- MaminoHabitué du forum
http://lemonde.fr/education/article/2012/05/10/le-programme-hollande-pour-la-rentree-scolaire_1698891_1473685.html
Comment donner à la rentrée scolaire 2012 un petit air de rentrée de gauche, alors qu'elle a été préparée par la droite ? C'est le premier problème auquel le futur ministre de l'éducation va devoir s'atteler. Mais ce n'est pas le seul ! Qu'il soit ou non promis à la rue de Grenelle, Vincent Peillon, le conseiller éducation de François Hollande, a travaillé sur les premières semaines de l'agenda du futur ministre. Tout en préparant les dossiers de fond qui, eux, occuperont l'été. On ne "refonde" pas l'école à moins !
Les évaluations des élèves
Elles constituent la première urgence. Du 21 au 25 mai les 750 000 enfants de CM2 vont plancher sur les mathématiques et le français. Le candidat Hollande a promis la fin de ces évaluations très contestées. "Les livrets sont imprimés. Les enseignants reçoivent une prime de 400 euros pour s'en charger. Il est trop tard pour dire qu'on arrête tout. Que les enseignants les fassent passer pour savoir où en sont leurs élèves. En revanche, nous suspendons les remontées nationales des résultats", annonce M. Peillon au Monde.
"Nous remettons en cause ces évaluations, poursuit-il, parce qu'elles mélangent tout. On a voulu en faire un moyen de connaître le niveau des élèves et un outil de pilotage du système. Pour avoir des outils de pilotage, il faut travailler par sondage à partir d'évaluations réalisées par la direction de l'évaluation dont c'est le métier." Une mise au point très attendue par les enseignants après des années d'utilisation "politique" de ces outils initialement pédagogiques.
Le paragraphe qui concerne les évaluations de primaire va donc disparaître de la circulaire de rentrée qui était arrivée dans les établissements avant le premier tour. Ce texte, qui assoit les priorités du ministre de l'éducation, va être réécrit avant d'être à nouveau diffusé.
Des évaluations y étaient aussi annoncées en grande section de maternelle et en fin de 5e. Ces dernières risquaient d'introduire un palier d'orientation après la classe de 5e. Or le candidat Hollande s'est opposé durant sa campagne à toute orientation précoce, et a rappelé que le collège devait accueillir tous les élèves. La nouvelle circulaire de rentrée devrait le préciser.
Les suppressions de postes
Pour infléchir un peu les 14 000 coupes de postes prévues pour la rentrée, le nouveau ministre va piocher dans la liste des 3 000 recalés au concours du professorat des écoles de l'année. Le nouveau président avait promis de recruter 1 000 enseignants en urgence pour donner un peu d'oxygène aux zones difficiles. C'est prévu pour début juillet, après le collectif budgétaire qui permettra de les financer. Comme les 2 000 assistants d'éducation et les auxiliaires de vie scolaire.
En même temps, sera lancé le pré-recrutement. Ce dispositif d'aide doit permettre à des jeunes ne pouvant s'offrir cinq ans d'études mais rêvant de devenir enseignant de se lancer. La mesure, qui ne donnera des fruits que plus tard - mais reste essentielle pour être en mesure de recruter 60 000 personnels d'éducation - est prévue pour être en place à la rentrée.
La formation des enseignants
Sur chaque dossier, le ministre devra avoir un œil sur l'urgence et l'autre sur les changements de fond que la communauté éducative attend. Ainsi sur la formation des enseignants. L'équipe Peillon, qui ne s'est pas privée de critiquer la suppression de la formation initiale, travaille à mettre en place un dispositif permettant d'offrir aux nouveaux titulaires plusieurs centaines d'heures de formation avant qu'ils ne prennent leur classe... Tout en ouvrant une concertation avec les syndicats "sur la formation initiale et continue des enseignants, la création des Ecoles supérieures du professorat d'éducation, le cahier des charges et la position du concours dans le cursus", rappelle M. Peillon.
