- meskiangasherNiveau 9
Au vu des pourcentages de sélection dans de nombreuses disciplines, on peut plutôt dire que le niveau des concours d'enseignement est très bas.Dinosaura a écrit: [SNIP] la désaffection pour les carrières de l'enseignement [SNIP] Au total, si l'on fait les comptes : salaires médiocres (surtout eu égard au parcours du combattant actuel et au niveau encore élevé des concours d'enseignement [SNIP]
- meskiangasherNiveau 9
Non, ils se ressemblent, tous les politiques, tous attirés par la bonne soupe.Chocolat a écrit:Chez Julliard, l'intérêt personnel prime sur l'intérêt général de manière tellement flagrante que je me demande comment fait Hollande pour le supporter dans son équipe.
- JennyMédiateur
Fleur16 a écrit:+1Jenny a écrit:C'est pas très clair : la formation aurait lieu quand ? avant la rentrée ou on prendrait notre poste plus tard ?
Je sens arriver le plan pourri, les 3 jours en août, j'ai déjà fait, c'est totalement inutile !!
J'avais espéré une dispense au niveau national, comme ça se fait déjà dans certaines académies. Au moins deux heures quoi.
Moui, je me méfie...
- PryneiaNiveau 9
Chocolat a écrit:Pryneia a écrit:
+1
On a eu chaud aux fesses...
Je ne sais pas ce qui nous attend avec Hollande, mais encore 5 ans de Sarko, je crois que je n'aurais pas pu, j'aurais changé de boulot.
Pour commencer, deux semaines de vacances en moins, et sans aucune compensation financière.
Un peu comme avec Sarko, mais à gauche.
Ensuite, l'école le samedi; comme ça, les parents séparés verront encore moins leurs enfants.
Bon, j'arrête, parce que ça va m'énerver...
Ben oui mais concrètement, tu envisageais quoi pour améliorer notre situation ? Laisser voter les autres et prendre le risque de garder Sarko encore 5 ans ? Avec lui, on était au moins certain d'aller à la catastrophe
Et puis les deux semaines de vacances en moins viendraient compenser les heures de cours en moins par semaine, si j'ai bien compris. Il s'agit d'alléger les journées des élèves.
Cripure a écrit:1) Tous les parents sont toujours libres tous les samedis ? C'est accordé par le jugement de divorce, ça ?Chocolat a écrit:Ensuite, l'école le samedi; comme ça, les parents séparés verront encore moins leurs enfants.
2) Ils leur imposent leur séparation, et en plus, ils veulent leur imposer cinq matinées de classe d'affilée pour pouvoir les voir ? C'est pas un peu ce qu'on appellerait du foutage de gueule, ça ?
Bon, j'arrête, je vais m'énerver, là.
+1. Je trouve ce point de vue discutable.
- User5899Demi-dieu
Mais il est peu discuté ici. Sans doute un tabou : le méchant Cripure qui pense aux enfants au lieu de penser aux pauvres parents-qui-font-tout-ce-qu'ils-peuvent...Pryneia a écrit:+1. Je trouve ce point de vue discutable.Cripure a écrit:1) Tous les parents sont toujours libres tous les samedis ? C'est accordé par le jugement de divorce, ça ?Chocolat a écrit:Ensuite, l'école le samedi; comme ça, les parents séparés verront encore moins leurs enfants.
2) Ils leur imposent leur séparation, et en plus, ils veulent leur imposer cinq matinées de classe d'affilée pour pouvoir les voir ? C'est pas un peu ce qu'on appellerait du foutage de gueule, ça ?
Bon, j'arrête, je vais m'énerver, là.
- DuplayExpert
Cripure a écrit:1) Tous les parents sont toujours libres tous les samedis ? C'est accordé par le jugement de divorce, ça ?Chocolat a écrit:Ensuite, l'école le samedi; comme ça, les parents séparés verront encore moins leurs enfants.
2) Ils leur imposent leur séparation, et en plus, ils veulent leur imposer cinq matinées de classe d'affilée pour pouvoir les voir ? C'est pas un peu ce qu'on appellerait du foutage de gueule, ça ?
Bon, j'arrête, je vais m'énerver, là.
Ouais, ben vous êtes mignon, mais
1- Ce n'est pas vous qui devrez ensuite "gérer" en classe les mômes qui ne verront plus assez leur père.
2- Si l'on repasse aux 4 jours 1/2, ce sera de toute façon vraisemblablement le mercredi et pas le samedi (le gouvernement ne va pas prendre le risque de mécontenter tous ceux qui ont l'habitude et les moyens de partir en week-end).
3- Les élèves de primaire ne sont plus les mêmes que ceux d'il y a quelques années : une journée de classe, ça devient totalement épuisant et perso, j'ai besoin du mercredi et du week-end sans élève pour préparer ma classe et récupérer (et vivre un peu, aussi, désolée !)
4- J'ai beau être très attachée à ma mission d'institutrice, si cette réforme se met en place et que l'on nous remet une matinée de plus, il est clair que pour assurer ma survie mentale, je diminuerai de manière drastique mon investissement et mon niveau d'enseignement.
