- CondorcetOracle
alberto79 a écrit:barèges a écrit:Et leur envie?Aurore a écrit:[
- augmentation du nombre de postes à pourvoir, mais le niveau des candidats le permet-il ?
Pas de ruée sur les concours cette année encore. L'alibi de la baisse conjoncturelle tient de moins en moins. Et une désaffection pareille en temps de crise pour un métier à sécurité de l'emploi, c'est suspect quand même.
Une autre conséquence de cette désaffection pour le secondaire c´est l´augmentation du nombre de candidats pour des postes dans le supérieur, qui rend de plus en plus difficile d´obtenir un poste de Maître de conférences ou de chargé de recherche. Des gens qui dans d´autres conditions auraient fait toute leur carrière dans le secondaire essaient maintenant à tout prix d´évoluer vers le supérieur, où le nombre de postes reste malheureusement stable. Ce qui permet aussi de penser (et c´est aussi ma conviction) que il n´y a pas eu une semblable dégradation des conditions de l´exercice du métier à l´université.
Cela se concrétisera durant la prochaine décennie si la tendance actuelle se confirme.
- barègesÉrudit
Une autre conséquence de cette désaffection pour le secondaire c´est l´augmentation du nombre de candidats pour des postes dans le supérieur, qui rend de plus en plus difficile d´obtenir un poste de Maître de conférences ou de chargé de recherche. Des gens qui dans d´autres conditions auraient fait toute leur carrière dans le secondaire essaient maintenant à tout prix d´évoluer vers le supérieur, où le nombre de postes reste malheureusement stable. Ce qui permet aussi de penser (et c´est aussi ma conviction) que il n´y a pas eu une semblable dégradation des conditions de l´exercice du métier à l´université.
Alors ça, à moyen et long terme, je n'y crois pas du tout.
Mécaniquement, les dégradations du pré-bac vont monter en post-bac.
1. explosion des effectifs étudiants (la moitié d'une classe d'âge en L3, dixit Mme Pécresse en son temps), contre effectif enseignant stable voire en diminution (en diminution certaine dans les facs que j'ai pu voir, pour l'instant ce sont les vacataires et contractuels qui sont variable d'ajustement).
2. Fin logique des enseignements de spécialité. Il va falloir "professionnaliser" la fac. Recyclage des scientifiques "mous" en techniciens d'expression, etc. Il devient impossible de maintenir les cours tels qu'on les a eus étudiants (et il ne suffit plus de décaler d'une année vers le haut : c'est un changement qualitatif à présent, une "modernisation" pour parler MESR, et c'est peut-être lui qui a raison finalement?).
3. Fin de la composante "recherche" du métier des enseignants en fac.
Faire cours en amphis surchargés pas motivés, de techniques d'expression, méthodo, management, communication, sans recherche, sans aucun moyen, mais avec obligation de résultats numériques (pourcentage de diplômés), ça fait rêver, effectivement.
(j'admets que je suis de mauvais humeur ce soir, ça va passer).
- alberto79Habitué du forum
condorcet a écrit:alberto79 a écrit:barèges a écrit:Et leur envie?Aurore a écrit:[
- augmentation du nombre de postes à pourvoir, mais le niveau des candidats le permet-il ?
Pas de ruée sur les concours cette année encore. L'alibi de la baisse conjoncturelle tient de moins en moins. Et une désaffection pareille en temps de crise pour un métier à sécurité de l'emploi, c'est suspect quand même.
Une autre conséquence de cette désaffection pour le secondaire c´est l´augmentation du nombre de candidats pour des postes dans le supérieur, qui rend de plus en plus difficile d´obtenir un poste de Maître de conférences ou de chargé de recherche. Des gens qui dans d´autres conditions auraient fait toute leur carrière dans le secondaire essaient maintenant à tout prix d´évoluer vers le supérieur, où le nombre de postes reste malheureusement stable. Ce qui permet aussi de penser (et c´est aussi ma conviction) que il n´y a pas eu une semblable dégradation des conditions de l´exercice du métier à l´université.
