
Et puis, il doit y avoir quelque chose du magnétisme personnel, un petit peu quand même. Je précise à toutes fins utiles que je ne me pense pas pourvue d'un immense charisme au départ, par contre je crois que la rigueur s'acquiert, et que ça, on en est presque tous capable.
- christophevanNiveau 6
Là où tu as raison, c'est qu'il est douloureux de reconnaître son propre échec, et que beaucoup parmi nous préfèrent se voiler la face.
Est-on sûr également que la salle des professeurs soit forcément l'endroit le meilleur pour évoquer ce genre de problème? Dans certains établissements, ça revient à le crier à travers un mégaphone au milileu de la cours...
- DinosauraHabitué du forum
christophevan a écrit:Là où tu as raison, c'est qu'il est douloureux de reconnaître son propre échec, et que beaucoup parmi nous préfèrent se voiler la face.
Est-on sûr également que la salle des professeurs soit forcément l'endroit le meilleur pour évoquer ce genre de problème? Dans certains établissements, ça revient à le crier à travers un mégaphone au milileu de la cours...
Je suis bien d'accord. C'est pour ça d'ailleurs qu'on est sans doute nombreux à venir parler ici, anonymement...
- Douglas ColvinNeoprof expérimenté
Il est sûr qu'il y a des choses à faire et à ne pas faire. C'est dommage que l'IUFM personne ne nous transmette ça.
- RagnetrudeExpert spécialisé
Franchement quand j'y repense moi aussi j'ai eu le chahut la première année (sans que ça prennent non plus de telles proportions). Je n'avais pas les bons réflexes et surtout je n'avais pas conscience de ce qui était acceptable. Mais j'ai vraiment décidé que j'allais changer, c'était une question de survie ! Je regrette juste que l'inspecteur ait pensé qu'il me fallait une deuxième année de stage alors que j'avais déjà compris mes erreurs...
Maintenant lorsque je suis dans une situation où je dois exercer mon autorité, je me revois comme j'étais pendant ma première année, et je sais que je ne fais pas comme j'aurais fait à l'époque, et ça me rend assez fière (je sais pas si je suis très claire).
Je ne sais pas comment on peu supporter toute une carrière avec le chahut, c'est tellement humiliant. Il y a quand même des choses que l'on comprend assez vite, c'est triste de ne pas être capable de s'améliorer un peu d'une année sur l'autre. Après quand on a la réputation...le mieux est sans doute de changer d'établissement. Je me souviens d'un prof d'allemand en lycée, sa réputation le précédait dès le collège.
Maintenant lorsque je suis dans une situation où je dois exercer mon autorité, je me revois comme j'étais pendant ma première année, et je sais que je ne fais pas comme j'aurais fait à l'époque, et ça me rend assez fière (je sais pas si je suis très claire).
Je ne sais pas comment on peu supporter toute une carrière avec le chahut, c'est tellement humiliant. Il y a quand même des choses que l'on comprend assez vite, c'est triste de ne pas être capable de s'améliorer un peu d'une année sur l'autre. Après quand on a la réputation...le mieux est sans doute de changer d'établissement. Je me souviens d'un prof d'allemand en lycée, sa réputation le précédait dès le collège.
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