Et dernier point : en tant qu'instit, je me verrais mal militer pour que mes collègues du secondaire soient obligés de passer plus d'heures dans leurs établissements. Je ne me verrais d'ailleurs tout simplement pas formuler des revendications à leur place. J'apprécierais beaucoup que vous en fassiez de même ! :diable:
- LeclochardEmpereur
Mowgli a écrit:Cripure a écrit:1) Tous les parents sont toujours libres tous les samedis ? C'est accordé par le jugement de divorce, ça ?Chocolat a écrit:Ensuite, l'école le samedi; comme ça, les parents séparés verront encore moins leurs enfants.
2) Ils leur imposent leur séparation, et en plus, ils veulent leur imposer cinq matinées de classe d'affilée pour pouvoir les voir ? C'est pas un peu ce qu'on appellerait du foutage de gueule, ça ?
Bon, j'arrête, je vais m'énerver, là.
Ouais, ben vous êtes mignon, mais
1- Ce n'est pas vous qui devrez ensuite "gérer" en classe les mômes qui ne verront plus assez leur père.
2- Si l'on repasse aux 4 jours 1/2, ce sera de toute façon vraisemblablement le mercredi et pas le samedi (le gouvernement ne va pas prendre le risque de mécontenter tous ceux qui ont l'habitude et les moyens de partir en week-end).
3- Les élèves de primaire ne sont plus les mêmes que ceux d'il y a quelques années : une journée de classe, ça devient totalement épuisant et perso, j'ai besoin du mercredi et du week-end sans élève pour préparer ma classe et récupérer (et vivre un peu, aussi, désolée !)
4- J'ai beau être très attachée à ma mission d'institutrice, si cette réforme se met en place et que l'on nous remet une matinée de plus, il est clair que pour assurer ma survie mentale, je diminuerai de manière drastique mon investissement et mon niveau d'enseignement.
Et dernier point : en tant qu'instit, je me verrais mal militer pour que mes collègues du secondaire soient obligés de passer plus d'heures dans leurs établissements. Je ne me verrais d'ailleurs tout simplement pas formuler des revendications à leur place. J'apprécierais beaucoup que vous en fassiez de même ! :diable:
Merci d'avoir validé l'hypothèse: cette réforme a été prise parce qu'elles arrangent autant les parents que... les professeurs des écoles.
Pour avoir bossé le samedi matin, je reconnais aussi que c'est pénible d'avoir à se lever et d'avoir son week-end entamé.
_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- DaphnéDemi-dieu
lalilala a écrit:Héliandre a écrit:John a écrit:
+1
Pourquoi n'entend-on quasiment jamais parler de cette revendication ?
Je me suis souvent demandé pourquoi on ne lisait pas ça dans les mots d'ordre de grève, contre la "mutation à l'aveugle".
+1
En 1999 quand Allègre déconcentré le mouvement national, certains syndicats étaient franchement pour, et j'ai été la seule dans mon collège à faire grève, je dis bien la seule !
Les autres collègues étaient soit pour soit s'en moquaient totalement, étant peu concernés par la choses.
Alors au niveau national je ne me souviens pas exactement de ce que ça a donné mais ça n'a pas fait un tabac !
Peu de collègues ont vu les dérives que ça allait amener à part les responsables syndicaux qui connaissent et maîtrisent le mouvement.
Et franchement, vous croyez que ça bougerait plus aujourd'hui
- LeclochardEmpereur
Daphné a écrit:lalilala a écrit:Héliandre a écrit:John a écrit:
+1
Pourquoi n'entend-on quasiment jamais parler de cette revendication ?
Je me suis souvent demandé pourquoi on ne lisait pas ça dans les mots d'ordre de grève, contre la "mutation à l'aveugle".
+1
En 1999 quand Allègre déconcentré le mouvement national, certains syndicats étaient franchement pour, et j'ai été la seule dans mon collège à faire grève, je dis bien la seule !
Les autres collègues étaient soit pour soit s'en moquaient totalement, étant peu concernés par la choses.
Alors au niveau national je ne me souviens pas exactement de ce que ça a donné mais ça n'a pas fait un tabac !
Peu de collègues ont vu les dérives que ça allait amener à part les responsables syndicaux qui connaissent et maîtrisent le mouvement.
Et franchement, vous croyez que ça bougerait plus aujourd'hui
Certainement.
Si on régionalisait les mutations (impossibilité de quitter son académie), ça ferait des vagues tout de même ?
_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- DaphnéDemi-dieu
Leclochard a écrit:Daphné a écrit:lalilala a écrit:Héliandre a écrit:John a écrit:
+1
Pourquoi n'entend-on quasiment jamais parler de cette revendication ?
Je me suis souvent demandé pourquoi on ne lisait pas ça dans les mots d'ordre de grève, contre la "mutation à l'aveugle".
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En 1999 quand Allègre déconcentré le mouvement national, certains syndicats étaient franchement pour, et j'ai été la seule dans mon collège à faire grève, je dis bien la seule !
Les autres collègues étaient soit pour soit s'en moquaient totalement, étant peu concernés par la choses.