Cela se concrétisera durant la prochaine décennie si la tendance actuelle se confirme.
Je ne vous dis pas que vous n´ayez pas raison, mais j´espère que ce ne sera pas le cas.
- LefterisEsprit sacré
A la limite faire une thèse , à condition d'avoir une forte chance d'échapper au secondaire, et de travailler dans son domaine de prédilection,ce qui est une chance dans la vie, certes. Mais attention, j'en connais , des thésards, agrégés , en diverses matières et ils sont quand même en collège à faire de la garderie, des "projets", se faire insulter accessoirement comme tout le monde.Nadejda a écrit:Lefteris a écrit:Pour ma part, c'est une reconversion, et lorsque j'aurai la quille, je n'aurai pas fait la majeure partie de ma carrière là-dedans. Si j'avais 18 ans aujourd'hui, que je devais me taper un master + 1 ou 2 ans de prépa pour débuter à 25 et finir à 67 ans , je ferais autre chose...barèges a écrit:Je l'ai déjà dit, mais si j'étais en lettres maintenant dans une fac qui propose de ces "voies d'évitement", en essayant de me souvenir de mon état d'esprit à 20 ans, j'"éviterais" moi aussi.
Vous allez me faire douter
(Mais comme j'envisage la thèse, difficile d'échapper à ce parcours du combattant...)
paraît que même les normaliens démissionnent dans des proportions impressionnantes parce que le supérieur se ferme.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- DinosauraHabitué du forum
+1 avec Leftheris
J'ai parfois le sentiment de vivre une crise aiguë de la culture (humaniste), qui est frappée en contrecoup par la désaffection pour les carrières de l'enseignement et par la réforme -calamiteuse - des universités, et alors que choisir de s'inscrire aujourd'hui dans des filières culturelles repose (au choix) sur un idéalisme intellectuel réactionnaire ou bien sur de l'inconscience naïve (dans un monde où la réussite sociale est évaluée à l'aune de sa réussite matérielle, et où la culture ne tient plus lieu que d'un aimable vernis mondain ou de stratégies utilitaires aux épreuves de culture gé des business-schools)...
Au total, si l'on fait les comptes : salaires médiocres (surtout eu égard au parcours du combattant actuel et au niveau encore élevé des concours d'enseignement) + conditions de travail médiocres (cf- les nouveaux publics, la crise de l'autorité...) et que l'on veut encore nous dégrader (allongement de la présence, travail en équipe et pluridisciplinaire, réforme de l'évaluation des profs, l'autonomie toussa) + la volonté de certains d'en finir avec les savoirs et celle corrélative de nous transformer à marche forcée en gentilszexécutants-fonctionnaires/animateurs-socio-culturels/gardiensdezoo (rayez la mention inutile...) alors que c'est souvent cette passion de la discipline et le désir de la transmettre qui nous a menés malgré tout à l'enseignement... ou comment dégoûter les derniers survivors !
J'ai parfois le sentiment de vivre une crise aiguë de la culture (humaniste), qui est frappée en contrecoup par la désaffection pour les carrières de l'enseignement et par la réforme -calamiteuse - des universités, et alors que choisir de s'inscrire aujourd'hui dans des filières culturelles repose (au choix) sur un idéalisme intellectuel réactionnaire ou bien sur de l'inconscience naïve (dans un monde où la réussite sociale est évaluée à l'aune de sa réussite matérielle, et où la culture ne tient plus lieu que d'un aimable vernis mondain ou de stratégies utilitaires aux épreuves de culture gé des business-schools)...
Au total, si l'on fait les comptes : salaires médiocres (surtout eu égard au parcours du combattant actuel et au niveau encore élevé des concours d'enseignement) + conditions de travail médiocres (cf- les nouveaux publics, la crise de l'autorité...) et que l'on veut encore nous dégrader (allongement de la présence, travail en équipe et pluridisciplinaire, réforme de l'évaluation des profs, l'autonomie toussa) + la volonté de certains d'en finir avec les savoirs et celle corrélative de nous transformer à marche forcée en gentilszexécutants-fonctionnaires/animateurs-socio-culturels/gardiensdezoo (rayez la mention inutile...) alors que c'est souvent cette passion de la discipline et le désir de la transmettre qui nous a menés malgré tout à l'enseignement... ou comment dégoûter les derniers survivors !