Les rythmes scolaires
"Nous ouvrirons évidemment le débat des rythmes scolaires en repartant des rapports commandés et non exploités par Luc Chatel. Le consensus existe. A nous d'avancer avec les forces syndicales et, évidemment, les parents", ajoute un membre de son équipe. Bruno Julliard, chargé de l'enseignement scolaire dans l'équipe, a travaillé le dossier avec une réduction de deux semaines des vacances d'été.
L'école primaire
La période estivale doit aussi voir s'amorcer une réflexion sur l'école primaire. "Le candidat a répété que ce niveau d'enseignement serait prioritaire. Nous ne pensons pas qu'y remettre des moyens suffira à faire baisser l'échec. Mais avec un maître de plus dans une école, on n'enseigne plus de la même manière, et c'est ce sujet que nous allons travailler avec les partenaires de l'école", ajoute un proche de M. Peillon.
Le socle commun
De même, l'attachement du nouveau président au socle commun de connaissances et de compétences, qui doit être maîtrisé par chaque jeune en fin de collège, n'empêchera pas des ajustements dans la définition de ce socle. Ni de poser la question de qui doit aujourd'hui rédiger les programmes scolaires. "Faut-il recréer un Conseil national des programmes et du socle, et si oui, qui doit y siéger", se demande Vincent Peillon. Un sujet de débat compliqué, certes, mais pas plus piégé que la réflexion sur le métier d'enseignant qui sera aussi au menu d'un été bien chargé.
Maryline Baumard
Comment donner à la rentrée scolaire 2012 un petit air de rentrée de gauche, alors qu'elle a été préparée par la droite ? C'est le premier problème auquel le futur ministre de l'éducation va devoir s'atteler. Mais ce n'est pas le seul ! Qu'il soit ou non promis à la rue de Grenelle, Vincent Peillon, le conseiller éducation de François Hollande, a travaillé sur les premières semaines de l'agenda du futur ministre. Tout en préparant les dossiers de fond qui, eux, occuperont l'été. On ne "refonde" pas l'école à moins !
Les évaluations des élèves
Elles constituent la première urgence. Du 21 au 25 mai les 750 000 enfants de CM2 vont plancher sur les mathématiques et le français. Le candidat Hollande a promis la fin de ces évaluations très contestées. "Les livrets sont imprimés. Les enseignants reçoivent une prime de 400 euros pour s'en charger. Il est trop tard pour dire qu'on arrête tout. Que les enseignants les fassent passer pour savoir où en sont leurs élèves. En revanche, nous suspendons les remontées nationales des résultats", annonce M. Peillon au Monde.
"Nous remettons en cause ces évaluations, poursuit-il, parce qu'elles mélangent tout. On a voulu en faire un moyen de connaître le niveau des élèves et un outil de pilotage du système. Pour avoir des outils de pilotage, il faut travailler par sondage à partir d'évaluations réalisées par la direction de l'évaluation dont c'est le métier." Une mise au point très attendue par les enseignants après des années d'utilisation "politique" de ces outils initialement pédagogiques.
Le paragraphe qui concerne les évaluations de primaire va donc disparaître de la circulaire de rentrée qui était arrivée dans les établissements avant le premier tour. Ce texte, qui assoit les priorités du ministre de l'éducation, va être réécrit avant d'être à nouveau diffusé.
Des évaluations y étaient aussi annoncées en grande section de maternelle et en fin de 5e. Ces dernières risquaient d'introduire un palier d'orientation après la classe de 5e. Or le candidat Hollande s'est opposé durant sa campagne à toute orientation précoce, et a rappelé que le collège devait accueillir tous les élèves. La nouvelle circulaire de rentrée devrait le préciser.
Les suppressions de postes
Pour infléchir un peu les 14 000 coupes de postes prévues pour la rentrée, le nouveau ministre va piocher dans la liste des 3 000 recalés au concours du professorat des écoles de l'année. Le nouveau président avait promis de recruter 1 000 enseignants en urgence pour donner un peu d'oxygène aux zones difficiles. C'est prévu pour début juillet, après le collectif budgétaire qui permettra de les financer. Comme les 2 000 assistants d'éducation et les auxiliaires de vie scolaire.