Alors au niveau national je ne me souviens pas exactement de ce que ça a donné mais ça n'a pas fait un tabac !
Peu de collègues ont vu les dérives que ça allait amener à part les responsables syndicaux qui connaissent et maîtrisent le mouvement.
Et franchement, vous croyez que ça bougerait plus aujourd'hui
Certainement.
Si on régionalisait les mutations (impossibilité de quitter son académie), ça ferait des vagues tout de même ?
Non, je ne crois : dans un premier temps les collègues seraient contents de ne pas partir à Créteil ou ailleurs.
Ce n'est qu'ensuite qu'ils verraient qu'ils sont coincés et prendraient conscience des inconvénients.
Il y en a même qui souhaitent le recrutement par le CDE sans se rendre compte des dérives !
- InvitéInvité
ce n'est pas sur : c'est ce qui se passe pour les PE. Il faut voir comment certains galerent pour avoir une mut hors academie pour suivre leur conjoint (ou meme juste pour changer d'academie)
- DaphnéDemi-dieu
Will.T a écrit:ce n'est pas sur : c'est ce qui se passe pour les PE. Il faut voir comment certains galerent pour avoir une mut hors academie pour suivre leur conjoint (ou meme juste pour changer d'academie)
Oui, je sais et suis bien d'accord avec toi.
C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles j'ai choisi de devenir professeur plutôt qu'instit, tout en sachant que je partirais loin.
Mais je ne suis pas certaine que les collègues voient les inconvénients.
Et pour certains rester dans son département est un avantage
- DuplayExpert
Leclochard a écrit:Mowgli a écrit:Cripure a écrit:1) Tous les parents sont toujours libres tous les samedis ? C'est accordé par le jugement de divorce, ça ?Chocolat a écrit:Ensuite, l'école le samedi; comme ça, les parents séparés verront encore moins leurs enfants.
2) Ils leur imposent leur séparation, et en plus, ils veulent leur imposer cinq matinées de classe d'affilée pour pouvoir les voir ? C'est pas un peu ce qu'on appellerait du foutage de gueule, ça ?
Bon, j'arrête, je vais m'énerver, là.
Ouais, ben vous êtes mignon, mais
1- Ce n'est pas vous qui devrez ensuite "gérer" en classe les mômes qui ne verront plus assez leur père.
2- Si l'on repasse aux 4 jours 1/2, ce sera de toute façon vraisemblablement le mercredi et pas le samedi (le gouvernement ne va pas prendre le risque de mécontenter tous ceux qui ont l'habitude et les moyens de partir en week-end).
3- Les élèves de primaire ne sont plus les mêmes que ceux d'il y a quelques années : une journée de classe, ça devient totalement épuisant et perso, j'ai besoin du mercredi et du week-end sans élève pour préparer ma classe et récupérer (et vivre un peu, aussi, désolée !)
4- J'ai beau être très attachée à ma mission d'institutrice, si cette réforme se met en place et que l'on nous remet une matinée de plus, il est clair que pour assurer ma survie mentale, je diminuerai de manière drastique mon investissement et mon niveau d'enseignement.
Et dernier point : en tant qu'instit, je me verrais mal militer pour que mes collègues du secondaire soient obligés de passer plus d'heures dans leurs établissements. Je ne me verrais d'ailleurs tout simplement pas formuler des revendications à leur place. J'apprécierais beaucoup que vous en fassiez de même ! :diable:
Merci d'avoir validé l'hypothèse: cette réforme a été prise parce qu'elles arrangent autant les parents que... les professeurs des écoles.
Pour avoir bossé le samedi matin, je reconnais aussi que c'est pénible d'avoir à se lever et d'avoir son week-end entamé.
Ne me remercie pas : ton hypothèse est fausse.
Cette réforme, qui a généralisé une "expérimentation" qui était en cours dans près de 25 % des écoles depuis une vingtaine d'années, a été mise en place sans demander leur avis aux PE. Et pour information, la suppression du samedi matin avait été critiquée à l'époque par l'immense majorité des collègues. Double-Casquette et quelques autres pourront développer si tu y tiens absolument.
Sauf qu'entretemps, bien d'autres réformes -sans parler des mutations de notre société- ont modifié en profondeur les conditions d'enseignement en primaire dont, en particulier, la loi Montchamp de 2005. Si bien que nombreux sont les collègues, parmi ceux qui demandaient le retour au samedi matin, qui ont été amenés à changer d'avis en raison de la pénibilité accrue du métier. Et ce n'est pas l'instauration du jour de carence qui renversera la tendance.
Enfin, pour avoir bossé assez longtemps en entreprise, souvent le samedi, parfois même les dimanches et jours fériés, avec infiniment moins de vacances, je peux dire que mes jours de congé me suffisaient puisqu'ils étaient intégralement consacrés aux loisirs et non majoritairement à la "récupération". Travailler avec des adultes, y compris dans des boulots à fort stress, ça n'a rien à voir avec le fait de travailler avec une classe d'élèves de primaire par les temps qui courent.