- alberto79Habitué du forum
barèges a écrit:Une autre conséquence de cette désaffection pour le secondaire c´est l´augmentation du nombre de candidats pour des postes dans le supérieur, qui rend de plus en plus difficile d´obtenir un poste de Maître de conférences ou de chargé de recherche. Des gens qui dans d´autres conditions auraient fait toute leur carrière dans le secondaire essaient maintenant à tout prix d´évoluer vers le supérieur, où le nombre de postes reste malheureusement stable. Ce qui permet aussi de penser (et c´est aussi ma conviction) que il n´y a pas eu une semblable dégradation des conditions de l´exercice du métier à l´université.
Alors ça, à moyen et long terme, je n'y crois pas du tout.
Mécaniquement, les dégradations du pré-bac vont monter en post-bac.
1. explosion des effectifs étudiants (la moitié d'une classe d'âge en L3, dixit Mme Pécresse en son temps), contre effectif enseignant stable voire en diminution (en diminution certaine dans les facs que j'ai pu voir, pour l'instant ce sont les vacataires et contractuels qui sont variable d'ajustement).
2. Fin logique des enseignements de spécialité. Il va falloir "professionnaliser" la fac. Recyclage des scientifiques "mous" en techniciens d'expression, etc. Il devient impossible de maintenir les cours tels qu'on les a eus étudiants (et il ne suffit plus de décaler d'une année vers le haut : c'est un changement qualitatif à présent, une "modernisation" pour parler MESR, et c'est peut-être lui qui a raison finalement?).
3. Fin de la composante "recherche" du métier des enseignants en fac.
Faire cours en amphis surchargés pas motivés, de techniques d'expression, méthodo, management, communication, sans recherche, sans aucun moyen, mais avec obligation de résultats numériques (pourcentage de diplômés), ça fait rêver, effectivement.
(j'admets que je suis de mauvais humeur ce soir, ça va passer).
Pour le 1, on verra. A mon avis les effectifs vont en réalité diminuer, comme dans d´autres pays européens. Pour le 2 en Licence peut-être jusqu´à un certain point, en Master non. Pour le 3 je ne crois pas, la tendance actuelle est l´inverse. On embauche de moins en moins de PRAGS et PRCES par rapport au nombre d´enseignant-chercheurs.
- barègesÉrudit
Mais que quelqu'un fasse lire ce fil à la nouvelle équipe au pouvoir... Elle existe toujours, la "veille informatique" de l'EN ?
- LefterisEsprit sacré
Exactement çaDinosaura a écrit:+1 avec Leftheris
J'ai parfois le sentiment de vivre une crise aiguë de la culture (humaniste), qui est frappée en contrecoup par la désaffection pour les carrières de l'enseignement et par la réforme -calamiteuse - des universités, et alors que choisir de s'inscrire aujourd'hui dans des filières culturelles repose (au choix) sur un idéalisme intellectuel réactionnaire ou bien sur de l'inconscience naïve (dans un monde où la réussite sociale est évaluée à l'aune de sa réussite matérielle, et où la culture ne tient plus lieu que d'un aimable vernis mondain ou de stratégies utilitaires aux épreuves de culture gé des business-schools)...
Au total, si l'on fait les comptes : salaires médiocres (surtout eu égard au parcours du combattant actuel et au niveau encore élevé des concours d'enseignement) + conditions de travail médiocres (cf- les nouveaux publics, la crise de l'autorité...) et que l'on veut encore nous dégrader (allongement de la présence, travail en équipe et pluridisciplinaire, réforme de l'évaluation des profs, l'autonomie toussa) + la volonté de certains d'en finir avec les savoirs et celle corrélative de nous transformer à marche forcée en gentilszexécutants-fonctionnaires/animateurs-socio-culturels/gardiensdezoo (rayez la mention inutile...) alors que c'est souvent cette passion de la discipline et le désir de la transmettre qui nous a menés malgré tout à l'enseignement... ou comment dégoûter les derniers survivors !