En même temps, sera lancé le pré-recrutement. Ce dispositif d'aide doit permettre à des jeunes ne pouvant s'offrir cinq ans d'études mais rêvant de devenir enseignant de se lancer. La mesure, qui ne donnera des fruits que plus tard - mais reste essentielle pour être en mesure de recruter 60 000 personnels d'éducation - est prévue pour être en place à la rentrée.
La formation des enseignants
Sur chaque dossier, le ministre devra avoir un œil sur l'urgence et l'autre sur les changements de fond que la communauté éducative attend. Ainsi sur la formation des enseignants. L'équipe Peillon, qui ne s'est pas privée de critiquer la suppression de la formation initiale, travaille à mettre en place un dispositif permettant d'offrir aux nouveaux titulaires plusieurs centaines d'heures de formation avant qu'ils ne prennent leur classe... Tout en ouvrant une concertation avec les syndicats "sur la formation initiale et continue des enseignants, la création des Ecoles supérieures du professorat d'éducation, le cahier des charges et la position du concours dans le cursus", rappelle M. Peillon.
Les rythmes scolaires
"Nous ouvrirons évidemment le débat des rythmes scolaires en repartant des rapports commandés et non exploités par Luc Chatel. Le consensus existe. A nous d'avancer avec les forces syndicales et, évidemment, les parents", ajoute un membre de son équipe. Bruno Julliard, chargé de l'enseignement scolaire dans l'équipe, a travaillé le dossier avec une réduction de deux semaines des vacances d'été.
L'école primaire
La période estivale doit aussi voir s'amorcer une réflexion sur l'école primaire. "Le candidat a répété que ce niveau d'enseignement serait prioritaire. Nous ne pensons pas qu'y remettre des moyens suffira à faire baisser l'échec. Mais avec un maître de plus dans une école, on n'enseigne plus de la même manière, et c'est ce sujet que nous allons travailler avec les partenaires de l'école", ajoute un proche de M. Peillon.
Le socle commun
De même, l'attachement du nouveau président au socle commun de connaissances et de compétences, qui doit être maîtrisé par chaque jeune en fin de collège, n'empêchera pas des ajustements dans la définition de ce socle. Ni de poser la question de qui doit aujourd'hui rédiger les programmes scolaires. "Faut-il recréer un Conseil national des programmes et du socle, et si oui, qui doit y siéger", se demande Vincent Peillon. Un sujet de débat compliqué, certes, mais pas plus piégé que la réflexion sur le métier d'enseignant qui sera aussi au menu d'un été bien chargé.
Maryline Baumard
- Palombella RossaNeoprof expérimenté
Ouais.
Comme dit mon fils, "c'est pas pire". :lol!:
Du reste, c'est bien pour ça qu'on a voté pour eux.
Mais bon, peut mieux faire.
Et on l'attend, résolus :
http://leblogdelapresidente.over-blog.com/article-anaphores-104826402.html
Comme dit mon fils, "c'est pas pire". :lol!:
Du reste, c'est bien pour ça qu'on a voté pour eux.
Mais bon, peut mieux faire.
Et on l'attend, résolus :
http://leblogdelapresidente.over-blog.com/article-anaphores-104826402.html
- Marie LaetitiaBon génie
Pour l'instant, pas d'erreur monumentale (à moins que je n'ai raté un truc). Le seul détail qui m'agace c'est ça
on va encore gaspiller un fric colossal à renommer des institutions qui existent toujours, cette fois-ci en sens inverse, en les séparant des universités (alors que ce n'était pas trop mal sur le principe, cette association avec l'université).
M'en fous que l'on appelle cela IUFM ou ESPE! Ce qui compte, c'est le contenu de la formation ! Je sais, c'est un "symbole fort" (sic, comme s'il y avait des symboles faibles). Mais quitte à faire une place aux symboles, que l'on plafonne les rémunérations des politiques et responsables de l'administration à quatre fois le SMIC! Et pas juste une baisse de 30% du salaire du personnel gouvernemental.
Gggrrr...
Tout en ouvrant une concertation avec les syndicats "sur la formation initiale et continue des enseignants, la création des Ecoles supérieures du professorat d'éducation
on va encore gaspiller un fric colossal à renommer des institutions qui existent toujours, cette fois-ci en sens inverse, en les séparant des universités (alors que ce n'était pas trop mal sur le principe, cette association avec l'université).