- User5899Demi-dieu
-Tout ceci me semble bien contradictoire (1, 2, 3 et 4).Mowgli a écrit:Cripure a écrit:1) Tous les parents sont toujours libres tous les samedis ? C'est accordé par le jugement de divorce, ça ?Chocolat a écrit:Ensuite, l'école le samedi; comme ça, les parents séparés verront encore moins leurs enfants.
2) Ils leur imposent leur séparation, et en plus, ils veulent leur imposer cinq matinées de classe d'affilée pour pouvoir les voir ? C'est pas un peu ce qu'on appellerait du foutage de gueule, ça ?
Bon, j'arrête, je vais m'énerver, là.
Ouais, ben vous êtes mignon, mais
1- Ce n'est pas vous qui devrez ensuite "gérer" en classe les mômes qui ne verront plus assez leur père.
2- Si l'on repasse aux 4 jours 1/2, ce sera de toute façon vraisemblablement le mercredi et pas le samedi (le gouvernement ne va pas prendre le risque de mécontenter tous ceux qui ont l'habitude et les moyens de partir en week-end).
3- Les élèves de primaire ne sont plus les mêmes que ceux d'il y a quelques années : une journée de classe, ça devient totalement épuisant et perso, j'ai besoin du mercredi et du week-end sans élève pour préparer ma classe et récupérer (et vivre un peu, aussi, désolée !)
4- J'ai beau être très attachée à ma mission d'institutrice, si cette réforme se met en place et que l'on nous remet une matinée de plus, il est clair que pour assurer ma survie mentale, je diminuerai de manière drastique mon investissement et mon niveau d'enseignement.
Et dernier point : en tant qu'instit, je me verrais mal militer pour que mes collègues du secondaire soient obligés de passer plus d'heures dans leurs établissements. Je ne me verrais d'ailleurs tout simplement pas formuler des revendications à leur place. J'apprécierais beaucoup que vous en fassiez de même ! :diable:
-Ca ne vous fait pas passer plus d'heures dans votre établissement.
-Je vis avec un instit, je fréquente ses collègues, et de tous côtés, laperspective du mercredi matin plutôt que du samedi est rejetée avec virulence.
- caroletteNeoprof expérimenté
Je suis instit, et travailler le mercredi matin n'est pas insurmontable, ni pour les enseignants, ni pour les élèves ; j'ai travaillé selon ce rythme plusieurs années en Isère, et cela satisfaisait tout le monde, et pas forcément des gens qui avaient les moyens et/ou l'envie de partir systématiquement. Certains mercredi étaient chômés pour les élèves, et les animations pédagogiques et autres réunions avaient lieu ces matins-là.
Deux jours d'affilée, c'est bon pour traîner, s'occuper de soi, de ses enfants, de son jardin, de ses amis, de sa famille... A choisir entre la coupure du mercredi, et celle du week-end, c'est tout vu pour ma part.
Dans mon école, aucun d'entre nous de voudrait revenir au samedi matin.
Deux jours d'affilée, c'est bon pour traîner, s'occuper de soi, de ses enfants, de son jardin, de ses amis, de sa famille... A choisir entre la coupure du mercredi, et celle du week-end, c'est tout vu pour ma part.
Dans mon école, aucun d'entre nous de voudrait revenir au samedi matin.
- DuplayExpert
Cripure a écrit:-Tout ceci me semble bien contradictoire (1, 2, 3 et 4).
-Ca ne vous fait pas passer plus d'heures dans votre établissement.
-Je vis avec un instit, je fréquente ses collègues, et de tous côtés, laperspective du mercredi matin plutôt que du samedi est rejetée avec virulence.
- Si la réforme des rythmes scolaires est mise en place, nous ne ferons pas plus d'heures d'enseignement mais nous ferons plus d'heures de présence -réunions en particulier- sur des horaires contraints qui plus est.
- Il n'est de toute façon en aucun cas envisagé pour cette réforme de revenir sur le fonctionnement à l'ancienne. Elle ira de pair, si elle se met en place et quel que soit le dispositif retenu en fin de compte, avec une redéfinition de nos missions et de notre statut, au détriment de notre mission d'enseignement.
- Le fait que vous viviez avec un instit et que vous fréquentiez ses collègues ne change rien à l'affaire. Si leurs discussions sur le sujet portent essentiellement sur le fait de savoir si c'est le mercredi matin ou le samedi matin qui serait mieux, cela signifie seulement qu'ils ne sont pas informés, comme beaucoup de collègues, sur les tenants et aboutissants de ce dossier.
- Autant votre conjoint et ses collègues, en tant qu'instituteurs, ont toute légitimité à se prononcer sur le sujet - y compris, si tel est leur choix, à militer pour consacrer moins de temps à l'enseignement et plus de temps à la coordination des temps scolaire et périscolaire- autant je trouve déplacé que vous, en tant que professeur du secondaire, vous prononciez sur ce sujet.
Mais si vous y tenez absolument, je pourrais peut-être envisager de militer pour une redéfinition de vos missions et de votre statut incluant, par exemple, les 35 heures de présence dans votre établissement.