-pas d'intérêt matériel à être prof
-pas d'intérêt concernant l'autonomie du travail ou le temps gérable (je ne dis pas "libre")
-pas d'intérêt disciplinaire, tout étant saccagé, nivelé
-pas de considération
Je ne suis enseignant que par goût de ma matière et de l''indépendance, dont le temps disponible fait partie, raisons pour laquelle je me suis reconverti (avec quand même 1/4 de mes revenus en moins...) .
Des lettres, je peux en faire ailleurs sans être prof, c'est d'ailleurs ce que j'ai fait pendant dans années.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- barègesÉrudit
Alberto79, cela dépend comme toujours des matières et des facs. Je n'ai pas vu pour l'instant de fac renoncer à recruter un PRAG sur un poste occupé auparavant par un PRAG (pas vu de conversion de poste PRAG vers EC). Quant aux masters, je ne donne pas cher des masters recherche en lettres, il faut voir pour les masters "enseignement" si les vocations reviennent. Par contre fleurissent un peu partout des masters pro d'"évitement" pour parler comme Lefteris (lettres-journalisme, édition, management, et que sais-je encore) : c'est parfois la seule manière pour la filière en question de garder des étudiants, et ces masters, comme les licence pro, sont plébiscités par les organismes d'évaluation (AERES). Ce qui me fait penser que les politiques verraient d'un bon oeil une orientation massive des bacheliers vers des filières débouchant là-dessus (des jeunes chômeurs en moins pendant la durée des études). Si ceci se produit effectivement, le métier d'EC devra bien s'y adapter.
Cela peut ne pas se produire, bien entendu. Mais que vont devenir sinon, dans les projets des gouvernements, tous les bacheliers "généraux" qui sont sur le "marché"?
Cela peut ne pas se produire, bien entendu. Mais que vont devenir sinon, dans les projets des gouvernements, tous les bacheliers "généraux" qui sont sur le "marché"?
- CondorcetOracle
alberto79 a écrit:condorcet a écrit:alberto79 a écrit:barèges a écrit:Et leur envie?Aurore a écrit:[
- augmentation du nombre de postes à pourvoir, mais le niveau des candidats le permet-il ?
Pas de ruée sur les concours cette année encore. L'alibi de la baisse conjoncturelle tient de moins en moins. Et une désaffection pareille en temps de crise pour un métier à sécurité de l'emploi, c'est suspect quand même.
Une autre conséquence de cette désaffection pour le secondaire c´est l´augmentation du nombre de candidats pour des postes dans le supérieur, qui rend de plus en plus difficile d´obtenir un poste de Maître de conférences ou de chargé de recherche. Des gens qui dans d´autres conditions auraient fait toute leur carrière dans le secondaire essaient maintenant à tout prix d´évoluer vers le supérieur, où le nombre de postes reste malheureusement stable. Ce qui permet aussi de penser (et c´est aussi ma conviction) que il n´y a pas eu une semblable dégradation des conditions de l´exercice du métier à l´université.
Cela se concrétisera durant la prochaine décennie si la tendance actuelle se confirme.
Je ne vous dis pas que vous n´ayez pas raison, mais j´espère que ce ne sera pas le cas.
J'espère me tromper aussi. Heureusement, cela m'arrive souvent.
- alberto79Habitué du forum
barèges a écrit:Alberto79, cela dépend comme toujours des matières et des facs. Je n'ai pas vu pour l'instant de fac renoncer à recruter un PRAG sur un poste occupé auparavant par un PRAG (pas vu de conversion de poste PRAG vers EC). Quant aux masters, je ne donne pas cher des masters recherche en lettres, il faut voir pour les masters "enseignement" si les vocations reviennent. Par contre fleurissent un peu partout des masters pro d'"évitement" pour parler comme Lefteris (lettres-journalisme, édition, management, et que sais-je encore) : c'est parfois la seule manière pour la filière en question de garder des étudiants, et ces masters, comme les licence pro, sont plébiscités par les organismes d'évaluation (AERES). Ce qui me fait penser que les politiques verraient d'un bon oeil une orientation massive des bacheliers vers des filières débouchant là-dessus (des jeunes chômeurs en moins pendant la durée des études). Si ceci se produit effectivement, le métier d'EC devra bien s'y adapter.