M'en fous que l'on appelle cela IUFM ou ESPE! Ce qui compte, c'est le contenu de la formation ! Je sais, c'est un "symbole fort" (sic, comme s'il y avait des symboles faibles). Mais quitte à faire une place aux symboles, que l'on plafonne les rémunérations des politiques et responsables de l'administration à quatre fois le SMIC! Et pas juste une baisse de 30% du salaire du personnel gouvernemental.
Gggrrr...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- CondorcetOracle
Palombella Rossa a écrit:Ouais.
Comme dit mon fils, "c'est pas pire". :lol!:
Du reste, c'est bien pour ça qu'on a voté pour eux.
Mais bon, peut mieux faire.
Et on l'attend, résolus :
http://leblogdelapresidente.over-blog.com/article-anaphores-104826402.html
Tu as parfaitement formulé les choses dans ton blog, Palombella Rossa !
- MarcassinHabitué du forum
Je plussoie vigoureusement.
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"Je regarde la grammaire comme la première partie de l'art de penser." (Condillac)
- Madame_ProfEsprit sacré
La formation des enseignants
Sur chaque dossier, le ministre devra avoir un œil sur l'urgence et l'autre sur les changements de fond que la communauté éducative attend. Ainsi sur la formation des enseignants. L'équipe Peillon, qui ne s'est pas privée de critiquer la suppression de la formation initiale, travaille à mettre en place un dispositif permettant d'offrir aux nouveaux titulaires plusieurs centaines d'heures de formation avant qu'ils ne prennent leur classe... Tout en ouvrant une concertation avec les syndicats "sur la formation initiale et continue des enseignants, la création des Ecoles supérieures du professorat d'éducation, le cahier des charges et la position du concours dans le cursus", rappelle M. Peillon.
Concrètement, ça change quoi pour la rentrée 2012?
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2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- JennyMédiateur
C'est pas très clair : la formation aurait lieu quand ? avant la rentrée ou on prendrait notre poste plus tard ?
- derouteÉrudit
"Si François Hollande, Président de la République, ne rétablit pas le caractère national du « mouvement » (pour les non-initiés, des affectations et mutations), il nous trouvera, résolus, sur son chemin"
Je ne comprends pas de quoi il s'agit.
Je ne comprends pas de quoi il s'agit.
- Palombella RossaNeoprof expérimenté
Si François Hollande, Président de la République, ne rétablit pas le caractère national du « mouvement » (pour les non-initiés, des affectations et mutations),
Je ne comprends pas de quoi il s'agit.
Avant Allègre, le mouvement se faisait en un seul temps, et était géré en commission paritaire nationale.
A partir de 1999, il s'est fait en deux phases, avec beaucoup de conséquences négatives en termes de mobilité. Voir par exemple :
http://www.liberation.fr/societe/0101278577-le-snes-denonce-des-mutations-a-l-aveugle-selon-le-syndicat-la-deconcentration-lancee-par-allegre-freine-la-mobilite-des-enseignants
Naturellement, comme à chaque fois qu'il y a eu une
- DaphnéDemi-dieu
deroute a écrit:"Si François Hollande, Président de la République, ne rétablit pas le caractère national du « mouvement » (pour les non-initiés, des affectations et mutations), il nous trouvera, résolus, sur son chemin"
Je ne comprends pas de quoi il s'agit.
Retour au vrai mouvement national tel qu'il était avant Allègre : on postulait directement pour un établissement, une commune, un département.
On obtenait satisfaction ou on restait sur son poste, pas comme maintenant où le mouvement se fait en deux temps :tu postules pour une académie, si tu l'obtiens tu perds ton poste et tu rentres "à l'aveugle" dans une académie où tu ne sais pas à quelle sauce tu vas être mangé soumis à la procédure d'extension !
Dans l'ancien système un collègue n'hésitait pas à demander la commune à 10 bornes de chez lui mais dans une académie différente, il n'y avait aucun risque, il l'obtenait ou pas.
Aujourd'hui il ne prend pas le risque de rentrer dans une académie voisine avec 5 départements pour se retrouver peut-être à perpète les oies.