- ChocolatGuide spirituel
meskiangasher a écrit:Non, ils se ressemblent, tous les politiques, tous attirés par la bonne soupe.Chocolat a écrit:Chez Julliard, l'intérêt personnel prime sur l'intérêt général de manière tellement flagrante que je me demande comment fait Hollande pour le supporter dans son équipe.
Je n'apprécie pas particulièrement Hollande, mais je reconnais bien volontiers qu'au chapitre intégrité morale, il est l'un des moins pires, ce qui n'est absolument pas le cas de Julliard.
_________________
- caroletteNeoprof expérimenté
Mowgli a écrit:
- Si la réforme des rythmes scolaires est mise en place, nous ne ferons pas plus d'heures d'enseignement mais nous ferons plus d'heures de présence -réunions en particulier- sur des horaires contraints qui plus est.
- Il n'est de toute façon en aucun cas envisagé pour cette réforme de revenir sur le fonctionnement à l'ancienne. Elle ira de pair, si elle se met en place et quel que soit le dispositif retenu en fin de compte, avec une redéfinition de nos missions et de notre statut, au détriment de notre mission d'enseignement.
C'est ce qui me soucie le plus, en effet.
- caroletteNeoprof expérimenté
Mowgli a écrit:
Enfin, pour avoir bossé assez longtemps en entreprise, souvent le samedi, parfois même les dimanches et jours fériés, avec infiniment moins de vacances, je peux dire que mes jours de congé me suffisaient puisqu'ils étaient intégralement consacrés aux loisirs et non majoritairement à la "récupération". Travailler avec des adultes, y compris dans des boulots à fort stress, ça n'a rien à voir avec le fait de travailler avec une classe d'élèves de primaire par les temps qui courent.
Même expérience.
Et je n'ai jamais été autant fatiguée que lorsque j'ai commencé à enseigner, et que mon week-end a été entamé... j'avais l'impression de travailler tous les jours, ce qui finalement était le cas, à l'école ou à la maison...
- ChocolatGuide spirituel
Pryneia a écrit:
Ben oui mais concrètement, tu envisageais quoi pour améliorer notre situation ? Laisser voter les autres et prendre le risque de garder Sarko encore 5 ans ? Avec lui, on était au moins certain d'aller à la catastrophe
Et puis les deux semaines de vacances en moins viendraient compenser les heures de cours en moins par semaine, si j'ai bien compris. Il s'agit d'alléger les journées des élèves.
Il ne s'agit pas de ce que j'envisageais, parce que j'estime que nous nous sommes plantés au premier tour, pour commencer (comme d'habitude, quoi...).
J'avais expliqué à plusieurs reprises que j'en avais ras le bol d'être obligée de voter par défaut au second tour, et qu'il était plus que temps de voter correctement au premier. Je ne suis pas la seule à le penser, mais nous restons minoritaires...
Mais si tu veux à tout prix parler de ce que moi, j'envisageais, je te le dis: on aurait eu à choisir entre Bayrou et je m'en fiche qui au second tour, parce qu'à mon sens, c'était le moins pire de tous, à tous points de vue.
Cripure a écrit:
1) Tous les parents sont toujours libres tous les samedis ? C'est accordé par le jugement de divorce, ça ?
2) Ils leur imposent leur séparation, et en plus, ils veulent leur imposer cinq matinées de classe d'affilée pour pouvoir les voir ? C'est pas un peu ce qu'on appellerait du foutage de gueule, ça ?
Bon, j'arrête, je vais m'énerver, là.
Mais qu'est-ce que tu racontes, là ?
L'école est censée intégrer les mutations sociales en cours, au lieu de rester figée et fermée aux évolutions indépendantes de son fonctionnement, mais qui ont des conséquences directes sur l'organisation de la semaine et année scolaires.
Puis qui te parle de cinq matinées d'affilée ?
Les lundi, mardi, jeudi et vendredi suffisent amplement aux apprentissages des fondamentaux, à condition que l'on réduise au maximum les activités décoratives qui se multiplient plus que de raison et que l'on adopte des méthodes d'enseignement qui ont fait leurs preuves - il faut d'abandonner de toute urgence, et dans toutes les écoles les méthodes ineptes qui sévissent depuis 30 ans !
Il n'y a qu'en France que les gosses passent le plus clair de leur temps à l'école, et avec les résultats désastreux que l'on connaît tous.
Il est plus que temps d'arrêter le massacre, parce que tout le monde sait qu'il s'agit d'un problème de contenus et de méthodes de travail, avant tout.
Et pour parler des PE, aussi, cela m'étonnerait fortement qu'ils puissent tenir le coup cinq jours d'affilée, avec le public d'aujourd'hui.
Je ne suis pas PE, et mon avis vaut ce qu'il vaut en tant que maman prof qui participe régulièrement à des activités dans l'école de fiston, mais tous les PE, profs parents et parents tout court de mon entourage sont contre ce genre de mesure, qu'ils jugent inutile, et pour tout le monde, à l'exception des politiques et des parents qui s'imaginent pouvoir gagner un jour supplémentaire de garderie gratuite.