Cela peut ne pas se produire, bien entendu. Mais que vont devenir sinon, dans les projets des gouvernements, tous les bacheliers "généraux" qui sont sur le "marché"?
Je suis totalement d´accord avec vous sur ce point barèges. Chacun parle de son expérience et de son vécu, qui est forcement très différent même si on est tous les deux dans des filières de lettres/SHS.
- lene75Prophète
Vu les élèves que je vous envoie, j'ai bien peur que condorcet ne se trompe pas trop...
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- alberto79Habitué du forum
condorcet a écrit:alberto79 a écrit:condorcet a écrit:alberto79 a écrit:barèges a écrit:
Et leur envie?
Pas de ruée sur les concours cette année encore. L'alibi de la baisse conjoncturelle tient de moins en moins. Et une désaffection pareille en temps de crise pour un métier à sécurité de l'emploi, c'est suspect quand même.
Une autre conséquence de cette désaffection pour le secondaire c´est l´augmentation du nombre de candidats pour des postes dans le supérieur, qui rend de plus en plus difficile d´obtenir un poste de Maître de conférences ou de chargé de recherche. Des gens qui dans d´autres conditions auraient fait toute leur carrière dans le secondaire essaient maintenant à tout prix d´évoluer vers le supérieur, où le nombre de postes reste malheureusement stable. Ce qui permet aussi de penser (et c´est aussi ma conviction) que il n´y a pas eu une semblable dégradation des conditions de l´exercice du métier à l´université.
Cela se concrétisera durant la prochaine décennie si la tendance actuelle se confirme.
Je ne vous dis pas que vous n´ayez pas raison, mais j´espère que ce ne sera pas le cas.
J'espère me tromper aussi. Heureusement, cela m'arrive souvent.
Rassurez-vous, je me trompe beaucoup plus souvent que vous…Et oui, j´espère que cette fois-ci vous vous trompez…
- cliohistHabitué du forum
Le Monde cite les "hommes de l'ombre" qui ont bossé sur le dossier :
Jean-Paul Delahaye
Alexandre Siné
Jean-Yves Daniel
Daniel Assouline
Daniel Bloch
Bruno Julliard
Yannick Trigance
Le discours de François Hollande à Orléans a disparu du site http://francoishollande.fr/
Il est toujours disponible sur ce forum
http://tinyurl.com/d7ghqxn
C.
- ArverneGrand sage
Pour moi, c'est Sarkozy qui est à l'origine de cette absurdité après être allé rendre une visite à son ami Berlusconi : il a vu ce qui se faisait en Italie en histoire des arts et a voulu faire de même, sans doute encore pour se donner une caution "intello" qui manquait gravement à son personnage.Thalia de G a écrit:Je ne confonds pas avec la philo, et désolée d'avoir dit une bêtise, une fois de plusJohn a écrit:Je ne vois pas ce qu'elle viendrait faire là : c'est un projet qui lui est bien antérieur.Pour en revenir au titre du topic, quid de l'HDA, ce machin qui me gonfle, dont tout le monde sait que c'est une commande de l'ex-Première Dame de France ?
Je crois que tu confonds avec la philo en seconde, voulue par Enthoven.
Peu importe l'origine de l'HDA, quel est son avenir ? Si quelqu'un ou une le sait-il ?
- HéliandreExpert
John a écrit:
+1
Pourquoi n'entend-on quasiment jamais parler de cette revendication ?
Je me suis souvent demandé pourquoi on ne lisait pas ça dans les mots d'ordre de grève, contre la "mutation à l'aveugle".