Le mouvement était beaucoup plus fluide parce que ça bougeait .
Maintenant, les suppressions et blocages de postes n'arrangeant rien, le mouvement est bloqué.
- DaphnéDemi-dieu
Palombella Rossa a écrit:
Si François Hollande, Président de la République, ne rétablit pas le caractère national du « mouvement » (pour les non-initiés, des affectations et mutations),
Je ne comprends pas de quoi il s'agit.
Avant Allègre, le mouvement se faisait en un seul temps, et était géré en commission paritaire nationale.
A partir de 1999, il s'est fait en deux phases, avec beaucoup de conséquences négatives en termes de mobilité. Voir par exemple :
http://www.liberation.fr/societe/0101278577-le-snes-denonce-des-mutations-a-l-aveugle-selon-le-syndicat-la-deconcentration-lancee-par-allegre-freine-la-mobilite-des-enseignants
Naturellement, comme à chaque fois qu'il y a eu unekhonnkhouillsottise à faire, le SGEN-CFDT était pour -- ce qui est un indice des plus probants, un peu comme une boussole qui indiquerait toujours le sud... :diable:
Et l'Unsa aussi
- derouteÉrudit
Ah d'accord je comprends mieux! Merci pour ces précisions et, en effet, pourvu que tout cela change!
- lalilalaEmpereur
deroute a écrit:Ah d'accord je comprends mieux! Merci pour ces précisions et, en effet, pourvu que tout cela change!
Oui, espérons...
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Mon blog
- mimileDoyen
lalilala a écrit:deroute a écrit:Ah d'accord je comprends mieux! Merci pour ces précisions et, en effet, pourvu que tout cela change!
Oui, espérons...
lali, écris au nouveau président une requête pour que tu retournes "au pays" dès l'an prochain !
- henrietteMédiateur
Bruno Julliard, chargé de l'enseignement scolaire dans l'équipe, a travaillé le dossier avec une réduction de deux semaines des vacances d'été.
Et une augmentation des rémunérations des profs au pro rata de ces deux semaines de travail en plus ?
- Palombella RossaNeoprof expérimenté
henriette a écrit:Bruno Julliard, chargé de l'enseignement scolaire dans l'équipe, a travaillé le dossier avec une réduction de deux semaines des vacances d'été.
Et une augmentation des rémunérations des profs au pro rata de ces deux semaines de travail en plus ?
:Descartes:
Vous avez beaucoup d'humour, là...
- JohnMédiateur
+1Daphné a écrit:deroute a écrit:"Si François Hollande, Président de la République, ne rétablit pas le caractère national du « mouvement » (pour les non-initiés, des affectations et mutations), il nous trouvera, résolus, sur son chemin"
Je ne comprends pas de quoi il s'agit.
Retour au vrai mouvement national tel qu'il était avant Allègre : on postulait directement pour un établissement, une commune, un département.
On obtenait satisfaction ou on restait sur son poste, pas comme maintenant où le mouvement se fait en deux temps :tu postules pour une académie, si tu l'obtiens tu perds ton poste et tu rentres "à l'aveugle" dans une académie où tu ne sais pas à quelle sauce tu vas être mangé soumis à la procédure d'extension !
Dans l'ancien système un collègue n'hésitait pas à demander la commune à 10 bornes de chez lui mais dans une académie différente, il n'y avait aucun risque, il l'obtenait ou pas.
Aujourd'hui il ne prend pas le risque de rentrer dans une académie voisine avec 5 départements pour se retrouver peut-être à perpète les oies.
Le mouvement était beaucoup plus fluide parce que ça bougeait .
Maintenant, les suppressions et blocages de postes n'arrangeant rien, le mouvement est bloqué.
Pourquoi n'entend-on quasiment jamais parler de cette revendication ?
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- lalilalaEmpereur
Mais au fait , pourquoi un tel changement en 1999?
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- mimileDoyen
+1. ça complique la vie des collègues qui veulent muter. je ne comprends pas l'intérêt du système en 2 temps.