Je ne relève même pas ta remarque au sujet des parents qui imposent leur choix de séparation à leurs enfants, parce que ça va vraiment m'énerver, et je ne suis pas dans cette situation (je le précise, histoire d'anticiper la vanne éventuelle en guise de réponse).
Bref, je sais bien que tu joues un personnage fort apprécié par ici et qu'à ce titre tu prends un certain nombre de libertés de plus ou moins bon goût, mais il y a tout de même des moments où tu ferais mieux de réfléchir avant de balancer une connerie sur un sujet complexe, voire douloureux pour certains de celles et ceux qui lisent tes contributions...
_________________
- C'est pas fauxEsprit éclairé
Chocolat a écrit:Pryneia a écrit:
Ben oui mais concrètement, tu envisageais quoi pour améliorer notre situation ? Laisser voter les autres et prendre le risque de garder Sarko encore 5 ans ? Avec lui, on était au moins certain d'aller à la catastrophe
Et puis les deux semaines de vacances en moins viendraient compenser les heures de cours en moins par semaine, si j'ai bien compris. Il s'agit d'alléger les journées des élèves.
Il ne s'agit pas de ce que j'envisageais, parce que j'estime que nous nous sommes plantés au premier tour, pour commencer (comme d'habitude, quoi...).
J'avais expliqué à plusieurs reprises que j'en avais ras le bol d'être obligée de voter par défaut au second tour, et qu'il était plus que temps de voter correctement au premier. Je ne suis pas la seule à le penser, mais nous restons minoritaires...
Mais si tu veux à tout prix parler de ce que moi, j'envisageais, je te le dis: on aurait eu à choisir entre Bayrou et je m'en fiche qui au second tour, parce qu'à mon sens, c'était le moins pire de tous, à tous points de vue.Cripure a écrit:
1) Tous les parents sont toujours libres tous les samedis ? C'est accordé par le jugement de divorce, ça ?
2) Ils leur imposent leur séparation, et en plus, ils veulent leur imposer cinq matinées de classe d'affilée pour pouvoir les voir ? C'est pas un peu ce qu'on appellerait du foutage de gueule, ça ?
Bon, j'arrête, je vais m'énerver, là.
Mais qu'est-ce que tu racontes, là ?
L'école est censée intégrer les mutations sociales en cours, au lieu de rester figée et fermée aux évolutions indépendantes de son fonctionnement, mais qui ont des conséquences directes sur l'organisation de la semaine et année scolaires.
Puis qui te parle de cinq matinées d'affilée ?
Les lundi, mardi, jeudi et vendredi suffisent amplement aux apprentissages des fondamentaux, à condition que l'on réduise au maximum les activités décoratives qui se multiplient plus que de raison et que l'on adopte des méthodes d'enseignement qui ont fait leurs preuves - il faut d'abandonner de toute urgence, et dans toutes les écoles les méthodes ineptes qui sévissent depuis 30 ans !
Il n'y a qu'en France que les gosses passent le plus clair de leur temps à l'école, et avec les résultats désastreux que l'on connaît tous.
Il est plus que temps d'arrêter le massacre, parce que tout le monde sait qu'il s'agit d'un problème de contenus et de méthodes de travail, avant tout.
Et pour parler des PE, aussi, cela m'étonnerait fortement qu'ils puissent tenir le coup cinq jours d'affilée, avec le public d'aujourd'hui.
Je ne suis pas PE, et mon avis vaut ce qu'il vaut en tant que maman prof qui participe régulièrement à des activités dans l'école de fiston, mais tous les PE, profs parents et parents tout court de mon entourage sont contre ce genre de mesure, qu'ils jugent inutile, et pour tout le monde, à l'exception des politiques et des parents qui s'imaginent pouvoir gagner un jour supplémentaire de garderie gratuite.
Je ne relève même pas ta remarque au sujet des parents qui imposent leur choix de séparation à leurs enfants, parce que ça va vraiment m'énerver, et je ne suis pas dans cette situation (je le précise, histoire d'anticiper la vanne éventuelle en guise de réponse).
Bref, je sais bien que tu joues un personnage fort apprécié par ici et qu'à ce titre tu prends un certain nombre de libertés de plus ou moins bon goût, mais il y a tout de même des moments où tu ferais mieux de réfléchir avant de balancer une connerie sur un sujet complexe, voire douloureux pour certains de celles et ceux qui lisent tes contributions...
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- profecolesHabitué du forum
Je crois qu'en matière d'Education Nationale, il ne peut pas y avoir de bonnes politiques, juste de moins mauvaises parce que les intérêts de ceux qui la composent sont souvent contradictoires (élèves, parents, enseignants). D'où les manifestations et les revendications, souvent justifiées, qui ne manquent de se produire à chaque tentative de changement, qu'elle vienne de droite ou de gauche.
Pour illustrer la complexité du problème, prenons l'exemple de C, PE en banlieue parisienne avec 15 ans d'ancienneté , divorcée et mère de deux jeunes enfants de 4 ans et 10 ans.