En même temps, c'est sans doute grâce à ce nouveau système que j'ai obtenu une académie sympa pour la rentrée 99. Les anciens ont moins demandé à muter, face à ce gros risque. Que les stagiaires ne prenaient pas, n'ayant pas de poste...
+1John a écrit:Je ne suis pourtant pas du tout pour le devoir de voter, mais je trouve que se vanter d'avoir laissé voter les autres alors que, à 1,6% près, on aurait pu se retrouver à nouveau avec Sarkozy pendant 5 ans, c'est de mauvais goût.Je suis contente d'être restée chez moi dimanche, tiens !
Carrément.
- ChocolatGuide spirituel
Marcassin a écrit:
Quelle est la légitimité de M. Julliard pour parler d'éducation, à part le fait qu'il est allé à l'école ?
Encore un pur produit de la politique à la française.
Aucune - merci de le signaler !
_________________
- JohnMédiateur
Je pense que Julliard est légitime pour parler du supérieur, du point de vue des étudiants.
Après, effectivement, pour le primaire et le secondaire, je trouve qu'il outrepasse largement son champ de compétences.
Après, effectivement, pour le primaire et le secondaire, je trouve qu'il outrepasse largement son champ de compétences.
_________________
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
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- CondorcetOracle
John a écrit:Je pense que Julliard est légitime pour parler du supérieur, du point de vue des étudiants.
Après, effectivement, pour le primaire et le secondaire, je trouve qu'il outrepasse largement son champ de compétences.
Mais pas plus.
(du point de vue de certains étudiants qui plus est).
- ChocolatGuide spirituel
John a écrit:Je pense que Julliard est légitime pour parler du supérieur, du point de vue des étudiants.
Après, effectivement, pour le primaire et le secondaire, je trouve qu'il outrepasse largement son champ de compétences.
Alors là... :lol!:
Va demander aux étudiants ce qu'ils pensent de Julliard et de son champ de "compétences"...
_________________
- lalilalaEmpereur
Héliandre a écrit:John a écrit:
+1
Pourquoi n'entend-on quasiment jamais parler de cette revendication ?
Je me suis souvent demandé pourquoi on ne lisait pas ça dans les mots d'ordre de grève, contre la "mutation à l'aveugle".
+1
_________________
Nuestra vida es un círculo dantesco.
Mon blog
- Fleur16Habitué du forum
+1Jenny a écrit:C'est pas très clair : la formation aurait lieu quand ? avant la rentrée ou on prendrait notre poste plus tard ?
Je sens arriver le plan pourri, les 3 jours en août, j'ai déjà fait, c'est totalement inutile !!
J'avais espéré une dispense au niveau national, comme ça se fait déjà dans certaines académies. Au moins deux heures quoi.
- User5899Demi-dieu
Argument dangereux, Marcassin. La démocratie ne peut pas se donner aux expertsMarcassin a écrit:Quelle est la légitimité de M. Julliard pour parler d'éducation, à part le fait qu'il est allé à l'école ?
- MarcassinHabitué du forum
C'est vrai, Cripure, mais pour autant doit-elle se donner à des professionnels à vie de la politique ? :|Cripure a écrit:Argument dangereux, Marcassin. La démocratie ne peut pas se donner aux expertsMarcassin a écrit:Quelle est la légitimité de M. Julliard pour parler d'éducation, à part le fait qu'il est allé à l'école ?
_________________
"Je regarde la grammaire comme la première partie de l'art de penser." (Condillac)
- ChocolatGuide spirituel
Chez Julliard, l'intérêt personnel prime sur l'intérêt général de manière tellement flagrante que je me demande comment fait Hollande pour le supporter dans son équipe.
_________________
- meskiangasherNiveau 9
Au vu des pourcentages de sélection dans de nombreuses disciplines, on peut plutôt dire que le niveau des concours d'enseignement est très bas.Dinosaura a écrit: [SNIP] la désaffection pour les carrières de l'enseignement [SNIP] Au total, si l'on fait les comptes : salaires médiocres (surtout eu égard au parcours du combattant actuel et au niveau encore élevé des concours d'enseignement [SNIP]
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