- User5899Demi-dieu
Euh, non. Je n'ai pas voté pour eux pour avoir deux semaines de congé en moins sans compensation financière. Et si cette organisation doit être retenue, je serai au regret de commencer à être absent dans mon métier et d'user de mes contacts amicaux pour qu'ils me placent en arrêts de travail et en renouvellement. Je ne travaillerai pas en août. Ils peuvent aller se faire voir chez ceux de leur choixcondorcet a écrit:Palombella Rossa a écrit:Ouais.
Comme dit mon fils, "c'est pas pire". :lol!:
Du reste, c'est bien pour ça qu'on a voté pour eux.
Mais bon, peut mieux faire.
Et on l'attend, résolus :
http://leblogdelapresidente.over-blog.com/article-anaphores-104826402.html
Tu as parfaitement formulé les choses dans ton blog, Palombella Rossa !
- DaphnéDemi-dieu
lalilala a écrit:Mais au fait , pourquoi un tel changement en 1999?
Parce qu'Allègre voulait dégraisser le mammouth !
En instaurant le movement en deux temps, le travail du ministère était considérablement réduit par rapport à l'ancien mouvement national, et il refilait le bébé aux académies sans leur donner du personnel en plus.
- CeladonDemi-dieu
J'approuve, j'adhère, je plussoie et je signe avec Cripure.
- DaphnéDemi-dieu
John a écrit:+1Daphné a écrit:deroute a écrit:"Si François Hollande, Président de la République, ne rétablit pas le caractère national du « mouvement » (pour les non-initiés, des affectations et mutations), il nous trouvera, résolus, sur son chemin"
Je ne comprends pas de quoi il s'agit.
Retour au vrai mouvement national tel qu'il était avant Allègre : on postulait directement pour un établissement, une commune, un département.
On obtenait satisfaction ou on restait sur son poste, pas comme maintenant où le mouvement se fait en deux temps :tu postules pour une académie, si tu l'obtiens tu perds ton poste et tu rentres "à l'aveugle" dans une académie où tu ne sais pas à quelle sauce tu vas être mangé soumis à la procédure d'extension !
Dans l'ancien système un collègue n'hésitait pas à demander la commune à 10 bornes de chez lui mais dans une académie différente, il n'y avait aucun risque, il l'obtenait ou pas.
Aujourd'hui il ne prend pas le risque de rentrer dans une académie voisine avec 5 départements pour se retrouver peut-être à perpète les oies.
Le mouvement était beaucoup plus fluide parce que ça bougeait .
Maintenant, les suppressions et blocages de postes n'arrangeant rien, le mouvement est bloqué.
Pourquoi n'entend-on quasiment jamais parler de cette revendication ?
1 - le SGEN et l'UNSA sont à fond pour le mouvement en deux temps.
A part le SNES et le SNALC qui sont contre je crois que les autres s'en :censure: , disons que pour eux ce n'est pas une priorité.
2 - le dialogue social avec les ministères depuis la mise en place de ce système a été plus que réduit à sa plus simple expression, ils ne veulent rien entendre sur rien.
- henrietteMédiateur
Non, sérieusement, travailler deux semaines de plus sans compensation financière ou réduction du temps de service, c'est carrément hors de question ! Déjà qu'il n'est pas question, si j'ai bien tout suivi, de revenir sur le jour de carence des arrêts maladies, et alors que Peillon soit disant reconnaît qu'il faudrait revaloriser la rémunération des profs ?
Un doute me vient : est-ce que par hasard on ne se paierait pas un tantinet notre tête, là ? :gratte:
Un doute me vient : est-ce que par hasard on ne se paierait pas un tantinet notre tête, là ? :gratte:
- CondorcetOracle
henriette a écrit:Non, sérieusement, travailler deux semaines de plus sans compensation financière ou réduction du temps de service, c'est carrément hors de question ! Déjà qu'il n'est pas question, si j'ai bien tout suivi, de revenir sur le jour de carence des arrêts maladies, et alors que Peillon soit disant reconnaît qu'il faudrait revaloriser la rémunération des profs ?
Un doute me vient : est-ce que par hasard on ne se paierait pas un tantinet notre tête, là ? :gratte:
A votre avis ?
Et après, on demande aux électeurs de gauche de voter PS sans conditions. Depuis 1997, à chaque élection, le refrain revient !
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