- En tant que mère, elle n'est pas pour le retour au samedi matin qui compliquerait sa vie familiale pour les week end de garde avec son ex-mari qui habite en province. Par ailleurs, quoi qu'en en dise, bien qu'elle serait déclarée ouverte, la maternelle de son petit verrait d'un très mauvais oeil les parents qui y amèneraient leurs enfants (Elle sait bien ,elle a été instit' de maternelle du temps du "samedi matin"). Or, qui garderait son dernier pendant , qu'elle irait faire classe aux élèves de CM1, le week end sur deux où ce serait son tour d'avoir les enfants ?
- En tant que PE, elle est pour un retour au samedi matin (le calme, la concentration des élèves ce jour-là) et plus d'heures d'enseignement pour faire son programme.
- En tant que mère, elle est contre un raccourcissement des journées scolaires car ses enfants à elle feraient plus de péri-scolaire et cela lui coûterait plus cher.
- En tant que PE, elle sait que la dernière heure après la récré de 15H30 est parfois bien infructueuse car les enfants (surtout ceux qui sont restés à la cantine et/ou qui ont "bénéficié" du soutien sont fatigués. Et elle aussi.). Elle est donc pour un raccourcissement de la journée scolaire.
- En tant que PE, elle est pour un retour très strict à la sectorisation qui ferait revenir les enfants des immeuble résidentiels dépendant de son école (alors qu'ils ont fui vers l'école de ses enfants, considérée comme meilleure, sous des prétextes divers : nourrice, grand-mère qui prend l'enfant à la sortie ...)
- En tant que mère, elle est contre la sectorisation pour pouvoir éventuellement changer d'école pour ses enfants si la sectorisation de la leur venait à être modifiée pour plus de mixité sociale.
- En tant que citoyenne, elle trouverait normal qu'on envoie dans les zones difficiles des professeurs expérimentés et chevronnés comme elle.
- En tant que PE, elle envisage de demander une école un peu plus tranquille parce qu'elle trouve qu'elle a suffisamment donné de son énergie pour gérer les classes difficiles et qu'il est normal que les jeunes et/ou nouveaux dans le métier se les coltinent comme elle l'a fait jusqu'à présent.
La seule chose dont elle est sûre , c'est qu'elle veut un temps de présence majoritairement sinon exclusivement consacré à l'enseignement (et pas à des projets et réunions bidons et à l'animation du péri-scolaire), en ayant le choix de ses méthodes et qu'elle veut être jugée sur l'efficacité de ses méthodes pas sur leur adéquation avec les pensées de pédagogues à la mode.
Pour illustrer la complexité du problème, prenons l'exemple de C, PE en banlieue parisienne avec 15 ans d'ancienneté , divorcée et mère de deux jeunes enfants de 4 ans et 10 ans.
- En tant que mère, elle n'est pas pour le retour au samedi matin qui compliquerait sa vie familiale pour les week end de garde avec son ex-mari qui habite en province. Par ailleurs, quoi qu'en en dise, bien qu'elle serait déclarée ouverte, la maternelle de son petit verrait d'un très mauvais oeil les parents qui y amèneraient leurs enfants (Elle sait bien ,elle a été instit' de maternelle du temps du "samedi matin"). Or, qui garderait son dernier pendant , qu'elle irait faire classe aux élèves de CM1, le week end sur deux où ce serait son tour d'avoir les enfants ?
- En tant que PE, elle est pour un retour au samedi matin (le calme, la concentration des élèves ce jour-là) et plus d'heures d'enseignement pour faire son programme.
- En tant que mère, elle est contre un raccourcissement des journées scolaires car ses enfants à elle feraient plus de péri-scolaire et cela lui coûterait plus cher.
- En tant que PE, elle sait que la dernière heure après la récré de 15H30 est parfois bien infructueuse car les enfants (surtout ceux qui sont restés à la cantine et/ou qui ont "bénéficié" du soutien sont fatigués. Et elle aussi.). Elle est donc pour un raccourcissement de la journée scolaire.
- En tant que PE, elle est pour un retour très strict à la sectorisation qui ferait revenir les enfants des immeuble résidentiels dépendant de son école (alors qu'ils ont fui vers l'école de ses enfants, considérée comme meilleure, sous des prétextes divers : nourrice, grand-mère qui prend l'enfant à la sortie ...)
- En tant que mère, elle est contre la sectorisation pour pouvoir éventuellement changer d'école pour ses enfants si la sectorisation de la leur venait à être modifiée pour plus de mixité sociale.
- En tant que citoyenne, elle trouverait normal qu'on envoie dans les zones difficiles des professeurs expérimentés et chevronnés comme elle.
- En tant que PE, elle envisage de demander une école un peu plus tranquille parce qu'elle trouve qu'elle a suffisamment donné de son énergie pour gérer les classes difficiles et qu'il est normal que les jeunes et/ou nouveaux dans le métier se les coltinent comme elle l'a fait jusqu'à présent.
La seule chose dont elle est sûre , c'est qu'elle veut un temps de présence majoritairement sinon exclusivement consacré à l'enseignement (et pas à des projets et réunions bidons et à l'animation du péri-scolaire), en ayant le choix de ses méthodes et qu'elle veut être jugée sur l'efficacité de ses méthodes pas sur leur adéquation avec les pensées de pédagogues à la mode.
- RoninMonarque
Bien vu !
_________________
- DuplayExpert
Suite de l'histoire de C.
La réforme passe. Au même moment, par un heureux concours de circonstances, C. rencontre A., qui a une très bonne situation. Miracle ! Elle peut de ce fait se permettre de prendre une dispo.
Elle décide donc de reprendre ses études et entame une thèse sur le héros cornélien. Dans la foulée, elle prépare l'agrég de lettres modernes et la décroche à la deuxième tentative.
C. et A. se marient, ont beaucoup d'enfants et vivront longtemps, très heureux, sans plus jamais entendre parler de réunions de coordination des temps scolaires et périscolaires.
:aaq:
La réforme passe. Au même moment, par un heureux concours de circonstances, C. rencontre A., qui a une très bonne situation. Miracle ! Elle peut de ce fait se permettre de prendre une dispo.
Elle décide donc de reprendre ses études et entame une thèse sur le héros cornélien. Dans la foulée, elle prépare l'agrég de lettres modernes et la décroche à la deuxième tentative.
C. et A. se marient, ont beaucoup d'enfants et vivront longtemps, très heureux, sans plus jamais entendre parler de réunions de coordination des temps scolaires et périscolaires.
:aaq:
- MamousseHabitué du forum
profecoles a écrit:Je crois qu'en matière d'Education Nationale, il ne peut pas y avoir de bonnes politiques, juste de moins mauvaises parce que les intérêts de ceux qui la composent sont souvent contradictoires (élèves, parents, enseignants). D'où les manifestations et les revendications, souvent justifiées, qui ne manquent de se produire à chaque tentative de changement, qu'elle vienne de droite ou de gauche.
Pour illustrer la complexité du problème, prenons l'exemple de C, PE en banlieue parisienne avec 15 ans d'ancienneté , divorcée et mère de deux jeunes enfants de 4 ans et 10 ans.
- En tant que mère, elle n'est pas pour le retour au samedi matin qui compliquerait sa vie familiale pour les week end de garde avec son ex-mari qui habite en province. Par ailleurs, quoi qu'en en dise, bien qu'elle serait déclarée ouverte, la maternelle de son petit verrait d'un très mauvais oeil les parents qui y amèneraient leurs enfants (Elle sait bien ,elle a été instit' de maternelle du temps du "samedi matin"). Or, qui garderait son dernier pendant , qu'elle irait faire classe aux élèves de CM1, le week end sur deux où ce serait son tour d'avoir les enfants ?
- En tant que PE, elle est pour un retour au samedi matin (le calme, la concentration des élèves ce jour-là) et plus d'heures d'enseignement pour faire son programme.
- En tant que mère, elle est contre un raccourcissement des journées scolaires car ses enfants à elle feraient plus de péri-scolaire et cela lui coûterait plus cher.
- En tant que PE, elle sait que la dernière heure après la récré de 15H30 est parfois bien infructueuse car les enfants (surtout ceux qui sont restés à la cantine et/ou qui ont "bénéficié" du soutien sont fatigués. Et elle aussi.). Elle est donc pour un raccourcissement de la journée scolaire.
- En tant que PE, elle est pour un retour très strict à la sectorisation qui ferait revenir les enfants des immeuble résidentiels dépendant de son école (alors qu'ils ont fui vers l'école de ses enfants, considérée comme meilleure, sous des prétextes divers : nourrice, grand-mère qui prend l'enfant à la sortie ...)
- En tant que mère, elle est contre la sectorisation pour pouvoir éventuellement changer d'école pour ses enfants si la sectorisation de la leur venait à être modifiée pour plus de mixité sociale.
- En tant que citoyenne, elle trouverait normal qu'on envoie dans les zones difficiles des professeurs expérimentés et chevronnés comme elle.
- En tant que PE, elle envisage de demander une école un peu plus tranquille parce qu'elle trouve qu'elle a suffisamment donné de son énergie pour gérer les classes difficiles et qu'il est normal que les jeunes et/ou nouveaux dans le métier se les coltinent comme elle l'a fait jusqu'à présent.
La seule chose dont elle est sûre , c'est qu'elle veut un temps de présence majoritairement sinon exclusivement consacré à l'enseignement (et pas à des projets et réunions bidons et à l'animation du péri-scolaire), en ayant le choix de ses méthodes et qu'elle veut être jugée sur l'efficacité de ses méthodes pas sur leur adéquation avec les pensées de pédagogues à la mode.
- C'est pas fauxEsprit éclairé
profecoles a écrit:Pour illustrer la complexité du problème, prenons l'exemple de C, PE en banlieue parisienne avec 15 ans d'ancienneté , divorcée et mère de deux jeunes enfants de 4 ans et 10 ans.
Exemple au hasard. Moi, j'aurais plutôt pris au hasard l'exemple de C, PE en banlieue parisienne avec 6 ans d'ancienneté , divorcé et père de deux jeunes enfants de 12 ans et 14 ans, en aboutissant à peu près au même constat.
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